Poèmes et écriture

Destin Rosario Castellanos Nous tuons ce que nous aimons. Le reste n'a jamais vécu. Personne n'est si proche. Un oubli, une absence, parfois moins, ne blesse personne d'autre. Nous tuons ce que nous aimons. Que cesse maintenant cette asphyxie de respirer du poumon d'autrui! Il n'y a pas assez d'air pour deux. Et la terre ne suffit pas pour les corps réunis et la ration d'espérance est petite et la douleur ne se partage pas. L'homme est animal de solitudes, cerf blessé d'une flèche au flanc qui fuit et se vide de son sang. Ah, mais la haine, sa fixité insomniaque de pupilles de verre; son attitude à la fois repos et menace. Le cerf va s'abreuver et dans l'eau apparait le reflet d'un tigre. Le cerf boit et l'eau et l'image. Il...
Dans cette pièce où il fait noir, J'ai stupidement posé le pied, La porte claque, il est trop tard, Sur moi le piège s'est refermé. Comment ai-je pu en venir là ? Je voudrais faire demi-tour, Chasser la trace du faux pas, Qui de mon cœur balaie le jour, Dans cette pièce où il fait noir, J'essaie de trouver la lumière, Et lorsque viennent les idées noires, Je pense à toi et il fait clair.
Et j'étais là Planquée entre les nuages Dans le noir Dans le froid Grelotante Sous les étoiles je ne suis pas née Sous les étoiles je resterai Et sous ton charme je resterai Je ne pars pas Je ne laisse pas rien Ce n'est qu'un au revoir on se reverra Tout la haut dans les étoiles
La ville respire. Son souffle caresse tes cheveux, tes courbes légères. Ta peau, recouverte de mille éclats de soleil, m'attire. Je suis à toi. La nature te sublime de la tête aux pieds. Le ciel, clair, t'éclaire et quand je te vois, mon cœur éclate en morceaux de verres colorés. Brisé.
Enfant. Mon chère enfant. Toi qui arrive, innocent dans ce triste univers, laisse moi te prévenir. Laisse-moi te prévenir de la cruauté de ce monde. De la brutalité de ceux qui le peuple. Écoute moi enfant, écoute moi, c’est important. Car tu dois être près à affronter tout cela. Tu dois être prêt à te battre, pour toi, et pour les autres, ceux qui le méritent. Il y en a peu, qui méritent que tu te sacrifies pour eux, mais il y en a. Et tu les trouveras un jour…Mais ne te trompe pas! Bats toi seulement pour les bonnes personnes, celles qui en valent la peine. Tu dois savoir dire “non”. Ces trois lettres là, apprend les, utilise-les sans limites, et ne les oublies jamais. Si l’on te force, refuse, si tu n'es pas d’accord, contredis...
L'aiguille s'enfonce dans ma peau, me transperce, force ma chair et mes veines, creuse un trou dans mon corps. Le sang coule. Je regarde cette petite pointe argentée qui a percée mon bras. -Qui es-tu ? Demandais-je. L'aiguille ne répond pas. Le sang continue de couler le long de ma peau. - Qui es-tu ?! Silence. J'entends mon souffle saccadé résonner dans mes oreilles. -QUI ES-TU ? hurlai-je, les larmes me montant aux yeux, le gouffre du silence me compressant les tempes. Puis soudainement, je la sens. Elle grandit dans ma main, se transforme, se tend et se distord. Et, peu a peu, elle devient la silhouette argentée de toutes les personnes qui m'ont abandonné. Une par une. Année par année. Fil par fil. Elles m'ont décousue lentement...
Dans ce champs de fleur, Je laisserai évacuer tout mes pleurs… Et quand viendra le soir… Je laisserai enfin s’effacer ma mémoire. Peu à peu, j’aurais des vertiges, De ces souvenirs, ne resterons que vestiges… Dans ce champs de fleur, Je ne compterai plus les heures… Car tout sera déjà fini, Mon esprit partira avec le douce pluie… J’effleurerais encore une fois ces herbes, Et je me réciterais une dernière fois ce proverbe. "La douleur ne disparaîtra jamais, on apprends juste à vivre avec…" Mais pourtant , tout ce que j’entreprends ce finis par un échec… Je voudrais tellement pouvoir les aider… Ne rien faire me consume peu à peu… Je ne me souviendrai plus de ce lieu, Ce champs, sous le ciel étoilé… __________________________________...
La complexité est telle, que nous n'aurons jamais vraiment la réponse, du ''pourquoi ?". La vie, est-ce que je t'ai dit oui ? M'a t-on seulement demander mon avis ? Si oui, montre moi l'extrait de ce passage, j'en serai ravie. Nous naissons, vivons, avons des émotions, pleurons nos pertes... Sans voir l'alerte, car est-ce que la joie de vivre n'est pas la façon la plus hypocrite de cacher sa peur de vieillir ? Dites moi, allez-y, la réponse se doit d'être là, pour moi, pour toi et nous. C'est dur et complexes, venez parents pour un câlinou. Après tout les adultes ne sont que de grands enfants, le traumatisme nous connaissons, le vivons et le chantons. Tristes histoires, n'est-ce pas les enfants ? Alors, puisque je veux vous protéger...
Qui es tu donc gracieuse créature ? Bondissant dans les vagues et riant aux éclats, Éclaboussant le sable de la mer crépusculaire, Les cheveux mouillés et les yeux scintillants, Les vagues se brisant sur ton corps constellé de sable doré. Qui es tu donc étrange créature ? Toi qui admire le ciel et le doux chant des mouettes, Ton ombre projetée sur la rive blanche, Le regard rivé sur les vagues désormais ondulantes, Tenant dans ta main une poignée de sable blond. Qui es tu donc mélancolique créature ? Elle se tourne vers moi, Et me souris. Je la regarde quelques instants, Puis, sans un signe dans sa direction, Je lui tourne le dos. Qui es tu donc noble créature, pour ainsi oser saluer La Mort ?
Les fleurs ont fané Le soleil s’est couché, Les larmes ont coulé Sur mes joues, par milliers Je vois ton beau visage, Mais ce n’est qu’un mirage, Je vois ton beau sourire, Celui qui me fait souffrir. Sans toi je suis vide Je me sens si stupide.. Je t’ai laissé partir, Je t’ai laissé, sans rien dire.. Alors j’endure ma douleur, Je laisse éclater mes pleurs, Et je garde l’espoir, L’espoir de te revoir.
Une odeur boisée, Me rappelant ce lieu tant détesté.. Forcée d’y retourner chaque année, Dans cette maisonnée, qui m’effraie. Une odeur très spéciale, Dans cette pièce où j’ai mal… Ta chambre, que je dois occuper, Tes propres affaires s’y trouvaient. Tes vieux livres, ta commode. Me rappelant cette période, Tes médicaments, tes écrits, Qui à leur vu ne m’évoquent que tes cris… L’odeur de la montagne, La vision de ces campagnes… Me donnent des vertiges. Pourquoi tout cela m’afflige ? S’il te plaît… J’ai si peur, mais je veux t’aider. Malheureusement, tu m’as oublié… ___________________________________
L’aube sonnait la fin des combats J’avançais péniblement, abandonnant derrière moi Les larmes, le poison et les cris J’errais sur les quais, l’âme meurtrie. Attirée vers le flowerburger endormi une évidence m’appelant amie Sans crainte, j’entre en son sein privé Accueilli par les sourires des surprisiers Je me sais alors protégée, amnésique, Je me perds dans leurs danses hypnotiques Leurs mots poétiques caressent mes maux Qui s’écoulent, laissant la déesse des eaux Abaisser les armes et apaiser la peur Sa peau se déchire et sa mue de fleur L’entraine dans leur bras où je me perds Dans leurs chants joyeux, mes repères Un nouveau battement de cœur vivace, Auprès d’eux, j’oublierais sa trace.
De hauts arbres, bordent ce torrent, Emportant avec lui une rafale de sentiments. Le vent souffle en direction de cette impasse, La lumière laissa à la noirceur sa place… Respiration saccadée, Elle se devait d’y aller, Quittant cette endroit pour s’enfoncer un peu plus en cette forêt. Son cœur blessé, elle se laissa aller. Secouer de spasmes, elle tomba dans l’herbe verte. Une ultime respiration, inerte. Puis plus rien… Ce monde n’étais plus le sien… Cette petite vallée, Ne faisait plus partie de sa réalité…
Comme un réverbère. Juste comme un réverbère. À la fin d'une journée maussade, Me tenant droite, absente d'esprit, J'essaie de toutes mes forces de sourire brillamment au milieu de cette nuit solitaire. Je ne veux pas que mes faiblesses deviennent évidentes aux yeux de tous. Pour ceux qui comptent sur moi, ce serait une contradiction. Prétendant être forte, assurant ne pas souffrir, faisant semblant d'aller bien, Je veux juste être la force de quelqu'un d'autre. Je ne peux pas être la raison qui leur enlève leur force, Parce que je n'ai même pas le courage de leur retourner la question "Je peux me reposer sur toi ?" La souffrance a grandi silencieusement, enfermée dans une salle sans issue. C'était infernal, j'en ai tellement enduré...
La seule chose prévisible à propos de la vie est son imprévisibilité. Anyone can be anything. N'importe qui peut être n'importe quoi. You can be everything. Tu peux être tout ce que tu veux. Tombée ici, je suis un extraterrestre sur cette terre, J'ai l'impression d'appartenir à aucun endroit. Peu importe combien je souris, je me sens si seule Un extraterrestre qui essaye de se mélanger aux terriens. J'ai tenté de parler à voix haute mais personne ne m'entend. J'ai atterri dans un endroit étrange et au départ j'étais pleine d'attentes. Quand la nuit noire tombe, mes larmes continuent de s'accumuler au creux de mes yeux. Car ma confiance pourrait être détestée par quelqu'un, J'ai vécu comme si j'étais morte, mais d'une manière ou d'une...
Aimer est un verbe qui se conjugue a tout les temps mais il n'est beau qu'au présent, car au futur il fait rêver et au passé il fait pleurer.
j'ai récemment écrit une nouvelle dont je suis plutôt fière, mais j'aurai besoin d'avis extérieur... Et aussi d'un peu de visibilité à vrai dire! https://www.wattpad.com/1220963481-brigneux-en-l%27arme-chapitre-1
Esprit… Esprit embrumé, De toutes ces pensées… Incessantes depuis tant d’années. Elle marche par delà les forêts. A l’abris des regards… Seule jusqu’au soir. Esprit meurtri, Par ces poings et ces cris… A jamais gravé dans cette conscience. Elle a perdu toute sa vaillance. Enfermée derrière son propre silence, Elle n’a plus aucune chance… Esprit épuisé, Ce fais ressentir en ces soirées. Plus de force pour avancer, Elle a atteint ce fossé.
Coucou ^^ Petit texte, une inspiration d'un soir, je précise que ce n'est pas un poème même s'il y a de nombreux retours à la ligne 😅 Bonne lecture ✨ Notes à un mirage Un jour te revoir, l'espoir qu'un jour à l'horizon, ton soleil se lève à nouveau … Tu es comme un mirage, quand je t'aperçois, puis que je t'approche, tu disparais, tu es comme un fantôme, de brèves apparitions, et le reste du temps tu me hantes … Le temps passe, et dans l'album photo de la mémoire, tu deviens peu à peu floue, je ne veux pas t'oublier, jamais, je ne veux pas que ces sentiments cessent, même sans retour … Ta voix, cette voix si douce, parfois elle murmure encore dans ma tête, quand j'ai envie de l'entendre, elle vient, je souhaiterais tant l'entendre à...

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