C'est dense tout ce que tu écris..
Bac plus cinq on ne parle "que" d'un psychologue, sans compter les stages en hôpital etc..
Si on parle d'un psychiatre c'est encore beaucoup plus...
A un moment donné il faut accepter que ces soignants ont une compétence qu'ils n'ont pas à nous justifier.
Est ce que le psy doit nous aider à trouver le chemin de la vertu ? Non je ne crois pas.
Et enfin, je crois que nous n'avons pas la même approche des psys. Chaque fois que j'ai été voir des psys j'ai juste fait ce qu'il fallait pour être soigné. Je ne me suis jamais amusé à leur demander "l'historique de leur fonction" "ou de justifier leur déontologie"...
Le diplôme décerné par l'Etat me suffit pour avoir confiance en leur compétence.
Après il peut y avoir des problèmes d'affinités. Le courant qui passe bien ou qui passe mal avec un psy. Dans ce cas-là je ne dis pas que lui est un analphabète. Je me raisonne ou je change de psy voilà tout.
Et si je le fais trois fois de suite alors je dois me poser la question: "est-ce que ce n'est pas mon esprit ou ma pathologie qui me jouent des tours ?"
Pour moi, la guérison, surtout en matière de psychologie, est une bonne collaboration entre un soignant et un patient. Le soignant doit être bon certes, mais le patient doit aussi y mettre un peu du sien.
Pour le reste je ne réponds pas trop parce que j'ai l'impression que tu coupes les cheveux en 16. J'ai du mal à te suivre, j'ai relu deux fois, je suis désolé
J'vais recommencer, en étant plus explicite.
Rien ne t'oblige, ni à lire, ni à me donner du crédit, ni même à me répondre.
Mais c'est important pour moi.
Je voudrais que tu comprennes, que, factuellement, il n'existe pas de pathologie.
Il n'y a que des faits.
Le chat miaule... parceque c'est un chat.
Il n'a ni tort, ni raison de miauler... miauler, c'est ce que fait le chat.
Ce n'est pas un bien, ce n'est pas un mal... le chat miaule, c'est tout.
Le bipolaire qui pleure, c'est pareil.
Pour parler de pathologie, pour inclure une dimension morale à un diagnostic... il faut la comparer à un standard idéologique.
C'est à dire que d’abord tu diagnostiques un état.. tu établis les faits.
Et, dépendamment de si cet état correspond, ou non, à tes standards, tu détermines s'il nécessite d'être altéré.
Sauf que les standards en question.... c'est pas de la science.
C'est purement de la morale.
C'est arbitraire, subjectif, tout du moins cela devrait l'être... mais en tout cas, c'est pas factuel.
Le problème c'est que, le psy, durant ses études... on ne lui apprend pas à faire la différence entre le diagnostic et le standard.
On ne lui apprend pas à distinguer l'état de fait de l'idéal.
On lui apprend directement que " ça c'est une pathologie"
PLutôt que de lui apprendre " ça c'est un état de faits" / " ça c'est les faits que l'on souhaite"
On lui fait faire l'amalgame entre la théorie, et l'idéologie.
Un peu comme toi.
C'est pas pour être dégradant...
Mais tu parles de maladies mentales, de soins.... pour toi c'est factuel.. tu fais pas la différence entre la science et la morale.
C'est pas une insulte hein.
( Ce que je te dis, en fait, c'est qu'ils ne sont pas plus compétents que toi... en fait, toi, ton idéologie, elle t'appartient, la leur non.... donc t'es même peut-être, encore plus compétent qu'un mec dont les standards ne lui appartiennent plus)
Le problème étant que, la théorie est factuelle, l'idéologie ne l'est pas.
C'est pas tellement ça le problème.
C'est que si l'idéologie, c'est subjectif, arbitraire...Bah, les psys, on ne leur laisse pas jouer le rôle de l'arbitre.
L'idéologie qu'on leur inculque.... on fait passer ça pour de la science.
On ne leur laisse pas développer leur propre idéologie.
On leur dit " un irresponsable, c'est mal, il faut que l'individu soit responsable de son comportement".
Sans leur donner les outils pour le remettre en question.
Sans même leur permettre de comprendre.
Sans même leur apprendre qu'il y a une différence entre un état de fait, et un idéal.
Pour toi c'est peut-être couper les cheveux en 16.....
Pour moi, c'est le vraiment le béaba, venant de quelqu'un qu'on voudrait appeller "Docteur".
J'ai pas envie de te laisser dire que ces gens sont compétents dans l'exercice de leur fonction.
Ils sont capables de faire toute leur carrière, sans se demander ce qu'ils font ( la théorie), ni pourquoi ils le font ( l'idéologie).... la seule chose qu'ils apprennent, c'est comment le faire, la déontologie, qui fait un amalgame implicite des deux.
Comme tu dis, ils ont un diplôme d'état.....
Le diplôme d'état, il se porte garant... du fait qu'il ont bien fermé leurs bouches, les fesses vissées sur un banc d'école.... et surtout qu'ils sont bien capables de répéter tout ce qu'on leur a apprit sans se tromper.
Tu sais comment on appelle ça, quand on répète une idéologie sans se tromper ?
J'suis sur que tu sais.