On dit ça quand on n'a pas connu de cas similaire et qu'on ne sait pas ce que c'est que d'être violé
Disons que certains propos sont problématiques car ils reprennent d’anciennes théories psychanalytiques t9talement fausses et popularisée par Françoise Dolto sur une pseudo complicité de l’enfant a son viol.
Ces théories psychanalytiques ont toutes dénoncées par la psychiatrie et par différentes associations de lutte contre la pédophilie et l’inceste.
- si un enfant peut ressentir une sensation de plaisir sexuel, c’est purement mécanique et involontaire, il ne prend pas du tout son pied je peux te l’assurer. L’enfant va passer par une phase de dissociation émotionnelle qui va le pousser à se déconnecter de son corps et de ce qu’il ressent sur le moment pour une question de survie. On parle bien de survie.
- qd le viol est passé, l’enfant va ensuite continuer à être dans cet état disdociatif pour survivre psychologiquement, entraînant une amnésie traumatique qui peut tout de suite se déclencher dès la fin de l’agression.
- même à l’age adulte, l’enfant de plus de 18 ans va continuer dans ce mécanisme psychologique de dissociation émotionnelle, si un de ses parents le viole à nouveau, le même mécanisme de stress post traumatique va se déclencher, pour survivre à son agression, il va devenir passif et sans réaction attendant que l’agression se termine car il sait que s’il réagit, il se mettra en danger. Iln’y a AUCUNE Complicité sur l’inceste quel que soit l’âge.
En résumé, ce quia été prétendu dans un précédent post relève d’anciénnes théories psychanalytiques sans fondement scientifique et qui ont été réutilisés souvent contre les victimes d’infestés ou de pédophilie pour amoindrir la portée du crime sexuel commis par le bourreau.
J’invite à lire à ce propos le protocole de soins psychologiques donné aux pédophiles ou par les parents incestueux par les psychiatres. Les psychiatres doivent les amener à faire face aux conséquences de leurs actes car les pédophiles ou le parent incestueux utilisent tout ke temps le motif que l’enfant était consentant ou complice.
Il est important de comprendre le mécanisme de dissociation émotionnelle chez l’enfant et du stress post traumatique pouvant entraîner une amnésie immédiate de l’événement traumatisant.
Je vous renvoie au DSM 5 accessible sur internet pour bien comprendre ce point important.
J’espère ne plus entendre qu’une personne victime d’inceste peut se montrer complice quand elle atteint la majorité si elle subit encore des actes incestueux.
Franchement, toute personne concernée directement par le sujet peut être lourdement blessée psychologiquement par de tels propos . Certains propos tuent.
C’est pour ça qu’il vaut mieux poser des questions qu’essayer d’échafauder de théorie qui sont fausses et qui vous ont été probablement influencée par cette psychanalyse qui s’est totalement fourvoyé sur le sujet.