C'était surtout par rapport à mon post précédent, mais non par forcément des exemples mais disons des approches pour contourner la chose (si c'est possible... x)).
Effectivement, les attirances changent avec le temps, les personnes aussi d'ailleurs. Je pense qu'il y a un mauvais enseignement dès le départ sur le fait que nous devons trouver le grand amour, fonder une famille, se caser dans une maison... Amenant ainsi l'idéalisation d'une relation future pour "réussir".
Enseignement au départ...
Je suis certain que si tu as un garçon (des garçons) tu l'éduqueras à plus de respect vis à vis des filles, mais sinon, à part ça ? Que lui mettras-tu ou le laisseras-tu se mettre dans la tête ? Comment et de quoi lui parleras-tu ?
Pire, si tu as une fille (des filles) que leur diras-tu ? Quelle idéalisation de l'homme viril, sûr de lui, piquant et joueur, séducteur, leur feras-tu fuir et les laisseras-tu admirer... On voit dans le fil "rèves érotiques" à qui les jeunes filles pensent, leurs critères
uniquement esthétiques !!!!
Que feras-tu pour éveiller chez elles un esprit critique sur ce sujet, sur le choix des mâles à valoriser, des mâles qui donc obtiendront les meilleures places, car les plus sereins sur leur pouvoir de choisir leurs partenaires ? Qui obtiendront aussi le pouvoir tout court...
Ou laisseras-tu sur ce plan faire la nature car il ne faut jamais contraindre une fille mais uniquement les garçons ?
Enfin c'est pour moi un système qui ne fonctionne pas, nombreux sont les couples où il y a une personne + heureuse que l'autre, la tromperie de plus en plus fréquente (ou du moins de plus en plus visible), des personnes qui restent ensemble pour des intérêts + ou - commun mais sans forcément s'aimer... Je parle là des couples de longue durée pour ceux qui y arrivent.
Les couples humains ne sont pas fait pour durer. Ils sont fait pour procréer, c'est tout. Ce n'est que la couche social, culturelle qui en fait autre chose : des alliances (les formes élémentaires de la parenté. Levi Strauss).
Il s'agit de lier des individus, des familles dans des clans, des sociétés, pour survivre par l'entraide, imposée ou du moins lissée sur le temps par les unions matrimoniales. Si le choix était laissé aux femmes, alors la moitié des hommes n'avaient pas de compagne, donc pas de progéniture, donc envie devenaient de violent voleur de femmes à ceux que les femmes se partageaient plus volontier que de condescendre aux "déchets".
C'est cela l'histoire de l'imposition du patricarcat.
On peut voir chez les Na de Chine qui ne sont ni un patriarcat ni un matriarcat, mais où les femmes choisissent depuis toujours librement leurs relations sexuelles et les géniteurs, que beaucoup d'hommes se voient très vite "éliminés". Mais les vieilles veillent à ce qu'ils ne soient pas trop nombreux pour ne pas créer de révolte violente par frustration, en conseillant les plus jeunes sur quelques sollicitations de convenance à faire.
Nous sommes des animaux, on peut le déplorer mais ça ne changera pas la réalité (pas autant en tout cas que la médecine et la chirurgie esthétique si c'est l'avenir que vous souhaitez si on choisit pas la voie éducative).
La pression faite sur les femmes pour qu'elles se "rangent" est très forte, qu'elle vienne de la famille ou la société, là où il sera + acceptable qu'un homme prenne son temps de ce côté (mais pas trop non plus, c'est vrai). J'ai de plus en plus de mal à concevoir le fait que 2 personnes puissent s'aimer jusqu'à ce que la mort les sépare (sauf si elle vient vite

) puis se contenter de l'affection ? Hmm pourquoi pas, à voir, ça doit convenir à certaines personnes.
Cette pression est compréhensive du fait de la durée de la vie humaine et plus encore de la vie féconde. On voit de plus en plus d'individus, femme comme homme qui se rendent compte mais un peu tard que le temps a passé ! Un peu vite ! Et oui, ... le temps passe vite à jouer, à voyager, à multiplier les partenaires sans trouver la perfection, à faire des études, bosser, danser, boire, chanter, faire la teuf, etc.
Des Cigales !
Voilà le rêve de plus en plus de jeunes depuis les années 60 ! 68 c'était ça ! C'est parti de ça ! Le droit de n'être plus que des cigales : baiser, boire, baiser, fumer, baiser, danser, baiser, voyager et baiser !
La civilisation des loisirs et de la consommation ! (Dumazedier, Rousselet, Ellul, Gorz, Baudrillard, etc.)
Les expériences de vie possibles se sont démultipliés, mais pas la durée de vie sur laquelle les accumuler !
C'est une immense frustration que connaissaient moins nos ancêtres. Même si l'idée d'une vie après la mort voir même immortelle, avec Gilgamesh, Hercule, Isis, etc. montre bien l'envie que cela dure tout de même un peu plus longtemps, déjà !
Et ça en grande partie pour profiter de la bouffe et du cul (le désir Dionysiaque, orgiaque est commun à toutes celles et tous ceux qui ne veulent s'en distinguer par effort de volonté pour manifester d'autres valeurs en fonction d'intérêts sociaux et culturels u n i q u e m e n t !).
Comme nos plus proches cousins les Bonobos !
Sauf qu'en plus on veut avoir la possibilité, en plus de le faire si l'on veut dans la soie, le lin frais, après de fortes stimulations de l'imagination ou du corps (théâtre, films, jeux, voyages, sports) et en grande quantité, le plus souvent possible !
Et que les autres soient des outils de nos plaisirs ! Disponibles quand nous voulons, à nos convenances, selon nos critères, avec nos limites (du moment), nos restrictions...
La femme et l'homme trop émmancipés, trop loin de la nature, existentielistes Sartrien, n'aiment les autres que pour ce qu'ils leur apporte, pour se satisfaire, parfois en faisant plaisir à l'autre (car c'est aussi un plaisir pour soi à l'occasion, une valorisation de soi, une reconnaissance de sa bonté, de son don, de son potlach ! donc de son pouvoir sur le monde)
S'aimer toute une vie n'a aucun sens, si ce n'est celui du monothéisme, de la monogamie, de la monomanie, du monos ! l'écrasement de la diversité du vivant au néant de l'unicité, par obsession de l'appropriation comme preuve de durabilité de l'existence, comme ambition dévorante d'être la plus, le plus important dans l'existence, pas seulement de sa vie, mais dans l'être lui-même. D'où l'extase des mystiques, l'anséité bouddhisme : délire de puissance où se diluer dans le tout, est en fait devenir le tout, la totalité de l'univers !
Une vraie pathologie du cerveau humain qui voudrait chez chacun être la seule chose à exister dans l'univers, mais qui doit le justifier, le déguiser socialement, l'habiller pour plaire, pour circonvenir, pour obtenir :
On le voit bien chez l'enfant !
Les femmes surtout, mais aussi une majorité d'hommes modernes sont dans l'infantilité la plus crasse de ce point de vue, que l'on parle de quinquado (adolescents de 50 ans et plus) ou d'Adulescent (adulte aux comportements adolescents). C'est aussi cela la crise du travail ! (être sur son portable, préparer ses fiestas, au moins 10 minutes par heure), dormir moins, binjwatcher, etc.
Comment vivre en couple réellement avec ce rythme et cet assoiffement de féérie ?
C'est surtout cela l'impossibilité actuelle du couple, le retour à un certain état de nature (les femmes choisissent, surtout le fun... that they just want to have, Merci Cindy ! mais comme les hormones ne s'en laissent pas compter, ben ... il faut aussi concilier l'enfantement - énoncé comme refusé par de plus en plus de jeune femme qui comprennent bien que c'est moins de fun, de vie pour soi, mais finalement rattrapées par l'âge, le sens de la vie, et les hormones...)
Le couple n'est donc plus qu'un artifice, un lieu où essayer de profiter de l'autre pour sa vie, ses priorités, son agenda égotiste, avec toutes les hargnes et colères et frustrations que cela implique puisque NON on ne peut pas tout avoir !!! Horreur !!!
Et il est alors plus facile de s'imagnier que l'autre fait mieux, obtient plus, qu'on préfererait être dans sa position (qu'on survole avec des fantasmes de liberté absolue). Et je ne suis pas sûr de ne pas y prêter le flan parfois...
On ne peut plus s'aimer que quelques temps, avec des envies d'amoures éternelles, de songes, des rêveries, des rêves de fairee durer certains moment de bien-être indéfiniment, ce qu'on ne supporterait pas non plus...
De l'insignifiance de nos insatisfactions perpétuelles...
Bon, et toi, ca va ? 😁