Le parcours du mini golf
C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.
Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.
Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.
Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.
Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.
Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.
Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.
Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?
Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...
À suivre
C'est à bicyclette que je me rends au camping du bord de l'océan. La piste cyclable longe le littoral. Le soleil joue à cache cache avec les nuages d'altitude. Je dois lutter contre un vent du large. Je croise nombre de cyclistes. Des vacanciers, des séniors déguisés en coureurs du Tour de France ou des familles. Il y a une dizaine de kilomètres à parcourir. J'arrive pour 14 h30. La dame de l'accueil aime bien quand je viens bavarder un peu avec elle. Elle me donne la housse contenant les balles, le club, le carnet et le stylo. Le matériel nécessaire pour passer du bon temps sur le circuit du mini golf. Il y a très peu de touristes. Il y a la plage et le parc d'attraction à proximité. Et comme il fait plutôt beau.
Je suis en jupette grise, T-shirt et baskets blancs. Il y a dix huit stations sur le parcours inscrit dans une surface d'environ un hectare. Il y a des pins, des hêtres. C'est un véritable labyrinthe de haies de lauriers. Je commence à bien connaître cet espace ludique. Il y a une belle fontaine qui permet de se rafraîchir le visage, les mains, de boire également. Sur le pupitre métallique réservé à cet usage, je pose le carnet et le stylo. Je place la balle sur son support. D'un swing que je commence à bien maîtriser je tape la balle. Elle vient rouler tout autour du trou mais sans y tomber. << Ça commence fort ! >> me fait un type qui passe en ricanant. Je hausse les épaules et je me concentre pour pousser la balle.
Il y a deux filles qui attendent leurs tours. Ma balle tombe enfin dans le trou. Je passe à la station No 2. Je les entends rire de l'autre côté de la haie. Il y a un type, là-bas, derrière le grillage, qui regarde par là. Je perçois la conversation des deux collégiennes par dessus les lauriers. Elles spéculent sur la possibilité que le mec qui mâte serait un pervers. Leurs cerveaux probablement formatés aux conneries BFM TV. Je porte mes Ray-Ban "aviateur" aux larges verres fumés. Je peux loucher tout à loisir sans que personne ne peut se douter où je regarde. J'observe cet inconnu qui n'a absolument rien d'un pervers. Cet homme se contente d'admirer les lieux. Les filles qui s'amusent ne peuvent que susciter l'intérêt d'un monsieur d'âge mûr. Deux typiques petites connasses ne peuvent pas le comprendre.
Mais il me vient soudain à l'idée que cette situation pourrait être tournée à l'avantage de ma libido. La station No 3. Cette fois, la balle tombe dans le trou. Je louche vers le grillage. Le monsieur s'apprête à partir en poussant son vélo. Je m'accroupis pour récupérer la balle au fond du trou. À l'instant où il tourne une dernière fois la tête j'écarte mes cuisses. Je fais mine de me concentrer sur ce que je fais. Je reste ostensiblement dans cette position. L'homme regarde. Il fait semblant d'inspecter le pédalier de sa bicyclette. Alors que je le vois mâter à s'en déboîter les globes oculaires. Je reste ainsi jusqu'aux limites de l'ankylose. Je finis par me redresser pour m'emparer du stylo et du carnet.
Je m'accroupis une nouvelle fois, exagérant encore davantage l'écartement de mes cuisses. Je suis couverte de frissons. De sueur. Je vis là cette intense émotion exhibitionniste que j'apprécie tant. Une passion. Inaccessible, innocente, je me redresse avant la crampe. La station No 4 alors que j'entends les deux sottes rire de l'autre côté de la haie qui sépare chaque station. L'homme a disparu. Du moins je le crois. Je suis un peu déçue. Tant pis, je me concentre sur mon swing. La balle directe dans le trou, malgré les deux chicanes. Je la récupère en m'accroupissant. Mon sixième sens est d'une redoutable efficacité. Je tourne la tête. Le quidam m'observe. Mais caché derrière les bosquets.
Il n'a visiblement pas envie d'être vu par les deux idiotes. Son intérêt pour ma personne me flatte. J'aime être vue. J'aime être regardée. Je lui offre ce qu'il attend probablement. J'écarte mes cuisses, franchement, dans sa direction. Mais toujours en faisant mine d'être très concentrée sur ma partie de golf. Je note mes points dans le carnet en restant dans ma position. Une position d'une délicieuse obscénité qui me couvre de frissons. Ce délicieux sentiment de honte comme autant de décharges électriques le long de ma colonne vertébrale. Cet inconnu n'est qu'à une cinquantaine de mètres. Toujours derrière le grillage. Il me faut être prudente. Il y a d'autres joueurs. Chaque station est isolée par les haies de lauriers. La station No 5. D'un swing pourtant parfait, je rate le trou. Je ne vois plus mon voyeur.
Rapidement, d'un geste sûr, je retire ma culotte pour la glisser dans mon petit sac à dos. Je suis terriblement excitée. Je reste extrêmement vigilante. Je dois absolument garder le contrôle. Ne pas me laisser aller à la fébrilité qui me gagne. Proportionnelle à l'excitation grandissante. La station No 6. La station No 7. Comme il n'y a plus personne pour m'observer, je retrouve mon calme. La balle dans les trous à chaque fois. Malgré les chicanes de plus en plus subtiles. Mon sixième sens m'avertit. Je tourne la tête. Le voyeur est là-bas, juste derrière les grands bacs à fleurs. Il fait semblant de consulter l'écran de son téléphone. Je ne suis pas dupe. Vieux coquin va. Je me réjouis. Je vais pouvoir m'amuser encore.
Accroupie, fouillant au fond du trou de la station No 8, de ma main gauche, je me touche de la main droite. Le quidam ne semble pas du tout déstabilisé. J'apprécie. Je dois faire attention car il y a des promeneurs, des familles qui passent sur le chemin derrière le grillage. J'aime jouer au golf dans de telles configurations. Je recommande. Ce sont d'indicibles suites de sensations plus suaves les unes que les autres. La station No 9. j'aime être noyée sous le flot de mes excitations. Je reste aux aguets. Il y a d'autres joueurs. Me vient à l'esprit la "cerise sur le gâteau". Accroupie au-dessus du trou, je fais pipi dedans. Mon voyeur peut-il s'en apercevoir depuis les grands bacs à fleurs ?
Je n'ai pas la réponse. Une jeune femme arrive à bicyclette. Elle s'arrête à côté du monsieur. Certainement sa femme. Elle retire le sac à dos qu'elle porte pour en sortir des fruits. Je me redresse rapidement pour ne pas susciter d'interrogations inutiles au sein de ce couple. Je passe à la station No 10. Je ris à l'idée que les deux andouilles que j'entends se marrer de l'autre côté de la haie découvrent le trou emplit de pipi. Cet après-midi, je n'ai pas battu mon record de points. Mais j'ai vécu d'exaltants moments qui resteront de grands souvenirs. En savourant ma coupe glacée à la terrasse du bar du mini golf, je me promets de filmer discrètement mes prochaines "exactions" libidineuses. Demain...
À suivre