Quel chemin étrange me pousse vers cette vieille bâtisse abandonnée. Je me souviens de ces années où elle se rêvait éblouissante et majestueuse. Elle n'est plus aujourd'hui qu'un taudis délabré qui ne tient que par miracle. Il suffirait d'une dernière bourrasque pour qu'elle s'effondre dans un nuage de terre. La clôture s'est effondrée, les portes sont enfoncées, laissant le passage A tous ceux qui veulent la pénétrer. J'erre dans ses couloirs, poussant délicatement les portes entrebâillées. Je souris en voyant que celle du fond reste hermétiquement verrouillée, J'entre dans la chambre d'enfant, m'attendant presque à entendre les pleurs de la fillette. Je la revois assise par terre dans le coin, ses grands tristes qui me fixaient...