Mon défi du jour

Valona
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Le parcours du mini golf

C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.

Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.

Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.

Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.

Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.

Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.

Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.

Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?

Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...

À suivre
 
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Je suis allé au Leclerc pour le drive
Là il y a juste en face les machines à laver à l'extérieur
Il y avait une femme en jupe, pas trop courte, enfin normale quoi
Je ne sais pas si elle l'a fait exprès
Mais elle a passé un fichtre moment à bourrer la machine
Au lieu de se mettre à genou, ce qui aurait été bien place facile, enfin bref...
Ce n'est pas que je la regardai, mais elle était juste en face
La suite vous l'imaginez très bien
Je voyais tout, ses fesses, son cul, bon sinon elle portait une culotte hein

Ce n'est pas comme une copine qui elle n'en porte pas
Et qui aime qu'un homme soit là derrière elle lorsqu'elle monte les escaliers :)
 
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Eviradnus
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Le parcours du mini golf

C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.

Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.

Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.

Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.

Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.

Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.

Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.

Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?

Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...

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A quand un vrai golf 🏌
 
duss
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Le parcours du mini golf

C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.

Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.

Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.

Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.

Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.

Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.

Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.

Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?

Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...

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Le sourire du réparateur

Mon défi du jour

C'est une belle journée que ce mercredi. Je suis à bicyclette sur la piste cyclable. Sur ma gauche c'est le déroulé des plages. Les rouleaux des eaux de l'océan accueillent des surfeurs et quantité de baigneurs téméraires. Je m'arrête quelquefois pour admirer la virtuosité des athlètes en équilibre sur leurs planches. Il n'y a que quelques kilomètres jusqu'au bourg. Sur ma droite les prés où paissent de paisibles bovins. Je croise nombre de cyclistes profitant comme moi de cet après-midi magnifique. Je me rends au village car il y a la braderie d'été aujourd'hui et demain. Il y a une foule de touristes qui longent la route car il faut garer les voitures sur le grand parking extérieur. Je fais comme tous les autres cyclistes, je pousse mon vélo pour entrer dans la rue principale. Il y a des stands à perte de vues.

Une atmosphère de kermesse. Des couleurs éclatantes. Je flâne longuement. J'apprécie cette ambiance malgré la promiscuité parfois pénible. Je m'offre un cône glacé à la pistache. Je prends quelques photos depuis le haut de l'escalier double de l'Hôtel de ville. Un petit tour dans l'office de tourisme où une artiste locale expose ses créations. L'avantage de pousser une bicyclette dans une foule. Les gens s'écartent. Je ne suis pas seule à utiliser ce stratagème jusqu'à présent réservé aux emmerdeuses poussant un landau. La bicyclette est toute aussi efficace pour se frayer un passage. Surtout au près des messieurs qui m'adressent de beaux sourires. Discrets quand ils sont en couples ou en familles, moins hypocrites lorsqu'ils sont seuls. Il y a des gens en maillots de bain malgré l'interdiction. En tongs.

Je quitte la place pour découvrir les stands dans les rues. En comparant avec les prix pratiqués en magasins, les vêtements ne sont pas moins chers. Par contre, il y a quelques malins qui vendent des habits d'occasions déjà portés, souvent comme neufs, pour des prix défiants la raison. Un jeans Levis 501, quasiment neuf, est proposé là à 45 euros. Dommage. Il n'y a pas ma taille, du 36. En me promenant ainsi, à l'ombre des bâches multicolores, j'entends parler Allemand, Anglais, Hollandais et même Français. Il faut préciser que cette petite région du littoral océanique est fort prisée des amoureux des paysages variés. D'un côté l'océan, de l'autre des paysages vallonnés, verdoyants. Il y a même une cité troglodyte encore habitée, pas très loin. Je sors de la ruelle pour retrouver le calme. Agréable.

Je reste à l'ombre des platanes. Je longe le muret du cimetière. Depuis le début de mes vacances je me promets de venir explorer ce lieu. Là, une camionnette blanche qui barre le passage pour monter la venelle qui y mène. J'avance prudemment. C'est un trou béant avec un couvercle métallique posé à côté. Le haut d'une échelle en dépasse. Je m'approche car j'entends chantonner. Au fond de ce regard il y a un jeune homme. Il est affairé devant un placard ouvert d'où pendent des dizaines de fils électriques. Il ne me voit pas. Il tient une pince et tire des câbles de sa main libre. Il me vient soudain une idée farfelue. Et si je profitais de cette opportunité pour m'amuser un peu ? Je mets ma bicyclette sur sa béquille entre la camionnette et le muret. Personne. On entend le bruit de la foule un peu plus loin.

Je m'accroupis au bord du trou. L'indécente position que j'affectionne dans ce genre de situation. Des minutes passent sans que le jeune employé ne lève la tête. Ça doit être sérieux pour qu'il reste ainsi, consciencieux et réfléchi. Je me redresse avant d'être gagnée par l'ankylose. Je fais quelques pas pour éviter les "fourmis" dans les jambes. Je reviens. Dans la même position. L'excitation me gagne car j'imagine déjà plein de scénarios. Comment va t-il réagir ? En tous cas ce jeune garçon ne possède pas un sixième sens très développé. Je me redresse une nouvelle fois. Personne ne vient par là. Je me touche un peu. Ça stimule encore davantage plus ma libido. Je retourne m'accroupir. Cette fois, je fais un bruit. Exprès. Avec ma basket sur le gravillon. Le jeune homme lève enfin la tête. Lève les yeux.

Je laisse aux lecteurs, et surtout aux lectrices, d'imaginer la scène. Il m'adresse un grand sourire en me saluant. Je fais de même en restant ostensiblement ainsi, cuisses largement écartées. Au-dessus des probables trois mètres de profondeur de ce trou. Il m'explique ce qu'il fait. Plusieurs coupures de réseaux Internet ont été signalés depuis midi. Le jeune garçon cherche la cause. Je ne comprends pas grand chose dans ses explications techniques. Il semble de plus en plus troublé par mon attitude. Il vient certainement de comprendre que je le fais exprès. Se sent-il privilégié par mes égards ? Je l'espère. Il travaille tout en commentant à haute voix ce qu'il tente de faire. Parfois il cesse pour regarder en l'air. La vue doit le ravir autant que le troubler. Ce qui me propulse dans mes indicibles émotions jouissives. Je n'en montre rien. Faisant semblant de ne pas m'en rendre compte.

Je suis morte de honte. Mais c'est cette suave sensation qui détermine mon degré d'excitation. Je vis là un intense moment de plaisir. Je dois me redresser pour éviter la crampe. J'entends mon gentil voyeur qui demande si je suis encore là. Je me penche pour le rassurer en prétextant que l'endroit est à l'ombre et que c'est très agréable. Je bois de l'eau. Je regarde partout autour de moi. Personne. La chance est de mon côté. Je retire rapidement ma culotte. Je reprends ma position exhibitionniste. Quand ma "victime" lève une nouvelle fois la tête il découvre le "spectacle". Je porte une toison pubienne "sauvage", pas taillée et très fournie. J'adore. Au diable les modes glabres et les andouilles qui y sacrifient. Le jeune homme a très certainement la "révélation". Il vient de comprendre. Je le fais exprès. Ce n'est que pour lui. Un évènement qui arrive rarement plus d'une fois dans une existence.

Cette fois, les bras ballants, prenant tout son courage, respirant un grand coup, il reste tête levée pour admirer. Je me mets à trembler de plaisir. Ce n'est certes pas ma première "expérience", mais c'est à chaque fois tout comme. Je sens la sueur couler sous mes vêtements. Je frissonne. J'écarte au maximum en adressant le plus chaleureux sourire à mon "spectateur" totalement subjugué. Nous restons silencieux à nous observer. Je n'ai pas un véritable sentiment de domination ou de supériorité mais la situation est rêvée pour me livrer à mon jeu préféré. Mon voyeur me fait de beaux sourires. Tout gêné. Il est mignon. Blond, les yeux clairs. Je le devine terriblement timide. Il se fait violence pour retourner à son activité. Je le salue. Je me redresse. Je remets ma culotte. Je l'entends me remercier.

Je pousse ma bicyclette en reprenant mes esprits. Il serait plaisant de trouver un endroit secret pour me masturber un peu. J'aime le faire en me projetant le film. Un film tout frais dont les images récentes se bousculent dans ma tête. Je veux monter au cimetière en le contournant par l'église. Je découvre qu'il y a plein de gens qui piquent niquent entre les tombes. Je reviendrai prochainement. Quelque chose me dit que dans les cimetières il peut se présenter des opportunités rares. C'est sur ces pensées que je retourne dans la foule. Il est presque dix sept heures. Je roule jusqu'à la plage. Je retire mes baskets pour la longer en marchant dans l'eau. Mon vélo fermé à cadenas à côté de la guérite du marchand de frites, de poulets frits qui ouvrent l'appétit du soir. Je n'arrête pas de penser à mon gentil réparateur...

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C'est une belle journée que ce mercredi. Je suis à bicyclette sur la piste cyclable. Sur ma gauche c'est le déroulé des plages. Les rouleaux des eaux de l'océan accueillent des surfeurs et quantité de baigneurs téméraires. Je m'arrête quelquefois pour admirer la virtuosité des athlètes en équilibre sur leurs planches. Il n'y a que quelques kilomètres jusqu'au bourg. Sur ma droite les prés où paissent de paisibles bovins. Je croise nombre de cyclistes profitant comme moi de cet après-midi magnifique. Je me rends au village car il y a la braderie d'été aujourd'hui et demain. Il y a une foule de touristes qui longent la route car il faut garer les voitures sur le grand parking extérieur. Je fais comme tous les autres cyclistes, je pousse mon vélo pour entrer dans la rue principale. Il y a des stands à perte de vues.

Une atmosphère de kermesse. Des couleurs éclatantes. Je flâne longuement. J'apprécie cette ambiance malgré la promiscuité parfois pénible. Je m'offre un cône glacé à la pistache. Je prends quelques photos depuis le haut de l'escalier double de l'Hôtel de ville. Un petit tour dans l'office de tourisme où une artiste locale expose ses créations. L'avantage de pousser une bicyclette dans une foule. Les gens s'écartent. Je ne suis pas seule à utiliser ce stratagème jusqu'à présent réservé aux emmerdeuses poussant un landau. La bicyclette est toute aussi efficace pour se frayer un passage. Surtout au près des messieurs qui m'adressent de beaux sourires. Discrets quand ils sont en couples ou en familles, moins hypocrites lorsqu'ils sont seuls. Il y a des gens en maillots de bain malgré l'interdiction. En tongs.

Je quitte la place pour découvrir les stands dans les rues. En comparant avec les prix pratiqués en magasins, les vêtements ne sont pas moins chers. Par contre, il y a quelques malins qui vendent des habits d'occasions déjà portés, souvent comme neufs, pour des prix défiants la raison. Un jeans Levis 501, quasiment neuf, est proposé là à 45 euros. Dommage. Il n'y a pas ma taille, du 36. En me promenant ainsi, à l'ombre des bâches multicolores, j'entends parler Allemand, Anglais, Hollandais et même Français. Il faut préciser que cette petite région du littoral océanique est fort prisée des amoureux des paysages variés. D'un côté l'océan, de l'autre des paysages vallonnés, verdoyants. Il y a même une cité troglodyte encore habitée, pas très loin. Je sors de la ruelle pour retrouver le calme. Agréable.

Je reste à l'ombre des platanes. Je longe le muret du cimetière. Depuis le début de mes vacances je me promets de venir explorer ce lieu. Là, une camionnette blanche qui barre le passage pour monter la venelle qui y mène. J'avance prudemment. C'est un trou béant avec un couvercle métallique posé à côté. Le haut d'une échelle en dépasse. Je m'approche car j'entends chantonner. Au fond de ce regard il y a un jeune homme. Il est affairé devant un placard ouvert d'où pendent des dizaines de fils électriques. Il ne me voit pas. Il tient une pince et tire des câbles de sa main libre. Il me vient soudain une idée farfelue. Et si je profitais de cette opportunité pour m'amuser un peu ? Je mets ma bicyclette sur sa béquille entre la camionnette et le muret. Personne. On entend le bruit de la foule un peu plus loin.

Je m'accroupis au bord du trou. L'indécente position que j'affectionne dans ce genre de situation. Des minutes passent sans que le jeune employé ne lève la tête. Ça doit être sérieux pour qu'il reste ainsi, consciencieux et réfléchi. Je me redresse avant d'être gagnée par l'ankylose. Je fais quelques pas pour éviter les "fourmis" dans les jambes. Je reviens. Dans la même position. L'excitation me gagne car j'imagine déjà plein de scénarios. Comment va t-il réagir ? En tous cas ce jeune garçon ne possède pas un sixième sens très développé. Je me redresse une nouvelle fois. Personne ne vient par là. Je me touche un peu. Ça stimule encore davantage plus ma libido. Je retourne m'accroupir. Cette fois, je fais un bruit. Exprès. Avec ma basket sur le gravillon. Le jeune homme lève enfin la tête. Lève les yeux.

Je laisse aux lecteurs, et surtout aux lectrices, d'imaginer la scène. Il m'adresse un grand sourire en me saluant. Je fais de même en restant ostensiblement ainsi, cuisses largement écartées. Au-dessus des probables trois mètres de profondeur de ce trou. Il m'explique ce qu'il fait. Plusieurs coupures de réseaux Internet ont été signalés depuis midi. Le jeune garçon cherche la cause. Je ne comprends pas grand chose dans ses explications techniques. Il semble de plus en plus troublé par mon attitude. Il vient certainement de comprendre que je le fais exprès. Se sent-il privilégié par mes égards ? Je l'espère. Il travaille tout en commentant à haute voix ce qu'il tente de faire. Parfois il cesse pour regarder en l'air. La vue doit le ravir autant que le troubler. Ce qui me propulse dans mes indicibles émotions jouissives. Je n'en montre rien. Faisant semblant de ne pas m'en rendre compte.

Je suis morte de honte. Mais c'est cette suave sensation qui détermine mon degré d'excitation. Je vis là un intense moment de plaisir. Je dois me redresser pour éviter la crampe. J'entends mon gentil voyeur qui demande si je suis encore là. Je me penche pour le rassurer en prétextant que l'endroit est à l'ombre et que c'est très agréable. Je bois de l'eau. Je regarde partout autour de moi. Personne. La chance est de mon côté. Je retire rapidement ma culotte. Je reprends ma position exhibitionniste. Quand ma "victime" lève une nouvelle fois la tête il découvre le "spectacle". Je porte une toison pubienne "sauvage", pas taillée et très fournie. J'adore. Au diable les modes glabres et les andouilles qui y sacrifient. Le jeune homme a très certainement la "révélation". Il vient de comprendre. Je le fais exprès. Ce n'est que pour lui. Un évènement qui arrive rarement plus d'une fois dans une existence.

Cette fois, les bras ballants, prenant tout son courage, respirant un grand coup, il reste tête levée pour admirer. Je me mets à trembler de plaisir. Ce n'est certes pas ma première "expérience", mais c'est à chaque fois tout comme. Je sens la sueur couler sous mes vêtements. Je frissonne. J'écarte au maximum en adressant le plus chaleureux sourire à mon "spectateur" totalement subjugué. Nous restons silencieux à nous observer. Je n'ai pas un véritable sentiment de domination ou de supériorité mais la situation est rêvée pour me livrer à mon jeu préféré. Mon voyeur me fait de beaux sourires. Tout gêné. Il est mignon. Blond, les yeux clairs. Je le devine terriblement timide. Il se fait violence pour retourner à son activité. Je le salue. Je me redresse. Je remets ma culotte. Je l'entends me remercier.

Je pousse ma bicyclette en reprenant mes esprits. Il serait plaisant de trouver un endroit secret pour me masturber un peu. J'aime le faire en me projetant le film. Un film tout frais dont les images récentes se bousculent dans ma tête. Je veux monter au cimetière en le contournant par l'église. Je découvre qu'il y a plein de gens qui piquent niquent entre les tombes. Je reviendrai prochainement. Quelque chose me dit que dans les cimetières il peut se présenter des opportunités rares. C'est sur ces pensées que je retourne dans la foule. Il est presque dix sept heures. Je roule jusqu'à la plage. Je retire mes baskets pour la longer en marchant dans l'eau. Mon vélo fermé à cadenas à côté de la guérite du marchand de frites, de poulets frits qui ouvrent l'appétit du soir. Je n'arrête pas de penser à mon gentil réparateur...

À suivre

Mon défi du jour
J'avoue que cela me plaît de lire tes écrits. Toutefois je crains qu'un jour tu ne tombe sur des hommes qui pourraient devenir violent. Aussi je te conseillerais de ne pas toujours aller aux mêmes endroits et surtout aux mêmes horaires.
Les hommes que tu croisent peuvent parler à des tiers et ceux ci pourraient
 
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Eviradnus
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J'avoue que cela me plaît de lire tes écrits. Toutefois je crains qu'un jour tu ne tombe sur des hommes qui pourraient devenir violent. Aussi je te conseillerais de ne pas toujours aller aux mêmes endroits et surtout aux mêmes horaires.
Les hommes que tu croisent peuvent parler à des tiers et ceux ci pourraient
Ne pas être aussi "conciliant".
Bonne chasse quand même et profite de la vie.
 
Valona
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@Eviradnus

Merci pour vos recommandations. Mais je tiens à vous rassurer. Jamais, mais alors absolument jamais je ne prends le moindre risque lors de mes "jeux". Jamais. Je n'assure ma "prestation" qu'en restant totalement inaccessible. Il y a toujours un obstacle. Que ce soit une rivière, un ravin, une clôture ou encore du monde. Je suis extrêmement rusée et stratège.

Ceinture noire deuxième Dan (école Shotokan) de karaté, l'inconvenant qui aurait l'outrecuidance d'une attitude que je pourrais interpréter comme inquiétante aurait beaucoup de souci à se faire. Je n'ai aucun scrupule, je frappe vite, juste et ne laisse aucune chance à mon adversaire sur le tatami. Je suis alors animée d'une violence qui m'étonne toujours. Je suis très sportive. J'ai du réflexe. J'anticipe et je sais faire très mal.

Jogging tous les matins. Je m'entraîne deux soirs par semaine au Dojo et je participe à des compétitions depuis l'âge de douze ans... Alors gare, le train part avant l'heure !

À bientôt
 
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Surprise dans un cimetière

Mon défi du jour

Ce lundi après-midi restera un grand souvenir. Il fait un temps magnifique. Je pédale sur la piste cyclable en direction du bourg. Il n'y a que trois kilomètres mais je dois lutter contre un fort vent du Nord Ouest. Je croise nombre de cyclistes poussés par ce même vent. Comme les choses paraissent faciles alors que je fournis des efforts pour gravir les légères pentes. Il est 14 h30 quand j'arrive dans le village. Il y a une animation qui se prépare pour la soirée. Des employés municipaux sont entrain de dresser des estrades. Probablement un de ces concerts philharmoniques assez fréquents en périodes estivales. Je fais le tour de la place à l'ombre des marronniers séculaires. En poussant mon vélo. Je l'enfourche pour continuer ma route. Vers l'intérieur des terres cette fois. Vers l'ancienne fabrique abandonnée.

Jadis, dans ces grands bâtiments de briques rouges, aux fenêtres cyclopéennes, d'habiles ouvrières tissaient le lin. Pour en faire des draps, des sacs destinés à l'agriculture, ou encore pour en faire des voiles de bateaux. Souvent destinés à l'exportation. Ce qui participait au patrimoine économique de la région. Je ne m'y arrête pas. Je continue jusqu'à la chapelle située au sommet de la première colline. Entourée d'un cimetière, clos par un muret de pierres de granit, l'endroit n'est pas sans évoquer une citadelle médiévale en miniature. Il y a quelques voitures garées sur l'étroit parking. Des groupes de gens bavardent à l'ombre des cyprès majestueux. Il y a une fontaine où l'eau n'est pas seulement potable mais recommandée par les gens du bourg. On lui prête des vertus bienfaisantes et curatives.

Je m'arrête quelquefois ici. Il n'y a jamais grand monde. Où alors de petites vieilles venues entretenir la tombe d'un aïeul. Depuis plus de cinquante ans, personne n'est plus enterré ici. C'est plutôt un endroit touristique un peu atypique. Qu'il fait bon flâner entre les pierres tombales moussues à l'ombre des feuillages denses. J'ai rempli ma gourde d'un litre. Fixée au cadre de mon VTC. Des éclats de voix me parviennent depuis le parvis de la chapelle. Soudainement carillonnent les deux cloches dans la tourelle qui fait penser au donjon d'un château. Il y a très certainement un évènement religieux. La présence de ces gens. Le carillon. Je suis assis sur une des pierres tombales, adossée au socle d'un ange de granit. Deux dames font le tour du cimetière. Un vieux monsieur vient à leurs rencontres. Bavardages.

C'est le monsieur qui marche lentement, le long du muret qui attire mon attention. Il tient un grand pot aux fleurs fanées. Il se dirige vers le local des poubelles. Il ne m'a pas vu. Il est vêtu d'élégante manière. Façon citadine. Ce qui semble insolite avec ce bel après-midi d'été. La situation m'inspire. Aussitôt je me fixe le défi du jour. Une petite improvisation innocente. Je suis en jupette, T-shirt, baskets. L'inconnu est dans l'emplacement des poubelles. J'en profite. Je me lève, je m'accroupis en descendant ma culotte à mi cuisses. Je dois faire pipi depuis un moment. Voilà l'occasion de m'offrir quelques délicieux frissons. Il ne peut rien arriver. Des gens pas loin. Je peux donc offrir à cet élégant quidam une prestation de qualité. Sans être vue depuis le parvis où se réunissent les attroupements.

Je me concentre. Comme souvent, pour précipiter les choses, je me concentre. Je m'imagine dans la même situation mais avec les pieds dans l'eau froide. Formule imparable pour provoquer un pipi généreux. Je porte mes Ray-Ban "aviateur". Je peux donc loucher où je veux. Dans la plus totale discrétion. L'homme revient dans l'enceinte du cimetière. Il n'est qu'à environ une trentaine de mètres. Une main en appui derrière moi, sur le rebord de la pierre tombale, cambrée, soulevant ma culotte de l'index, je me lâche dans quelques jets puissants qui vont se briser à au moins trois mètres devant moi. L'homme s'est arrêté. Les bras ballants, il observe. Je fais semblant de ne pas m'en rendre compte. Soudain, d'une voix forte, il m'apostrophe : << Mademoiselle, un peu de tenue. Vous êtes dans un cimetière ! >>

Cette fois, au lieu de faire de cet inconnu un voyeur habituel, une "victime" de mes délicieuses déviances exhibitionnistes, je me fais interpeller. Il se dirige vers moi en évitant les pierres tombales de manière assez maladroite. Agitant un index menaçant. J'ai tout juste le temps de me redresser. J'en mets plein sur mes baskets et ça ruisselle le long de mes cuisses. Je remonte ma culotte immédiatement mouillée. Ça coule sur mes jambes. Sans un mot, d'un pas rapide, je tourne les talons pour fuir l'embarrassant instant. Je retourne à ma bicyclette. Il n'y a plus âme qui vive à l'extérieur. Le type ne m'a pas suivit. Je suis debout dans la fontaine jusqu'à mi-cuisses. Pour me nettoyer et me rafraîchir. je me sens un peu stupide de m'être faite surprendre sans le "retour" habituel. En général mes "victimes" se contentent de regarder, d'observer, plutôt admirateurs. Se sachant "privilégiés". Des esthètes...

Je rince mes soquettes pour les laisser sécher au chaud soleil. Là-bas, l'océan scintille de mille feux. Je pense à mes parents sur leur bateau. C'est sur ces considérations que je contourne le cimetière pour entrer dans la chapelle. Je comprends subitement. Demain c'est la fête de l'assomption. Le 15 aout. Ces histoires de vierge qui monte au ciel en lévitation paranormale. Cette idée me fait rire. Mais ? J'hallucine ! Le monsieur du cimetière n'est autre que le prêtre. Je m'assois sur le dernier banc. Il y a une trentaine de fidèles qui écoutent. Le prêtre ne semble pas m'avoir reconnue. Ou alors il m'ignore superbement. Je décide de prendre ma petite revanche. Ma culotte sèche dehors avec mes soquettes. J'ai été obligée de la rincer. J'écarte les cuisses. À chaque minute davantage. Tout le monde me tourne le dos. Petite vengeance. Personne ne se doute un seul instant de ce qui se déroule à l'arrière.

Notre homme d'église m'a reconnue. Me situe parfaitement. Je le fixe ostensiblement. Guettant l'instant où apparaîtront les premiers troubles. Les premières hésitations. Je connais bien la réaction des messieurs. Quand le trouble les gagne c'est toujours le même phénomène. Ce n'est vraiment une messe mais une sorte de célébration religieuse. Je n'ai que peu de connaissance des religions. Mes parents ont eu le bon gout de m'éviter les prisons mentales des dogmes irrationnels. Pour moi tout cela fait un peu penser à des rituels occultes. Le film avec Tom Cruise "Eyes wide shut" par exemple. Le prêtre se lance dans une diatribe. Une sorte de sermon où il ne manque pas de préciser que le Diable est partout. Amusée, je l'entends prétendre que ce Diable fréquente même les églises s'il le désire.

Ce qu'il voit devant lui, à une trentaine de mètres, malgré la pénombre, sous ma jupette commence à faire trébucher ses mots. "Gagné". Ce pauvre Diable à qui on fait porter tous les malheurs du monde vient de troubler notre ecclésiate qui en perd son latin. J'enfonce le clou, un gros clou de charpentier, en glissant ma main entre mes cuisses. Le prêtre se retourne, tourne le dos à l'assemblée pour continuer ses propos surréalistes. S'en est trop pour lui. C'est sûr. Pauvre garçon. Je préfère mettre un terme à ma petite revanche. Je quitte rapidement les lieux. Dans le plus parfait silence. Lorsqu'il se retournera, j'aurai disparue. Il aura le souvenir d'une vision "infernale" qui l'aura profondément déstabilisé. Contente de ma farce, je remets mes soquettes, ma culotte. Une vieille dame surgit soudain : << Petite traînée ! Petite "salaupe" ! >> lance t-elle avec une main levée. Je ne peux m'empêcher de rire aux éclats en répondant : << Je suis le Diable ! Bouhhh ! >>. Je lui adresse une horrible grimace avant de monter sur ma machine. Accélérant encore ma vitesse dans la descente.

C'est pliée de rire que je retourne vers le bourg. Une bonne glace m'attend dans la supérette...

À suivre

Mon défi du jour
 
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Mon défi du jour

Ce lundi après-midi restera un grand souvenir. Il fait un temps magnifique. Je pédale sur la piste cyclable en direction du bourg. Il n'y a que trois kilomètres mais je dois lutter contre un fort vent du Nord Ouest. Je croise nombre de cyclistes poussés par ce même vent. Comme les choses paraissent faciles alors que je fournis des efforts pour gravir les légères pentes. Il est 14 h30 quand j'arrive dans le village. Il y a une animation qui se prépare pour la soirée. Des employés municipaux sont entrain de dresser des estrades. Probablement un de ces concerts philharmoniques assez fréquents en périodes estivales. Je fais le tour de la place à l'ombre des marronniers séculaires. En poussant mon vélo. Je l'enfourche pour continuer ma route. Vers l'intérieur des terres cette fois. Vers l'ancienne fabrique abandonnée.

Jadis, dans ces grands bâtiments de briques rouges, aux fenêtres cyclopéennes, d'habiles ouvrières tissaient le lin. Pour en faire des draps, des sacs destinés à l'agriculture, ou encore pour en faire des voiles de bateaux. Souvent destinés à l'exportation. Ce qui participait au patrimoine économique de la région. Je ne m'y arrête pas. Je continue jusqu'à la chapelle située au sommet de la première colline. Entourée d'un cimetière, clos par un muret de pierres de granit, l'endroit n'est pas sans évoquer une citadelle médiévale en miniature. Il y a quelques voitures garées sur l'étroit parking. Des groupes de gens bavardent à l'ombre des cyprès majestueux. Il y a une fontaine où l'eau n'est pas seulement potable mais recommandée par les gens du bourg. On lui prête des vertus bienfaisantes et curatives.

Je m'arrête quelquefois ici. Il n'y a jamais grand monde. Où alors de petites vieilles venues entretenir la tombe d'un aïeul. Depuis plus de cinquante ans, personne n'est plus enterré ici. C'est plutôt un endroit touristique un peu atypique. Qu'il fait bon flâner entre les pierres tombales moussues à l'ombre des feuillages denses. J'ai rempli ma gourde d'un litre. Fixée au cadre de mon VTC. Des éclats de voix me parviennent depuis le parvis de la chapelle. Soudainement carillonnent les deux cloches dans la tourelle qui fait penser au donjon d'un château. Il y a très certainement un évènement religieux. La présence de ces gens. Le carillon. Je suis assis sur une des pierres tombales, adossée au socle d'un ange de granit. Deux dames font le tour du cimetière. Un vieux monsieur vient à leurs rencontres. Bavardages.

C'est le monsieur qui marche lentement, le long du muret qui attire mon attention. Il tient un grand pot aux fleurs fanées. Il se dirige vers le local des poubelles. Il ne m'a pas vu. Il est vêtu d'élégante manière. Façon citadine. Ce qui semble insolite avec ce bel après-midi d'été. La situation m'inspire. Aussitôt je me fixe le défi du jour. Une petite improvisation innocente. Je suis en jupette, T-shirt, baskets. L'inconnu est dans l'emplacement des poubelles. J'en profite. Je me lève, je m'accroupis en descendant ma culotte à mi cuisses. Je dois faire pipi depuis un moment. Voilà l'occasion de m'offrir quelques délicieux frissons. Il ne peut rien arriver. Des gens pas loin. Je peux donc offrir à cet élégant quidam une prestation de qualité. Sans être vue depuis le parvis où se réunissent les attroupements.

Je me concentre. Comme souvent, pour précipiter les choses, je me concentre. Je m'imagine dans la même situation mais avec les pieds dans l'eau froide. Formule imparable pour provoquer un pipi généreux. Je porte mes Ray-Ban "aviateur". Je peux donc loucher où je veux. Dans la plus totale discrétion. L'homme revient dans l'enceinte du cimetière. Il n'est qu'à environ une trentaine de mètres. Une main en appui derrière moi, sur le rebord de la pierre tombale, cambrée, soulevant ma culotte de l'index, je me lâche dans quelques jets puissants qui vont se briser à au moins trois mètres devant moi. L'homme s'est arrêté. Les bras ballants, il observe. Je fais semblant de ne pas m'en rendre compte. Soudain, d'une voix forte, il m'apostrophe : << Mademoiselle, un peu de tenue. Vous êtes dans un cimetière ! >>

Cette fois, au lieu de faire de cet inconnu un voyeur habituel, une "victime" de mes délicieuses déviances exhibitionnistes, je me fais interpeller. Il se dirige vers moi en évitant les pierres tombales de manière assez maladroite. Agitant un index menaçant. J'ai tout juste le temps de me redresser. J'en mets plein sur mes baskets et ça ruisselle le long de mes cuisses. Je remonte ma culotte immédiatement mouillée. Ça coule sur mes jambes. Sans un mot, d'un pas rapide, je tourne les talons pour fuir l'embarrassant instant. Je retourne à ma bicyclette. Il n'y a plus âme qui vive à l'extérieur. Le type ne m'a pas suivit. Je suis debout dans la fontaine jusqu'à mi-cuisses. Pour me nettoyer et me rafraîchir. je me sens un peu stupide de m'être faite surprendre sans le "retour" habituel. En général mes "victimes" se contentent de regarder, d'observer, plutôt admirateurs. Se sachant "privilégiés". Des esthètes...

Je rince mes soquettes pour les laisser sécher au chaud soleil. Là-bas, l'océan scintille de mille feux. Je pense à mes parents sur leur bateau. C'est sur ces considérations que je contourne le cimetière pour entrer dans la chapelle. Je comprends subitement. Demain c'est la fête de l'assomption. Le 15 aout. Ces histoires de vierge qui monte au ciel en lévitation paranormale. Cette idée me fait rire. Mais ? J'hallucine ! Le monsieur du cimetière n'est autre que le prêtre. Je m'assois sur le dernier banc. Il y a une trentaine de fidèles qui écoutent. Le prêtre ne semble pas m'avoir reconnue. Ou alors il m'ignore superbement. Je décide de prendre ma petite revanche. Ma culotte sèche dehors avec mes soquettes. J'ai été obligée de la rincer. J'écarte les cuisses. À chaque minute davantage. Tout le monde me tourne le dos. Petite vengeance. Personne ne se doute un seul instant de ce qui se déroule à l'arrière.

Notre homme d'église m'a reconnue. Me situe parfaitement. Je le fixe ostensiblement. Guettant l'instant où apparaîtront les premiers troubles. Les premières hésitations. Je connais bien la réaction des messieurs. Quand le trouble les gagne c'est toujours le même phénomène. Ce n'est vraiment une messe mais une sorte de célébration religieuse. Je n'ai que peu de connaissance des religions. Mes parents ont eu le bon gout de m'éviter les prisons mentales des dogmes irrationnels. Pour moi tout cela fait un peu penser à des rituels occultes. Le film avec Tom Cruise "Eyes wide shut" par exemple. Le prêtre se lance dans une diatribe. Une sorte de sermon où il ne manque pas de préciser que le Diable est partout. Amusée, je l'entends prétendre que ce Diable fréquente même les églises s'il le désire.

Ce qu'il voit devant lui, à une trentaine de mètres, malgré la pénombre, sous ma jupette commence à faire trébucher ses mots. "Gagné". Ce pauvre Diable à qui on fait porter tous les malheurs du monde vient de troubler notre ecclésiate qui en perd son latin. J'enfonce le clou, un gros clou de charpentier, en glissant ma main entre mes cuisses. Le prêtre se retourne, tourne le dos à l'assemblée pour continuer ses propos surréalistes. S'en est trop pour lui. C'est sûr. Pauvre garçon. Je préfère mettre un terme à ma petite revanche. Je quitte rapidement les lieux. Dans le plus parfait silence. Lorsqu'il se retournera, j'aurai disparue. Il aura le souvenir d'une vision "infernale" qui l'aura profondément déstabilisé. Contente de ma farce, je remets mes soquettes, ma culotte. Une vieille dame surgit soudain : << Petite traînée ! Petite "salaupe" ! >> lance t-elle avec une main levée. Je ne peux m'empêcher de rire aux éclats en répondant : << Je suis le Diable ! Bouhhh ! >>. Je lui adresse une horrible grimace avant de monter sur ma machine. Accélérant encore ma vitesse dans la descente.

C'est pliée de rire que je retourne vers le bourg. Une bonne glace m'attend dans la supérette...

À suivre

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Tentatrice!
Attention si tu continues tu vas ré enclencher le siècle de l'obscurantisme et fera naître un Torquemada 2.0!
 
Valona
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De magnifiques découvertes à vélo

Mon défi du jour

Ce mercredi après-midi restera une autre série de moments d'anthologies de mes vacances 2023. J'arrive au camping vers 14 h45. Animée du profond désir de faire ma petite partie de mini golf. Les dix kilomètres sur la piste cyclable sous une chaleur accablante. J'ai soif. Il y a une fontaine d'eau gazeuse. Gratuite. Je remplis ma gourde d'un litre. Il n'y a pas grand monde à parcourir le circuit. Je suis même seule à jouer. Je porte une de mes jupettes plissées, façon tennis. Un simple T-shirt. Je suis à l'ombre du feuillage des platanes et des cyprès. Je peux prendre tout mon temps car personne n'attend son tour. Je me filme entrain d'exécuter de gracieux swings. La balle tombant dans le trou sur les trois première stations. Mon sixième sens est redoutablement fonctionnel, quoi que je fasse. Même en jouant au golf.

Aussi, machinalement, je regarde par delà le haut grillage infranchissable. Là-bas, au bas du pont chinois, il y trois bancs. Sur l'un d'entre eux un homme lit un livre. Son vélo sur sa béquille à ses côtés. À l'ombre des arbres le long de la rivière. Il ne regarde pas par ici. Mon petit déclic habituel lorsque se présente une opportunité ludique. Je me dissimule derrière la haie de lauriers qui sépare chaque station. Je retire ma culotte pour la glisser dans la pochette avant de mon petit sac à dos. Me voilà prête à m'offrir de délicieux frissons. Comment attirer l'attention de ce quidam ? Je joue sans trop m'en soucier. Il y a une famille qui vient d'arriver. Je porte mes Ray-Ban "aviateur". Ce qui me permet d'observer dans la plus totale discrétion, là où je veux. L'inconnu pose son ouvrage ouvert sur ses cuisses. Il regarde enfin par là.

Ma silhouette et mes formes laissent rarement les hommes indifférents. Ce qui est encore le cas présentement. Je viens de marquer deux points. Ma balle est tombée directement dans le double trou de la station No 5. Je m'accroupis, le buste bien droit, le port de tête altier, mes cuisses largement écartées. Je fais semblant de récupérer ma balle au fond du trou. En prenant mon temps. Avec la volonté délibérée d'offrir une "prestation" à ce parfait inconnu. Il est à une centaine de mètres. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. L'homme ne cesse d'observer. Avec ces grosses chaleurs les gens sont à la plage. Il n'y a quasiment personne. Je me redresse pour passer à la station No 6. Le quidam a repris la lecture de son livre. Je me touche discrètement car mon excitation est considérable.

J'adore ces délicieuses émotions où se mêlent la honte, l'excitation et une légère crainte. Je suis couverte de délicieux frissons. Impossible de me concentrer sur mon swing. Je n'attends que la prochaine occasion. Quelques minutes et ma "victime" relève la tête. Ma position est encore plus impudique. C'est dans une indécence folle que je fouille au fond du trou de la main gauche tout en me touchant de la main droite. Mon voyeur vient probablement de comprendre que je m'amuse de sa présence. Qu'il est le jouet d'une authentique exhibitionniste. J'en tremble. La sueur mouille mon T-shirt par l'intérieur. Malgré la chaleur j'ai la chair de poule. Je me redresse sous peine de tomber sous l'effet des sensations que je m'impose. J'adore. Je suis dans cet état d'exaltation tant recherché. Mon voyeur se lève.

Il range son livre dans une pochette accrochée au porte bagage de sa bicyclette. Il prend son temps. J'aime quand mes "spectateurs" gardent leur calme et leur sérénité. Rien n'est plus détestable que ces individus que mes "shows" rendent fébriles. Leurs comportements deviennent alors ceux de crétins notoires. Je me redresse pour passer à la station No 7. Je tourne le dos au grillage à une vingtaine de mètres. Je suis vraiment très "allumée". Impossible de me concentrer véritablement. J'ai bien d'autres préoccupations cérébrales. Quand je me retourne en respirant un grand coup, je reste pantoise. L'homme est entre deux buissons, son vélo sur béquille. Il pisse nonchalamment comme si c'était la chose la plus normale et la plus naturelle en cet endroit. J'hallucine. Le quidam m'adresse un sourire désarmant. Heureusement que l'endroit est désert.

Les cinq personnes de la famille arrivent à leur tour à la station voisine No 6. Pour ne pas risquer de se faire surprendre, le pisseur secoue tranquillement son "tuyau d'arrosage", l'agite dans ma direction en me faisant un clin d'œil, avant de remballer. Il me fait un amical signe de la main en s'éloignant, poussant sa bicyclette. Je lève le pouce comme pour le féliciter. Il rit. Probablement la quarantaine sportive, je le regarde monter sur sa machine pour disparaître définitivement. Quand je quitte le mini golf, je reste d'une extrême prudence. On ne sait jamais. L'individu peut très bien attendre pour faire connaissance. Ce que je ne désire surtout pas. Il m'insupporte d'être abordée, accostée ou draguée. Je m'entoure de toutes les précautions en faisant de larges détours. Je monte au sommet du pont chinois pour scruter les alentours avec ma minuscule paire de jumelles. Aucune présence autre que quelques promeneurs.

Je rentre sans être suivie. Sinon par des groupes de cyclistes qui me dépassent ou que je croise...

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Tu lui as montré ton intimité et lui la sienne.
Un partout balle au centre. 😁
 
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Tel est prise qui croyait prendre.
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Un partout balle au centre. 😁
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Et j'avoue beaucoup aimer ça. Dans un prochain sujet j'évoquerai mes rencontres, (rares), avec des exhibitionnistes. Il y a de sacrés coquins. Rusés et stratèges...

Bisou
 
E
Eviradnus
Anonyme
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Et j'avoue beaucoup aimer ça. Dans un prochain sujet j'évoquerai mes rencontres, (rares), avec des exhibitionnistes. Il y a de sacrés coquins. Rusés et stratèges...

Bisou
Et tu en sais quelque chose en matière de ruse et de stratégie !
😉
 
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