silence, elles arrivent encore une nuit où elles finissent par me posséder et me rappeler à quel point je suis seule face à elles je ne sais comment les faire partir elles ne cessent d’hurler , de crier à l’aide en priant pour que quelqu’un les entende Nuit et jour elles brûlent mes joues me laissant des cicatrices qu’elles refont le lendemain sans cesse , elles reviennent me hanter et réveiller mes peurs les plus enfouies , en les suppliant de venir rebrûler ces joues que personne ne caresse Ne sont-elles pas jolies? Innocentes qu’elles sont, appelant à l’amour ne recevant que tristesse et colère ne connaissant que la souffrance et la solitude, elles désespèrent abandonnant ses jolis rêves...