Les pas s'éloignent Non, non je t'en supplie ma Mère, Vient, vient me faire lever, Vient ouvrir mes volets et me murmurer des mots doux, Vient m'arracher de cet Enfer de mon lit, Vient m'arracher de mon esprit embrumé, De la lourdeur de mes jambes, De la faim de mon ventre. Vient, vient je t'en supplie, Je n'en peut plus d'être allongée ainsi, Me tournant et me retournant dans mes draps, Fixant le plafond d'un regard si vide. J'essaie de m'endormir, de m'échapper de cette sensation si étrange. De cet douleur qui tambourine mes tempes. Mais rien n'y fait, mon esprit ne veux pas se calmer. Vient donc, je t'en supplie, Arrache moi de la solitude de ma chambre, Arrache moi de ce matelas qui me retient de partir. Ainsi allongée sur le...