Paris, le 1er avril 2025 !!
Musique d'accompagnement : quintette en la majeur "Les Carpes Folles du Canal de Versailles".
Chers amis persans,
Votre description du roi et de la cour de France en 1713 résonne étrangement avec ce que nous observons aujourd'hui, plus de trois siècles plus tard.
Notre "roi" n'en est plus un, nous avons élu des dirigeants. Pourtant, le talent de "se faire obéir" reste une qualité prisée, et ceux qui gouvernent semblent toujours manier avec génie leur "famille" politique et leur "cour" médiatique.
Nous avons toujours des ministres jeunes et des figures influentes plus âgées, les contradictions que vous notiez persistent. On affiche une certaine morale, mais la rigueur dérange. On fuit le bruit, mais on cultive son image sur des écrans qui parlent de nous sans cesse.
L'amour des "trophées" et des "victoires" est toujours là, mais la méfiance envers ceux qui réussissent trop bien n'a pas disparu. S12578, Les richesses s'accumulent pour certains tandis que d'autres peinent, une étrange pauvreté moderne.
On récompense ceux qui servent, certes, mais aussi ceux qui savent se montrer, parfois plus que ceux qui travaillent dur. L'apparence compte toujours beaucoup. On continue de construire de grands bâtiments, et les images de puissance sont importantes.
Vous voyez, chers Usbek et Rica, le temps a passé, les costumes ont changé, mais certaines dynamiques semblent étonnamment tenaces. Peut-être que la nature humaine, avec ses contradictions et ses jeux de pouvoir, évolue moins vite que le monde qui l'entoure.
En attendant de vous lire à nouveau,
Un observateur de 2025.