Le repas du soir s’est passé, puis est venu le temps d’aller se coucher, tôt car mes enfants se lèvent tôt le lendemain. Ma fille prépare nos infusions du soir, comme d’habitude, me l’apporte, comme d’habitude et va se coucher. On se souhaite bonne nuit et tout le monde se couche. Un quart d’heure après, alors que je cogitais et que je commençais à lutter contre des images qui revenaient, comme si mes démons me reprenaient, ma fille m’appelle et me demande si je peux regarder si son portable n’est pas dans ma chambre. Elle l’avait bien laissé sur ma table de chevet quand elle a apporté l’infusion. Mon mari s’endormant en deux minutes, il était grognon et j’ai donc emmené le téléphone à ma fille. Je le pose simplement à côté d’elle, et elle me dit alors « attends, viens voir, faut que je te dise un truc ». Je m’approche, et elle se met à chuchoter « grâce à toi je vais m’endormir bien, je suis heureuse de ma journée, de ma première fois » mais elle parlait très bas. Elle me dit « tu sais à qui j’ai envie d’en parler ? » La trouille me prend. Je m’approche tout près et lui dit « pardon ??? » et elle me répond en souriant « à toi, et à personne d’autre, je te le jure, et toi non plus tu ne dois pas en parler, c’est notre secret pour toujours ». Elle me dit « bisou, bonne nuit ». Je lui dis aussi « bisou », et elle me dit « non mais tu peux me faire un bisou quand même ». Je m’approche rapidement, lui fais un bisou mais elle tourne la tête pour le recevoir sur la bouche. J’ai tenté d’éviter mais nos lèvres se sont touchées. Je l’ai regardé avec des yeux de colère, alors que je sentais ma respiration s’accélérer et être plus difficile. Je me disais non, ça va pas recommencer. Elle me regardait et s’est excusée, elle était presque à pleurer, elle m’a caressé la joue et elle a dit « pardon, c’était tellement bon que je risque d’avoir des pulsions par moment, pardon ». Je n’aime pas voir ma fille en détresse donc je lui ai malheureusement dit que ce n’était pas grave. Moi, je me sentais bizarre, j’étais de plus en plus en forme, énervée. J’ai voulu quitter la chambre parce que j’avais la crainte que mes envies perverses me reprennent et j’étais décidé à ne plus jamais m’y laisser aller. Ma fille m’a attrapée la main et m’a demandé de la rassurer, de lui dire que ça allait, que je n’avais pas peur d’elle, que je lui faisais toujours confiance, que je comprenais que sa fille et sa « partenaire de jeu » c’était deux choses différentes… Je lui ai dit « oui ne t’inquiète pas tout va bien », et j’ai remarqué à ses yeux qu’il se passait quelque chose. J’ai alors vu qu’elle était en train de se toucher sous le drap, et que ses pieds bougeaient. J’ai pris sur moi, alors que ça aurait dû être normal, mais j’ai pris sur moi pour la laisser en intimité et faire ce qu’elle voulait toute seule. J’ai pris sur moi, oui, car ça recommençait à me troubler. Je suis allée me recoucher, mon mari dormait à poings fermés. J’étais bizarre. Je sentais une excitation monter, de la nervosité, je n’avais pas sommeil du tout, au contraire, j’avais une énergie folle. Je ne tenais plus en place, j’étais énervée, excitée. Je me suis levée pour ne pas réveiller mon mari et je suis allée replacer la tasse, avec le bord rose, la seule que l’on a, et la même qu’à midi. J’ai foncé dans la chambre de ma fille, j’avais l’impression qu’elle se faisait lentement plaisir en m’attendant. Je lui ai dis « qu’est-ce que tu as mis dans la tisane ? » Elle m’a répondu « de quoi tu parles, ça va pas ? » J’ai répondu « je suis pas dans mon état normal, ça me reprend comme à midi, tu as mis un truc, tu m’as droguée ? » Elle me répond que non, et me fait remarquer que je vais réveiller les hommes, bien qu’ils aient le sommeil très lourd tous les deux. Je baisse de ton, je voyais qu’elle se touchait toujours, j’étais énervée après elle parce que j’ai compris qu’elle avait fait quelque chose, et en même temps j’étais de plus en plus dans un monde irréel, comme dans l’après-midi. J’avais envie de la disputer et de lui faire cracher le morceau, et en même temps, j’avais envie de faire sauter le drap et de prendre la main sur sa masturbation. Je savais qu’elle y étais pour quelque chose, je commençais à comprendre. J’allais foutre le camp avant de faire mal à ma fille, mais elle m’a dit « attends, j’avoue, j’ai mis un petit truc, c’était juste pour aider, ça n’a rien changé, c’était super léger, c’est rien du tout, ça aide juste à déculpabiliser, à désinhiber, j’ai même pas mis une dose normale, quasiment rien, vraiment ». J’ai fermé la porte de sa chambre, j’ai dit « c’est quoi, qu’est-ce que tu as mis, tu en as pris aussi ? ». Elle m’a répondu « c’est une poudre qui aide à s’épanouir, à se décoincer, c’est pas fort, je sais pas comment ça s’appelle, c’est juste pour aider mais ça fait pas faire des choses qu’on a pas envie de faire, j’en ai mis juste ce soir aussi mais même sans ça j’avais déjà envie, ça fait quasiment rien comme effet, j’avais juste tellement envie que tu viennes dans ma chambre m’embrasser ce soir, et je savais que tu y penserais mais que tu n’oserais pas venir de toi-même ». Je lui ai dit « tu as trouvé ça où ? » et elle ne voulait pas me dire. J’étais comme dans une boîte de nuit avec la musique tellement forte que je ne l’entendais plus, je ne savais plus si il faisais sombre ou clair, je planais et je me sentais indestructible, électrique, il fallait qu’il se passe quelque chose. Alors j’ai retiré le drap sèchement, je lui ai dit « et toi tu fais quoi là espèce de s****pe » tout en n’osant pas élever la voix par rapport aux hommes. J’étais encore prise au piège de moi-même, de l’animal, du monstre, ça recommençait. « Qu’est-ce que tu es en train de faire encore là hein ? » Elle me répond « je me fais plaisir toute seule, j’ai le droit ? Je repense à ce qu’on a fait et ce qu’on n’a pas fait, ce qu’on aurait pu faire d’autre, c’est dans ma tête tu vas pas me le reprocher maintenant ! » Je l’ai alors giflée, elle s’est cambrée et j’ai vu sa culotte se mouiller instantanément, elle a mis une main sur mes seins et l’autre main sur sa bouche pour ne pas faire de bruit. Je l’ai giflée à nouveau, sur le visage puis sur le sexe, je voulais la punir et ça m’excitait en même temps, et elle aussi. Je lui ai redemandé qu’elle me dise où elle s’était procuré sa poudre. Elle m’a dit « je te demande une seule chose en échange et je te promets que je te le dis. Embrasse-moi et je te le dis, promis ». Je voulais me sauver, je voulais la toucher, je voulais lui faire mal en lui donnant du plaisir, je voulais arrêter et continuer en même temps. Elle se dresse et approche sa bouche de la mienne en disant « juste une petite fois ». Je n’ai pas réussi, on s’est embrassée, encore une fois. Trois secondes à peine, et je lui ai dit que maintenant ça suffisait, qu’elle me dise ce que j’ai pris et surtout où elle l’a eu. Elle me répond « c’est pas un baiser ça, un vrai comme tout à l’heure ».