Ah si on commence à taper dans de la métaphore automobile 😂
Mais c'est une très bonne métaphore que celle du kilométrage, à pieds, à chevel ou en voiture, comme vous voulez.
D'accord, mais je n'ai pas envie de me forcer à avoir des rapports sexuels avec des gens, comme je ferais du bénévolat au resto du cœur.
Je ne pense pas que ça soit comparable.
ça l'est si. En quoi d'ailleur ne le serzit-ce pas ? A moins de rester sur cette vision religieuse du corps sacré...
Donc archaïque et patriarcale... Ou (car le patriarcat je l'ai déjà dit est un peu plus complexe que lié au mâle) à l'égoïsme, voire l'egotisme qui de l'homo sapiens primaire.
On peut donner de soi, sans se donner soi.
Argutie
Je n'ai pas à faire charité de mon corps, si ce n'est pas mon désir.
Féminisme monothéiste, existentiel, libéral et egocentré. (mon choix, parce que je le vaux bien, etc.)
On serait beaucoup plus septique si c'était dit par un homme.
Même si c'est poétique et presque beau d'écrire qu'il y a des inégalités d'accès à la tendresse.
Ce n'est pas esthétisant, c'est triste et vrai.
Il y a des femmes qui ne reçoivent pas de propositions de leur vie. Car isolée, pas physiquement dans les "normes", pas socialement bien dôtées ...handicapées ou que sais je.
C'est une erreur de penser que seuls des hommes vivent cela.
Mais ce n'est pas une erreur de faire comme si c'était identique en nombre et en qualité pour les deux sexes.
C'est une méthode de déni par la relativisation.
En gros : "il y a quelques cas féminin, donc c'est pareil pour les deux sexes".
Or c'est évidemment très faux.
Même des femmes handicapées gravement arrivent avec un peu de temps et de recherche à obtenir,
gratuitement des relations sexuelles affectives et un peu suivis (une émission documentaire sur FC avait présenté trois cas, que des femmes... dont une m'avait marqué par le fait que le "donnant de soi", un kiné de 35 / 40 ans, parlait avec beaucoup de tendresse de cette handicapée à qui il avait donné de lui car elle s'était plainte de la rareté des possibilités. Ceci dit, elle ne voulait pas non plus se mettre à nue (dans le sens handicap) devant "n'importe qui"... Même une handicapée lourde peut choisir...
Les hommes handicapés même moins n'ont jamais aucune opportunité de ce genre, sauf à payer, et très cher.
J'ai vu des prostituées dans des états physiques dans lequel un homme n'a aucune chance d'aucune sorte, pouvoir vivre de leur corps, et donc avoir des relations, sans aucune difficulté, plus facilement encore si non tarifées.
Je vous l'ai cité, Nietzsche constatait, mais il n'était ni le seul ni le premier que si une femme veut du sexe, elle l'obtient.
Et j'ajoute qu'elle aura toujours en plus un minimum de tendresse si elle se contente de faire comprendre qu'elle l'attends.
Toujours ! (sauf peut-être maladie mentale grave, vieillesse impotente etc.) Mais là encore les maisons de retraite, et parfois même les ehpads ont des exemples édifiants des différences. Il n'y a que quelques mâles qui ont les faveurs de la totalité des femmes encore intéressées (nombreuses).
Les relations amoureuses ce n'est pas réellement comparable à un système politico-économique.
Si bien sûr, et ça en fait éminement partie. Et ce n'est pas nouveau. Je suppose sans trop de risque que vous avez lu Austeen... romances et argent sont intimement liés... Ce qui semblent d'ailleurs beaucoup plaire au lectorat féminin qui s'y identifie donc facilement... De même que le succès de machin Grey montre bien la place de l'argent et du pouvoir, mais c'est un poncif apprécié par le lectorat ou les spectatrices de milliers d'autres fictions qui le montre également.
Après, oui, il y a Titanic... humm (avec tout de même un homme jeune, beau, et d'un talent qui assure de toute façon un avenir sans soucis, sauf à faire de mauvaise rencontre en mer (plus dangereuse pour les hommes que pour les femmes
--- je précise au cas où que c'est là une boutade, je ne connais pas les chiffres genrés des morts, quoique pour la première guerre mondiale...).
Même si il y a ce côté offre et demande...
Par ailleurs, en tant que femme, on a longtemps été formatées à attendre que l'homme propose.
Et si nous nous risquons à proposer, on peut aussi avoir un magnifique retour de bâton sous la forme de "bah dis donc elle est entreprenante la petite", ce qui n'est pas franchement appréciable. Surtout quand après une réputation vous suit. (Ce qui n'est pas mon cas mais j'en connais).
C'est une fiction qui a la peau dure, mais qui surtout permet de rester dans un certain confort. Il est bien plus confortable de mettre des vestes que d'en recevoir. C'est surtout cela la réalité. Mais c'est une inégalité biologique, pas du tout culturelle, donc pas du tout lié à un formatage.
J'ai bien décrit à quoi cela tient : la plupart des femmes préfèrent attendre leur tour au plus en vogue et envié des manèges que se reporter sur une moindre qualité. Les hommes sont beaucoup moins sélectifs, probablement car plus fragile, plus inquièt, plus certain de leur inexistance que l'absence de regard féminin leur confirme en permanence.
Les effets de réputation ne sont plus valables, sauf dans de petites communautés rurales, et encore, avec les applis etc. c'est invisible maintenant. Il faut vraiment avoir été extrêment imprudente.
On est tous victime "d'effets pervers" de ce système.
Ce "on est tous", relativisant est blessant.
C'est comme si je disais qu'on est tous un peu harcelé peu ou prou dans le métro.
Et le communisme de l'amour est une utopie.
Pourquoi ? .... pourquoi donc ? Parce que l'amour aussi doit être ultralibéral ? avec des gagnants et des perdants (tant pis, qu'ils... traverse la rue pour en trouver ?)
C'était l'avis d'une patronne du Medef qui faisait d'ailleurs ce parallèle...
Bien sur que c'est toujours flatteur de savoir que l'on plait à quelqu'un.
Par contre, je ne fais pas partie de ces femmes qui se font aborder tous les jours.
Deux, trois fois par an dans le meilleur des cas, et souvent des mecs un peu louches dans la rue ou dans des bars avec 3 pintes dans le nez. Pas franchement le genre de personne avec qui je souhaite construire quoi que ce soit.
J'en suis navré, mais je suis sûr que ce n'est pas que ça, pas tout à fait...
Et j'aimerai assez me faire aborder, même comme ça, seulement pour savoir que mon corps aussi existe et pas seulement mon intellect ou ma personnalité, qui soit dit en passant limite donc à un rôle d'utilité contingente, de statut, etc.
Non, n'inversez pas. Vous séduisez parfois par votre corps, mais aussi, souvent par votre personnalité...
Mais comment pouvez vous prédire que vous allez recevoir du mépris si vous écrivez un post du même genre que le mien ? Vous faites une projection négative de ce qui pourrait se passer.
Alors qu'on n'est pas non plus sur Jeux Vidéo.com (forum de jeunes, notamment le 18-25, où ils notent les physiques de filles d'ailleurs assez souvent de 1 à 10, et ne sont pas du tout tendres avec qui que ce soit.)
Comment ? ahahahahahahah.... Peut-être en ayant fréquenté plusieurs dizaines de forums, sur de longues périodes parfois en ayant lu pour moi mais surtout beaucoup d'autres aussi, des centaines, des milliers de fois les mêmes 'conseils', les mêmes relativisations, les mêmes qualificatifs 'chouinements', 'ah les mecs', 'tous les mêmes', 't'as qu'à te sortir les doigts', avec assez régulièrement des insultes, de légères sous la nécessaire étiquette d'humour aux plus humiliantes et blessantes (enfin supposément car passé les deux premières...) it's like water on a duck's back.
Sortez un peu des bouquins, pointez le nez dehors dans des endroits qui vous ressemblent pour trouver des gens qui vous ressemblent.
Sortez de la théorie.
Allez vivre.
C'est le meilleur conseil que je puisse vous donner (accessoirement je le formule pour moi aussi).
Si c'était si facile nous n'en discuterions pas.
Ca ne marche pas comme dans un film ou un manuel de bien être, de management de soi, de gagnant, etc.
Ca j'ai pu le constater pareillement des centaines de fois.
Car je rencontre beaucoup de gens...
Vous comme Moi, il faut tester, accepter d'échouer, accepter de ne pas plaire (oui moi aussi en théorie je peux me prendre des rateaux).
C'est très théorique alors, et uniquement avec des types dont vous devriez normalement l'anticiper avant même de les voir (à mon sens).
Et puis se prendre un rateau de nos jours n'est-ce pas avoir été un harceleur, voire un agresseur, parce qu'on a simplement proposé un verre ? (mais qu'on était censé savoir qu'on était pas désiré, donc qu'on manque de la plus élémentaire empathie, donc qu'on est sans retenu, sans égard, donc un sale type mort de faim... ?
Si c'est dans un cadre amical, un refus c'est des langues qui parlent tout de suite et 4 à 10 femmes qui ne voudront plus vous voir, de peur que vous ne leur fassiez à elles aussi une proposition... En gros, vous êtes toujours un potentiel DSK, sauf à avoir été clairement invité par moult signaux, très clairs, voire verbalisés, que vous pouviez approcher la divinité.
J'exagère à peine, et ca se généralise.
C'est un excellent moyen de sélectionner par intégration du stigmate et auto-censure devant la menace sociale toujours brandie, comme une faux tranchante avec de jolies ailes de papillons
..
Oui bon, faut aussi voir le contexte de l'époque.
Les femmes ne pouvant travailler, ou exerçant des métiers pénibles, quand on peut entrer dans une famille plus aisée et prendre l'ascenseur social de cette façon on le fait.
Des michtoneuses, donc, comme les hommes coureurs de dotes mais infiniment moins nombreux. Mais ca continue toujours et de façon plus encore disproporitionnée puisqu'il n'y a plus beaucoup de dotes à courir, alors que les femmes sont en moyenne plus diplômées aujourd'hui que les hommes.
À l'époque de mes grands parents, une femme qui avait le certificat d'études c'était déjà beaucoup.
Et mieux vaut avoir un mari aisé pour pouvoir nourrir tous les bambins (pas de méthode fiable de contraception, pas de pilule, IVG pratiqué dans l'illégalité...), pour pouvoir se soigner...
Mariage tôt, pas de sexualité avant en principe...et pas vraiment le droit de divorcer ou alors les femmes étaient mises au ban de la société.
Rien à voir avec la France telle qu'on la connait aujourd'hui, où les femmes peuvent être instruites et de ce fait indépendantes financièrement plus facilement. Elles peuvent gérer leur capacité reproductive.
Elles peuvent voyager sans demander la permission à leur père ou mari.
Elles peuvent rester célibataires si ça leurs chantent et même élever un enfant seule (par choix j'entends ici).
Alors entre choisir son conjoint au 19eme ou 20eme siècle, ou choisir son conjoint au 21eme, il y a un fossé.
Je ne sais pas, il y a des êtres humains qui m'étonnent. Et je ne parle pas de vous (ni de quelqu'un du forum).
Le choix a changé pour les femmes, comme pour les hommes. Disons que pour une minorité haute il a changé un peu, et que pour une majorité il a basculé. Et il sera radicalement opposé dans un siècle. (si on va jusque là...)
La solitude féminine était plus importante à tous les âges de la vie à la fin du 19e s.
En 2004 / 2006, une étude montrait qu'elle était de 6 à 10 % plus importante chez les hommes à tous les âges de la vie (sauf au grand âge car du fait des travaux pénibles et de la fragilité physiologique, les hommes meurt 10 ans plus tôt que les femmes en moyenne pour les classes sociales des deux premiers quartiles).
Mais chose intéressante, comme il faut toujours parler uniquement des femmes, les études actuelles portent moins sur les solitudes réelles que sur le ressenti de la solitude (plus fort chez les femmes, surtout au grand âge), en particulier car on sait que les hommes, par injonction à se taire et à endurer, seront moins nombreux à avouer un ressenti douloureux... (et moins nombreux tout court au grand âge).
Idéologie et un soupçon de manipulation.
Je connais Bourvil, et j'aime beaucoup cette chanson.
(En parlant du Bal des Célibataires, il y a aussi la chanson "Le petit Bal perdu" de Bourvil, qui est à la fois belle et triste.)
Bourvil avait de très belles chansons, un oranger sur le sol irlandais...
Mais oui, le petit bal perdu ...
jolie petite valse lente...