Poésie Poesie / beaux textes

Caméo
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Haïku !? >> Poème classique japonais de dix-sept syllabes réparties en trois vers...

Une fleur de coquelicot » de Katsushika Hokusai

> J'écris, j'efface, je réécris

> Effacez à nouveau, puis

> Un coquelicot fleurit.

Dans cette œuvre,
Katsushika Hokusai établit des similitudes entre la vie et son écriture, deux processus de création et de destruction répétitifs. Ni l'un ni l'autre ne sont linéaires ni fluides, et tous deux exigent un travail constant et de la persévérance. Cependant, la récompense de sa persévérance est indéniablement belle...
Les dernières paroles de Katsushika Hokusai ont été : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre. »
 
🌊
🌊 Kanagawa
Anonyme
Les dernières paroles de Katsushika Hokusai ont été : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre. »
L'essentiel est ! Que le grand maître de l'estampe,de ses doigts magique, une vague immense se soit formée, comme une montagne d'eau qui se dresse à l'image du Mont Fuji... une merveille pour les yeux... un bonheur pour mon cœur...
 
karton
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Super idée les haikus
En voici deux que j'apprécie particulièrement

Monde de rosée
Un monde de rosée, pourtant…
Pourtant

Kobayashi Issa (1763–1828)
Issa évoque la fragilité de la vie (rosée = symbole bouddhiste d’impermanence)



le voleur
a tout pris, sauf
la lune à ma fenêtre

Ryōkan Taigu ( 1758-1831)
Les contrastes ici sont saisissants :
Le vulgaire (un vol) vs le sublime (la lune, éternelle).
Le matériel (objets volés) vs l'immatériel (beauté gratuite).
Ironie zen :
Le voleur, en croyant tout prendre, a ignoré l'essentiel : la lune, symbole d'éveil spirituel.
"Ce qui semble une perte devient une révélation" (concept bouddhiste de furyu).
 
Caméo
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Les mains d'Elsa​


Louis Aragon.

Poesie / beaux textes


Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon propre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fuit de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement …

— Louis Aragon,
Fou d'Elsa
 
Caméo
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Mai​

Guillaume Apollinaire

Poesie / beaux textes


Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment
Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913


Victor HUGO



Poesie / beaux textes





Mai​



Je ne laisserai pas se faner les pervenches
Sans aller écouter ce qu'on dit sous les branches
Et sans guetter, parmi les rameaux infinis,
La conversation des feuilles et des nids.
Il n'est qu'un dieu, l'amour ; avril est son prophète.
Je me supposerai convive de la fête
Que le pinson chanteur donne au pluvier doré ;
Je fuirai de la ville, et je m'envolerai
- Car l'âme du poëte est une vagabonde -
Dans les ravins où mai plein de roses abonde.
Là, les papillons blancs et les papillons bleus,
Ainsi que le divin se mêle au fabuleux,
Vont et viennent, croisant leurs essors gais et lestes,
Si bien qu'on les prendrait pour des lueurs célestes.
Là, jasent les oiseaux, se cherchant, s'évitant ;
Là, Margot vient quand c'est Glycère qu'on attend ;
L'idéal démasqué montre ses pieds d'argile ;
On trouve Rabelais où l'on cherchait Virgile.
Ô jeunesse ! ô seins nus des femmes dans les bois !
Oh ! quelle vaste idylle et que de sombres voix !
Comme tout le hallier, plein d'invisibles mondes,
Rit dans le clair-obscur des églogues profondes !
J'aime la vision de ces réalités ;
La vie aux yeux sereins luit de tous les côtés ;
La chanson des forêts est d'une douceur telle
Que, si Phébus l'entend quand, rêveur, il dételle
Ses chevaux las souvent au point de haleter,
Il s'arrête, et fait signe aux Muses d'écouter.
 
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Dans un village étrange, sous un ciel tout noir,
Sept âmes tordues tramaient leur histoire.
Caméo Caméo, M marlène, et le @Capitaine-Jack,
Piiixel Piiixel, R Ronin .. , Lavandière Lavandière , Soleilfée Soleilfée dans l’sac.
Leur réunion sentait l’absurde et l’horreur,
Un banquet comique, saupoudré de terreur !


Caméo, l’artiste, avec ses pinceaux d’os,
Peignait des portraits… mais sur des morceaux.
« Ce bras, quelle courbe ! » hurlait-il, ravi,
En croquant la jambe d’un zombie pourri.
Marlène, sa muse, aux ongles crochus,
Grignotait des orteils, « miam, c’est pas trop cuit ! »
Capitaine Jack, pirate au cœur de ferraille,
Avait un crochet qui faisait des entailles.
« À l’abordage ! » criait-il, l’œil injecté,
Mais il glissa dans l’sang et s’cassa l’poignet.
Piiixel, le geek, bidouillait des entrailles,
Pour faire un PC qui tweete des broussailles.
Ronin, samouraï, l’katana dégainé,
Tranchait des melons… et des pieds par mégarde.
« Zut, un orteil ! » grognait-il, confus,
En essuyant l’sang sur son kimono usé.
Lavendière, sorcière, brassait ses potions,
Mais son chaudron puait l’ail et l’oignon.
SoleilFée, la fée, voulait tout illuminer,
Mais ses étincelles mettaient l’feu aux planchers.
« Oups, un bras grillé ! » riait-elle, espiègle,
Pendant qu’Caméo peignait l’barbecue en règle.
Ensemble, ils dansaient, dans c’carnage joyeux,
Un bal de boyaux, d’os et d’regards vitreux.


Moralité d’ce poème, si t’es pas trop fragile :
Si t’es invité, méfie-toi d’leur idylle !
Car chez ces lascars, l’humour est bien glauque,
Et ton prochain rire pourrait finir en cloque !
 
Lavandière
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Dans un village étrange, sous un ciel tout noir,
Sept âmes tordues tramaient leur histoire.
Caméo Caméo, M marlène, et le @Capitaine-Jack,
Piiixel Piiixel, R Ronin .. , Lavandière Lavandière , Soleilfée Soleilfée dans l’sac.
Leur réunion sentait l’absurde et l’horreur,
Un banquet comique, saupoudré de terreur !


Caméo, l’artiste, avec ses pinceaux d’os,
Peignait des portraits… mais sur des morceaux.
« Ce bras, quelle courbe ! » hurlait-il, ravi,
En croquant la jambe d’un zombie pourri.
Marlène, sa muse, aux ongles crochus,
Grignotait des orteils, « miam, c’est pas trop cuit ! »
Capitaine Jack, pirate au cœur de ferraille,
Avait un crochet qui faisait des entailles.
« À l’abordage ! » criait-il, l’œil injecté,
Mais il glissa dans l’sang et s’cassa l’poignet.
Piiixel, le geek, bidouillait des entrailles,
Pour faire un PC qui tweete des broussailles.
Ronin, samouraï, l’katana dégainé,
Tranchait des melons… et des pieds par mégarde.
« Zut, un orteil ! » grognait-il, confus,
En essuyant l’sang sur son kimono usé.
Lavendière, sorcière, brassait ses potions,
Mais son chaudron puait l’ail et l’oignon.
SoleilFée, la fée, voulait tout illuminer,
Mais ses étincelles mettaient l’feu aux planchers.
« Oups, un bras grillé ! » riait-elle, espiègle,
Pendant qu’Caméo peignait l’barbecue en règle.
Ensemble, ils dansaient, dans c’carnage joyeux,
Un bal de boyaux, d’os et d’regards vitreux.


Moralité d’ce poème, si t’es pas trop fragile :
Si t’es invité, méfie-toi d’leur idylle !
Car chez ces lascars, l’humour est bien glauque,
Et ton prochain rire pourrait finir en cloque !
Tu as fais travaille ton imagination.. 😅 bon tu as une vision de nous assez flippante quand même 🤣
 

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