dans cette absence de présence, je n’entend que mes questions qui ressassent sans arrêt, qui ne s’arrêtent que lorsque je suis moi même absente dans un sommeil profond qui se fait rare , ou dans cet état d’ivresse que mon âme s’apaise cette absence, ou plutôt cette inanité qui me porte , chaque jour un peu plus lourde, me grignote petit à petit, sans que je ne puisse y échapper Ce silence qui fait écho à mes pensées les plus envahissantes, qui ne cessent d’hurler toutes ces nuits blanches, jusqu’à ne plus avoir assez de voix pour le jour. Le jour est lumière, la nuit est sombre, et pourtant, le moment où l’on me perçoit le mieux , est dans la nuit. La nuit est calme et passive, laissant le corps parlait de ce qu’il n’a...