C'est dense tout ce que tu écris..Ca veut dire quoi, bac+5 ?
Un psy... c'est quelqu'un qui t'aide à trouver le chemin de la vertu.
Qui t'aide à trouver l'attitude adéquate pour atteindre tes idéaux.
Le corps psychanalytique, dans son ensemble, n'est qu'une version athéïste du champs lexical clérical.
De tous ceux que j'ai rencontré... je n'en ai connu aucun qui ait la moindre lecture historique de sa fonction.
Aucun qui ait su justifier sa déontologie.
Concrètement.
Les curés sont devenus des psychologues.
Les exorcistes sont devenus des psychiatres.
La science de dieu, la "théologie", c'est devenu la science de tout le monde ou de personne.
Mais elle fait toujours l'amalgame entre la théorie et l'idéologie, et c'est toujours illegal de la contester.
De jésus à freud, on trouve la même rhétorique " l'animal c'est le diable et il faut être gentil".
Et la purification de l'hérétique par le feu est devenue la purification du malade mental par le neuroleptique.
Toujours la même sémantique. Toujours la même rhétorique.
Y'a que le lexique qui change.
Et les psychologues avec un bac +5, et les psychiatres avec deux doctorats...
Tu leurs dis " justifie ta déontologie", ils te répondent que ce mot n'existe pas.
C'est des analphabètes.
Sans la moindre compréhension historique et théorique de la déontologie qu'ils mettent en pratique.
L'irresponsable : "c'est un malade, il va être triste et rendre les autres tristes"
"c'est une hérésie, Il faut qu'il devienne responsable et vertueux"
Voilà le niveau théorique des fameux bac+5.
On est sur de l'illétrisme.
Je n'exagère pas, il suffit d'ouvrir le dictionaire pour être plus qualifié que ça.
N'importe qui avec trois notions d'histoire peut démonter jung, freud, et tous les prophètes de ce domaine.
Tout cela dit....
Je suis pas en train de te reconnaitre une légitimité, @sthéno.
Pour déterminer, diagnostiquer une identité.... il faudrait qu'elle soit immuable.
Tu prends un bout de bois, tu le mets dehors... il va changer d'état en permanence.
Toi, t'es un être vivant, t'es encore plus sensible, t'as un champs interactif encore plus large, et encore plus subtil.
Ton état subit des variations encore plus intenses.
Ce que je suis en train de te dire c'est que, factuellement.... tu peux pas.. établir l'état d'un élément, d'un individu.
Tu peux pas parler d'identité, au sens strict du terme.
Ton identité, elle est altérée à chaque interaction... ça s'appelle un événement.. le temps qui passe.
Donc, effectivement, ton psy ne peut pas te dire que tu n'as qu'une identité.
Mais, toi non plus, tu ne peux pas dire que tu en as plusieurs.
Vous avez tort, tous les deux.
On ne pourrait parler d'intentité que si l'on pouvait extraire un élément de l'existence.
Que si l'on pouvait le soustraire à toute mise en relation avec un élément tiers....
Ce qui, objectivement, est impossible.
Maintenant.... est-ce que t'as des troubles du comportement...
Par rapport à quel standard ?
Par rapport à quel idéal.
Elle est là, la question que je voudrais te poser.
Parceque ça non plus, c'est pas objectif, le comportement des sains d'esprits.
Bac plus cinq on ne parle "que" d'un psychologue, sans compter les stages en hôpital etc..
Si on parle d'un psychiatre c'est encore beaucoup plus...
A un moment donné il faut accepter que ces soignants ont une compétence qu'ils n'ont pas à nous justifier.
Est ce que le psy doit nous aider à trouver le chemin de la vertu ? Non je ne crois pas.
Et enfin, je crois que nous n'avons pas la même approche des psys. Chaque fois que j'ai été voir des psys j'ai juste fait ce qu'il fallait pour être soigné. Je ne me suis jamais amusé à leur demander "l'historique de leur fonction" "ou de justifier leur déontologie"...
Le diplôme décerné par l'Etat me suffit pour avoir confiance en leur compétence.
Après il peut y avoir des problèmes d'affinités. Le courant qui passe bien ou qui passe mal avec un psy. Dans ce cas-là je ne dis pas que lui est un analphabète. Je me raisonne ou je change de psy voilà tout.
Et si je le fais trois fois de suite alors je dois me poser la question: "est-ce que ce n'est pas mon esprit ou ma pathologie qui me jouent des tours ?"
Pour moi, la guérison, surtout en matière de psychologie, est une bonne collaboration entre un soignant et un patient. Le soignant doit être bon certes, mais le patient doit aussi y mettre un peu du sien.
Pour le reste je ne réponds pas trop parce que j'ai l'impression que tu coupes les cheveux en 16. J'ai du mal à te suivre, j'ai relu deux fois, je suis désolé