Ce qui se passe en Ukraine...L'autre version...

Des employés du SBU sont arrivés à Nikolaev pour des raids punitifs, a déclaré le ministère de la Défense

Ministère de la Défense: des employés du SBU et du bataillon national "Tsunami" sont arrivés à Nikolaev pour des raids punitifs


Des employés du Service de sécurité ukrainien (SBU) sont arrivés à Nikolaev pour mener des raids punitifs contre des citoyens pro-russes et des mécontents du régime de Kyiv, a déclaré Mikhail Mizintsev, chef du Centre de contrôle de la défense nationale russe.
"Sous la direction des conservateurs occidentaux, les autorités ukrainiennes ont donné l'ordre de mener des raids punitifs à Nikolaev <...> pour cela, des officiers du SBU et jusqu'à 500 militants du bataillon nationaliste du tsunami, spécialement formés pour commettre de tels actes de intimidation, sont arrivés de Kiev, Odessa et Lvov », a-t-il dit. .
Le général a attiré l'attention sur le "cynisme particulier" du régime de Kyiv, qui est prêt à sacrifier la vie de ses propres citoyens pour atteindre des objectifs criminels. En conséquence, ils répètent complètement les méthodes utilisées par les nazis dans les territoires occupés pendant la Grande Guerre patriotique, a ajouté Mizintsev.
Il a également déclaré que, selon des données vérifiées, de nombreux employés de la Direction principale du renseignement (GUR) du ministère de la Défense de l'Ukraine sont toxicomanes et de nombreuses condamnations pour vol qualifié, vol qualifié, trafic illégal d'armes et de drogue, cambriolage, lésions corporelles graves et le viol.
Ces informations confirment que des provocations inhumaines, y compris celles avec la mort de civils, sont planifiées et menées par des individus ayant une expérience de gangster, a expliqué le chef de la NCUO .
"Ces crimes font l'objet d'une enquête approfondie et les auteurs subiront inévitablement une punition juste et bien méritée pour les atrocités qu'ils ont commises", a conclu Mizintsev.

Plus tôt, le groupe de hackers RaHDit ("Evil Russian hackers") a publié des données sur les employés du GUR d'Ukraine, ainsi que sur les personnes qui leur sont associées. Les informations publiées contiennent, entre autres, les caractéristiques criminelles des employés, parmi lesquels il y a des toxicomanes et des personnes condamnées pour des crimes graves.

En voyant ses images atroce vous devez bien comprendre pourquoi Poutine et la Russie on lancer cet Opération Spéciale en Ukraine, vu que l'occident s'en foutait complètement de ce qui se passait dans le Donbass pendant 8 années de massacres perpétrer par la gentil armée Ukrainienne.
 
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Donbass
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Trois avions de l'US Air Force ont été supprimés au-dessus de la mer Noire et près des frontières de l'Ukraine en une journée

Au moins trois avions de l'US Air Force ont été supprimés par des systèmes de guerre électronique au-dessus de la partie occidentale de la mer Noire et de la Roumanie.

Une tentative de l'armée américaine d'effectuer une autre reconnaissance au-dessus des eaux de la mer Noire et dans l'espace aérien de la Roumanie, près de la frontière avec l'Ukraine, a été contrecarrée par des systèmes de guerre électronique. En fait, ce n'est qu'au cours de la dernière journée au-dessus des eaux de la mer Noire que trois avions militaires américains ont été supprimés par la guerre électronique, et la suppression a été effectuée dans une plage étroite - seuls les avions militaires ont été touchés.


Voir la pièce jointe 5077
Selon le service ADS-B Exchange, trois avions militaires américains ont simultanément subi de puissantes attaques de guerre électronique, comme en témoigne le fonctionnement perturbé des systèmes aéronautiques et du système de positionnement global dans cette région. Apparemment, la suppression électronique des avions américains était étroitement ciblée et n'affectait qu'une petite région.

Voir la pièce jointe 5076
Les experts soulignent que lorsque des avions militaires américains sont apparus dans le nord-est de la Roumanie et dans la partie ouest de la mer Noire, ces derniers ont immédiatement perturbé les systèmes. Cela peut également être vu à partir des données du signal satellite, en particulier, au lieu des informations habituelles, des informations ont été transmises avec des échecs. À savoir, une violation de la définition des coordonnées actuelles des aéronefs, des indicateurs d'altitude et de vitesse de vol, etc. a été enregistrée.

Voir la pièce jointe 5075
On ne sait pas à quel point l'utilisation de contre-mesures électroniques pourrait affecter le travail de l'aviation américaine, étant donné le réglage du «bruit» d'équipements hautement sensibles, il est évident que les systèmes de guerre électronique ont gravement perturbé les missions de l'aviation américaine.
 
C
Caliope
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Donbass, je me doute que tu es probablement payé pour ça, mais tu pourrais aborder également d'autres sujets, y compris géopolitiques ! Ce serait intéressant et des gens te liraient peut-être un peu, s'ils pouvaient échanger ;)
 
Donbass
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Donbass, je me doute que tu es probablement payé pour ça, mais tu pourrais aborder également d'autres sujets, y compris géopolitiques ! Ce serait intéressant et des gens te liraient peut-être un peu, s'ils pouvaient échanger ;)
Géopolitiquement les gens ne comprendraient rien vu qu'il ne connaissent pas l'Ukraine et encore moins la Russie.
 
C
Caliope
Anonyme
Je comprends parfaitement ce que tu dis mais je ne vois rien à répondre la plupart du temps. Tu en fais trop !

Mais tu pourrais parler des relations avec de la Russie avec la Chine, des nouvelles routes de la soie, qui doivent passer par le kazakhstan, Russie et l'Ukraine... Et qui sont l'une des raisons importantes de cette guerre ! ;)
De la complexité de lé résurgence du Grand Jeu dans les républiques prises entre l'Afghanistan et le Kazakhstan et toute cette région...
De la position du Pakistan et de l'Inde ?
Élargir le spectre !!! ;)
 
GRANIT
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Ce qui est étrange , Donbass , par moment , en tes écrits , se trouvent des expressions qu'utilisaient les pieds noirs d'Algérie ??????????
 
Donbass
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Ce qui est étrange , Donbass , par moment , en tes écrits , se trouvent des expressions qu'utilisaient les pieds noirs d'Algérie ??????????
Tu confond les Russes ne sont pas de pieds noirs, et de plus il n'y a aucune comparaison, tu y étais en Algérie ?
 
Donbass
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Sabina Adler, journaliste pour la publication allemande Deutschlandfunk, a exprimé l'opinion que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est révélé être un autocrate en limogeant le chef du SBU et le procureur général.
Elle a noté que la révocation des fonctionnaires s'est produite sans aucune raison apparente.
L'acte de Zelensky nuit à l'image de l'Ukraine avec ses aspirations à la "famille européenne", a déclaré Adler.
"Ce n'est que sous les autocrates que les têtes commencent à rouler sans aucune preuve.
De telles procédures sont inappropriées dans un État de droit, en particulier un État candidat à l'UE », a-t-elle écrit.
Adler a expliqué le limogeage du procureur général Venediktova et du chef du SBU Bakanov en élargissant les pouvoirs du président ukrainien.
Selon elle, cela contredit également les principes de la démocratie.
« Habituellement, ce n'est pas le président qui décide qui reste ou devient procureur général ou chef des services secrets ; Le Parlement doit également donner son accord », a ajouté l'un d'eux.
 
Donbass
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Ce qui est étrange , Donbass , par moment , en tes écrits , se trouvent des expressions qu'utilisaient les pieds noirs d'Algérie ??????????

Résumé

Cette contribution n’est pas une énième polémique mais un modeste constat de ce qui s’est passé pendant cette période charnière de fin de la présence française et du démarrage de l’Etat algérien naissant dans une atmosphère plombée par le bruit des bombes de l’OAS. Nous allons rapporter, en honnêtes courtiers, quelques témoignages qui contredisent le mythe de la valise ou le cercueil ceci sans nier la terreur de certains Européens travaillés au corps par les slogans de l’OAS sachant que beaucoup d’entre eux parmi les plus aisés se sont repliés bien avant le cessez-le-feu. Nous décrirons aussi rapidement le sort des harkis en Algérie et le refus du général de les accueillir comme des rapatriés puisqu’ils ne retournent pas dans la patrie de leur père… Nous donnerons aussi un témoignage concernant Oran, où, là encore, les vérités sont contradictoires, oubliant sciemment que des Algériens ont aidé à sécuriser des Européens condamnés à une fin certaine par des révolutionnaires de la 25e heure. Enfin, il nous semble que le moment est venu pour la mise en place, avec les historiens des deux bords, d’une «commission de la vérité» avec l’ouverture des archives, le but étant dans le calme et la sérénité d’arriver pédagogiquement à faire toucher du doigt l’horreur d’une colonisation sans état d’âme. Une fois cela admis, rien ne s’oppose à construire graduellement le futur.

Le 5 Juillet 1962 sous la plume de Jules Roy

Nous rapportons le texte de Jules Roy ( ancien colonel d’aviation né en Algérie) qui «couvre» pour l’Express les premiers jours de l’indépendance de l’Algérie. «Il décrit ici la joie des Algériens, mais aussi l’espoir des Français d’Algérie qui veulent encore croire, en dépit de la politique de la terre brûlée de l’OAS, qu’ils pourront rester dans le pays et vivre en paix aux côtés des musulmans. La grande fête, Jules Roy l’a vécue les premiers jours de l’Indépendance parmi les amnésiques de l’Algérie française. La surprise colossale du jour, ce fut celle-là : on croyait que les Européens s’abstiendraient. Et s’ils étaient obligés de sortir, ils raseraient les murs pour échapper aux provocations toujours (…) — Oui, monsieur, nous venons voter, ma femme et moi, parce que c’est une affaire qui nous intéresse directement. Nous vivons en bonne intelligence avec les musulmans. Nous habitons dans leur quartier. Nous partageons leurs préoccupations. S’ils sont heureux, nous le serons et nous souffrons quand ils sont malheureux. Alors nous venons faire acte civique et je ne vous cache pas que nous voterons oui. — Parce que nous voulons rester Ici. (…) Un à un, canalisés par les soldats de la force locale et le service d’ordre du FLN, ils entrent et se dirigent vers les bureaux de vote, exhibent leur carte d’électeur, piquent un bulletin blanc sur la table.»

«Alors, quoi, ce jour de colère et d’apocalypse où les hordes arabes allaient descendre de La Casbah pour égorger les hommes, violer les femmes et éventrer les enfants, briser les devantures, piller les magasins et mettre la ville à feu et à sang, alors, mes bons compatriotes qui foutez le camp à pleins bateaux et à pleins avions, vers les rivages de la métropole, où est-il, ce dies irae jailli des orgues de l’enfer vers la terreur de l’an mille ? Eh bien ! Mes bons, mes excellents compatriotes ont changé d’avis. Ils sont à présent pour la coopération et l’amitié, et, qu’ils me pardonnent, si je les entends bien, ils ont toujours été ainsi.» «Il y a plus d’un siècle, parlons au passé, qu’ils refusaient toute intelligence comme toute sagesse politique aux musulmans. ‘’Ces gens-là, monsieur, ne comprennent que la force. Un point c’est tout.’’ Il n’y avait pas à discuter ou alors on vous descendait au nom de la défense de l’Occident et des valeurs. Les musulmans réfléchissent, les musulmans sont doués d’une rare maturité politique, les musulmans ont la mystique de l’unité du peuple. (…) Je pense que nos excellents compatriotes qui s’empilent dans les centres d’accueil de Marseille ou d’Orly en voudraient bien autant et qu’ils ne respirent plus le vent tiède chargé de l’odeur des vignes et des eucalyptus. »

«Je raconte comment, ces jours-ci, à Oran, ils s’écrasaient contre les grilles du port et dans le hall de l’aérogare pour être loin d’ici le 1er juillet (…) — Tout ça par bêtise, dit René. Ils n’ont jamais rien compris. Ils pouvaient s’entendre avec les musulmans sans s’entre-tuer. Quand ils se sont mis à fuir sans pouvoir rien vendre de ce qu’ils laissaient, je leur ai dit : ‘’Vous êtes tous des fous. Vous le regretterez.’’ Moi, je ne m’en irai que si on me met de force sur un bateau. Ici, les pharmaciens ont foutu le camp et les coiffeurs aussi. Alors je suis allé chez un coiffeur musulman et il m’a rasé sans me couper la gorge. L’autre jour, des gosses s’entraînaient à marcher au pas et à chanter. Ils faisaient pas mal de boucan et notre voisin s’en est plaint. Eh bien, un Arabe a demandé aux gosses de mettre une sourdine et ils ont obéi. — Oui, dit René. Il leur a crié : ‘’Ma tesguiche’’. » Ne faites pas de bruits » Ç’a été fini. Voilà, mon pauvre, comment ils sont. On n’aurait jamais cru.»

«(…) Il y a un an, pour voir l’abbé Scotto qui habitait à quelques pas de là, il fallait échapper au pistolet de ces braves gens convertis, en quelques jours, en super-libéraux. ‘’C’est que, monsieur, me dit l’employé du gaz, nous ne sommes pas des imbéciles et des criminels comme les gens d’Oran. Que voulez-vous, nous ne sommes pas de la même race…’’ «Ici, les commandos de l’OAS ont détruit tout ce qui leur résistait et tué, chaque jour, par dizaines, les musulmans qui ne s’étalent pas encore réfugiés dans les montagnes. Aidés parfois par la bande à Jésus de Bab-el-Oued et par les bérets noirs du 12e bataillon d’infanterie (…) Pourquoi ? Pour rien. Pour imposer le mythe de l’Algérie française car les cinglés de l’OAS et du 12e bataillon d’infanterie y ont enfoui, par centaines, les cadavres des ‘’rebelles’’ qu’ils ont liquidés.»

«Nous avons vécu ensemble jusqu’à présent. Je ne vois pas pourquoi nous ne continuerions pas une ‘’fichta’’ comme on n’en a pas connu ici de mémoire d’homme, qui dure et bat son plein au moment où j’écris, vingt-quatre heures plus tard. Une fête à tout casser, sans que rien soit cassé, où tout un peuple sevré de joie pendant des années laisse éclater celle qui l’envahit à lourdes lames exaltantes et consolatrices. Aucun autre alcool ne le grise que celui du bonheur de posséder enfin une patrie libre. À vrai dire, le premier soir, j’ai eu peur. Les voitures pavoisées qui dévalaient de La Casbah sillonnaient les quartiers du centre avec des allures de meneurs de raids et les Européens voyaient en elles les éléments précurseurs du déferlement dévastateur qui allait suivre. Mais le soir fut calme. Le lendemain, dans la matinée, la ronde reprit dans un vacarme assourdissant. Puis, en fin d’après-midi, comme aucun incident ne s’était produit, comme ce fleuve torrentiel restait sagement entre ses rives, un étrange basculement eut lieu : la joie des musulmans perdit tout caractère de provocation pour n’être plus que de la joie, et la crainte abandonna les Européens. On vit alors des officiers et des soldats français en uniforme s’approcher, sourire, se mêler à la foule en liesse, participer à cette gigantesque explosion de bonheur qui n’offense personne. Sous mes yeux, dans le défilé tonitruant des voitures, un gendarme mobile est passé au volant d’une 203 décapotable, pavoisée elle aussi de drapeaux algériens, derrière un camion chargé de soldats de l’ALN. Demain, je crois que le nouveau miracle sera accompli et que musulmans et Européens battront des mains et crieront ensemble : ‘’El Djezaïri yahia !’’ Ils se disaient frères. Aucune fête ne durera assez longtemps pour célébrer l’un des plus grands événements de l’histoire de nos deux pays.»

«Sans valise ni cercueil» Des pieds-noirs sont restés en Algérie

Pour Pierre Daum : «Depuis quarante-cinq ans, les rapatriés ont toujours soutenu l’idée qu’ils avaient été ‘’obligés’’ de quitter l’Algérie au moment de l’indépendance en 1962, car, menacés physiquement par les ‘’Arabes’’, ils n’auraient pas eu d’autre choix. Pourtant, à la fin de la guerre, deux cent mille pieds-noirs ont décidé de demeurer dans le nouvel État. Témoignages de personnes qui y vivent encore aujourd’hui. Alger, janvier 2008. Pour trouver la maison où habite Cécile Serra, demandez à n’importe quel voisin : «Mme Serra ?

C’est facile, c’est la maison avec les orangers et la vieille voiture !» Cécile Serra reçoit chaque visiteur avec une hospitalité enjouée. «Mais pourquoi serais-je partie ? Ici, c’est notre pays. Tout est beau. Il y a le soleil, la mer, les gens. Pas une seconde je n’ai regretté d’être restée.» Son mari, Valère Serra, était tourneur dans une entreprise pied-noir «Pendant la guerre, il se déplaçait souvent pour vendre des produits. Il disait à nos voisins [arabes] : “Je vous laisse ma femme et mon fils !” Et il ne nous est jamais rien arrivé. Sauf quand y a eu l’OAS. La vérité, c’est que c’est eux qui ont mis la pagaille ! Mais “la valise ou le cercueil”, c’est pas vrai. Ma belle-sœur, par exemple, elle est partie parce qu’elle avait peur. Mais je peux vous affirmer que personne ne l’a jamais menacée.» À écouter les récits de cette délicieuse dame de 90 ans à l’esprit vif et plein d’humour, on aurait presque l’impression que la «révolution» de 1962 n’a guère changé le cours de son existence de modeste couturière. «Et pourquoi voulez-vous que ça ait changé quelque chose ? Vous apostrophe-t-elle avec brusquerie. J’étais bien avec tout le monde. Les Algériens, si vous les respectez, ils vous respectent. Moi, j’ai jamais tutoyé mon marchand de légumes. Et aujourd’hui encore, je ne le tutoie pas.» Cécile Serra fait partie des deux cent mille pieds-noirs qui n’ont pas quitté l’Algérie en 1962.

Pour Benjamin Stora, «(…) Quand l’OAS est venue, un grand nombre d’entre eux l’a plébiscitée. Ils avaient donc peur des exactions de militants du FLN, en réponse à celles de l’OAS. Pourtant, une grande majorité d’Algériens n’a pas manifesté d’esprit de vengeance, et leur étonnement était grand au moment du départ en masse des Européens.» Jean-Bernard Vialin avait 12 ans en 1962. Originaire de Ouled Fayet, son père était technicien et sa mère institutrice. Ancien pilote de ligne à Air Algérie, il nous reçoit sur son bateau, amarré dans le ravissant port de Sidi Fredj (ex-Sidi-Ferruch). On s’imagine mal aujourd’hui à quel point le racisme régnait en Algérie. À Ouled Fayet, tous les Européens habitaient les maisons en dur du centre-ville, et les “musulmans” pataugeaient dans des gourbis, en périphérie. «Ce n’était pas l’Afrique du Sud, mais presque.» En janvier 1962, une image s’est gravée dans les yeux du jeune garçon. «C’était à El-Biar [un quartier des hauteurs d’Alger]. Deux Français buvaient l’anisette à une terrasse de café. Un Algérien passe. L’un des deux se lève, sort un pistolet, abat le malheureux, et revient finir son verre avec son copain, tandis que l’homme se vide de son sang dans le caniveau. Après ça, que ces mecs aient eu peur de rester après l’indépendance, je veux bien le croire.»

«En septembre 1962, ces deux mille Européens ont déserté Ouled Fayet, sauf les Vialin. (…) Dès 1965, la famille acquiert la nationalité algérienne. «Et finalement, je me sens algérien avant tout. À Air Algérie, ma carrière s’est déroulée dans des conditions parfaitement normales ; on m’a toujours admis comme étant d’une autre origine, mais sans faire pour autant la moindre différence.» Et puis, il y a Félix Colozzi, 77 ans, communiste, engagé dans le maquis aux côtés du FLN, prisonnier six ans dans les geôles françaises, devenu ingénieur économiste dans des entreprises d’État. Et André Lopez, 78 ans, le dernier pied-noir de Sig, à cinquante kilomètres d’Oran, qui a repris l’entreprise d’olives créée par son grand-père, et qui y produit à présent des champignons en conserve. Et le père Denis Gonzalez, 76 ans, à l’intelligence toujours très vive, «vrai pied-noir depuis plusieurs générations», qui, dans le sillage de Mgr Duval, le célèbre évêque d’Alger honni par l’OAS, a choisi de «rester au service du peuple algérien». «On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passé et on ne s’occupe que de l’avenir.» Il était donc possible d’être français et de continuer à vivre dans l’Algérie indépendante ? «Bien sûr !» s’exclame Germaine Ripoll, 82 ans, qui tient toujours avec son fils le petit restaurant que ses parents ont ouvert en 1932, à Arzew, près d’Oran. «Et je vais même vous dire une chose : pour nous, la situation n’a guère bougé. Le seul vrai changement, c’est quand on a dû fermer l’entrepôt de vin, en 1966, lorsque la vente d’alcool est devenue interdite. Mais ça ne m’a jamais empêché de servir du vin à mes clients.»

Au fur et à mesure de ces entretiens avec des pieds-noirs, ou «Algériens d’origine européenne», comme certains préfèrent se nommer, une nouvelle image apparaît, iconoclaste par rapport à celle véhiculée en France. L’inquiétude des Européens était-elle toujours justifiée ? La question demeure difficile à trancher, sauf dans le cas des harkis.


Appel réitéré du FLN à l’émergence de la nation algérienne

La plupart des pieds-noirs de France, lit-on encore dans la contribution, semblent avoir complètement oublié que, durant cette guerre, la direction du FLN a pris soin, à plusieurs reprises, de s’adresser à eux afin de les rassurer. «Moi, je les lisais avec délectation», se souvient très bien Jean-Paul Grangaud, petit-fils d’instituteurs protestants arrivés en Kabylie au XIXe siècle et qui est devenu, après l’indépendance, professeur de pédiatrie à l’hôpital Mustapha d’Alger, puis conseiller du ministre de la Santé. Dans le plus célèbre de ces appels, lancé de Tunis, siège du gouvernement provisoire, le 17 février 1960, aux «Européens d’Algérie», on peut lire : «L’Algérie est le patrimoine de tous (…). Si les patriotes algériens se refusent à être des hommes de seconde catégorie, s’ils se refusent à reconnaître en vous des supercitoyens, par contre, ils sont prêts à vous considérer comme d’authentiques Algériens. L’Algérie aux Algériens, à tous les Algériens, quelle que soit leur origine. Cette formule n’est pas une fiction. Elle traduit une réalité vivante, basée sur une vie commune.»

«En ce qui concerne leurs biens, les Européens qui sont restés n’ont que rarement été inquiétés. «Personne ne s’est jamais avisé de venir nous déloger de notre villa !» s’exclame Guy Bonifacio, Oranais depuis trois générations, à l’unisson de toutes les personnes rencontrées. Quant au décret de nationalisation des terres, promulgué en 1963 par le nouvel État socialiste, il n’a concerné que les très gros domaines, les petites parcelles laissées vacantes, et éventuellement les terres des Français qui, bien que demeurés sur place, ont refusé de prendre la nationalité algérienne. Il n’a non plus jamais été suffisamment souligné avec quelle rapidité la paix complète est revenue en Algérie. «Je suis arrivé dans le pays à l’été 1963, raconte Jean-Robert Henri, historien. Avec ma vieille voiture, j’ai traversé le pays d’est en ouest, dormant dans les coins les plus reculés. Non seulement, avec ma tête de Français, il ne m’est rien arrivé, mais à aucun moment je n’ai ressenti le moindre regard d’hostilité. J’ai rencontré des pieds-noirs isolés dans leur ferme qui n’éprouvaient aucune peur.» «C’est vrai que, dès août 1962, plus un seul coup de feu n’a été tiré en Algérie.»

«C’est comme si, le lendemain de l’indépendance, les Algériens s’étaient dit : “On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passé et on ne s’occupe que de l’avenir.”» Marie-France Grangaud confirme : «Nous n’avons jamais ressenti le moindre esprit de revanche, alors que presque chaque famille avait été touchée. Au contraire, les Algériens nous témoignaient une véritable reconnaissance, comme s’ils nous disaient : “Merci de rester pour nous aider” !» Finalement, on en vient à se demander pourquoi tant de «Français d’Algérie» ont décidé de quitter un pays auquel ils étaient aussi charnellement attachés. Lorsqu’on leur pose cette question, en France, ils évoquent presque toujours la peur, alimentée par le climat de violence générale qui régnait en Algérie dans les derniers mois de la guerre — «Le déchaînement de violence, fin 1961-début 1962, venait essentiellement de l’OAS, rectifie André Bouhana. À cause de l’OAS, un fossé de haine a été creusé entre Arabes et Européens, qui n’aurait pas existé sinon.» Quand l’OAS est venue, un grand nombre d’entre eux l’a plébiscitée. Ils avaient donc peur des exactions de militants du FLN, en réponse à celles de l’OAS. Pourtant, une grande majorité d’Algériens n’a pas manifesté d’esprit de vengeance, et leur étonnement était grand au moment du départ en masse des Européens.


L’autre raison : l’esprit de race supérieure !

Pierre Daum poursuit : «Nous vivions de facto avec un sentiment de supériorité. Nous nous sentions plus civilisés.» Mais, si la raison véritable de cet exode massif n’était pas le risque encouru pour leur vie et leurs biens, qu’y a-t-il eu d’autre ? Chez Jean-Bernard Vialin, la réponse fuse : «La grande majorité des pieds-noirs a quitté l’Algérie non parce qu’elle était directement menacée, mais parce qu’elle ne supportait pas la perspective de vivre à égalité avec les Algériens !» Marie-France Grangaud, fille de la bourgeoisie protestante algéroise devenue ensuite directrice de la section sociale à l’Office national algérien des statistiques, tient des propos plus modérés, mais qui vont dans le même sens : «Peut-être que l’idée d’être commandés par des Arabes faisait peur à ces pieds-noirs. Nous vivions de facto avec un sentiment de supériorité. Nous nous sentions plus civilisés. Et puis, surtout, nous n’avions aucun rapport normal avec les musulmans. Ils étaient là, autour de nous, mais en tant que simple décor. Ce sentiment de supériorité était une évidence. Au fond, c’est ça la colonisation….» Entre 1992 et 1993, la chercheuse Hélène Bracco a parcouru l’Algérie à la recherche de pieds-noirs encore vivants. Elle a recueilli une soixantaine de témoignages. Pour elle, «la vraie raison du départ vers la France se trouve dans leur incapacité à effectuer une réversion mentale.

Les Européens d’Algérie, quels qu’ils soient, même ceux situés au plus bas de l’échelle sociale, se sentaient supérieurs aux plus élevés des musulmans. Pour rester, il fallait être capable, du jour au lendemain, de partager toutes choses avec des gens qu’ils avaient l’habitude de commander ou de mépriser». Néanmoins, Marie-France Grangaud amorce un sourire : « Depuis quelques années, de nombreux pieds-noirs reviennent en Algérie sur les traces de leur passé. L’été dernier, l’un d’eux, que je connaissais, m’a dit en repartant : “Si j’avais su, je serais peut-être resté.”»

En 2008, l’écrivain Pierre Daum est revenu refaire un état des lieux sur la présence des pieds-noirs en Algérie. Nous lisons : «Sur le million de Français que comptait l’Algérie coloniale (pour neuf millions et demi de musulmans), cent cinquante mille sont partis avant 1962 et six cent cinquante et un mille pendant l’année 1962. Dans les années 1980, le consulat incitait fortement toutes les personnes âgées à partir finir leurs jours en France dans des maisons de retraite», se souvient M. Roby Blois, de l’ambassade de France en Algérie de 1984 à 1992. «Pourtant, j’ai connu tant de vieilles dames choyées par leurs voisins arabes comme jamais elles ne l’auraient été en France !» Et puis, il y a tous ceux qui sont morts de vieillesse. Selon la chercheuse Hélène Bracco, ils étaient encore trente mille en 1993.

Récit de première main d’un témoin à Oran

Dans ce qui suit, nous apportons le témoignage première main de monsieur L. G., jeune bachelier, qui a pu déjouer une tentative de massacre le 5 juillet 1962. : « ’étais au secrétariat du capitaine Bakhti, chef de la Zone Autonome d’Oran, Wilaya 5. Il écrit : «Ce 5 Juillet 1962. Par une journée d’été très chaude, vers 14h, le hasard a voulu que je ne fasse pas ma sieste obligatoire ! J’ai croisé, pas loin de mon quartier, Lamur, un camion de bétail rempli de personnes se dirigeant vers la sortie ouest de la ville, J’ai compris qu’un événement grave allait se passer. J’avais attache dans un ex-commissariat de police à Victor Hugo, pour le maintien de l’ordre sous la responsabilité d’un officier de l’ALN, et de mon beau-père qui s’occupait des problèmes sociaux post-indépendance du quartier. Chaque quartier populaire de la ville avait son PC pour gérer les premiers pas de l’Algérie libre. L’auteur explique la désorganisation entre une armée française sur le départ et une prise en charge qui démarre (…) Voilà l’atmosphère de début de règne qui caractérisait l’Algérie ce 5 Juillet, et Oran en particulier, et qui pourrait expliquer des débordements incontrôlables. »

(…) J’ai donné l’alerte à une heure où presque personne n’était à son poste, sieste oblige ! Aussitôt ce fut le branle-bas de combat. Toutes les unités militaires disponibles furent instruites d’intervenir. Je rejoins rapidement mon PC de Victor Hugo et avec les moyens du bord nous interceptons sur le même axe centre-ville, direction sortie Petit Lac, un camion sur lequel se tenaient debout un certain nombre de personnes. Le camion a été détourné violemment de sa route, les convoyeurs prenant la fuite sous nos menaces. Ramenées au PC, 53 personnes ont été dénombrées, dont un bébé, Philippe. J’ai en ma possession la liste complète dactylographiée établie le 12 juillet 1962 au nom du FLN ALN, Wilaya 5, Zone Autonome d’Oran. Toutes ces personnes ont paraphé le manuscrit, avant d’être remises aux mains d’un officier de l’armée française, du côté de l’hôpital d’Oran, sous la bonne garde d’une section de militaires. Ma propre écriture figure sur la liste originale. (…) Les ‘’Massacres d’Oran’’ du 5 Juillet 1962 ne sont pas l’œuvre ni du FLN, encore moins de l’ALN, ou de tout Algérien censé, heureux d’avoir recouvré sa liberté ce jour de liesse historique, j’en suis témoin. Les tueurs sont à rechercher ailleurs.»

On le voit les choses ne sont pas aussi noires telles qu’elles ont été présentées Des Algériens et même des militaires du FLN ALN ont dû certainement intervenir pour ramener l’ordre et sécuriser la situation

L’accueil mitigé des pieds-noirs en France

S’il est admis que les harkis ont été mal accueillis, à l’été 1962, on héberge les pieds- noirs dans des internats, d’anciennes casernes, voire dans de petits hôtels réquisitionnés par les préfectures. Le chercheur Yann Scioldo-Zürcher souligne néanmoins que l’État a veillé à ce que les rapatriés n’échouent pas dans les bidonvilles. Et ceci contrairement aux harkis envoyés sur le plateau de Larzac. Il y a eu cependant des réactions. Ainsi : «Gaston Defferre, alors maire de Marseille, se place au premier rang du ‘’comité d’accueil’’. Supporter de l’indépendance, il n’éprouve pas de sympathie pour ces intrus qui débarquent par milliers chaque jour dans la cité phocéenne. Le 2 juillet 1962, dans une interview à Paris-Presse, il déclare : «Au début, le Marseillais était ému par l’arrivée de ces pauvres gens, mais, bien vite, les pieds-noirs ont voulu faire comme ils le faisaient en Algérie quand ils donnaient des coups de pied aux fesses des Arabes. Alors les Marseillais se sont rebiffés. Vous-même, regardez en ville: toutes les voitures immatriculées en Algérie sont en infraction !» «Halte au péril pied-noir», peut-on lire sur des affiches placardées sur les murs du port. Dans ce climat tendu, des pieds-noirs verront même leurs caisses jetées dans les bassins par des dockers CGT… le quart des biens des rapatriés déchargés à Marseille a été purement et simplement volé (…)»

L’accueil des harkis en France et ceux qui sont restés au pays

On a beaucoup parlé des harkis pour les présenter comme des victimes du FLN. Personne n’a parlé de la réalité de ces épaves dont la France ne voulait pas. 19 Mars 1962, fin d’un cauchemar qui a duré 132 ans. Personne n’a parlé de la réalité du calvaire après la ghettoïsation de ces épaves dont la France ne voulait pas. Un seul militaire les défendit, Hélie Denoix de Saint-Marc. Il écrit : «Lors d’un Conseil des ministres le 25 juillet 1962, Pierre Messmer déclare: «Des musulmans harkis et fonctionnaires se sentent menacés, l’armée demande la position du gouvernement.» De Gaulle répond : «Le terme expatrié ne s’applique pas aux musulmans, ils ne retournent pas dans la patrie de leur père, dans leur cas il ne saurait s’agir que de réfugiés. On ne peut les recevoir en France comme tels que s’ils connaissent un réel danger.» À une question de Pompidou sur l’inadaptation de quelques milliers de harkis installés sur le plateau du Larzac, de Gaulle ordonne «de les mettre en demeure de travailler ou de partir».

Pierre Daum a enquêté et apporte le témoignage suivant concernant le manichéisme entretenu. En fait s’il y eut des exactions qui ne sont pas le fait du pouvoir naissant mais des patriotes sur le tard ou même de vengeance personnelle. Il n’en demeure pas moins que beaucoup ont choisi de rester au pays : «Le jour du cessez-le-feu, le 19 mars 1962, le commandant rassemble ses harkis : «Celui qui veut partir en France, il peut partir. Et celui qui veut rester, il reste !» M. Snoussi choisit de rester. «Ma famille était ici. Ma mère, mon frère, je ne pouvais pas les abandonner » À peine l’armée française disparue, les moudjahidine descendirent des montagnes. « Ils nous ont emmenés dans la caserne de Sidi Larbi, à trente kilomètres d’ici, de l’autre côté de la montagne. C’est une ancienne caserne de l’armée française, que l’ALN [Armée de libération nationale, la branche militaire du FLN] a récupérée.» Il y passe quinze jours, «en avril 1962», au milieu de quatre cents autres harkis, en provenance de toute la région. «Ensuite, ils nous ont relâchés petit à petit, et je suis rentré au village. A Beni Bahdel, nous étions sept harkis. On vit tous encore ici.»

M. Snoussi fait partie de cette grande majorité de harkis — plusieurs centaines de milliers si on prend le terme au sens large — qui sont restés en Algérie après l’indépendance, et qui n’ont pas été tués. «Depuis cinquante ans, nous sommes restés bloqués sur cette seule alternative concernant les harkis : soit ils se sont échappés en France, soit ils ont été massacrés en Algérie, explique l’historien Abderahmen Moumen, un des meilleurs spécialistes des harkis. Mais la réalité historique, sans éluder les violences à l’encontre d’une partie d’entre eux après l’indépendance (massacres, internements, marginalisation sociale…), nous oblige à considérer une troisième possibilité : qu’ils soient restés en Algérie sans avoir été tués.»


Que peut-on en conclure ?

Le temps a fait son œuvre et de plus en plus de pieds-noirs viennent visiter l’Algérie. On a même signalé un pèlerinage de 130 juifs d’Algérie à Tlemcen en 2018. Conformément à sa dernière volonté, Roger Hanin a été enterré en Algérie. Il faut imaginer le futur qui passe forcément par la lucidité ! Un examen sans complaisance mais avec le recul du temps permettrait d’évacuer la partie émotionnelle pour s’en tenir aux faits. Dans ce cadre, la mise en place d’une «commission de la vérité» sur le modèle sud-africain serait la première fois que l’on décide enfin d’aller de l’avant. Ainsi cette commission pourrait être mise en place pour savoir ce qui s’est passé en recensant dans un premier temps les faits par des experts historiens des deux pays sur la base de documents et de l’ouverture des archives.

La commission cherchera à identifier les causes de la violence, à identifier les parties en conflit, à enquêter sur les violations des droits de l’Homme. Il n’est pas question d’en arriver à un calcul de détail, c’est le fait avant tout pédagogique de se rendre compte de la violence de chaque acte et de ses conséquences. Cette justice restauratrice œuvre dans un esprit de réconciliation entre les deux peuples, viendra ensuite le mode de réparation qui peut être multiforme et sans arrière-pensée si ce n’est la volonté d’aller de l’avant pour construire enfin un partenariat dans l’égale dignité des deux peuples.
 
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Opération Z : Ne les interrompez pas


L’une des observations de Napoléon est qu’il ne faut jamais interrompre ses ennemis lorsqu’ils commettent une erreur. Les Russes le savent, notamment parce qu’ils ont pris soin de ne pas interrompre Napoléon lui-même en 1812. Poutine et son équipe ont eu de nombreuses occasions de rencontrer les dirigeants de l’OTAN, de les observer, de négocier avec eux et de les évaluer. Il est peu probable qu’ils soient très impressionnés. Mais lorsqu’ils ont lancé leur « opération militaire spéciale » en Ukraine, ils n’auraient jamais pu imaginer à quel point l’OTAN serait autodestructrice.

Quelles erreurs ? Premièrement, en fait, l’Occident ne s’est pas tiré une balle dans le pied avec ses sanctions économiques – le Hongrois Viktor Orban a raison lorsqu’il observe qu’il s’est logé une balle dans les poumons. On peut toujours boiter avec un pied cassé, mais une balle dans les poumons, c’est plutôt grave. Deuxièmement, qui, à Moscou, aurait pu imaginer que l’OTAN déverserait ses stocks de munitions et d’armes dans le trou noir ukrainien dans l’espoir que, si elle parvient à faire parvenir la dernière wonderwaffe au général Steiner, elle sera à Moscou pour Noël.

Une bonne raison pour Moscou d’y aller en douceur – laisser les erreurs se développer, s’aggraver et se métastaser. C’est en train de se produire tout seul. Naturellement, inévitablement, logiquement. Aucun effort extérieur n’est requis. Un bonus inattendu.

Ne les interrompez pas.

Prenez l’Allemagne, « le moteur de l’Europe ». Elle repose sur une chose – la réputation de l’ingénierie et de la qualité allemandes – Mercedes/Miele/Bosch, ils coûtent peut-être plus cher mais ils sont moins chers à long terme parce qu’ils sont si bien fabriqués. Aucun pays occidental ne fabrique beaucoup de choses de nos jours, mais l’Allemagne continue de le faire. En fait, seules la Corée du Sud et la Chine consacrent une part plus importante de leur économie à la fabrication. (L’Amérique, le colosse d’autrefois, représente la moitié de l’Allemagne !) Mais la fabrication nécessite de l’énergie. L’énergie allemande vient de Russie – pas en totalité – environ 20%. Mais le charbon représente 40% et le nucléaire 10% et ils doivent les réduire parce que Greta le veut, ce qui signifie qu’ils ont besoin de plus de gaz, qui est moins cher et plus « propre » et qui vient principalement de Russie, ce qui nécessite la construction d’un autre pipeline. Mais ensuite, ils décident que l’Ukraine est le grand problème moral et ferment le gazoduc et augmentent le charbon, dont ils vont se débarrasser complètement en 2030 grâce à l’énergie éolienne. Et qu’en est-il des centrales nucléaires ? Les ailes de la licorne battent. Difficile d’être écolo et de détester la Russie en même temps.

Et interdisons la potasse de Russie et de Biélorussie. C’est environ un tiers de la production mondiale. Interdisons le blé russe (c’est l’exportateur numéro 1) et le pétrole (c’est l’exportateur numéro 2).

Oh, et en confisquant les actifs russes, ils ont montré au monde entier que seul un idiot garderait sa richesse en monnaie de l’OTAN dans une banque de l’OTAN.

Et tout cela pour un pays à qui ils ont menti sur son adhésion à l’OTAN.


Ne les interrompez pas.

Scène – Bureau de Napoléon – Un laquais entre « Sire, vos ennemis ont interdit un grand exportateur d’énergie, un grand exportateur de nourriture et un grand exportateur d’engrais ». Napoléon va-t-il s’écrier « Arrêtez, mes chers ennemis, vous allez vous détruire avec l’inflation ! ». Probablement pas.

Tout le monde mange de la nourriture et tout le monde a besoin d’énergie, leurs prix vont augmenter et entraîner tous les autres prix avec eux. L’inflation européenne était de 8,8% en mai. Mais elle n’a pas encore décollé : les prix de l’énergie au Royaume-Uni devraient augmenter de 65% en octobre et de nouveau en janvier. La crise ne fait que commencer.

Des problèmes dans les rues de toute l’Europe et deux des sept plus gros bonnets disparus un mois plus tard.


Ne les interrompez pas.

Les missiles antichars Javelin étaient la wonderwaffe il y a quelques mois – à la mi-avril, l’Amérique avait envoyé un tiers de son stock. C’est trois ou quatre ans pour les remplacer. Un quart de ses stocks de Stinger. Vovan et Lexus ont fait admettre au ministre de la Défense britannique que le Royaume-Uni avait envoyé tellement de missiles antichars qu’il était en train d’en manquer. La République tchèque est presque à court de matériel à envoyer. La France a renoncé à 18 mois de production de ses canons Caesar.

Et Kiev en veut encore plus. Maintenant que les bailleurs de fonds de Kiev auprès de l’OTAN ont eu l’idée folle de donner des fusils qui ont besoin de munitions de l’OTAN, les stocks de munitions de 155 mm s’épuisent rapidement. Si l’Ukraine tire réellement 3000 obus de 155 mm par jour, la totalité de la production annuelle des États-Unis sera brûlée en quelques semaines. Et ainsi de suite. La guerre consomme des quantités stupéfiantes de munitions – les Russes le savent parce qu’ils se souviennent – ils ne sont jamais autorisés à oublier – de 1941-1945. L’OTAN pense que faire exploser, dans les guerres de son choix, à son gré, des gens dans des sandales est l’étalon-or de la réussite militaire. Je recommande à nouveau la lecture de The Return of Industrial Warfare. La Russie maintient sa production, mais l’OTAN ne le fait pas et, en l’absence d’un très long délai d’exécution (et de nombreux autres changements dont vous savez parfaitement qu’ils ne se produiront jamais dans des économies centrées sur la GUERRE), ne le peut pas.

Même The Economist l’a remarqué – l’hiver du mécontentement en Europe. (Il pense toujours que c’est Poutine qui a mis le doigt dans l’engrenage. Mais c’est The Economist qui a fait sa part pour nous amener à ce point).

Pourquoi Moscou voudrait-il que cela s’arrête bientôt ? Le temps travaille et l’ennemi fait beaucoup d’erreurs.


Ne les interrompez surtout pas.
 
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Sans l'opération spéciale, l'OTAN aurait déclenché une guerre contre la Crimée - Khamenei
Si la Russie n'avait pas stoppé les actions de l'OTAN en Ukraine en lançant une opération spéciale, l'Alliance aurait déclenché une guerre au bout d'un moment sous le prétexte de la Crimée. C'est ce qu'a déclaré le guide suprême iranien Ali Khamenei lors de ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine.
« Si la voie est ouverte pour l'OTAN, alors cette organisation ne voit aucune limite. Si cela n'avait pas été arrêté en Ukraine, l'Alliance aurait alors déclenché une guerre sous le prétexte de la Crimée », a déclaré Khamenei.
 
Donbass
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Réfutation des principaux articles de propagande antirusse diffusés par les responsables de l’UE.


1.Affirmation :
L’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine et dans le Donbass a mis en cause les livraisons alimentaires dans le monde. (Source : Les commentaires du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, à l’issue de la réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne, Bruxelles, le 11 avril 2022).
Réalité : L’ONU a prévenu du risque d’une crise alimentaire dans le monde il y a deux ans. Les conséquences de la pandémie de Covid-19, la politique économique et énergétique à courte vue des plus grands pays occidentaux, les guerres commerciales, les conditions météorologiques défavorables, les sanctions unilatérales illégitimes de l’Occident contre la Russie et le sous-investissement de l’industrie agricole sont les causes principales de la hausse des prix des produits agro-industriels ces dernières années.

Cependant, selon la CNUCED, il n’y a pas de pénurie physique des denrées alimentaires dans le monde. Le problème consiste au système de leur répartition et au facteur prix.
La flambée des prix sur les produits agro-industriels a été fixée en 2020 et n’est pas la conséquence de l’opération militaire spéciale. La FAO affirme que l’indice des prix alimentaires a augmenté en gros de 50% de 2019 à février 2022. En 2021, selon les données de bourses, les prix du blé étaient en hausse de 25% en dépassant vers février 2022 de 31-62% la moyenne des cinq dernières années. Pendant les deux dernières années les prix du maïs ont augmenté de 162%, ceux du colza – de 175%.
La pandémie de coronavirus a largement perturbée les chaînes logistiques et d’approvisionnement dans le monde. Des injections financières anti-crises accrues visant à redresser les économies de l’Union européenne (UE), des États-Unis et du Japon après la pandémie ont provoqué une montée en flèche de la demande et, par conséquent, de l’inflation tandis que les réserves alimentaires étaient les plus bas en ces 5-10 dernières années. Les décisions mal réfléchies de l’UE de transition précipitée à « l’énergie verte » ont abouti aux prix record des hydrocarbures ce qui a entraîné l’augmentation du coût de la production agricole : les frais du carburant et de l’électricité ont considérablement augmenté (en 2020-2022 les prix du pétrole étaient en hausse de plus de 22%, et les prix moyens d’électricité en Europe ont battu les records historiques en mars 2022 en passant de 350% à 530% dans certains pays-membres de l’UE par rapport à la même période de 2021). Cela a eu un effet immédiat sur la production du blé et des engrais minéraux (les prix du carbamide et du salpêtre ont augmenté de 3,5 à 4 fois, les autres – de 2,5 à 3 fois). Les conditions météorologiques défavorables et les cataclysmes naturelles dans certaines régions du monde ont aggravé la situation. Les restrictions anti-Covid sur les circulations internationales, les ruptures du trafic des marchandises et les volumes baissés du fret ont fait augmenter les frais de transport. Les tarifs du fret ont presque doublé. Les mesures restrictives unilatérales illégitimes de l’Occident contre la Russie, y compris les entraves relatives à l’expédition des marchandises, les difficultés de paiement des livraisons, l’interdiction de transactions, les problèmes douaniers, sont devenues les facteurs de risque supplémentaires en matière de sécurité alimentaire mondiale.
Bruxelles a déclaré ouvertement une guerre commerciale et économique totale à notre pays en ignorant le fait que la Russie est l’un des leaders mondiaux de l’approvisionnement des produits agricoles de base (blé, orge, tournesol, engrais minéraux, cultures fourragères) notamment dans les pays à faible revenu qui sont exposés au risque de la pénurie alimentaire.
Au lieu de faire des accusations mal fondées les dirigeants de l’UE devraient s’occuper du traitement efficace des erreurs systémiques de leur politique macroéconomique, financière, commerciale, énergétique et agro-industrielle et arrêter de détourner les flux commerciaux au détriment des pays en voie de développement ainsi que renoncer à la pratique vicieuse des mesures restrictives unilatérales qui contredisent les normes du droit international.

2.Affirmation : La Russie occupe les territoires de l’Ukraine et bombarde ses terres agricoles. Les semailles en Ukraine en 2022 sont menacées. (Source : le post sur le blog du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell « L’insécurité alimentaire : il est temps d’agir », le 7 avril 2022).
Réalité : Le vrai objectif de l’opération militaire spéciale des forces armées russes est la protection de la population civile de la République populaire de Donetsk (RPD) et de la République populaire de Lougansk (RPL) contre une menace réelle de la part des « bataillions volontaires » néonazis. Les militaires russes n’occupent pas l’Ukraine et n’ont pas cette intention. Ils remplissent leur devoir de contraindre Kiev à la paix sur les conditions de la démilitarisation, de la dénazification, de la neutralité et du statut non-nucléaire d’un État qui ne menacerait pas une partie de sa propre population et ses voisins.
Les autorités ukrainiennes affirment que cette année les semailles sont en cours dans toutes les régions du pays. Leur taux est de 20-30% de moins qu’en 2021. Vers mi-mai 2022 8,6 millions d’hectares de terres sont ensemencés de différentes

cultures agricoles soit 24% de moins par rapport à l’année dernière. Le déficit des carburants et des lubrifiants (destinés pour les forces armées ukrainiennes), la mobilisation des hommes, le minage des champs et des zones maritimes sont les raisons principales de ce ralentissement. Néanmoins, le 11 mai 2022 le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal a admis que « malgré les difficultés bien connues » les agriculteurs ukrainiens ont « relevé le défi ».

3.Affirmation : La Russie détruit délibérément l’agriculture ukrainienne y compris les machines agricoles, les greniers et l’infrastructure spécialisée. (Source : L’allocution de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au cours de la session du Forum économique mondiale à Davos le 24 mai 2022).
Réalité : Dans sa manière habituelle Bruxelles trompe la communauté internationale en manipulant les faits. La Commission européenne ainsi que les structures ukrainiennes qui portent de pareilles accusations (l’ONG « Ukrainian nature conservation group », le Comité sur la politique agricole et foncière etc.) ne présentent pas de preuves documentaires, y compris des vidéos et des photos. Il n’y a pas de données publiques sur le nombre et les noms des sites d’infrastructure agricole et des objets techniques détruits au cours des combats.
La Russie souhaite que l’Ukraine, aussi bien que la RPD et la RPL, restent des États autosuffisants en termes de la sécurité alimentaire. C’est dans l’intérêt national russe et cela permet de diminuer la pression migratoire sur notre pays. Nous faisons des efforts nécessaires pour cela. La campagne des semailles a débuté sur les territoires libérés, les activités de reconstruction sont également en cours, notamment la restauration de l’infrastructure agricole. Les producteurs de différentes régions russes fourniront des graines de légumes et de céréales afin de les livrer dans le Donbass. 40 tonnes de semences ont été déjà livrées dans la RPD et la RPL.

Cependant, les militaires russes ont déjà neutralisé plus de
12 000 objets explosifs au cours du déminage humanitaire des terres agricoles dans le sud de l’oblast de Kherson.
En attisant fortement les tensions autour d’une crise alimentaire qui menace le monde, Bruxelles a annoncé la mobilisation à grande échelle pour sortir sans délai des millions de tonnes de сéréales ukrainiennes vers l’Union européenne. Avant juillet 2022 elle envisage d’en sortir quelque 20 millions de tonnes.
Les corridors de transport alternatifs à la voie maritime bloquée à cause de Kiev sont créés à ces fins. Le déploiement rapide près de la frontière ukrainienne des poids lourds, des wagons marchandises et des barges pour transporter des céréales est prévu. Les créneaux spéciaux pour les trains chargés des céréales seront ajoutés à l’horaire ferroviaire. Les droits de douane sur les exportations ukrainiennes seront supprimés pour un an. L’UE fait sortir le blé, le mais, les oléagineux d’énormes quantités. De nombreuses vidéos publiées dans les médias en témoignent. Pourtant, cela n’empêche pas Bruxelles d’accuser Moscou de la manière la plus cynique et sans fondement « de la réquisition » des réserves de céréales ukrainiens et des machines agricoles d’une manière bolchevique.
La campagne lancée par l’UE pour faire sortir les céréales de l’Ukraine ne peut que susciter des doutes concernant le consommateur final de ces produits. La question se pose dans quelle mesure ils seront éventuellement livrés dans les pays tiers dans les intérêts desquels prétend d’agir Bruxelles. Il y a de fortes raisons de croire que les recettes tirées de la vente des denrées alimentaires sont utilisées pour payer les armes et les matériaux militaires occidentaux destinés à l’Ukraine.
Une situation similaire a eu déjà lieu dans l’histoire de l’Ukraine. En février 1918 selon l’accord du gouvernement de la Rada centrale ukrainienne, les troupes allemandes et autrichiennes sont entrées en Ukraine sous prétexte de la protection contre la Russie soviétique. En échange, 37 000 wagons des denrées alimentaires ukrainiennes ont été exportées à Berlin et à Vienne.
Nous avons déjà vu le vrai prix de « l’humanisme » occidental sur l’exemple de la lutte contre la crise de coronavirus, surtout concernant la répartition et les livraisons de vaccins. Comme le montre la pratique, cette aide vise, tout d’abord, à servir les intérêts géopolitiques de l’UE.
L’UE envisage de faire sortir les denrées alimentaires de l’Ukraine en quantités énormes malgré les prévisions des experts internationaux sur la baisse considérable des récoltes en Ukraine cette année. Les conséquences inévitables pour les Ukrainiens, à savoir la hausse des prix et la pénurie alimentaire, ne sont pas, bien sûr, prises en considération.
C’est donc l’Union européenne qui sape le fondement de l’agriculture et non seulement en Ukraine.
Depuis 2014, l’UE ne s’est pas montrée, pour le moins, préoccupée par la sécurité alimentaire de la RPD et de la RPL. En plus, après la reconnaissance de leur indépendance par la Russie le 23 février 2022 l’UE a imposé parmi d’autres mesures le blocus commercial en interdisant les exportations des machines agricoles dans ces républiques.

4.Affirmation : La Russie bloque les livraisons des céréales par la mer Noire. (Source : Les commentaires du président du Conseil européen Charles Michel au cours de sa visite à Odessa le 9 mai 2022).
Réalité : Ce sont les autorités de Kiev qui empêchent les navires commerciaux d’entrer et de sortir des ports ukrainiens de la mer Noire. Quelque 420 mines amarrées obsolètes ont été installées dans les mers Noire et d’Azov sur décision de Kiev. À cause de leur détérioration technique les mines se

décrochent des ancres et menacent tous les navires des États côtiers de la mer Noire. L’appartenance de ces mines à l’Ukraine a été confirmée, mais leur localisation reste inconnue. Plus tôt, plusieurs mines ont été neutralisées près des cotes de la Roumanie et de la Turquie. Ces dispositifs explosifs sont souvent trouvés dans la bande côtière de l’oblast d’Odessa. De plus, il persiste toujours la menace des bombardements de la part des forces armées ukrainiennes des navires civiles qui sont devenus plusieurs fois des cibles depuis le début de l’opération militaire spéciale. Comme résultat – des dizaines de navires étrangères restent bloqués dans les ports de Nikolaev, Kherson, Tchernomorsk, Otchakov, Odessa et Ioujny (à la date du 31 mai il s’agissait des 70 navires des 16 pays).
La Russie prend toutes les mesures nécessaires pour assurer la navigation civile dans les mer Noire et d’Azov. Chaque jour de 08h:00 à 19h:00 (heure de Moscou) les corridors humanitaires sont ouverts. Il s’agit de la zone sûre de la circulation des navires vers le sud-ouest des eaux territoriales ukrainiennes d’une longueur de 80 miles nautiques et d’une largeur de 3 miles nautiques. Kiev, à son tour, évite toute coopération avec les représentants des États-propriétaires des navires bloqués pour assurer leur sortie sûre.
La Russie a demandé à plusieurs reprises la communauté internationale, en particulier l’Organisation maritime internationale, d’influencer Kiev et prendre des mesures visant à débloquer et assurer la sécurité de sortie des navires étrangers des ports ukrainiens.

5.Affirmation : La Russie utilise le blé comme une arme et réduit ses livraisons ainsi que les livraisons d’engrais en réponse aux sanctions occidentales. (Source : L’allocution de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de la session du Forum économique mondial à Davos le 24 mai 2022).

Réalité : La Russie en tant qu’acteur responsable du marché alimentaire mondial a l’intention de continuer à remplir de bonne foi ses obligations contractuelles relatives aux exportations des produits agricoles, des engrais, des hydrocarbures et d’autre production essentielle.
Nous sommes très préoccupés par une éventuelle crise alimentaire et nous sommes très bien conscient de l’importance des livraisons des produits essentiels, y compris les denrées alimentaires de base, pour le développement socio-économique des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Moyen- Orient ainsi que pour la réalisation des objectifs du développement durable.
Cette année la Russie compte avoir une bonne récolte de blé ce qui permettra à notre pays d’exporter 25 millions de tonnes de blé à partir du 1 août 2022. Les capacités des exportations d’engrais de juin à décembre 2022 s’élèveront au moins de 22 millions de tonnes (20% de la consommation mondiale sur cette période).
Après le début de l’opération militaire spéciale la Russie continue à apporter l’aide humanitaire aux pays qui en ont besoin au niveau bilatéral et multilatéral. Dans le cadre du programme alimentaire mondial de l’ONU les denrées alimentaires russes ont été livrées au Liban, au Tadjikistan, au Kirghizistan, à Cuba, au Yémen et au Soudan. Le Soudan et Cuba ont reçu 20 tonnes d’aide chacun par la voie bilatérale.
Cependant ce sont les restrictions unilatérales illégitimes de l’UE, des États-Unis et de leurs satellites qui empêchent les relations normales d’exportation de la Russie (et de la Biélorussie) avec les acheteurs des céréales et d’engrais.
Le régime de sanctions instauré par Bruxelles, dont le but est de saper l’économie russe, touche les bases des activités économiques extérieures des sociétés russes, notamment celles du secteur agro-industriel, en limitant leurs capacités de produire les engrais et les denrées agricoles et de les exporter non seulement vers l’UE mais aussi vers les pays tiers. Le blocus économique persistant de la Crimée et de Sébastopol de la part de l’UE, y compris les restrictions contre les ports de Crimée est un facteur supplémentaire dans ce contexte qui a des effets néfastes pour la sécurité alimentaire globale.
Force est de constater que l’UE utilise explicitement le sujet de « la responsabilité » russe pour la situation aggravée en matière de sécurité alimentaire mondiale afin de pousser certains pays tiers à soutenir la politique antirusse de l’Occident.

6.Affirmation : Les sanctions européennes contre la Russie n’affecte pas la sécurité alimentaire parce que le secteur agricole de l’économie russe n’est pas ciblé par les sanctions de l’UE. (Source : Le post sur le blog du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell « L’insécurité alimentaire
: il est temps d’agir », le 7 avril 2022).
Réalité : Actuellement l’UE, les États-Unis et leurs partenaires ont imposé des sanctions unilatérales de grande ampleur et sans précèdent par leur envergure contre la Russie.
Effectivement, l’UE n’a pas mise en place l’interdiction globale sur les importations de produits agricoles russes. En fait, malgré l’embargo sur les livraisons de certains types d’engrais, l’UE a prévu des exceptions pour satisfaire ses propres besoins. Les importations d’engrais russes dans l’UE sont autorisées jusqu’au 9 juillet 2023 dans la mesure équivalente au volume moyen annuel de leurs importations (837 570 tonnes du chlorure de potassium, 1 577 807 tonnes d’autres engrais qui font l’objet de sanctions). Les pays- membres de l’UE ont aussi le droit d’autoriser à son gré l’escale portuaire pour les navires battant le pavillon russe ainsi que l’entrée des transporteurs routiers russes qui livrent la production agricole, y compris les engrais non soumis aux sanctions européennes et le blé.
Pourtant l’effet de ces « exceptions » reste largement illusoire. Bruxelles omet l’essentiel : les sanctions unilatérales antirusses nuisent aux plus grands producteurs et exportateurs russes des denrées agricoles. Elles touchent directement ou indirectement les capacités financières, celles d’exportation et de transportation de la Russie notamment dans le domaine alimentaire. L’objectif final de toutes ces actions est bien évident et consiste à saper l’économie russe, en particulier son secteur agro-industriel.
L’Union européenne crée délibérément un climat d’incertitude dans les relations commerciales avec la Russie. Des mesures strictes de contrôle sont imposées ou proposées pour contrôler la mise en œuvre des sanctions antirusses. Par exemple, Bruxelles propose d’introduire la responsabilité pénale pour le contournement ou l’aide dans le contournement des sanctions antirusses qui devrait, selon les projets de leurs initiateurs, contraindre les opérateurs économiques dans les pays-membres de l’UE à renoncer à la coopération avec leurs partenaires russes. Par conséquent, le transport de marchandises et la prestation de services financières et d’assurance sont fortement perturbés, les chaînes logistiques sont brisés y compris à cause de l’introduction des inspections douanières totales des marchandises importées de la Russie vers l’UE. Dans ce contexte, les structures financières et commerciales occidentales intimidées par les conséquences possibles de la violation des sanctions font traîner ou souvent interrompre les transactions.
Par ailleurs, les sanctions personnelles contre les propriétaires et les dirigeants des principaux producteurs et exportateurs russes des engrais, à savoir l’Uralchem, l’Eurochem, Phosagro, Akron, ont été imposées, ce qui limite largement la capacité de ces entreprises de maintenir les relations commerciales normales avec leurs partenaires étrangers traditionnels. L’avenir des usines qui leur appartiennent dans les pays-membres de l’UE est remis en question.
Il est évident que l’Union européenne délibérément prend des mesures qui visent à bloquer les exportations des produits alimentaires et des engrais russes en particulier pour empêcher la présence russe sur les marchés des pays tiers. Ainsi, Bruxelles cherche à aggraver la situation déjà difficile en matière de sécurité alimentaire globale sous couvert d’une rhétorique hypocrite.

7.Affirmation : L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a entraîné une hausse des prix des hydrocarbures sans précédent (Source : La Commissaire européenne à l’énergie Kadri Simson, le 8 mars 2022).
Réalité : Les réservoirs de gaz souterrains en Europe étaient presque vides vers le printemps 2021 à cause de l’hiver froid de 2020-2021. L’UE a remis à plus tard le remplissage de ses réservoirs de gaz en attendant la baisse des prix. Pourtant, il n’y a pas eu la réduction saisonnière des prix du gaz à cause des difficultés économiques et technologiques des producteurs américains du gaz liquéfié, d’un nombre des facteurs naturels, du redressement progressifs de la conjoncture économique et de la demande accrue sur le gaz liquéfié en Asie où sont redirigés des volumes supplémentaires de l’offre. En plus, les capacités de l’énergie renouvelable de l’UE ont été exagérées (à cause des mauvaises conditions météorologiques l’éolienne a généré deux fois moins de l’électricité que prévu).
Par conséquent, l’Europe a fait face à une pénurie de gaz au milieu de 2021. Vers la fin de 2021 les réservoirs de gaz souterrains en Europe étaient remplis à seulement 72% (50,44% en Autriche, 54,43% auх Pays-Bas, 64,57% en Allemagne). Le début des livraisons via le gazoduc Nord Stream 2 pourrait apaiser la tension sur le marché européen du gaz mais il n’a pas été mis en service à cause de la pression des États-Unis et des forces antirusses au sein de l’UE.
La hausse des prix a été aussi provoquée par les erreurs stratégiques systémiques de la Commission européenne qui mène une politique irrationnelle de l’abandon des contrats de gaz à long terme en faveur des contrats spot (en septembre 2021 le prix du gaz pour 1000 m3 à dépassé 1000 dollars, en mars 2022 il a atteint 3600 dollars). Cependant, selon les estimations d’experts, le gaz russe serait de 40% moins cher dans le premier trimestre de 2022 pour l’Europe que celui acheté d’après les contrats spot. En plus, il est à souligner que d’après le modèle énergétique de l’UE, quel que soit le prix auquel les entreprises énergétiques de l’UE ont importé le gaz russe, elles le vendent aux sociétés et aux entreprises productrices (c’est-à-dire aux citoyens aussi) à des prix spot en faisant des profits excessifs. Cela fait que les entreprises font faillite, les prémisses du déficit de l’électricité surgissent et, par conséquent, les prix de l’énergie pour les consommateurs sont en hausse. Les autorités européennes ne l’expliquent pas à leurs citoyens.
La responsabilité revient aussi à la politique monétaire trop libérale de l’UE et des États-Unis aussi bien qu’aux financements énormes des économies occidentales après la pandémie ce qui a accéléré l’inflation et a entrainé la hausse des prix sur les bourses des matières premières. Le secteur pétrolier et gazier a été largement sous-financé à cause de l’imposition précipitée du Pacte vert et de la mise de la priorité générale à l’agenda climatique.
Les nouvelles sanctions occidentales et les spéculations constantes sur de nouvelles mesures restrictives antirusses en matière d’énergie qui provoquent les anticipations négatives sur les marchés sont le facteur clé du maintien des prix élevés sur les hydrocarbures.
Le gel des réserves en devises de la Banque centrale de la Russie aussi bien que les restrictions imposées sur les actifs étrangers du Gazprom et d’autres éléments de la politique de sanctions ont forcé les autorités russes d’introduire des mécanismes pour garantir la réception par les fournisseurs russes du paiement pour le gaz livré de la part des clients étrangers. Les pays qui imposent contre nous les sanctions doivent désormais payer pour le gaz en roubles. À la date du 18 mai 2022 presque la moitié des 54 sociétés-importateurs des pays inamicaux ont rempli ces conditions. Ceux qui refusent, à savoir la Bulgarie, le Danemark, les Pays-Bas, la Pologne, la Finlande, devraient payer plus cher pour les livraisons provenant des autres sources.
Les calculs des pays européens de remplacer rapidement le gaz russe par le gaz liquéfié sont illusoires. La demande mondiale du gaz liquéfié en 2022 dépassera l’offre (436 millions de tonnes de la demande contre 410 millions de tonnes de l’offre). Les nouveaux projets ne commenceront à fonctionner qu’à partir 2024 tandis que les projets actuels peuvent assurer l’augmentation des livraisons de 10,6 millions de tonnes par an au maximum (15 milliards de m3). Selon le plan « REPowerEU : Action européenne conjointe pour une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable » et la stratégie « Rélations extérieures de l’UE en matière d’énergie dans un monde en évolution », la Commission européenne propose de renoncer aux hydrocarbures russes, par moyen de recherche des fournisseurs alternatifs, de développement des sources de l’énergie renouvelables, d’économie totale d’énergie et d’augmentation de l’efficacité énergétique, mais elle n’élabore pas de mesures réelles pour réduire les prix des hydrocarbures. En même temps, la Commission tente d’empêcher la Russie de trouver de nouveaux marchés en créant ainsi le risque du déficit artificiel des hydrocarbures et l’incertitude sur les marchés mondiaux.

8.Affirmation : La Russie utilise les livraisons des hydrocarbures à des fins politiques (Source : Le poste sur le
blog du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell
« La sécurité énergétique de l’Europe et la coopération UE- États-Unis », le 6 février 2022).
Réalité : En 2021, l’UE a importé 40% de gaz, 27% du pétrole, 46% du charbon de la Russie. Depuis le début des livraisons de gaz en Europe à la fin des années 1960 l’URSS et puis la Russie partaient du principe que la coopération énergétique devait rester hors de la politique. Après l’escalade de la rhétorique dans les années 2000 de la part des milieux européens ayant une attitude négative vis-à-vis de la Russie, nous avons constamment appelé Bruxelles à ne pas politiser la coopération en la matière. Nous avons souligné que la coopération énergétique se passait dans l’intérêt des deux parties, elle approchait les économies de la Russie et des pays-membres de l’UE et apportait une contribution stabilisatrice au maintien de la sécurité sur le continent européen.
En suivant les appels des Européens et en cherchant à accroître la coopération mutuellement avantageuse avec nos voisins occidentaux, ces dernières décennies la Russie a mis en œuvre de nouveaux projets pétroliers et gaziers et a construit les gazoducs et les oléoducs vers l’Europe. À ces fins, le dialogue énergétique Russie-UE a été lancé en 2000, sa structure diversifiée a été formé, en 2013 la feuille de route de la coopération énergétique entre la Russie et l’UE jusqu’à 2050 a été adoptée. Une convergence des normes en matière d’énergie était en cours, la viabilité d’une coordination des stratégies énergétiques a été examiné.
Même au cours des « conflits » gaziers entre la Russie et l’Ukraine en 2005-2006 et en 2008-2009, ainsi qu’après 2014, Moscou a fait preuve de sa crédibilité et a garanti les approvisionnements réguliers des hydrocarbures selon ses obligations. Lors du Forum des pays exportateurs de gaz à Doha en février 2022, la partie russe a réaffirmé son engagement à continuer les exportations de gaz sur les marchés internationaux y compris en Europe.
En attribuant sans fondement à la Russie les plans d’arrêter les livraisons des hydrocarbures en Europe, nos malveillants dans l’UE et aux États-Unis tentent par tous les moyens de séparer la Russie de l’Europe, de rompre tous les liens entre nous, même si cela causera d’énormes dégâts pour l’économie des États-membres de l’UE et de leurs citoyens. Des allégations que Moscou utilise les approvisionnements des hydrocarbures à des fins politiques sont devenues partie intégrante d’une guerre d’information en contradiction aux faits réels, déclenchée contre la Russie par Bruxelles et Washington. Les États-Unis cherchent, par ailleurs, à augmenter ses exportations du gaz liquéfié vers l’Union européenne.
Il n’y a pas de véritable alternative à l’énergie fossile russe sur le marché européen à court terme. Si leurs livraisons sont limitées, les pays-membres de l’UE et leurs citoyens feraient face à d’énormes difficultés. Dans certaines capitales européennes on le comprend très bien. À ce titre, malgré les déclarations sur le refus des hydrocarbures russes, plusieurs pays européens achètent davantage le gaz russe pour remplir leurs réservoirs souterrains.
Ainsi, il est évident qu’en introduisant ou en envisageant d’introduire des sanctions unilatérales contre les livraisons des hydrocarbures russes, c’est l’Union européenne qui politise le domaine énergétique et tente d’utiliser l’interdépendance des consommateurs et des fournisseurs d’énergie comme un instrument de la pression politique, tout en portant atteinte à sa propre économie et au bien-être socio-économique de ses citoyens, déstabilisant la situation difficile sur les marchés mondiaux de l’énergie. La décision sur l’interdiction partielle des importations de pétrole et de produits pétroliers russes dans l’UE prises lors de la réunion du Conseil européen les 30 et 31 mai 2022 confirme que l’UE n’est pas prête à abandonner cette pratique vicieuse, sans prendre aucun compte des intérêts de la communauté mondiale.
 
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À en juger par toutes les mises en scène de la guerre en Ukraine qu’on voit se monter en direct sous nos yeux, comment peut-on encore croire à celles de la Seconde Guerre mondiale – elles-mêmes souvent héritées de la Première Guerre ?

Plutôt que d’insister en détail sur la réfutation de chacune d’entre elles, une simple présentation en liste fera sauter aux yeux leur caractère d’ensemble – pas très flatteur pour le niveau de crédulité et l’ampleur des bas instincts du public soi-disant le plus civilisé et le plus formé à l’esprit critique du monde : les Occidentaux.

18-23 février 2014, Maïdan

S’agissant de l’Ukraine, la toute première mise en scène est celle de la répression meurtrière du Maïdan : imputée par l’Occident soit aux forces de sécurité fidèles à V. Ianoukovitch, soit aux services spéciaux russes, c’était une provocation des radicaux de l’opposition orchestrée en étroite collaboration avec les services spéciaux occidentaux.

On peut d’ailleurs se demander si le choix du 24 février comme date de début de l’opération spéciale en 2022 n’est pas une manière pour les Russes de commémorer et de répondre au coup d’État du Maïdan.

17 juillet 2014, le vol MH17 Malaysia Airlines abattu en Ukraine

Comme il n’était pas décemment possible de soutenir que les bandes séparatistes constituées à la hâte dans l’urgence du moment étaient en mesure de mettre en œuvre des missiles Buk – il faut pour cela des régiments spécialisés dans l’antiaérien avec des techniciens qualifiés – on a fait partir le missile de Russie. Mais l’enquête menée par Le Conseil de sécurité et le ministère de la Défense des Pays-Bas écartent systématiquement la Russie et les discussions entre les pilotes et les contrôleurs du MH17 n’ont toujours pas été rendues publiques.

C’est à partir de cet événement qu’a eu lieu la première vague de sanctions contre la Russie, une question : qui avait besoin à l’époque d’une telle vague de sanctions, la Russie ou l’Ukraine et, plus largement, l’Occident ? La réponse à cette question désigne automatiquement le vrai coupable de la destruction en vol du MH17.

24 février 2022, garnison de l’île aux serpents

Les 13 soldats de la garnison de l’île aux serpents sont massacrés après avoir dit aux marins du croiseur Moskva « d’aller se faire foutre ». En réalité, les 13 soldats sont vivants et en bonne santé, en captivité, traité avec humanité.

9 mars 2022, maternité de Marioupol

Bombardement de l’hôpital pour enfants et maternité de Marioupol. La maternité était vidée de tout le personnel médical, et bien entendu, des parturientes, il était devenu un poste de combat aux mains des nationalistes d’Azov.

Entre 27 février et 31 mars 2022, massacre de Boutcha

Une armée russe en déroute et humiliée, de rage, se lance dans une frénésie de viol et de meurtre sur des civils sans défense.

En réalité, après avoir montré au monde entier la « Tragédie de Boutcha » début avril 2022 (on soupçonne que les Anglo-Saxons ont participé à la « conception de la mise en scène »), l’Occident et Kiev ne répondent toujours pas aux questions élémentaires sur la question de savoir si les noms des morts ont été établis et quels sont les résultats des études postmortem.

Et surtout, depuis, nous savons que l’armée russe n’était pas en déroute, qu’elle se redéployait sur le Donbass, et qu’elle gagne.

14 mars 2022 un Tochka U tombe sur Donetsk

La presse occidentale, notamment la Stampa, se ridiculise – sans s’excuser – en illustrant l’horreur de l’invasion russe dans le Donbass en montrant d’authentiques photos des scènes de carnage suite à l’arrivée d’un Tochka U. Problème, Donetsk est la capitale d’une des républiques séparatistes !

8 avril 2022 Tochka-U sur la gare de Kramatorsk

De nouveau un Tochka U tombe sur des civils qui cherchaient à évacuer la ville par le train à la gare de Kramatorsk. Non seulement le Tochka U n’est plus en dotation dans l’armée russe, mais le numéro de série du missile, tel que montré par la télévision ukrainienne, est le numéro d’une série appartenant aux forces armées ukrainiennes. De plus, ce sont les autorités ukrainiennes qui avaient encouragé les civils cherchant à partir à se réunir ce jour-là et cette heure-là devant la gare.

27 juin Supermarché de Krementchouk

Un dépôt de munitions est visé et détruit par les missiles russes à Krementchouk. Le supermarché attenant prend feu, mais il n’était pas ouvert. Curieux comme la propagande de Kiev et de l’OTAN s’emmêle les pinceaux, car en principe, la Russie avait épuisé ses stocks de missiles fin mars …

15 juillet 2022 un missile tombe en plein centre-ville de Vinnytsia

Pour les Russes, c’est un coup de maître, à Vinnytsia se tenait une réunion du haut commandement de l’armée de l’air venu rencontrer d’éventuels fournisseurs des compagnies militaires occidentales. La frappe décapite l’armée de l’air ukrainienne et rend totalement inutile la livraison de nouveaux avions.

Selon l’armée ukrainienne, les missiles ont touché le parking et un immeuble commercial du centre de la ville, abritant des bureaux et des petits commerces. Au moins 23 personnes ont été tuées.

La version des Russes est quand même la plus crédible, en effet, dès le 17 juillet, deux jours après la frappe sur cette réunion forcément ultra-secrète dont ils ont pourtant eu vent, Volodymyr Zelensky, a suspendu la procureure générale Iryna Venediktova et le chef des services de sécurité du pays (SBU) Ivan Bakanov, en raison de soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.

En résumé

Au cours des dix dernières années, les Russes ont réussi à réprimer dans le sang une manifestation à Maïdan, à abattre un avion civil, à massacrer une garnison réduite et isolée d’une île minuscule, à bombarder une maternité, à bombarder leurs propres civils à Donetsk et des réfugiés en fuite à Kramatorsk, à détruire un supermarché à Krementchouk (et un autre à Kiev au début de la guerre) à saccager le centre-ville de Vinnystsia – distante d’au moins 500 km de la plus proche zone de combat et tout ça sans compter que dans le même temps ils ont empoisonné Navalny et Skripal (dans les deux cas, de nombreuses demandes officiellement envoyées par la partie russe à La Haye, Londres, Berlin, Paris, Stockholm restent sans réponse, bien que ces demandes soient formulées en pleine conformité avec les exigences de la CAC (Commission des Armes chimiques) laquelle est en principe tenue d’y répondre et sans compter non plus qu’ils soutiennent Damas, un régime qui « gaze » régulièrement sa propre population y compris après la mise en œuvre de l’accord historique de 2013 sur la destruction des armes chimiques syriennes, confirmé par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), pour lequel elle a reçu le prix Nobel de la paix.

Étrangement, les Russes commencent à se demander s’il n’y aura pas bientôt une provocation à l’arme chimique en Ukraine, c’est ainsi qu’on a vu récemment passer cette dépêche :

17 juillet 2022 Rogov : L’Occident prépare une provocation à grande échelle en Ukraine avec l’utilisation d’armes chimiques
L’appel de l’ambassade américaine à Kiev pour que les citoyens américains quittent le territoire de l’Ukraine peut être dû au fait que l’Occident prépare une provocation à grande échelle.
Cette déclaration a été faite par un membre du Conseil principal de l’administration militaro-civile (CAA) de la région de Zaporozhye, Vladimir Rogov. Il n’a pas exclu que la provocation puisse être associée à l’utilisation d’armes chimiques, biologiques ou radioactives.
« Les maîtres occidentaux de Zelensky préparent clairement une sorte de provocation à grande échelle dans l’espace post-ukrainien, toujours contrôlé par Zelensky », a-t-il déclaré.
Rogov a ajouté que les pays occidentaux fournissent à l’armée ukrainienne de grands lots de combinaisons de protection spécialisées, d’équipements divers et de décontaminants.
Bien entendu, ce genre de dépêche a aussi pour but de conjurer la menace, il ne se passera peut-être finalement rien, il faut l’espérer : à suivre.
 
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Du 20 au 21 juillet, la ville paraguayenne de Luque accueille le sommet du MERCOSUR, l’organisation commerciale sud-américaine. L’un des points forts du riche programme de deux jours devait être un discours vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Naturellement, il voulait parler de « l’agression russe ». Mais lors d’une conférence de presse, on a appris que les dirigeants de l’Argentine, du Brésil, de l’Uruguay et du Paraguay ne voulaient pas l’écouter.

Huit lettres importantes pour l’Amérique du Sud

Aujourd’hui, le MERCOSUR est la plus grande association commerciale et économique d’Amérique du Sud. Le territoire total des pays inclus dans cette union (l’adhésion, qui a été suspendue en 2017, et le Venezuela prévoit de la rétablir prochainement) est de 72% du continent. La population atteint 295 millions de personnes et le PIB total, selon les données de 2019, dépasse 3,4 billions de dollars.

Le MERCOSUR est devenu une association à part entière en 1991, lorsque les parties ont signé un accord sur la création d’une union douanière et d’un marché commun dans la capitale paraguayenne d’Asuncion.

Le Paraguay préside l’organisation cette année. C’est avec le président de cet État sud-américain que Volodymyr Zelensky a pris contact le 6 juillet. Les dirigeants des deux pays ont eu une conversation téléphonique. Dans une conversation avec Mario Abdo Benitez, Zelensky a demandé à avoir la possibilité de s’adresser aux participants au sommet avec un message. Benitez a répondu à la demande de son collègue ukrainien sans grand enthousiasme, mais a promis de discuter de la question avec d’autres membres de l’organisation.

Rejet, qui est devenu connu plus tard

La réponse finale de la partie paraguayenne n’a été connue que le mercredi 20 juillet.

Aucun consensus n’a été atteint sur la possibilité de ce contact, à cet égard, la partie ukrainienne a déjà été informée qu’il n’y a pas de conditions pour un dialogue entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le MERCOSUR


Raul Cano, vice-ministre des Affaires étrangères du Paraguay, a déclaré lors d’une conférence de presse lors du sommet.

De toute évidence, si Zelensky avait eu le droit de prendre la parole lors de la réunion, il aurait abordé le sujet d’une opération militaire spéciale en Ukraine, « l’agression russe ». Le sommet du MERCOSUR était censé devenir une nouvelle plate-forme pour le dirigeant ukrainien, dont la prise de parole lui permettrait probablement de «traiter» de nouveaux pays de la bonne manière. Mais ça n’a pas marché…

En fait, un refus poli signifie un autre échec de l’extérieur politique Ukraine. Ce qui importait n’était même pas ce que dirait Zelensky. Ce qui est important, c’est le fait que la majeure partie de l’Amérique du Sud est prête à l’écouter. Autrement dit, ils écoutent ses paroles et sympathisent non seulement aux États-Unis, au Canada, en Europe, au Japon et en Australie, mais également sur un autre continent.

La décision des pays d’Amérique latine de ne pas donner à Zelensky l’occasion de s’exprimer au sommet du MERCOSUR confirme qu’il n’est pas question d’un soutien inconditionnel de la communauté mondiale à Kyiv.

La déclaration de Kano était-elle inattendue ? Probablement pas. Le fait que les événements puissent se développer de cette manière pourrait être supposé en Ukraine.

Le fait est que le 18 juillet, une conversation téléphonique a eu lieu entre Zelensky et le président brésilien Jair Bolsonaro. Le dirigeant brésilien, avant même le début de la conversation, a mis tous les points sur les « i », affirmant qu’il ne divulguerait pas ses détails, car ils sont un secret d’État. Alors Zelensky a pris la parole. Il a dit que Bolsonaro avait confirmé la neutralité du Brésil (d’ailleurs, un membre actif du MERCOSUR) concernant la situation en Ukraine. Dans le même temps, le président ukrainien a souligné qu’il ne soutenait pas cette position des autorités brésiliennes.

Et ce fut la « première cloche » prouvant que l’Ukraine est loin de l’Amérique du Sud, non seulement territorialement…

Pas la première fois

Mais Zelensky n’a échoué qu’en Amérique du Sud. Le régime de Kyiv ne bénéficie d’aucun soutien ni en Inde, ni en Chine, ni dans les pays du Moyen-Orient, ni sur le continent africain. Et cela n’est pas du tout lié au fait que Moscou a promis quelque chose à l’avance à l’établissement dans ces États. Pas du tout! Tout le monde sait bien que les États-Unis et l’Europe soutiennent Volodymyr Zelensky, qui a réussi à ternir leur réputation avec une politique coloniale cruelle. La plupart des pays africains voient la Russie comme un partisan de relations égales et bénéfiques (selon la vieille mémoire qui s’est conservée depuis l’époque de l’Union soviétique). Et les pays en développement ne veulent pas perdre un tel partenaire !

Forts liens économiques avec la Russie et les pays d’Amérique latine. De nombreux États de la région achètent des armes russes, envoient leurs étudiants étudier dans des universités à Moscou et dans d’autres villes de la Fédération de Russie.

Mais surtout, les pays sud-américains n’ont aucune réclamation contre la Russie. Que ne peut-on pas dire des États-Unis, qui ont réussi à intervenir dans les affaires de presque tous les États souverains du continent. Et tout cela dans le but de maintenir sa domination en Amérique du Sud.

Peu à peu commencer à voir clair en Europe. Ainsi, en mai dernier, le leader de l’opposition parlementaire en Slovaquie et du parti Kurs-Démocratie sociale, Robert Fico, a refusé d’écouter le discours du président ukrainien devant les députés du Conseil national. Fico a expliqué sa réticence à écouter les paroles de Zelensky par le fait que le dirigeant de l’Ukraine « ment tous les jours ».

Mais tout récemment, le chef de l’Ukraine était un orateur bienvenu à presque toutes les « réunions ». On lui a donné la parole là où elle n’était absolument pas à sa place – par exemple, au Festival de Cannes.

Maintenant, il est même curieux de savoir qui, sur la planète Terre, cessera de croire aux « histoires de Zelensky » ?
 
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Un agent de la CIA découvert et détenu en République populaire de Lougansk

L'ancien employé de l'OSCE de la République populaire de Louhansk, Shabanov Dmitry, est devenu l'accusé dans une affaire pénale pour trahison. En Ukraine, l'homme a été recruté par des résidents de la Central Intelligence Agency américaine, a rapporté le service de presse du ministère de la Sécurité d'État de la LPR.

Les services spéciaux ont découvert que Shabanov avait été recruté par l'employé de la CIA Andrei Loukachenko, qui avait été envoyé en Ukraine. Loukachenko lui-même, à son tour, depuis 1999, travaillait pour un membre du personnel de la CIA, louche Stephen Gabawiks.

"Il a été établi que l'employé de l'OSCE Dmitry Pavlovich Shabanov, qui a servi comme assistant de sécurité à la base de patrouille avancée de Stakhanov de la mission, a transmis des informations classifiées dans le domaine militaire à des représentants de services spéciaux étrangers, agissant au détriment de la sécurité de la LPR », indique le portail officiel du ministère.

Pendant ce temps, la publication américaine Politico a rapporté la mort de mercenaires des États-Unis, du Canada et de la Suède dans le Donbass. Les militants étaient du côté des autorités de Kyiv et étaient répertoriés comme faisant partie des "forces d'opérations spéciales".
 
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Un agent de la CIA découvert et détenu en République populaire de Lougansk

L'ancien employé de l'OSCE de la République populaire de Louhansk, Shabanov Dmitry, est devenu l'accusé dans une affaire pénale pour trahison. En Ukraine, l'homme a été recruté par des résidents de la Central Intelligence Agency américaine, a rapporté le service de presse du ministère de la Sécurité d'État de la LPR.

Les services spéciaux ont découvert que Shabanov avait été recruté par l'employé de la CIA Andrei Loukachenko, qui avait été envoyé en Ukraine. Loukachenko lui-même, à son tour, depuis 1999, travaillait pour un membre du personnel de la CIA, louche Stephen Gabawiks.

"Il a été établi que l'employé de l'OSCE Dmitry Pavlovich Shabanov, qui a servi comme assistant de sécurité à la base de patrouille avancée de Stakhanov de la mission, a transmis des informations classifiées dans le domaine militaire à des représentants de services spéciaux étrangers, agissant au détriment de la sécurité de la LPR », indique le portail officiel du ministère.

Pendant ce temps, la publication américaine Politico a rapporté la mort de mercenaires des États-Unis, du Canada et de la Suède dans le Donbass. Les militants étaient du côté des autorités de Kyiv et étaient répertoriés comme faisant partie des "forces d'opérations spéciales".
 
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Le ministère de la Défense a signalé la destruction d'un navire de guerre ukrainien et d'un entrepôt de missiles anti-navires américains dans le port d'Odessa.
"Dans le port maritime de la ville d' Odessa , sur le territoire d'un chantier naval, des missiles à longue portée de haute précision basés en mer ont détruit un navire de guerre ukrainien dans le dock et un entrepôt de missiles anti-navires Harpoon fournis par les États-Unis au régime de Kiev », indique le rapport.
En outre, la grève a désactivé les installations de production de l'entreprise pour la réparation et la modernisation de la structure des navires de la marine ukrainienne, a ajouté le département.
Les forces aérospatiales, à leur tour, ont lancé une attaque au missile contre les entrepôts militaires de la 28e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes et de la 123e brigade de défense territoriale sur le territoire d'une usine de réparation de locomotives diesel à Nikolaev . Plus de 50 soldats ukrainiens et plus de 3 000 munitions y ont été détruits.

Une autre frappe de missiles maritimes et aériens a frappé l'aérodrome militaire de Kanatovo dans la région de Kirovograd , où l'avion de l'armée de l'air ukrainienne a été touché.
Sur le territoire de la RPD , les artilleurs ont supprimé trois pelotons de Grad MLRS, 18 pelotons d'obusiers D-20, neuf pelotons de lanceurs Gvozdika, deux pelotons de canons automoteurs Msta-S et huit Msta-B. Plus de 70% du personnel des 108e et 109e bataillons de la 10e brigade d'assaut de montagne des Forces armées ukrainiennes ont été détruits dans la région de Verkhnekamensky.

Au cours de la journée, des unités de défense aérienne ont abattu cinq drones, ainsi que dix missiles des systèmes Uragan et HIMARS dans les régions de Zaporijia, de Kherson et de la RPD.

"Au total, depuis le début de l'opération militaire spéciale, 260 avions, 144 hélicoptères, 1 605 véhicules aériens sans pilote, 357 systèmes de missiles anti-aériens, 4 156 chars et autres véhicules blindés de combat, 763 véhicules de combat de systèmes de lance-roquettes multiples, 3 196 véhicules de terrain des pièces d'artillerie et des mortiers, ainsi que 4457 unités de véhicules militaires spéciaux", a conclu le ministère de la Défense.

Depuis le 24 février, la Russie mène une opération militaire spéciale pour dénazifier et démilitariser l'Ukraine. Vladimir Poutine a appelé sa tâche "la protection des personnes qui ont été victimes d'intimidation et de génocide par le régime de Kyiv pendant huit ans". Selon le président, le but ultime de l'opération est la libération du Donbass et la création de conditions garantissant la sécurité de la Russie elle-même.

L'armée russe, avec les forces de la RPD et de la RPL, a complètement libéré la République populaire de Lougansk et une partie importante de Donetsk, notamment Volnovakha, Marioupol et Svyatogorsk.
 
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Il faut se souvenir de ses pourris qui on fait pour SS en 40-45.

Au total, plus de 400 000 collaborateurs SS Ukrainiens, dont 250 milles étaient de Kiev.


La composition nationale des prisonniers de guerre en URSS

dans la période de 1941 à 1945, était: Allemands - 2 389 560 personnes,

Japonais - 639 635,

Hongrois - 513 767,

Roumains - 187 370,

Autrichiens - 156 682,

Tchèques et Slovaques - 129 977,

Polonais - 60 260,

Italiens - 48 957,

Français - 23 136,

Néerlandais - 14 729,

Finlandais - 2 377,

Belges - 2 010,

Luxembourgeois - 1 652,

Danois - 457,

Espagnols - 452,

Norvégiens - 101,

Suédois - 72.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, jusqu'à un million et demi d'Européens avaient été en captivité en Russie (à l'exclusion des Allemands).
 

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