Pourquoi est-ce si difficile de se faire des amis ?

  • Auteur de la discussion Gwendoline
  • Date de début
G
Gwendoline
Anonyme
Tu as de la famille que tu vois de temps en temps sinon ? Tu t'entends bien avec eux ? Pourquoi ne pas parler à tes parents de ce que tu ressens ? Ils te connaissent tellement bien, ils devraient pouvoir t'aider, et partager ce poids que tu ressens avec eux ne peux que vous rapprocher et te faire te sentir mieux 😊
Hélas, ma famille est un véritable poison. Ils sont la racine de mon mal-être. Ils n'ont fait que m'enfoncer toute ma vie, me rabaisser, me maltraiter émotionnellement & verbalement. Ma mère, pour exemple, m'a traitée de comédienne toute mon enfance, & me répétait très souvent "je n'ai aucune confiance en toi" & "tu es comme ton père" Parce que je ne savais pas gérer mes émotions. Il s'avère que j'ai des troubles bien réels. Reconnus par un psychiatre, par le centre ressources autisme, & par la MDPH.
Lorsque je suis venue voir ma mère pour la dernière fois, je lui ai montré le certificat, qui prouvait que j'avais bel & bien un handicap psychique.
Sa réaction ? Elle a sorti son Smartphone, & a cherché sur Google quel était le montant de l'allocation qui m'était alloué...
Elle n'a même pas voulu savoir quel était mon handicap.
J'ai cessé de la contacter depuis ce jour elle, & en a fait autant. Pour ma sœur je fais ma victime, pour mon frère je suis une cassos, quant à mon frère le plus jeune, il a sous-entendu à plusieurs reprises qu'il aimerait bien coucher avec moi...
Je vais arrêter là, car juste avec ces éléments, inutile de développer que je viens d'une famille de tordus, qui m'ont complètement détruite de l'intérieur...
J'ai coupé les ponts avec eux tous, pour ma survie, j'ai même dynamité ces ponts pour être sûre de plus jamais être tentée d'y retourner.
Juste un élément important, mes deux parents n'avaient aucun ami eux aussi.
Bref, ma "famille" ne m'est d'aucune aide, absolument aucune
 
S
Sat
Anonyme
Bonjour
Je viens de lire ton article j'hallucine a quelle point je me sens pareil que toi j'ai 35ans et j'ai l'impression que tu parle pour moi ses dur se sentiment d'être seul mon fils et autiste également ma famille sa fait 5ans que l'on ne se parle plus je suis et me sens seul le peu que j'essaie de discuter avec les gens je me sent incompris le monde évolue mes pas dans le bon sens ses grave courage a toi
 
G
Gwendoline
Anonyme
Tu sais, tous les gens avec qui tu pourrais être amie ne boivent pas, ne fument pas et n'écoutent pas de la musique à outrance.
S'ouvrir aux autres, ça s'apprend. S'intéresser aux autres également. Petit à petit. Si malheureusement tu n'as jamais eu d'amis tu n'as pas pu l'apprendre, ce n'est pas de ta faute. C'est un apprentissage qui se fait en société...tu peux commencer ici par exemple. Sur ce forum. Parler aux gens en ligne peut être plus facile que dans la vraie vie. Sans t'en rendre compte, tu vas finir par piger le truc. Mais c'est bien que tu t'ouvres à travers ton récit sinon. Ça doit te faire beaucoup de bien, non ?
Je te remercie de ta bienveillance. Tu sais, j'ai eu une vie sociale il y a longtemps, mais ce n'était que des potes "de comptoir" de la poudre aux yeux. Quand ça a commencé à aller mal, tout le monde a déguerpi.
J'ai réalisé que lorsque je jouais un rôle les autres m'appréciaient, mais quand j'ai tombé les masques & qu'on a vu mon vrai visage, abracadabra, disparition..! Plus personne.
J'ai déjà étalé mon vague à l'âme sur Facebook, ça n'a attisé que la pitié de quelques-uns, mais en soi, ça n'a rien changé.
Effectivement, écrire tout cela sans me voiler la face a un effet un peu libérateur, mais je me sens toujours prisonnière de moi-même...
Ça m'attriste profondément. Il y a un ancien voisin qui m'avait dit une fois : " Tu sais Gwendoline, les gens, quand ils vont voir du monde, c'est pour se changer les idées, oublier leurs problèmes, pas pour écouter les tiens, parce que peut-être que quand tu leur racontes tes soucis, tu leur rappelles les leurs, & c'est peut-être pour ça que les gens se barrent, c'est pas qu'ils te laissent tomber, ils en ont peut-être juste marre de t'écouter te plaindre, & que tu leur rappelles leurs propres problèmes. Personne n'a envie de traîner avec quelqu'un qui se plaint tout le temps, c'est normal non ?"
En soi, il n'avait pas tout à fait tort, mais clairement, je ne sais m'y prendre avec les gens, j'ai pas les codes sociaux, & pourtant j'ai longtemps bossé dans la restauration...
Peut-être que je pourrais apprendre à vivre différemment ? Ou plutôt penser différemment.
Je me suis tellement gavée de bouquins sur le développement personnel que j'en ai fait une overdose, je les ai tous déposé dans une boîte à livres...
Comment vivre normalement quand on est "pas normal" ?
La chanteuse Doria D a bien illustré ce décalage d'être trop sensible avec sa chanson "Hors Tempo".
Si tu veux l'écouter à l'occasion... En tout cas, je suis ouverte à apprendre.
Je suis fatiguée de vivre dans une bulle.
Le confinement pour vous a été de quelques mois, moi, c'est tous les jours de l'année...
Merci de ta réponse, j'ai vraiment cru que personne ne donnerait suite à mon cri de détresse profond
 
S
Sven
Anonyme
Bonsoir !

C'est la première fois que je viens discuter sur un forum. Je me sens particulièrement seule, isolée, j'ai besoin de créer du lien, mais ça ne fonctionne jamais, & ce, depuis mon enfance.
Je suis une personne très complexe, & ce que je suis m'handicape beaucoup pour me faire des amis, pour la simple & "bonne" raison que je ne sais pas aimer sainement. Malgré toute ma bonne volonté de changer, de m'améliorer, eh bien rien ne change, & c'est très blessant de constamment se retrouver au même point.
Pourquoi est-ce si difficile de se faire de vrais amis ?
Merci.
À cause de l’haleine
 
S
Smurf
Anonyme
J'ai 38 ans. Des activités, j'en ai essayé plein. Mais je ne supporte pas la plupart des gens, étant ultrasensible sensoriellement & psychiquement... C'est vraiment pénible. Je me réfugie facilement dans ma caverne. Je ne partage pas les délires de picoler à outrance, fumer, écouter de la musique forte...
Je suis plutôt en quête de sérénité. J'ai des troubles qui s'apparentent à de l'autisme Asperger, & socialement, c'est vraiment difficile. Soit j'en dit trop & je saoûle les gens, soit je me replie chez moi mais personne ne s'en inquiète. Je suis trop souvent en grande demande affective, & ça pollue toutes mes relations. Le pire c'est que je ne m'en rends pas compte sur le moment, c'est plus fort que moi, c'est après coup que je me dis "mince, j'ai encore été trop relou, je n'ai parlé que de moi" & j'ai de grandes difficultés bien marquées à m'intéresser sincèrement à l'autre, je m'y suis efforcée pourtant, mais rien à faire, je reste une égoïste auto-centrée sur elle-même, & chaque geste vers autrui est sous-tendu par une attente affective qui voudrait signifier : "Je me suis intéressée à toi tu as vu ? Aimes-moi maintenant !"
C'est toujours après coup que je réalise tout cela. Sur le moment j'ai vraiment l'impression que mes intentions sont désintéressées, alors qu'en réalité, c'est ma dépendance affective masquée qui régit tout... Ça me peine énormément, & nourrit un profond sentiment de honte de ce que je suis.
Si par exemple on ne me répond pas à mes sms, c'est forcément qu'on ne m'aime pas... C'est vraiment la m*rde.
De vivre ainsi, à quémander des miettes d'amour par ci par là.
Ça fait des années que je "travaille" sur moi-même pour apprendre à m'aimer, mais je désespère.
Mon estime personnelle est bien proche de celle de la colle à moquette, & après je m'étonne que personne n'a envie de fréquenter une telle personne.
On ne m'apprécie que lorsque je fais semblant d'aller bien, ou lorsque je vais vraiment bien (ce qui ne dure jamais très longtemps, à cause de mes troubles de l'humeur..) mais dès que la tempête pointe, les rats quittent le navire, & je coule avec...
Sauf que je ne suis pas Rose, & heureusement que je sais nager...
Je suis sacrément névrosée & mal dans ma tête.
Je te cache pas que j'ai déjà essayé d'en finir.
Mais même Dieu n'a pas voulu de moi...
Alors je survis.
Enfermée chez moi avec mes deux chats, mais sans goût à la vie.
La vie ne vaut pas la peine d'être vécue si c'est pour vivre en ermite & de trouver 10 minutes de joie dans un paquet de M&M's.
Je suis fatiguée de vivre. J'ai tant à partager, mais personne n'en veut. Je suis un être tellement différent lorsque je suis aimée pour de vrai...
J'ai le sentiment de passer à côté de ma vie, voilà
Bonjour, merci pour ce partage. Tu sais la plupart des gens ont du mal avec les liens d’amitié c’est une relation compliquée. On donne beaucoup parfois trop et puis souvent on est déçu . C’est le jeu de la vie en société : on se lève et on mets un masque avent de sortir de chez soi, je te comprends et ici tu trouveras des oreilles attentives.
 
cielbleu
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Je te remercie de ta bienveillance. Tu sais, j'ai eu une vie sociale il y a longtemps, mais ce n'était que des potes "de comptoir" de la poudre aux yeux. Quand ça a commencé à aller mal, tout le monde a déguerpi.
J'ai réalisé que lorsque je jouais un rôle les autres m'appréciaient, mais quand j'ai tombé les masques & qu'on a vu mon vrai visage, abracadabra, disparition..! Plus personne.
J'ai déjà étalé mon vague à l'âme sur Facebook, ça n'a attisé que la pitié de quelques-uns, mais en soi, ça n'a rien changé.
Effectivement, écrire tout cela sans me voiler la face a un effet un peu libérateur, mais je me sens toujours prisonnière de moi-même...
Ça m'attriste profondément. Il y a un ancien voisin qui m'avait dit une fois : " Tu sais Gwendoline, les gens, quand ils vont voir du monde, c'est pour se changer les idées, oublier leurs problèmes, pas pour écouter les tiens, parce que peut-être que quand tu leur racontes tes soucis, tu leur rappelles les leurs, & c'est peut-être pour ça que les gens se barrent, c'est pas qu'ils te laissent tomber, ils en ont peut-être juste marre de t'écouter te plaindre, & que tu leur rappelles leurs propres problèmes. Personne n'a envie de traîner avec quelqu'un qui se plaint tout le temps, c'est normal non ?"
En soi, il n'avait pas tout à fait tort, mais clairement, je ne sais m'y prendre avec les gens, j'ai pas les codes sociaux, & pourtant j'ai longtemps bossé dans la restauration...
Peut-être que je pourrais apprendre à vivre différemment ? Ou plutôt penser différemment.
Je me suis tellement gavée de bouquins sur le développement personnel que j'en ai fait une overdose, je les ai tous déposé dans une boîte à livres...
Comment vivre normalement quand on est "pas normal" ?
La chanteuse Doria D a bien illustré ce décalage d'être trop sensible avec sa chanson "Hors Tempo".
Si tu veux l'écouter à l'occasion... En tout cas, je suis ouverte à apprendre.
Je suis fatiguée de vivre dans une bulle.
Le confinement pour vous a été de quelques mois, moi, c'est tous les jours de l'année...
Merci de ta réponse, j'ai vraiment cru que personne ne donnerait suite à mon cri de détresse profond
Il y a plein de réponse sur ce texte que tu devrait prendre en compte
La vie est un jeux un combat et défit avec des étapes comme un jeux échec
Ou de Monopoly
Le départ et te faire une raison cicatriser le passé ta vie de famille
Que ta pas oublier tu est trop dedans
Tu n'a rien a prouver
Et de faire des petit pas pour ce sentir fier de soit
Oui les rencontre amical on doit ce donner un personnage intégration
Et de cacher sa souffrance cela ce fait que plus tard quand amitiés et instauré
Les gens vienne est sens vont ce dire que c'est éphémère
Et passé au delà de sont handicap
Si on pleure tout le temp sont mal être les gens fuit
On doit fermé cette porte du passé y réfléchir et de savoir ce que
L'on ne doit pas reproduire et traîner comme un boulet
Dans sa vie adulte
Accepter et ne pas accepter