Mon défi du jour

Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Spectacle pour spectateur

Mon défi du jour

Il fait chaud ce lundi après-midi. En partant à bicyclette vers 13 h30, le thermomètre extérieur indique 31°. Rien ne me donne plus d'énergie que les grosses chaleurs. J'aime les canicules. J'adore pédaler dans les fournaises. Surtout au bord de l'océan. L'idée même de pouvoir m'y plonger lorsque je le souhaite participe de mes plaisirs. Direction le stade nautique et ses multiples équipements sportifs. Trente kilomètres avec de belles parties ombragées. La piste cyclable parcoure une dizaine de kilomètres dans une forêt de pins. Conjuguée à une brise venant du large l'atmosphère est des plus agréables. Peu de cyclistes toutefois. Probablement les effets anxiogènes des médias qui finiront par inventer un virus dont le soleil serait le responsable. Je pédale en riant de la bêtise de mes contemporains si stupides. L'été il fait chaud. Quoi de plus normal...

Il y a un match de volley-ball féminin. Dans la partie couverte dont les immenses baies vitrées de l'énorme salle donnent sur les bassins de la piscine. Je m'installe confortablement sur un des transats à l'ombre de l'auvent du bâtiment. La plupart des rares spectateurs sont installés du côté piscine. Je ne désire pas être importunée par les cris des chiards gueulards qui plongent, qui descendent les toboggans ou qui hurlent engoncés leurs bouées canards. Sous l'œil attendri des parents crétinisés par leurs petits génies. Que Lucifer me préserve de la populace. À côté de moi, mes brugnons, mes abricots, ma gourde d'eau bien fraîche. Nous ne sommes qu'une dizaine d'esthètes à rester à l'écart de la foule. Quelques dix bons mètres me séparent des plus proches voisins. Je porte mes Ray-Ban "aviateur". Le lieu évoque un petit square de verdures.

Ce sont deux équipes féminines. Équipes d'amatrices, composées de filles athlétiques, plutôt sexys et hyper dynamiques. Que le lecteur bas de plafond ne se méprenne surtout pas. Totalement hétérosexuelle, je ne suis attirée que par les garçons. N'ayant aucun complexe à bien préciser ce postulat, les compétitions féminines ont toute ma préférence. L'arbitre est un jeune homme très musclé comme je les aime. Un culturiste presque aussi carrossé que papa. J'adore les hommes carrossés comme des Rolls-Royce. L'arbitre passe d'une équipe à l'autre en donnant probablement quelques consignes aux capitaines des deux groupes qui se font à présent face. Un coup de sifflet. La rencontre commence. Il est seize heures trente précise. La salle est climatisée. Les attaquantes sont épatantes.

Je suis vautrée dans ma chaise longue de toile bleue. Je m'installe encore mieux. De mon petit sac à dos je tire ma paire de jumelles. Le match est épique. Des dribbles magnifiques. Il y a une des filles qui doit bien mesurer 1,95m. Moi qui n'ai qu'un mètre quatre vingt deux, je serais probablement toute minuscule à ses côtés. Des coups de sifflets mais pas la moindre faute. C'est parfait. Avec mes jumelles je ne regarde pas seulement les compétitrices mais également les quelques spectateurs sur les gradins. Je distingue les baigneurs de la piscine juste en-dessous. Là. Un homme seul. Lui aussi porte souvent une paire de jumelles à ses yeux. Mais je crois qu'il regarde surtout vers ici. Je porte une jupette façon tennis. Immédiatement jaillissent dans mon esprit les doux effets de ma libido débridée. J'en frissonne.

Je regarde rapidement des deux côtés. Absolument personne ne prête la moindre attention à ma présence. À ma droite c'est un couple de séniors. À ma gauche c'est une dame avec un grand chapeau. Je veux en avoir le cœur net. Faire une série de tests pour savoir où regarde ce type en short bleu, T-shirt jaune, sans doute aux couleurs de l'équipe dont il est supporter. Pas de doute possible. Cet individu m'a repéré. Et certainement depuis plus longtemps que moi. Je suis assise juste derrière un des piliers. Adroite, si je pousse mon transat un peu sur la droite, il n'y a plus que lui pour me voir. J'écarte légèrement mes cuisses en mordant dans mon brugnon. Je scrute dans les jumelles. Lorsque le voyeur baisse enfin les siennes j'en ai la certitude. Ce que je suppose se vérifie. C'est moi que le voyeur mâte. Je suis flattée. J'adore être regardée. Mais ce que j'apprécie par dessus tout, c'est d'être vue.

Il va en avoir pour son argent celui-là. Passant la main gauche sous ma cuisse gauche relevée, je fourre mes doigts dans ma culotte. J'étudie la meilleure manière de la retirer le plus discrètement possible. Sans quitter mon transat pour que personne ne prenne ma place. J'écarte ma culotte. Le voyeur doit être à une centaine de mètres. Il scrute avec attention. C'est quand il cesse pour laisser reposer ses yeux que je vois où il regarde. Le coquin se rince l'œil. Ma prestation est de qualité. Mon spectateur est au spectacle. Je reste toutefois vigilante. C'est qu'il y a du mouvement. Des gens en maillots de bain passent et repassent. Derrière moi il y a une haies de houx. Pas question d'aller risquer de me piquer en allant retirer ma culotte. J'étudie la situation. J'anticipe. Je respire un grand coup. Show must go on...

D'un geste précis, rapide, je retire ma culotte. Sous le regard du quidam qui garde ses jumelles rivées sur les yeux. À présent il peut se régaler. Moi aussi. Je garde mes cuisses largement écartées, prête à les resserer si quelqu'un devait regarder par là. Je suis certaine qu'une des filles m'a également repéré. Elle m'adresse un sourire complice pour la seconde fois. Peut-être une "collègue" ou alors attirée par les filles. J'assiste à toute la première partie de la rencontre. 13 points pour l'équipe jaune. 26 pour l'équipe rouge. Je ne vois plus mon voyeur. Concentrée sur le panneau d'affichage je ne l'ai pas vu s'en aller. Je garde mes cuisses serrées parce que ça circule. C'est là, en regardant vers la porte d'entrée du jardin, que je vois rappliquer mon spectateur. Sourire niais. Comme crétinisé par ma personne.

Je ne veux absolument pas échanger le moindre mot avec ce type. Je déteste être accostée, abordée ou encore draguée. Ça me répugne. Aussi, le voyant arriver dans ses claquettes Addidas bleuse, je me lève d'un bond. Je ramasse mon sac à dos, mes affaires. Je découvre la tache de mouille qui imprègne le tissu bleu du transat. Le mec vient vers moi avec le sourire le plus c*n qu'il m'ait été donné de voir. Je le croise en l'ignorant. Je le dépasse d'une demi tête. Ce qui semble le fasciner car il s'arrête pour me regarder passer comme une Alien. Je me dépêche de quitter l'endroit. Je prends garde de ne pas être suivie. Ces individus sont souvent de vrais pots de colle si pas les derniers des emmerdeurs. Soulagée, je fais le tour du stade nautique pour retourner à ma bicyclette. Tant pis pour la seconde mi-temps.

À suivre

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
C'est ce qui t'excite le plus d'attiser les penchants voyeuristes et libidineux des quidams?
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
C'est ce qui t'excite le plus d'attiser les penchants voyeuristes et libidineux des quidams?
_____________________
Cher @Eviradnus

Ce n'est pas vraiment ce que je recherche et ce qui me fait "vibrer". J'aime par dessus tout les émotions qui m'habitent dans ces indicibles instants d'excitations intenses. Ce mélange d'un sentiment de honte, du sentiment de la satisfaction d'oser passer à l'acte et ce sentiment du profond plaisir d'être vue.

Il m'importe très peu de savoir ce que peut ressentir mon voyeur. En fait, je "pratique" exclusivement pour moi. C'est extrêmement gratifiant pour ma psyché. Que ma "victime" interprète ce qu'elle voit selon ses fantasmes, ses désirs me laisse totalement indifférente. Je ne cherche rien d'autre que de me faire des "films". J'adore me masturber en me projetant mentalement ces "films".

J'avoue quelquefois filmer pour de bon, avec les performances 4K de mon I-phone14. Bien évidemment des images qui ne seront jamais partagées ou publiées. Si ce n'est peut-être un jour sur mon Blog après avoir flouté mon visage.

En espérant avoir répondu à vos légitimes interrogations.

À bientôt
 
E
Eviradnus
Anonyme
_____________________
Cher @Eviradnus

Ce n'est pas vraiment ce que je recherche et ce qui me fait "vibrer". J'aime par dessus tout les émotions qui m'habitent dans ces indicibles instants d'excitations intenses. Ce mélange d'un sentiment de honte, du sentiment de la satisfaction d'oser passer à l'acte et ce sentiment du profond plaisir d'être vue.

Il m'importe très peu de savoir ce que peut ressentir mon voyeur. En fait, je "pratique" exclusivement pour moi. C'est extrêmement gratifiant pour ma psyché. Que ma "victime" interprète ce qu'elle voit selon ses fantasmes, ses désirs me laisse totalement indifférente. Je ne cherche rien d'autre que de me faire des "films". J'adore me masturber en me projetant mentalement ces "films".

J'avoue quelquefois filmer pour de bon, avec les performances 4K de mon I-phone14. Bien évidemment des images qui ne seront jamais partagées ou publiées. Si ce n'est peut-être un jour sur mon Blog après avoir flouté mon visage.

En espérant avoir répondu à vos légitimes interrogations.

À bientôt
Bonjour Valona,
Je comprends ton "besoin" de jouer à ce jeu. L'adrénaline et peut être même l'ocytocine sont des drogues puissantes pour la psyché (attention d'ailleurs à l'accoutumance) et doivent booster tes fantasmes.
T'es tu demandé de où ou à quand remonte ce besoin? Qu'est ce qui a déclenché chez toi cette envie?
Et aussi pour quelles raisons ressens tu le besoin d'écrire sur des blogs ou des forums tes aventures.
En espérant ne pas être trop intrusif.
Cordialement 🙂
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Bonjour Valona,
Je comprends ton "besoin" de jouer à ce jeu. L'adrénaline et peut être même l'ocytocine sont des drogues puissantes pour la psyché (attention d'ailleurs à l'accoutumance) et doivent booster tes fantasmes.
T'es tu demandé de où ou à quand remonte ce besoin? Qu'est ce qui a déclenché chez toi cette envie?
Et aussi pour quelles raisons ressens tu le besoin d'écrire sur des blogs ou des forums tes aventures.
En espérant ne pas être trop intrusif.
Cordialement 🙂
___________________________
Bonjour @Eviradnus

Oh mais vous n'êtes pas du tout intrusif. Juste curieux d'en connaître davantage. Ça me plaît bien. Je me fais d'ailleurs un plaisir de répondre à vos questions en ce dimanche matin pluvieux. C'est vrai. C'est exactement le terme approprié. La montée d'adrénaline. Ces décharges électriques dans ma nuque, le long de ma colonne vertébrale. Je ne connais pas sensations sensuelles plus puissantes.

Il n'y a pas d'accoutumance dans ce sens que je ne systématise jamais. Je suis maîtresse de mes émotions, de mes pulsions tout comme de mes désirs. Il n'y a jamais rien d'effectué sans un total contrôle. J'apprécie de toujours programmer mes "expéditions". Très rares sont alors les improvisations. Tout est généralement scénarisé à l'avance. Et le paramètre le plus important est de ne jamais causer de tort à qui que ce soit. Il est impératif de toujours pratiquer dans un climat de sérénité, de calme et de réflexion. Éviter de faire de la peine. Éviter de faire du mal. Éviter les endroits exposés. Éviter les foules.

Ce besoin de m'amuser ainsi ? Cela remonte à l'adolescence, il y a sept ans. J'ai découvert ces émotions dans le centre hippique où je pratique l'équitation depuis petite. Un palefrenier très mignon, coquin, y travaillait alors. Un stage de quelques mois. C'est un des moyens que j'ai trouvé pour attirer son attention. Du moins pour essayer. Alors qu'il n'avait de yeux que pour les "grandes". Ça n'a pas très bien fonctionné. Alors j'ai perfectionné. J'y ai pris goût. C'était déjà bien affolant. Je suis rapidement devenue virtuose. Je suis une fille vicieuse et je le revendique. Vicieuse mais pas perverse. Je suis une jouisseuse solitaire.

De narrer mes petites expériences sur les forums, sur mon Blog spécialement dédié ? C'est très simple. Exhibitionniste dans la vie réelle, exhibitionniste dans le monde virtuel. Car c'est une manière gratifiante que de s'exhiber par l'écrit. D'être regardée par le biais de textes que je m'évertue à truffer de détails. Je ne le ferai jamais autrement que par la narration. Étant cérébrale, je m'adresse avant tout à d'autres cérébraux. Fonctionnant à l'imagination. Pour les non cérébraux, qui fonctionnent à l'image, il y a les sites pornos.

Je vous souhaite un excellent dimanche.

À bientôt
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Je m'offre quelques délicieux frissons

C'est le dernier lundi de vacances dans notre résidence secondaire. Cet ancien corps de ferme que j'affectionne tant et depuis toute petite. Il fait beau. C'est le retour d'une séquence d'ensoleillement. Je prends le petit déjeuner avec mes parents. Nous écoutons les informations en faisant la vaisselle. C'est consternant de bêtises quand on entend dire que nous allons revivre une vague de chaleur comme en plein été. Mais pauvre imbécile, nous sommes encore en plein été. Nous ne sommes que le 4 septembre et ces températures sont tout à fait normales. Qu'est-ce que ces 30° prévus ont d'exceptionnels ? De l'information formatée, calibrée, imposée, pour auditeurs décérébrés. Quand les médias disent qu'il fait chaud, il fait chaud. Quand les médias disent qu'il fait froid, il fait froid. On ne discute pas. Tout cela participe de cette atmosphère anxiogène intentionnellement entretenue.

J'emmène mes parents au port de plaisance pour dix heures. Leur bateau les y attend. Ils ont résolu le problème du stationnement à quai durant l'hiver. Avec les travaux prévus, le bateau sera amarré de l'autre côté du ponton. Papa et maman s'offrent la dernière croisière de l'été. Jusqu'à vendredi. Ils vont remonter jusqu'au large de La Rochelle puis longer les côtes du Morbihan. Je les laisse à leur projet d'amoureux. Au retour je m'arrête à la supérette pour y faire mes emplettes. Je retrouve ma solitude adorée. Avec les beaux jours qui s'annoncent je vais moi aussi m'offrir du bon temps. Je peux enfin pratiquer mon jogging quotidien avec un heure de retard. Prendre une bonne douche. Une rapide salade de tomates. Un gratin de coquillettes accompagné d'un filet de flétan poêlé. Voilà mon simple mais délicieux repas de midi.

La vaisselle. Je me lave les dents en faisant des pitreries devant le miroir de la salle de bain. Je reste vêtue de ma jupette de fin coton carmin, de mon T-shirt brun. Pressée de filer je mets quelques fruits et des barres de céréales dans le petit sac à dos que j'emmène partout avec moi. Papa a contrôlé la pression des pneus de mon vélo. 5,5 bars à l'avant comme à l'arrière. Ce sont des pneus Schwalbe "Marathon plus". Une couche de kevlar de 5 mm me met à l'abri d'éventuelles crevaisons. C'est parti. Direction le camping et ses activités ludiques. Il y a une dizaine de kilomètres en haut des falaises puis le long des plages. Un agréable et léger vent de l'océan rajoute au plaisir de rouler sur cette étroite piste cyclable. Je croise nombre de cyclistes. Des filles en rollers. Le soleil dans un bleu d'azur.

Je roule d'un rythme de promenade. J'arrive aux environs de 14 h45. J'aime lorsqu'il fait chaud. La chaleur me galvanise, me donne une énergie supplémentaire. Il y a beaucoup moins de campeurs en ce début septembre. Avec la rentrée scolaire les familles ont disparu. Le silence est revenu. Il reste surtout des vans et des caravanes. Principalement des séniors ou des étrangers pour la plupart Anglais. Je ferme ma bicyclette à cadenas près du bureau d'accueil. Je connais bien la dame. Je paie la location de mon équipement. Je vais me faire une partie de mini golf. Surtout qu'il n'y a personne sur le parcours à dix huit trous. Si ce n'est ce couple là-bas. Je pose les feuilles et le stylo sur le pupitre. J'affine mon swing. Bien décidée à marquer chaque trou du premier coup. J'ai toutefois droit à sept coups pour chacun d'eux.

Je veux battre mon précédent record. Il y a un groupe d'Anglais qui arrivent. Je suis déjà à la troisième station. Cette piste comprend une chicane qu'il faut éviter si je veux placer ma balle. Deux couples de Britanniques qui rient aux éclats et dont l'une des protagonistes filme les "performances" de ses compatriotes. Je reste concentrée sur mon jeu. Troisième piste, troisième victoire. Je passe à la station 4. La balle doit passer sous deux arceaux. J'étudie et j'anticipe le trajet que va devoir faire la balle. Je suis toute à ma réflexion quant je suis alertée par mon sixième sens. De l'autre côté du grillage, à environs une vingtaine de mètres, un quidam installé sur un des trois bancs. Il semble plongé dans la lecture d'un magazine. Je n'y prends pas plus garde que ça. Après tout il y a souvent des gens là.

Tout en jouant, en remportant mes challenges haut la main et du premier coup, je regarde quelquefois le lecteur sur son banc. Il doit avoir la quarantaine. En bermuda kaki et chemisette bleu. Une casquette rouge. À côté de lui un sac musette duquel il tire une bouteille d'eau. Cette fois je surprends son regard. Il regarde par ici. Derrière les verres fumés de mes Ray Ban "aviateur", je peux loucher où bon me semble sans qu'on ne puisse se douter où. Je découvre que cet inconnu est beaucoup plus préoccupé par mon swing que par sa revue. Il mâte d'ailleurs à s'en déboîter les globes oculaires. J'ai très rapidement la certitude que ce n'est pas mon jeu, pourtant exemplaire, qui polarise ainsi son attention. C'est alors qu'un autre défi, d'une toute autre nature, fait irruption dans mon esprit.

Ce n'est certes pas la première fois que je vis pareille situation en cet endroit. Chaque station de ce charmant mini golf est entouré de haies de lauriers et de houes. Ce qui permet d'isoler les joueurs de la station voisine. Mais depuis les bancs, de l'autre côté du grillage, un regardant peut voir une bonne dizaine de ces pistes. J'en suis à la piste 7. J'aime prendre mon temps, anticiper longuement mon prochain coup. Mais là, depuis quelques minutes, c'est un tout autre "coup" que j'étudie. Et je n'en suis pas à mon coup d'essai. Cette fois, en m'accroupissant pour glisser ma main au fond du trou, je le fais sciemment et de façon frontale en direction de mon voyeur. La distance m'empêche de lire les expressions de son visage. Toujours est-il qu'il fait très bien semblant de rester plongé dans sa lecture.

Bien décidée à relever ce nouveau défi, je récidive à plusieurs reprises. Le quidam semble rester imperturbable. De quoi émoustiller mes sens et stimuler ma libido. À chaque fois que je m'accroupis, j'écarte davantage les cuisses. Ma prestation me plonge dans ces émotions qui me couvrent de délicieux frissons. Les pistes sont toutes ombragées. Des platanes séculaires protègent les joueurs des morsures du soleil. Et ça "cogne". Comment pourrais-je retirer ma culotte ? Il faudrait passer à la station 12. Hors il m'en reste quatre. Et je veux absolument les dompter de mon jeu de plus en plus précis. Tant pis. Après tout le coton blanc de ma culotte permet de focaliser l'attention de ma "victime" tout aussi bien, sinon mieux, sous ma jupette. Ce n'est plus seulement la trajectoire de la balle que j'analyse.

C'est surtout l'angle de vue qui reste mon souci premier. Mes positions d'une indécence folle portent leurs fruits. À présent le quidam m'observe. Ravie d'être le centre d'attraction, enchantée d'être regardée, j'offre à mon voyeur une prestation de très haute qualité. J'excelle dans cette activité que d'aucun pourrait qualifier d'exhibitionnisme. Voilà encore un grand moment de plaisir. Ce subtil mélange des sens où se mêlent excitation, honte et témérité. Je suis couverte de sueur. Non, ce n'est pas à cause de la chaleur car il fait très agréable sous les frondaisons du mini golf. Je passe ainsi chaque piste en accentuant mes positions. Je reste vigilante car j'entends les autres joueurs qui se rapprochent inexorablement. Je reste à chaque fois accroupie au-dessus du trou jusqu'à la limite de l'ankylose.

C'est trop bon. C'est trop bien. C'est gratifiant. Je suis terriblement excitée. Au point de me toucher. Moi aussi à présent je fixe cet inconnu. Certainement gêné, il baisse souvent les yeux. Il ne peut voir les miens mais il sait bien que je le toise. Il me voit. Je passe tout l'éventail des attitudes. De l'offusquée qui resserre ses cuisses à la délurée qui les écarte. Je dois cesser car je vais me faire surprendre par les deux couples qui sont sur la piste voisine, numéro 10. Je quitte le champs de vision de mon voyeur. Un peu à contre cœur. Comment vais-je faire ? Je décide de retourner sur une des stations précédentes en faisant mine d'y avoir égaré ou oublier quelque chose. Quelle déconvenue. Quelle déception, mon charmant "spectateur" est parti. J'ai beau scruter les environs avec ma minuscule paire de jumelles. Plus personne. Ce lundi après-midi, je ne bat pas mon record...

À bientôt

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Mon défi du jour

Je m'offre quelques délicieux frissons

C'est le dernier lundi de vacances dans notre résidence secondaire. Cet ancien corps de ferme que j'affectionne tant et depuis toute petite. Il fait beau. C'est le retour d'une séquence d'ensoleillement. Je prends le petit déjeuner avec mes parents. Nous écoutons les informations en faisant la vaisselle. C'est consternant de bêtises quand on entend dire que nous allons revivre une vague de chaleur comme en plein été. Mais pauvre imbécile, nous sommes encore en plein été. Nous ne sommes que le 4 septembre et ces températures sont tout à fait normales. Qu'est-ce que ces 30° prévus ont d'exceptionnels ? De l'information formatée, calibrée, imposée, pour auditeurs décérébrés. Quand les médias disent qu'il fait chaud, il fait chaud. Quand les médias disent qu'il fait froid, il fait froid. On ne discute pas. Tout cela participe de cette atmosphère anxiogène intentionnellement entretenue.

J'emmène mes parents au port de plaisance pour dix heures. Leur bateau les y attend. Ils ont résolu le problème du stationnement à quai durant l'hiver. Avec les travaux prévus, le bateau sera amarré de l'autre côté du ponton. Papa et maman s'offrent la dernière croisière de l'été. Jusqu'à vendredi. Ils vont remonter jusqu'au large de La Rochelle puis longer les côtes du Morbihan. Je les laisse à leur projet d'amoureux. Au retour je m'arrête à la supérette pour y faire mes emplettes. Je retrouve ma solitude adorée. Avec les beaux jours qui s'annoncent je vais moi aussi m'offrir du bon temps. Je peux enfin pratiquer mon jogging quotidien avec un heure de retard. Prendre une bonne douche. Une rapide salade de tomates. Un gratin de coquillettes accompagné d'un filet de flétan poêlé. Voilà mon simple mais délicieux repas de midi.

La vaisselle. Je me lave les dents en faisant des pitreries devant le miroir de la salle de bain. Je reste vêtue de ma jupette de fin coton carmin, de mon T-shirt brun. Pressée de filer je mets quelques fruits et des barres de céréales dans le petit sac à dos que j'emmène partout avec moi. Papa a contrôlé la pression des pneus de mon vélo. 5,5 bars à l'avant comme à l'arrière. Ce sont des pneus Schwalbe "Marathon plus". Une couche de kevlar de 5 mm me met à l'abri d'éventuelles crevaisons. C'est parti. Direction le camping et ses activités ludiques. Il y a une dizaine de kilomètres en haut des falaises puis le long des plages. Un agréable et léger vent de l'océan rajoute au plaisir de rouler sur cette étroite piste cyclable. Je croise nombre de cyclistes. Des filles en rollers. Le soleil dans un bleu d'azur.

Je roule d'un rythme de promenade. J'arrive aux environs de 14 h45. J'aime lorsqu'il fait chaud. La chaleur me galvanise, me donne une énergie supplémentaire. Il y a beaucoup moins de campeurs en ce début septembre. Avec la rentrée scolaire les familles ont disparu. Le silence est revenu. Il reste surtout des vans et des caravanes. Principalement des séniors ou des étrangers pour la plupart Anglais. Je ferme ma bicyclette à cadenas près du bureau d'accueil. Je connais bien la dame. Je paie la location de mon équipement. Je vais me faire une partie de mini golf. Surtout qu'il n'y a personne sur le parcours à dix huit trous. Si ce n'est ce couple là-bas. Je pose les feuilles et le stylo sur le pupitre. J'affine mon swing. Bien décidée à marquer chaque trou du premier coup. J'ai toutefois droit à sept coups pour chacun d'eux.

Je veux battre mon précédent record. Il y a un groupe d'Anglais qui arrivent. Je suis déjà à la troisième station. Cette piste comprend une chicane qu'il faut éviter si je veux placer ma balle. Deux couples de Britanniques qui rient aux éclats et dont l'une des protagonistes filme les "performances" de ses compatriotes. Je reste concentrée sur mon jeu. Troisième piste, troisième victoire. Je passe à la station 4. La balle doit passer sous deux arceaux. J'étudie et j'anticipe le trajet que va devoir faire la balle. Je suis toute à ma réflexion quant je suis alertée par mon sixième sens. De l'autre côté du grillage, à environs une vingtaine de mètres, un quidam installé sur un des trois bancs. Il semble plongé dans la lecture d'un magazine. Je n'y prends pas plus garde que ça. Après tout il y a souvent des gens là.

Tout en jouant, en remportant mes challenges haut la main et du premier coup, je regarde quelquefois le lecteur sur son banc. Il doit avoir la quarantaine. En bermuda kaki et chemisette bleu. Une casquette rouge. À côté de lui un sac musette duquel il tire une bouteille d'eau. Cette fois je surprends son regard. Il regarde par ici. Derrière les verres fumés de mes Ray Ban "aviateur", je peux loucher où bon me semble sans qu'on ne puisse se douter où. Je découvre que cet inconnu est beaucoup plus préoccupé par mon swing que par sa revue. Il mâte d'ailleurs à s'en déboîter les globes oculaires. J'ai très rapidement la certitude que ce n'est pas mon jeu, pourtant exemplaire, qui polarise ainsi son attention. C'est alors qu'un autre défi, d'une toute autre nature, fait irruption dans mon esprit.

Ce n'est certes pas la première fois que je vis pareille situation en cet endroit. Chaque station de ce charmant mini golf est entouré de haies de lauriers et de houes. Ce qui permet d'isoler les joueurs de la station voisine. Mais depuis les bancs, de l'autre côté du grillage, un regardant peut voir une bonne dizaine de ces pistes. J'en suis à la piste 7. J'aime prendre mon temps, anticiper longuement mon prochain coup. Mais là, depuis quelques minutes, c'est un tout autre "coup" que j'étudie. Et je n'en suis pas à mon coup d'essai. Cette fois, en m'accroupissant pour glisser ma main au fond du trou, je le fais sciemment et de façon frontale en direction de mon voyeur. La distance m'empêche de lire les expressions de son visage. Toujours est-il qu'il fait très bien semblant de rester plongé dans sa lecture.

Bien décidée à relever ce nouveau défi, je récidive à plusieurs reprises. Le quidam semble rester imperturbable. De quoi émoustiller mes sens et stimuler ma libido. À chaque fois que je m'accroupis, j'écarte davantage les cuisses. Ma prestation me plonge dans ces émotions qui me couvrent de délicieux frissons. Les pistes sont toutes ombragées. Des platanes séculaires protègent les joueurs des morsures du soleil. Et ça "cogne". Comment pourrais-je retirer ma culotte ? Il faudrait passer à la station 12. Hors il m'en reste quatre. Et je veux absolument les dompter de mon jeu de plus en plus précis. Tant pis. Après tout le coton blanc de ma culotte permet de focaliser l'attention de ma "victime" tout aussi bien, sinon mieux, sous ma jupette. Ce n'est plus seulement la trajectoire de la balle que j'analyse.

C'est surtout l'angle de vue qui reste mon souci premier. Mes positions d'une indécence folle portent leurs fruits. À présent le quidam m'observe. Ravie d'être le centre d'attraction, enchantée d'être regardée, j'offre à mon voyeur une prestation de très haute qualité. J'excelle dans cette activité que d'aucun pourrait qualifier d'exhibitionnisme. Voilà encore un grand moment de plaisir. Ce subtil mélange des sens où se mêlent excitation, honte et témérité. Je suis couverte de sueur. Non, ce n'est pas à cause de la chaleur car il fait très agréable sous les frondaisons du mini golf. Je passe ainsi chaque piste en accentuant mes positions. Je reste vigilante car j'entends les autres joueurs qui se rapprochent inexorablement. Je reste à chaque fois accroupie au-dessus du trou jusqu'à la limite de l'ankylose.

C'est trop bon. C'est trop bien. C'est gratifiant. Je suis terriblement excitée. Au point de me toucher. Moi aussi à présent je fixe cet inconnu. Certainement gêné, il baisse souvent les yeux. Il ne peut voir les miens mais il sait bien que je le toise. Il me voit. Je passe tout l'éventail des attitudes. De l'offusquée qui resserre ses cuisses à la délurée qui les écarte. Je dois cesser car je vais me faire surprendre par les deux couples qui sont sur la piste voisine, numéro 10. Je quitte le champs de vision de mon voyeur. Un peu à contre cœur. Comment vais-je faire ? Je décide de retourner sur une des stations précédentes en faisant mine d'y avoir égaré ou oublier quelque chose. Quelle déconvenue. Quelle déception, mon charmant "spectateur" est parti. J'ai beau scruter les environs avec ma minuscule paire de jumelles. Plus personne. Ce lundi après-midi, je ne bat pas mon record...

À bientôt

Mon défi du jour
A force de détailler, jusqu'à la marque et le gonflage de tes pneus de vélo, ne crains tu pas de décrire un peu trop le contexte et de nuire au texte tel un Balzac, qui étant payé à la pige, ajoutait force de description pour remplir les pages du journal qui le publiait?
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
@Eviradnus

Chaque détail a une importance. Il est très important de partager chacun d'eux. Ils s'imbriquent dans le récit pour le colorer et le rendre descriptif. Je m'y applique...

À bientôt
 
E
Eviradnus
Anonyme
@Eviradnus

Chaque détail a une importance. Il est très important de partager chacun d'eux. Ils s'imbriquent dans le récit pour le colorer et le rendre descriptif. Je m'y applique...

À bientôt
Je comprends.
Avant d'apprécier un bonbon il faut retirer son emballage. Par contre si le papier colle et que les doigts ont du mal à le retirer que des petits lambeaux restent agrippés et qu'il faut les arracher avec le bout des ongles le bonbon restera excellent mais il laissera le souvenir de l'agacement de n'avoir pu le dévorer rapidement (je suis un gourmand!).
Il est difficile d'écrire et de faire passer des émotion tout en restant simple. Prends le roman de Steinbeck "des souris et des hommes"
En peu de mot l'auteur arrive à faire passer des grandes émotions. Attention peu de mots ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'explication du contexte.
C'est un avis personnel.
Encore merci de nous faire partager tes textes.
Bisous
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Voyeuse

Mardi après-midi. Il fait beau. Plus de vingt huit degrés. Je pédale sur la piste cyclable. Toujours en direction du camping et des jeux qui y sont proposés. Il n'y a pas seulement le mini golf que j'affectionne tout particulièrement mais également des tables de ping-pong, un bowling et une piste de rollers. On peut également y pratiquer le patin à roulettes qui, d'après maman, revient à la mode. Moi, je viens juste passer un peu de bon temps dans un des bassins de baignades. Maintenant que les enfants sont à nouveau à l'école, c'est tranquille, il y a de la place, tout est calme et silencieux. Une dizaine de kilomètres où je croise quelques papys cyclistes déguisés en coureurs du Tour de France. J'apprécie de passer à l'ombre de la première forêt de pins. C'est à nouveau aride à cause des chaleurs revenues.

Je ferme ma bicyclette à cadenas derrière le cabanon de l'accueil. La dame aime bien mes visites. Elle me raconte souvent d'amusantes anecdotes sur des évènements s'étant déroulés au camping. J'écoute un peu distraitement parce que je ne suis pas vraiment venue bavarder. Je la laisse avec ce couple de vacanciers qui me permettent de filer. Dans mon petit sac à dos, des fruits achetés sur un des stands le long de la piste cyclable. Ma gourde thermos pleine d'une eau bien fraîche. Ma minuscule paire de jumelles Nikon. Et surtout mon livre. J'aime m'installer dans le bassin à sièges. Ce sont des sièges carrelés, faisant partie intégrante de la structure du bassin. Il n'y a que deux couples de séniors un peu plus loin. L'eau est claire, limpide et un système ingénieux au centre permet une agitation de bulles.

Confortablement installée, de l'eau jusqu'au haut de mon maillot de bain, à l'ombre d'un grand parasol je me plonge dans la lecture de Jane Eyre. Les sœurs Brontë; Emily et Charlotte restant mes autrices favorites. Que je relis chaque fin de vacances avec un plaisir un peu nostalgique d'une époque que je n'ai pas connu. En version originale pour en savourer toute la substance littéraire originelle. L'après-midi égraine ses heures jusqu'aux environs de dix sept heures. Ma passion pour la lecture m'abstrait une fois encore du monde qui m'entoure. Je découvre que je suis seule dans le bassin. Il y a juste l'employé du camping que je croise assez régulièrement. Il est là-bas entrain de décrocher le filet du terrain de tennis. Il regarde assez souvent dans ma direction. C'est un jeune homme timide.

Il me vient soudain une idée récréative. Et si j'en faisais ma "victime" de cette fin d'après-midi ? Après tout, ce sont les trois derniers jours de mes vacances. Nous repartons samedi matin. Il peut se présenter quelques "plans" sympathiques. Je le regarde enrouler ce long filet. De l'autre côté du petit terrain de basket il y a les bâtiments blancs des sanitaires. Quand je viens passer du bon temps ici, je fais toujours une petite visite aux toilettes. J'aime me "tromper" de toilettes. Il y a parfois des situations particulières. Des situations que j'y créé et qui m'amusent bien. Je sors du bassin. Je me laisse sécher sous les rayons bienfaisants de ce généreux soleil. Je passe dans une des cabines colorées pour enlever mon maillot de bain et m'habiller de ma jupette, de mon T-shirt, de mes baskets. Il est dix sept heures trente. Il fait encore chaud.

Mon petit sac sur le dos, je me dirige vers les toilettes. J'essaie d'attirer l'attention du jeune employé. Je lui fais même un coucou amical de la main avant d'entrer dans les WC hommes. Je reste près de la fenêtre aux vitres opaques. Mais avec les battants entrebâillés je peux surveiller ce qui se passe dehors. Je me touche car ces situations m'excitent toujours considérablement. Depuis mes quatorze ans je suis une incorrigible voyeuse. Je n'attends pas longtemps. L'employé arrive par là. Lui aussi, certainement curieux de savoir ce qu'une fille fait dans l'espace réservé aux hommes. Je m'enferme dans un des quatre cabinets qui font face aux quatre urinoirs muraux. Je l'entends entrer. Un long silence. Plus un bruit. Je retiens ma respiration dans de longues apnées. Mon oreille toute proche du bois blanc de la porte.

L'employé se lave probablement les mains. C'est le bruit caractéristique d'un robinet qui coule. Le désagréable bruit du séchoir. J'en profite pour retirer ma culotte. Sans m'assoir car je ne le fais jamais dans les toilettes publiques je reste debout au-dessus de la cuvette. Je me cambre légèrement sur mes genoux fléchis. Je me concentre. C'est à nouveau le silence. Je m'imagine avec les pieds dans l'eau froide. Méthode infaillible. Je lâche un premier jet qui vient se briser dans l'eau du fond. Dans ce grand espace carrelé, la résonance est surréaliste. Je me mords la lèvre inférieure après avoir pris une profonde inspiration. Un second jet. Sonore. Un troisième. Je suis à la fois morte de honte et terriblement excitée. Cette exhibition sonore me couvre de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos, entre mes seins et picoter le bout de mon nez.

Je compte très exactement sept jets. Dont les deux derniers sont les plus longs. Il n'y a aucun autre bruit. Le jeune homme serait-il parti ? Je me touche en dressant l'oreille. J'entends soudain très exactement les mêmes jets. Mais dans un des urinoirs. Ce jeu m'excite encore davantage. Je m'essuie. Je respire un grand coup. Je réunis tout mon courage. D'un geste rapide et sûr j'ouvre le loquet en appuyant sur la poignée. Il est là, debout devant le dernier urinoir, il me tourne le dos. Je passe derrière lui en disant : << Bonjour ! Je crois bien m'être trompée de toilettes ! >>. Le jeune homme ne répond pas. Par contre c'est le plus profond silence.

Je me lave les mains, longuement, en prenant tout mon temps. Je le regarde dans le miroir. Il reste immobile, regardant son sexe que je découvre en érection. Il tourne la tête pour découvrir mon regard. Je lui fais un beau sourire. Il n'ose pas soutenir mon regard. Serait-il tout rouge ? Avec la lumière artificielle du néon impossible d'en être sûre. Je quitte le lavabo pour glisser mes mains dans le séchoir mural et bruyant. Très désagréable. Je tourne la tête pour découvrir que l'employé agite son sexe dans ma direction. Mutique, ne bougeant que sa main droite. Son érection est de taille très moyenne. Mais il me la présente avec une grande générosité. Je dis : << Je crois vraiment m'être trompée de WC ! Excusez-moi ! >>. D'un pas rapide je me dirige vers la porte lorsque j'entends : << Merci, c'était super ! >>

Avant de sortir, dans l'encadrement de la porte, je me retourne pour répondre : << Oui, c'était vraiment super ! Au revoir ! >>. Une fois encore, peu soucieuse de m'attarder, je fuis rapidement le lieu de mes "exactions" ludiques et sexuelles. Je file en accélérant le pas. J'arrive au cabanon de l'accueil. << On vous voit demain Valona ? >> me demande la dame en m'offrant un des bonbons à la menthe qui emplissent la corbeille sur le comptoir. Je récupère ma bicyclette. Je regarde partout autour de moi. Là-bas, le jeune homme qui pousse une brouette sur laquelle il y a le gros filet de tennis. Excellent prétexte pour remettre ma culotte effrontément. Il me regarde avec insistance. Je monte sur ma machine. Avant de filer à toute vitesse, je lui adresse un discret petit signe de la main avant de lever le pouce. Je ne me retourne surtout pas.

À suivre

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Mon défi du jour

Voyeuse

Mardi après-midi. Il fait beau. Plus de vingt huit degrés. Je pédale sur la piste cyclable. Toujours en direction du camping et des jeux qui y sont proposés. Il n'y a pas seulement le mini golf que j'affectionne tout particulièrement mais également des tables de ping-pong, un bowling et une piste de rollers. On peut également y pratiquer le patin à roulettes qui, d'après maman, revient à la mode. Moi, je viens juste passer un peu de bon temps dans un des bassins de baignades. Maintenant que les enfants sont à nouveau à l'école, c'est tranquille, il y a de la place, tout est calme et silencieux. Une dizaine de kilomètres où je croise quelques papys cyclistes déguisés en coureurs du Tour de France. J'apprécie de passer à l'ombre de la première forêt de pins. C'est à nouveau aride à cause des chaleurs revenues.

Je ferme ma bicyclette à cadenas derrière le cabanon de l'accueil. La dame aime bien mes visites. Elle me raconte souvent d'amusantes anecdotes sur des évènements s'étant déroulés au camping. J'écoute un peu distraitement parce que je ne suis pas vraiment venue bavarder. Je la laisse avec ce couple de vacanciers qui me permettent de filer. Dans mon petit sac à dos, des fruits achetés sur un des stands le long de la piste cyclable. Ma gourde thermos pleine d'une eau bien fraîche. Ma minuscule paire de jumelles Nikon. Et surtout mon livre. J'aime m'installer dans le bassin à sièges. Ce sont des sièges carrelés, faisant partie intégrante de la structure du bassin. Il n'y a que deux couples de séniors un peu plus loin. L'eau est claire, limpide et un système ingénieux au centre permet une agitation de bulles.

Confortablement installée, de l'eau jusqu'au haut de mon maillot de bain, à l'ombre d'un grand parasol je me plonge dans la lecture de Jane Eyre. Les sœurs Brontë; Emily et Charlotte restant mes autrices favorites. Que je relis chaque fin de vacances avec un plaisir un peu nostalgique d'une époque que je n'ai pas connu. En version originale pour en savourer toute la substance littéraire originelle. L'après-midi égraine ses heures jusqu'aux environs de dix sept heures. Ma passion pour la lecture m'abstrait une fois encore du monde qui m'entoure. Je découvre que je suis seule dans le bassin. Il y a juste l'employé du camping que je croise assez régulièrement. Il est là-bas entrain de décrocher le filet du terrain de tennis. Il regarde assez souvent dans ma direction. C'est un jeune homme timide.

Il me vient soudain une idée récréative. Et si j'en faisais ma "victime" de cette fin d'après-midi ? Après tout, ce sont les trois derniers jours de mes vacances. Nous repartons samedi matin. Il peut se présenter quelques "plans" sympathiques. Je le regarde enrouler ce long filet. De l'autre côté du petit terrain de basket il y a les bâtiments blancs des sanitaires. Quand je viens passer du bon temps ici, je fais toujours une petite visite aux toilettes. J'aime me "tromper" de toilettes. Il y a parfois des situations particulières. Des situations que j'y créé et qui m'amusent bien. Je sors du bassin. Je me laisse sécher sous les rayons bienfaisants de ce généreux soleil. Je passe dans une des cabines colorées pour enlever mon maillot de bain et m'habiller de ma jupette, de mon T-shirt, de mes baskets. Il est dix sept heures trente. Il fait encore chaud.

Mon petit sac sur le dos, je me dirige vers les toilettes. J'essaie d'attirer l'attention du jeune employé. Je lui fais même un coucou amical de la main avant d'entrer dans les WC hommes. Je reste près de la fenêtre aux vitres opaques. Mais avec les battants entrebâillés je peux surveiller ce qui se passe dehors. Je me touche car ces situations m'excitent toujours considérablement. Depuis mes quatorze ans je suis une incorrigible voyeuse. Je n'attends pas longtemps. L'employé arrive par là. Lui aussi, certainement curieux de savoir ce qu'une fille fait dans l'espace réservé aux hommes. Je m'enferme dans un des quatre cabinets qui font face aux quatre urinoirs muraux. Je l'entends entrer. Un long silence. Plus un bruit. Je retiens ma respiration dans de longues apnées. Mon oreille toute proche du bois blanc de la porte.

L'employé se lave probablement les mains. C'est le bruit caractéristique d'un robinet qui coule. Le désagréable bruit du séchoir. J'en profite pour retirer ma culotte. Sans m'assoir car je ne le fais jamais dans les toilettes publiques je reste debout au-dessus de la cuvette. Je me cambre légèrement sur mes genoux fléchis. Je me concentre. C'est à nouveau le silence. Je m'imagine avec les pieds dans l'eau froide. Méthode infaillible. Je lâche un premier jet qui vient se briser dans l'eau du fond. Dans ce grand espace carrelé, la résonance est surréaliste. Je me mords la lèvre inférieure après avoir pris une profonde inspiration. Un second jet. Sonore. Un troisième. Je suis à la fois morte de honte et terriblement excitée. Cette exhibition sonore me couvre de frissons. Je sens la sueur couler dans mon dos, entre mes seins et picoter le bout de mon nez.

Je compte très exactement sept jets. Dont les deux derniers sont les plus longs. Il n'y a aucun autre bruit. Le jeune homme serait-il parti ? Je me touche en dressant l'oreille. J'entends soudain très exactement les mêmes jets. Mais dans un des urinoirs. Ce jeu m'excite encore davantage. Je m'essuie. Je respire un grand coup. Je réunis tout mon courage. D'un geste rapide et sûr j'ouvre le loquet en appuyant sur la poignée. Il est là, debout devant le dernier urinoir, il me tourne le dos. Je passe derrière lui en disant : << Bonjour ! Je crois bien m'être trompée de toilettes ! >>. Le jeune homme ne répond pas. Par contre c'est le plus profond silence.

Je me lave les mains, longuement, en prenant tout mon temps. Je le regarde dans le miroir. Il reste immobile, regardant son sexe que je découvre en érection. Il tourne la tête pour découvrir mon regard. Je lui fais un beau sourire. Il n'ose pas soutenir mon regard. Serait-il tout rouge ? Avec la lumière artificielle du néon impossible d'en être sûre. Je quitte le lavabo pour glisser mes mains dans le séchoir mural et bruyant. Très désagréable. Je tourne la tête pour découvrir que l'employé agite son sexe dans ma direction. Mutique, ne bougeant que sa main droite. Son érection est de taille très moyenne. Mais il me la présente avec une grande générosité. Je dis : << Je crois vraiment m'être trompée de WC ! Excusez-moi ! >>. D'un pas rapide je me dirige vers la porte lorsque j'entends : << Merci, c'était super ! >>

Avant de sortir, dans l'encadrement de la porte, je me retourne pour répondre : << Oui, c'était vraiment super ! Au revoir ! >>. Une fois encore, peu soucieuse de m'attarder, je fuis rapidement le lieu de mes "exactions" ludiques et sexuelles. Je file en accélérant le pas. J'arrive au cabanon de l'accueil. << On vous voit demain Valona ? >> me demande la dame en m'offrant un des bonbons à la menthe qui emplissent la corbeille sur le comptoir. Je récupère ma bicyclette. Je regarde partout autour de moi. Là-bas, le jeune homme qui pousse une brouette sur laquelle il y a le gros filet de tennis. Excellent prétexte pour remettre ma culotte effrontément. Il me regarde avec insistance. Je monte sur ma machine. Avant de filer à toute vitesse, je lui adresse un discret petit signe de la main avant de lever le pouce. Je ne me retourne surtout pas.

À suivre

Mon défi du jour
Hâte de lire la suite...
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Dans les toilettes hommes

Mercredi après-midi, sous une chaleur caniculaire, je pédale sur la piste cyclable. Qu'il est agréable d'avoir l'océan sur ma droite et la forêt de pins à gauche. Elle m'offre quelques kilomètres à l'ombre. J'arrive au camping pour 14 h30. Je veux absolument conforter mon impression et surtout mes certitudes. Je m'installe comme hier dans un des bassins. En maillot de bain. Assise sur une des banquettes carrelées, de l'eau jusqu'au nombril, je me plonge dans la lecture de mon livre. Toutefois, derrière les verres fumés de mes Ray-ban, je peux surveiller du coin de l'œil la porte des toilettes, là-bas, de l'autre côté du petit terrain de volley. Je ne suis pas seule. Deux couples sont installés dans le bassin. Des séniors qui ne prêtent absolument aucune attention à ma personne. J'apprécie d'être ainsi "oubliée".

Une bonne heure se passe. J'aimerais bien revoir mon exhibitionniste de hier après-midi. Je suis toujours intéressée par les ruses que peuvent développer ces individus. Surtout que celui-là est plutôt mignon, pas beaucoup plus âgé que moi. Employé du camping, exerce t-il un job de vacances ? C'est un peu pour obtenir des réponses à toutes ces questions que je suis revenue cet après-midi. Il est seize heures. Je ne le vois toujours pas s'affairer. Serait-ce son jour de congé ? Un autre couple de vacanciers est venu s'installer dans le bassin. C'est une sorte de "salon aquatique" où les baigneurs peuvent s'installer sur des supports carrelés. En son milieu, un ingénieux système rappelant celui d'un jacuzzi émet des quantités impressionnantes de bulles. J'entends parler Hollandais. Les derniers vacanciers de l'été.

Le voilà. Aujourd'hui il est vêtu d'un short bleu, d'un T-shirt blanc et de baskets. Il pousse un chariot qui ressemble à celui des supermarchés. Il contient du matériel. Je l'observe discrètement. M'a t-il déjà repéré ? Il entre dans un local probablement destiné à stocker des choses. Une dizaine de minutes s'écoulent. Le jeune homme ressort en poussant son caddie vide. Il regarde par ici. Avec ostentation. Peut-être désireux de me faire comprendre qu'il m'a reconnu. Derrière mes verres fumés je peux regarder sans être vue. Il fait un second voyage en poussant le chariot qui semble contenir de grandes bâches bleues pliées. Un nouveau regard insistant. Il est rejoint dans le local par la dame de l'accueil. Elle en ressort en tenant une feuille de papier. Quelques minutes et revoilà le jeune employé.

Il est presque dix sept heures quand j'assiste au troisième transport de matériel. Pendant que le garçon est dans le local, je sors de l'eau. Ma serviette posée sur le dossier de mon transat. Je m'essuie. J'enfile mes baskets. C'est en maillot de bain que je traverse l'aire autour du bassin. Mon bikini est bleu nuit. Assez quelconque et banal. J'ai la peau naturellement mate. Je contourne la haie de lauriers et les bacs de fleurs. Le garçon sort à l'instant où je traverse le terrain de volley. Je fais mine de ne pas le voir. Je me dirige vers les toilettes. J'entre dans les WC hommes pour guetter derrière les vitres entre ouvertes de la fenêtre. Ce sont des verres opaques. Il faut donc regarder entre les deux battants. Je me touche en observant. L'attente me rend fébrile. Impatiente. Mon plaisir est immense.

Une bonne vingtaine de longues minutes passent. Il m'a pourtant vu entrer dans le bâtiment des sanitaires. J'en suis sûre. Je comprends enfin. C'est la dame de l'accueil qui donne probablement les consignes de rangements. L'employé exécute les directives. Il n'a donc pas de temps à consacrer à ses autres "activités". Je prends mon mal en patience. Un des séniors baigneurs se dirige par ici. Je m'enferme dans un des quatre cabinets. Je reste silencieuse. Lui aussi parle tout seul en faisant son besoin. Même en se lavant les mains. Il s'en va. Je peux sortir de ma cachette pour retourner guetter à la fenêtre. Ça fait bien une demi heure que je suis là. Ma consolation est gratifiante car il fait bien frais en cet endroit aux carrelages blancs. Enfin, le jeune homme arrive par là. D'un par rapide. Je me cache.

Je prends position au-dessus de la cuvette dont j'ai soulevé le couvercle et la lunette. Ça fait bien deux heures que je dois faire pipi. Je l'entends se laver les mains. Il sait que je suis là. Il joue le jeu comme j'aime. À la perfection. Je lâche plusieurs petits jets sonores qui viennent se briser dans l'eau croupissante du fond de la cuvette. Toujours cette étonnante résonance propre aux endroits carrelés. Je me touche. C'est trop bien. Mon cœur bât la chamade. J'ai retiré le bas de mon maillot de bain que je tiens à la main. Je me soulage dans un indicible plaisir. Le visage ruisselant d'une sueur générée par mon excitation. De l'autre côté de la porte c'est un silence total. M'écoute t-il ? Est-il reparti ? J'arrive au bout de mon besoin. Je m'essuie. Je remets mon slip de bain. Je n'ai pas le courage de sortir. Je suis en apnée et c'est épuisant.

Je respire un grand coup. J'ouvre le loquet en descendant la poignée. J'ai comme un vertige. Il est là, debout devant les cabinets, à quelques mètres, son short et son slip descendus à mi-cuisses. Il se masturbe. Son visage couvert de sueur donne une idée très exacte de son degré d'excitation. Il me fait un sourire désarmant avant de me dire << Bonjour ! >>. Je ne répond pas. Je joue l'offusquée. Je joue d'ailleurs toujours très bien. Je le contourne. Juste vêtue de mon bikini j'ai un soudain sentiment d'insécurité. Même si je sais ne rien risquer. Sans doute cette inhibition qui m'envahit parfois dans de telles situations. Il a un sourire rassurant. J'hésite. Le lavabo ou la sortie ? Je prends mon courage pour me diriger vers le lavabo. Après tout, si cela devait tourner mal, je suis karatéka. Je sais me défendre et neutraliser instantanément n'importe quel agresseur. Quel qu'il soit. Je l'oublie parfois.

Je me lave les mains. Dans le miroir, tout comme hier, je l'observe. Son plaisir paraît immense. J'ai la certitude d'être loin de tout danger. Après tout, je sais par expérience que la seule préoccupation de ces individus est de s'exhiber. Ils ne recherchent pas le contact physique. Ils ne désirent rien d'autre. Comme je suis exhibitionniste moi aussi, je connais parfaitement le fonctionnement cérébral qui anime ce garçon. Je prends même mon temps pour lui permettre de vivre pleinement sa passion. Mon plaisir est grandissant et me ravie. Il me demande soudain : << Ça vous tente ? >>. Je me retourne pour demander innocemment, naïvement : << Quoi donc ? >>. Il tourne le poing fermé de sa main gauche devant sa bouche. Je fais pareil en faisant une bosse avec ma langue contre l'intérieur de ma joue avant de rajouter : << Ça ? >>. Je regarde l'érection qu'il tient dans sa main droite. Silence. Son sexe est de taille très moyenne.

Quand je le fixe dans les yeux il baisse les siens. Il est couvert de frissons le pauvre. C'est à ce moment précis que nous entendons : << Léo. Vous êtes là ? >>. C'est la dame de l'accueil. Léo remonte ses vêtements en catastrophe. Je me précipite dans mon cabinet. Trois coups résonnent contre la porte d'entrée. Je sais maintenant que mon exhibitionniste s'appelle Léo. La dame de l'accueil l'invite à la suivre. Il y a une livraison de matériel. << Il faut que ce soit déchargé avant dix huit heures ! Avant que vous ne partiez ! >> lance la dame en sortant. Le silence revenue j'attends encore quelques minutes. Je me masturbe en revivant mentalement ces instants surréalistes. Je sors juste avant l'orgasme pour rejoindre le bassin. Je m'y plonge encore un peu. J'en ai grand besoin pour retrouver tous mes esprits. Ce que je viens encore de vivre m'a enivré de doux tourments. Je me change pour repartir. Il est 18 h45.

À bientôt

Mon défi du jour
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Jonathan et moi - Comment ça marche...

Depuis plusieurs mois nous avons une délicieuse habitude. J'arrive chez Jonathan vers 18 h le dimanche en fin d'après-midi. Je suis vêtue d'une jupe kilt, d'une chemisier blanc, d'un pull bleu nuit au col en "V". Des mocassins. Des socquettes blanches. Une natte ou les cheveux en libertés sur mes épaules. Je gare l'auto dans la descente du garage. J'enlève ma culotte que je laisse dans la boîte à gant de ma Morris "Countryman" de couleur crème. C'est le plus souvent sa maman qui m'accueille. Elle m'invite à la suivre au salon où son papa prépare ses cours du lendemain. Assis derrière son bureau. Ses parents sont également professeurs. Puis je monte l'escalier qui mène à la chambre de mon complice et meilleur ami. Il me reçoit invariablement vêtu de sa tenue de golf. Sur ma demande également.

Jonathan prépare son Master de Sciences physique. Il est en sixième année. Nous sommes dans la même université. Sa mèche blonde rebelle, sa carrure de culturiste, ses yeux bleus, me rendent folle. Je n'en montre rien. C'est sur sa demande que je suis habillée en lycéenne Anglaise. J'adore. Je vais même parfois en cours vêtue ainsi. Je fais d'ailleurs des émules chez quelques autre filles qui m'imitent. Nous voilà confortablement installés dans nos profonds fauteuils. Sur la petite table basse qui nous sépare, des tasses de thé au jasmin, des petits gâteaux secs. Nous bavardons. Jonathan est le plus parfait des gentlemen. Il n'entreprend rien sans mon aval. C'est quand je pose ma cuisse gauche sur l'accoudoir gauche, la cuisse droite sur l'accoudoir droite qu'il comprend que je donne le "signal".

J'adore voir ses expressions. Son visage qu'il tente de garder imperturbable. Il descend alors lentement la tirette de son pantalon blanc. Ce dimanche est le premier après trois mois sans nous voir. Sans "jouer". Je suis pétrie d'émotion. Jonathan aussi. Je lui présente le dessous de ma jupe kilt, les cuisses largement écartées. Ce sont les gouttes de sueur qui font briller le bout de son nez. Il y a juste la lampe de son bureau qui éclaire la pièce. Jonathan reste immobile. Lui aussi scrute les expressions sur mon visage. Je sens la sueur picoter le bout de mon nez. Quelques minutes à nous observer avant de reprendre notre conversation. Nous évoquons la rentrée de demain, lundi. Lentement, d'un geste sûr, Jonathan extrait péniblement son sexe. C'est étroit un slip de garçon. Il tient son érection majestueuse à sa base. Silence.

Je glisse ma main sous ma jupe, je garde volontairement ma toison pubienne à la "sauvage". Je suis extrêmement pileuse en cet endroit. Je saisis mon clitoris hors norme. Entre le pouce et l'index. Je suis couverte de frissons. Quand je fais ça un spasme secoue tout mon corps. De le faire ainsi devant un garçon m'emplit de délicieux vertiges. Heureusement que nous sommes tous les deux vautrés dans nos fauteuils. Doucement, sans aucune précipitation, Jonathan se masturbe. Je fais de même. Mon complice contrôle parfaitement ses pulsions. Tout comme moi. Cette situation nous comble au point d'en avoir fait le rituel de nos dimanches entre 18 h. et 19 h. Une masturbation commune, l'un en face de l'autre. Plusieurs séquences qui peuvent durer cinq minutes. Puis nous cessons pour converser, prendre un gâteau.

Je ne connais pas de plaisir plus intense. Je suis une authentique exhibitionniste. Ces situations me comblent. Je suis trempée sous mes vêtements. Jonathan également. Son érection est impressionnante. Proportionnelle à son physique d'exception. Je suggère souvent qu'il se présente à quelques castings. Il ferait un acteur de film d'action absolument parfait. << À chaque fois que je suis à Los Angeles dans la famille, mon oncle et ma tante me suggèrent la même chose ! >> répond t-il. Mais, comme pour moi, Jonathan veut d'abord obtenir son Doctorat de Sciences Physique. Il rajoute invariablement : << Après, on verra ! >>. Nous reprenons nos masturbations. Je baisse alors les yeux, la sensation et les émotions sont tellement puissantes. Jonathan et ses parents mangent vers 19 h30. Je suis en proie à ces sensations tant recherchées. Cet indicible mélange de honte, de gêne et d'excitation. C'est dément. Délirant.

Avec mes parents nous avons les mêmes horaires. Je n'ai qu'un quart d'heure pour rentrer par la route communale. Jonathan se lève. De toute sa haute taille, il m'impressionne. Il saisit le petit flacon d'épices vides qu'il tient de la main gauche à l'extrémité de son sexe turgescent. Il se cambre sur ses genoux fléchis. Il vise juste malgré le geste fébrile de sa main droite. Il éjacule le plus souvent en trois saccades suivies de quelques gouttes. Il essore la peau fripée de son prépuce sur le bord du flacon. Je jouis à mon tour. Je suis incapable d'avoir un orgasme sans faire pipi. Heureusement Jonathan, le sachant, prépare toujours une petite cuvette de plastique bleu à côté de mon fauteuil. Un rouleau de papier absorbant. Il retombe dans son fauteuil en soupirant. Il pose le flacon sur la table basse.

Nous restons encore quelques minutes à reprendre nos esprits. Je suis morte de honte. J'ai encore fait pipi. Jonathan m'adresse un sourire merveilleux. Un sourire complice. Pour fuir mes émotions, ne surtout rien montrer de mes sentiments, je me lève. Jonathan me raccompagne. Je salue son papa et sa maman, tous deux convaincus que je viens de réviser mes cours avec leurs fils. Dans la voiture je me touche encore un peu en roulant. Quand j'arrive à la maison, j'essaie d'éviter de tomber sur papa ou maman trop vite. Je veux absolument me passer de l'eau sur le visage d'abord. Maman n'est pas dupe. Depuis le temps que ça dure. Elle appuie sur le clou en disant une fois encore : << Tu as l'air épuisée. Ce sont tes révisions ? >>. Je ne réponds pas. Je me contente de froncer les sourcils alors que papa fait semblant de rien. Nous mangeons en évoquant la rentrée...

À suivre

Mon défi du jour
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Mon prochain défi à la bibliothèque municipale

Nous sommes déjà jeudi. Un 21 septembre sous un ciel gris, nuageux et plutôt menaçant. Ma quatrième journée de cours. Je me suis très rapidement remise dans le bain. Une eau tiède et parfumée dans laquelle il est bon de se laisser flotter. Mes nouveaux professeurs sont épatants. Ma professeur de mathématique est une femme élégante, pleine de bons goûts dans sa vêture. Très pédagogue surtout. Elle ne se contente pas de venir donner son cours avant de repartir rapidement. Elle a quelques échanges qui révèlent une finesse d'esprit captivante. Je me rends compte que malgré mes superbes vacances d'été, c'est ici, dans mon université que je suis la plus heureuse, la plus épanouie. C'est dans une université que je ferai ma carrière d'enseignante. Comme dit maman, c'est le privilège de ne jamais quitter l'école. Quatre mois de vacances. Une autre perspective qui vaut la peine de fournir les efforts nécessaires.

Mardi soir j'ai repris mon entraînement de karaté. Ce soir idem. J'ai deux entraînements par semaine au dojo. J'y retrouve une bonne copine qui s'entraîne comme moi depuis douze ans. Samedi après-midi je rejoins le centre hippique pour reprendre mes entraînements équestres. De belles réjouissances en perspectives. Je vais retrouver Oscar, mon cheval. Il va me faire une fête lorsqu'il va me revoir. Dimanche, avec mes parents mon papy et ma mamie maternels, nous irons faire un tour au "carré des antiquaires". Une festivité d'automne sur la place du bourg voisin. Et vendredi après-midi j'irai à la bibliothèque municipale. J'aime emprunter de vieux ouvrages de géographies. Leurs photos "passées". Leurs odeurs. Sous le "secret d'appel" j'ai prévenu monsieur Simon. Professeur à la retraite avec qui j'ai établi une autre complicité durant l'année scolaire précédente. Nous nous y retrouvons pour 14 h30.

Je prendrai un peu de temps dans les prochains jours du week-end pour relater les petites aventures qui m'attendent..

À suivre

Mon défi du jour
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Comme Colombo mais sans rien en dessous

Vendredi, je termine à midi. Quand je rentre j'aide maman à mettre les assiettes, les couverts. Papa arrive alors et nous pouvons passer à table. Comme ils sont tous les deux professeurs, le repas du vendredi midi est préparé rapidement. Chacun à son rôle et s'y applique. Je fais l'assaisonnement de la salade. Le plus souvent concombre ou endives. Papa remue et égoutte les coquillettes ou les spaghettis. Maman fait dorer les tranches de poissons. Durant le repas la conversation reste axée sur les anecdotes vécues à l'université. Vendredi dernier, 22 septembre, dernière journée de l'été, il ne fait pas très beau. Par contre la température avoisine les 24°. La vaisselle. Je monte à l'étage. Un petit tour dans la salle de bain. Puis je vais dans ma chambre. J'en profite pour mettre au propre les notes prises en cours.

Depuis quelques jours, en rentrant, une amusante idée qui me trotte dans la tête. C'est un fantasme que j'ai déjà réalisé. Être nue sous mon imperméable. Depuis quatre ans, au retour de l'automne, je sacrifie à cette "tradition" depuis que j'ai dix sept ans. Dans le petit sac à dos de cuir brun que je porte un peu partout, je mets un legging de lycra noir. Une culotte. Un sweats de lycra noir également. Vêtements de change. Au cas où. Je suis entièrement nue devant le grand miroir de mon armoire. Je viens de me laver les dents, l'haleine fraîche. Je sors mon imperméable "Colombo" pour m'en vêtir. Une fois boutonné, la ceinture enserrant ma taille, il est impossible de me savoir nue. J'étudie quelques poses devant le miroir. J'essaie la paire de mocassins bruns. La paire de ballerines de la couleur de mon imper. Des baskets. Finalement ce seront mes souliers de ville. Bruns. Avec de légers talons.

Me voilà prête. Je redescends à toute vitesse. Papa et maman sont déjà repartis. Ils ont cours et réunions jusqu'à dix sept heures. Je roule doucement. Il n'y a qu'une dizaine de kilomètres jusqu'à la ville. Je me touche. Bien évidemment les sensations sont divines. Sans danger car sur l'étroite route communale que j'emprunte tous les jours il n'y a que très peu de circulation. Je gare l'auto à quelques rues de la bibliothèque municipale. C'est beaucoup plus sécurisant et permet l'anonymat. Il y a cinq minutes à pieds. Les regards des passants que je croise me troublent. J'ai l'impression que les gens savent que je ne porte rien sous mon imperméable. J'en frissonne. Il fait doux et agréable. Pourtant ces frissons me donnent froid. Je monte le grand escalier. Je salue les deux dames de l'accueil.

Je rends les livres empruntés. Je paie mon abonnement pour l'année universitaire. Je paie également le passe qui permet d'accéder aux spectacles et aux conférences données dans la grande salle du bas. Il y a deux filles de la faculté. Je ne les connais pas mais je les croise souvent dans les couloirs durant les interclasses. Elles sont assises devant leurs ordinateurs. Un monsieur très élégant installé dans un des cinq fauteuils autour de la table basse et ronde. Plongé dans sa lecture. Toujours cette impression que les gens présents savent que je me promène nue sous mon imper. Cette sensation me gratifie d'indicibles émotions. Je me dirige immédiatement dans les rayons du fond. sur les rayonnages métalliques de chaque côté, les livres consacrés à la géographie. Ce n'est pas que je suis passionnée de géographie mais c'est surtout l'endroit qui est le plus éloigné.

Je peux m'y toucher. M'offrir les plus folles masturbations. Me projeter les films d'aventures vécues ici. Je me suis faite surprendre ici à quelques reprises. L'excitation grandissante me pousse à quelques situations téméraires. J'allume mon I-phone14. Déclenchement automatique au bout de dix secondes. Je le place sur une des étagères. Par les espaces vides entre les livres, je peux surveiller la salle. Un autre homme vient d'arriver. Il bavarde là-bas avec une jeune femme. Je me filme en pleine masturbation. Je suis en sueur. Couverte de frissons. Prête à me mettre en scène si un quidam devait venir par là. Je pourrais m'emmener à l'orgasme tellement c'est bon. Délirant. Je reste dissimulée dans mon allée une bonne vingtaine de minutes. Personne ne vient visiter le rayonnages consacrés à la géographie. C'est frustrant. Rageant peut-être car je suis terriblement excitée. Il faut me résigner. C'est un jour "sans"...

Un petit tour dans les toilettes hommes. Je me lave les main. Je me mets de l'eau sur le visage. Les joues colorées de plaisirs et de jouissance. De petits cernes sous les yeux. Peut-être un plan B en cet endroit. J'attends là aussi, préparant mon excuse : << Excusez-moi, je me suis trompée de toilettes ! >>. Hélas, là non plus, personne n'arrive. Je me filme une nouvelle fois. L'imperméable ouvert, cambrée au-dessus d'un des quatre urinoirs muraux. . Je me concentre. Prête à lâcher un jet. J'aimerais bien me faire surprendre ainsi. Je fais pipi debout. Je m'essuie l'intérieur des cuisses. Je n'arrive pas à le faire proprement. Un peu déçue, je quitte les toilettes. Je choisis les livres que je vais emprunter. Surtout un prétexte pour calmer mes pulsions exhibitionnistes. Tout en guettant. Ce serait bien qu'un des messieurs présents aille faire un tour dans le rayon des livres de géographie. Ou aux toilettes...

J'ai encore d'autres choses à faire en ville. Récupérer des ouvrages commandés à la FNAC. Pour moi et pour mes parents. Une clef USB 120 Go.

À bientôt

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Mon défi du jour

Comme Colombo mais sans rien en dessous

Vendredi, je termine à midi. Quand je rentre j'aide maman à mettre les assiettes, les couverts. Papa arrive alors et nous pouvons passer à table. Comme ils sont tous les deux professeurs, le repas du vendredi midi est préparé rapidement. Chacun à son rôle et s'y applique. Je fais l'assaisonnement de la salade. Le plus souvent concombre ou endives. Papa remue et égoutte les coquillettes ou les spaghettis. Maman fait dorer les tranches de poissons. Durant le repas la conversation reste axée sur les anecdotes vécues à l'université. Vendredi dernier, 22 septembre, dernière journée de l'été, il ne fait pas très beau. Par contre la température avoisine les 24°. La vaisselle. Je monte à l'étage. Un petit tour dans la salle de bain. Puis je vais dans ma chambre. J'en profite pour mettre au propre les notes prises en cours.

Depuis quelques jours, en rentrant, une amusante idée qui me trotte dans la tête. C'est un fantasme que j'ai déjà réalisé. Être nue sous mon imperméable. Depuis quatre ans, au retour de l'automne, je sacrifie à cette "tradition" depuis que j'ai dix sept ans. Dans le petit sac à dos de cuir brun que je porte un peu partout, je mets un legging de lycra noir. Une culotte. Un sweats de lycra noir également. Vêtements de change. Au cas où. Je suis entièrement nue devant le grand miroir de mon armoire. Je viens de me laver les dents, l'haleine fraîche. Je sors mon imperméable "Colombo" pour m'en vêtir. Une fois boutonné, la ceinture enserrant ma taille, il est impossible de me savoir nue. J'étudie quelques poses devant le miroir. J'essaie la paire de mocassins bruns. La paire de ballerines de la couleur de mon imper. Des baskets. Finalement ce seront mes souliers de ville. Bruns. Avec de légers talons.

Me voilà prête. Je redescends à toute vitesse. Papa et maman sont déjà repartis. Ils ont cours et réunions jusqu'à dix sept heures. Je roule doucement. Il n'y a qu'une dizaine de kilomètres jusqu'à la ville. Je me touche. Bien évidemment les sensations sont divines. Sans danger car sur l'étroite route communale que j'emprunte tous les jours il n'y a que très peu de circulation. Je gare l'auto à quelques rues de la bibliothèque municipale. C'est beaucoup plus sécurisant et permet l'anonymat. Il y a cinq minutes à pieds. Les regards des passants que je croise me troublent. J'ai l'impression que les gens savent que je ne porte rien sous mon imperméable. J'en frissonne. Il fait doux et agréable. Pourtant ces frissons me donnent froid. Je monte le grand escalier. Je salue les deux dames de l'accueil.

Je rends les livres empruntés. Je paie mon abonnement pour l'année universitaire. Je paie également le passe qui permet d'accéder aux spectacles et aux conférences données dans la grande salle du bas. Il y a deux filles de la faculté. Je ne les connais pas mais je les croise souvent dans les couloirs durant les interclasses. Elles sont assises devant leurs ordinateurs. Un monsieur très élégant installé dans un des cinq fauteuils autour de la table basse et ronde. Plongé dans sa lecture. Toujours cette impression que les gens présents savent que je me promène nue sous mon imper. Cette sensation me gratifie d'indicibles émotions. Je me dirige immédiatement dans les rayons du fond. sur les rayonnages métalliques de chaque côté, les livres consacrés à la géographie. Ce n'est pas que je suis passionnée de géographie mais c'est surtout l'endroit qui est le plus éloigné.

Je peux m'y toucher. M'offrir les plus folles masturbations. Me projeter les films d'aventures vécues ici. Je me suis faite surprendre ici à quelques reprises. L'excitation grandissante me pousse à quelques situations téméraires. J'allume mon I-phone14. Déclenchement automatique au bout de dix secondes. Je le place sur une des étagères. Par les espaces vides entre les livres, je peux surveiller la salle. Un autre homme vient d'arriver. Il bavarde là-bas avec une jeune femme. Je me filme en pleine masturbation. Je suis en sueur. Couverte de frissons. Prête à me mettre en scène si un quidam devait venir par là. Je pourrais m'emmener à l'orgasme tellement c'est bon. Délirant. Je reste dissimulée dans mon allée une bonne vingtaine de minutes. Personne ne vient visiter le rayonnages consacrés à la géographie. C'est frustrant. Rageant peut-être car je suis terriblement excitée. Il faut me résigner. C'est un jour "sans"...

Un petit tour dans les toilettes hommes. Je me lave les main. Je me mets de l'eau sur le visage. Les joues colorées de plaisirs et de jouissance. De petits cernes sous les yeux. Peut-être un plan B en cet endroit. J'attends là aussi, préparant mon excuse : << Excusez-moi, je me suis trompée de toilettes ! >>. Hélas, là non plus, personne n'arrive. Je me filme une nouvelle fois. L'imperméable ouvert, cambrée au-dessus d'un des quatre urinoirs muraux. . Je me concentre. Prête à lâcher un jet. J'aimerais bien me faire surprendre ainsi. Je fais pipi debout. Je m'essuie l'intérieur des cuisses. Je n'arrive pas à le faire proprement. Un peu déçue, je quitte les toilettes. Je choisis les livres que je vais emprunter. Surtout un prétexte pour calmer mes pulsions exhibitionnistes. Tout en guettant. Ce serait bien qu'un des messieurs présents aille faire un tour dans le rayon des livres de géographie. Ou aux toilettes...

J'ai encore d'autres choses à faire en ville. Récupérer des ouvrages commandés à la FNAC. Pour moi et pour mes parents. Une clef USB 120 Go.

À bientôt

Mon défi du jour
Une autre histoire où tu es en quête tel Colombo avec son imper et sa Peugeot.
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Je n'ai que peu de temps à moi

Avec la reprise, mon premier trimestre ne me laisse que peu de temps libre. J'ai mes entraînements de karaté les mardis et jeudis soirs. Mes entraînements équestres les samedis après-midi. Je travaille tous les soirs et parfois jusqu'aux environs de vingt deux heures. J'aime mes études. Passionnément. Heureusement que mes activités sportives me permettent un peu d'action. Le rythme soutenu que je m'impose trouvera un épilogue le vendredi 20 octobre à midi. Début de mes vacances de la Toussaint. Deux semaines qui me feront un bien fou. Même si je me suis composée un emploi du temps sévère en matinées, les après-midi seront consacrés à mes projets ludiques. Tous les matins trois heures de révisions après mes joggings. Tous les après-midi dédiés à mes aventures. J'ai besoin de décompresser.

Vendredi dernier, pour quatorze heures, je me suis rendue à la bibliothèque municipale. J'y rends mes livres empruntés la semaine précédente pour en prendre d'autres. Je profite donc des opportunités qui s'offrent souvent à moi en ces lieux. Il n'y a que peu de gens les vendredis en début d'après-midi. Je suis dans les rayons "géographies" et "Histoires". Dans l'allée la plus retirée de la grande salle quasi déserte. Là, entre les ouvrages, penchée pour guetter, j'ai une vue parfaite sur les évènements. Un groupe de filles qui rient devant un ordinateur. Deux messieurs qui lisent dans les fauteuils. Je suis en jupe, en chemisier sous ma veste. La météo illustre bien ce que doit être un authentique été Indien. Ma culotte est restée dans ma voiture. Je me touche. Couverte des délicieux frissons que je m'octroie.

La gradation de mon excitation procure des coulées de sueur sur mon visage. Entre mes tous petits seins en parfaite liberté sous ma fine chemise de coton crème. Je dois cesser plusieurs fois pour éviter l'orgasme. J'adore me maintenir excitée des heures entières. Il y a un jeune garçon qui arrive dans la salle. Il rejoint les filles pour les saluer. Bavarder un peu. Je regarde. Je tente de lire sur les lèvres ce qui peut bien les amuser autant. Je suis distraite en observant, penchée en avant, pour voir entre les livres. << Bonjour Valona ! >>. Je me retourne. Un véritable choc fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Là, à quelques mètres, je me fais surprendre par monsieur Simon. Comment diable a t-il réussi à se dissimuler ainsi ? Où donc ? Ce n'est pas la première fois que ce professeur de littérature à la retraite me surprend ainsi. Avec la différence fondamentale que je me faisais surprendre intentionnellement. Ce qui n'est pas le cas présentement. Je cesse de me toucher pour me redresser.

Nous nous serrons les mains. Je suis terriblement gênée. Confuse de m'être faite "attraper" comme une voleuse. Le comble pour une exhibitionniste est d'être surprise sans avoir préparé le "scénario" par avance. Nous bavardons. C'est un plaisir de retrouver mon vieux complice. Avant les vacances, dans sa voiture, une belle Tesla blanche qu'il voulait absolument me faire découvrir, deux vendredis successifs, nous avons vécu des situations "intimes". Monsieur Simon semble en garder un souvenir ému. Il me tutoie alors que je le vouvoie. Je trouve cette particularité à mon goût. Il me propose d'aller boire un café dans un des salons de thé de la rue piétonne voisine. Je l'informe de mon emploi du temps serré. Il me suggère de le retrouver là-bas, à la "Tisanière" pour 15 h30. Je le laisse pour aller enregistrer mes nouveaux emprunts livresques. Je reste quelque peu confuse. Tout cela s'est passé si rapidement. Je déteste que les situations m'échappent. Je dois garder le contrôle. Ma détestation des impondérables et du hasard.

Je rejoins monsieur Simon à l'endroit convenu. Il n'y a pas trop de clientèle. Nous sommes installés à une table retirée, derrière le grand aquarium. Nous reprenons la conversation. Cet homme, de l'âge de mes papys, m'attire par son savoir, par son immense culture, par son éloquence et, je dois le reconnaître par l'attrait lubrique qu'il exerce sur moi. Nous revenons sur ce qui s'est passé avant les vacances. Je reste le plus souvent silencieuse. Je me touche sous la table. << C'est bien Valona. C'est même très bien de vous stimuler ainsi ! >> murmure t-il entre deux évocations de ses vacances en famille. Monsieur Simon a une petite fille ainsi qu'une petite nièce de mon âge. La fille de son fils. La fille de la fille de son frère. En général les histoires de famille me barbent rapidement. Ça se complique toujours. Pourtant je dresse une fois encore l'oreille. C'est très excitant de deviner que je suis très certainement l'exutoire des fantasmes de ce vieux libidineux un tantinet pervers. Ferait-il un transfert de désirs inavouables sur ma personne ? Je me plais à le supputer...

Je me fais donc un devoir et un plaisir de narrer ces aventures d'avant les vacances avec monsieur Simon. Sous la forme de ce premier épisode. Que le lecteur n'aille par en déduire hâtivement que je ne serais pas une jeune fille de bonnes mœurs. Non. Juste une fille qui aime s'encanailler et se livrer à toutes sortes d'expériences gratifiantes pour sa libido. Il n'est nullement question de reproduire des situations avec différents protagonistes. Ces épisodes seront à paraître dans mes tous prochains récits. Patience. Mes études avant le reste. Nous sommes dimanche et on m'attend en bas. Il est déjà midi vingt.

À bientôt

Mon défi du jour
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Monsieur Simon - Épisode 1

Je me "doigt" ici de préciser que Monsieur "Simon" n'est qu'un pseudonyme. Un prête nom que j'attribue à cet homme. Bien évidement, désireuse de préserver l'anonymat des protagonistes de mes récits, je ne donne jamais d'identités, d'adresses. Les lieux sont volontairement décrits de manière évasive. Je m'assure ainsi de ne commettre aucun impair. Je suis certaine que dans les descriptions narratives qui suivront, certains lecteurs pourront se retrouver. Tout comme je sais que certaines lectrices pourront s'identifier à moi. Nous ne sommes sans doute pas très nombreuses à pratiquer ce genre de choses. Mais celles qui le font trouveront des situations qu'elles reconnaîtront et qu'elles retrouveront avec bonheur. Je conseille toutefois fortement aux "wokistes" de ne surtout pas lire mon récit.

Nous sommes vendredi. Le vendredi je termine à midi. Avec la différence que le vendredi, commence mon week-end. Après le repas, j'aide maman et papa à faire la vaisselle. Même si nous possédons un lave vaisselle de dernière génération, de la faire ensemble est tellement plus convivial. Je monte dans ma chambre pour me préparer. Je dois aller récupérer un livre que j'ai commandé à la FNAC. A cet effet, je prends ma voiture pour aller en ville. La météo est plutôt sinistre. Des giboulées comme en mars. Je n'aime pas rouler sous la pluie. Je porte alors mes lunettes d'étudiante légèrement myope. Le bruit rythmé des balaies d'essuies glace. Le chuintement des pneus sur l'asphalte mouillé. Même si je suis très attentive, je conduis en étant plongée dans quelques introspections. Il y a peu de voitures. La circulation est fluide.

Pour bien situer l'histoire, je reviens au début de l'après-midi. Juste avant de partir pour cette aventure. Je fais quelques essais dans ma chambre. Je suis vêtue d'une jupe carmin. Un chemisier crème sous un pull noir au col en "V". Mes bas noirs retenus par mon porte-jarretelle. Des souliers de ville noirs à légers talons. Mon manteau. Je prends quelques poses devant le miroir de l'armoire. Je m'accroupis pour voir jusqu'où je peux aller avec cette jupe de velours légèrement évasée au-dessus du genoux. La jupe permet d'amples mouvements de cuisses. Je force un peu les positions. Avec un autre miroir de coiffure, je me regarde de profil. Je me filme avec mon téléphone sous des angles différents. J'aime avoir le contrôle absolu.

J'adore m'érotiser ainsi. Je laisse mes cheveux flotter sur mes épaules. Je descends. Mes parents sont assis au salon. Pour eux qui sont enseignants dans le supérieur c'est également déjà le week-end. Je leurs fais un bisou. Je serai de retour pour 18 h. Je vais en profiter pour faire quelques courses. Me voilà en route. Je roule prudemment sur la petite route déserte. Treize kilomètres. Sous une pluie battante. De forts coups de vent. J'ai peur qu'une branche casse. Qu'elle tombe sur la route. Aussi, j'anticipe le danger. C'est arrivé une fois avec papa. Il a réussi à freiner in extremis. Ce fut une source d'angoisse pour moi. Papa s'est arrêté un peu plus loin afin que je retrouve mon calme. Un souvenir pénible.

Je me touche très souvent en roulant. J'adore ça. Je fais très attention. J'aime rouler lentement. Je suis très souvent en dessous des limites de vitesses autorisées. Ce qui fait parfois enrager quelques imbéciles pressés d'aller vers le néant. Ils me dépassent alors quelquefois avec un coup de klaxon rageur. Étant anglo-saxonne ces attitudes typiquement latines m'amusent plutôt qu'elles ne m'inquiètent. Je gare la voiture sur le parking du supermarché. C'est à dix minutes du centre ville. Cela évite de devoir chercher une place payante. Il faut être stratège. C'est vendredi. Il est 14 h45. Il y a du monde dans les rues piétonnes. Je marche d'un pas rapide sous mon parapluie, sur les pavés luisants. Un vent désagréable.

Je monte le grand escalier qui mène à l'étage de la librairie. Il y a là aussi du monde. Nous sommes vendredi après-midi. C'est normal. Je traîne un peu aux rayons de l'informatique, des ordinateurs et des écrans. Avec cette période de début d'automne, il y a beaucoup de promotions intéressantes. Si je n'avais pas déjà tout ce dont j'ai besoin, et en double, je pourrai m'offrir plein de choses inutiles. Je prends deux clefs USB 16 Go. Je possède un MacBook Pro. Je compare les modèles plus récents présentés sur les rayonnages. Rien de neuf si ce ne sont de nouvelles couleurs. Un jeune vendeur me repère. Il vient vers moi pour me renseigner. Presque obséquieux il commence un argumentaire en me prenant pour une cliente intéressée.

Je le remercie poliment pour le laisser là. Le coquin a probablement déjà repéré la jeune fille blonde qui pianote sur le clavier d'un MacBook Air. Je monte au second étage. J'arrive dans la grande librairie. Là aussi, la fréquentation est intense. Ce sont des promotions. Je récupère mon livre réservé à l'un des accueils. Je flâne un peu. Le rayon des livres de voyages. Les albums de photographies. J'ai une préférence pour le noir et blanc. Je trouve que les photographies en noir et blanc flattent beaucoup plus l'émotionnel. Je peux y projeter des impressions toutes personnelles. Je trouve à ces clichés un romantisme que n'a pas la couleur. Je feuillette un des gros albums quand une voix derrière moi me tire de ma découverte.

<< Bonjour mademoiselle ! >>. Je me retourne. Dubitative, j'observe ce parfait inconnu. Il doit avoir la soixantaine. Une allure de vieux professeur de style "gauchiasse" à la retraite. << Vous ne vous souvenez pas de moi ? Nous nous étions vu à la bibliothèque municipale en octobre dernier ! Les toilettes ! >> me fait il. Tout me revient soudain. J'éprouve comme un malaise. Terriblement gênée. Silencieuse. Je me souviens m'être faite surprendre volontairement dans les toilettes hommes. En une fraction de seconde le film défile dans ma tête. J'ai soudain honte. Ce sentiment qui provoque en moi une inexplicable excitation. Je ressens comme un choc électrique le long de ma colonne vertébrale. Je reconnais soudain le quidam.

Je dépasse cet homme d'une bonne tête. Il faut dire qu'avec mes talons, je fais mon mètre quatre vingt six. Je balbutie. << Bonjour ! >>. Il me fait encore : << Vous ne vous souvenez plus ? Nous avions bavardé entre les rayons puis un peu aux toilettes. Vous vous étiez trompée, vous êtes entrée dans les toilettes hommes ! >>. Tout me revient très clairement. Je suis très gênée. Plongeant encore un peu plus dans les affres de l'inconfort mental. Cette aventure fera l'objet du prochain récit à la suite de celui-ci. Peu importe l'ordre chronologique car l'intensité est identique. Cela n'apportera que quelques détails supplémentaires. Tout à fait dispensables mais tellement évocateurs. Mais comme j'aime raconter mes histoires, il est bien de "tricoter" quelque peu.

Avec cette pluie, ce temps couvert, j'ai oublié mes lunettes noires dans la voiture. Des lunettes de soleil aux verres correcteurs. Très pratiques. C'est donc pour ça que cet homme m'a reconnu. Je m'en veux d'être parfois stupide. Je me souviens surtout que cet inconnu a été une des "victimes" de mes jeux exhibitionnistes. Un de ces moments de déviances que j'aime m'offrir. Au grand mépris de toute morale dont je me gausse. Je fais ce constat. Décidément le monde est petit. Pourquoi le hasard me fait-il rencontrer cet individu ? Lui que j'ai transformé en voyeur involontaire l'espace de quelques minutes de vice intense. << J'en garde un excellent souvenir ! >> continue le quidam. Il est poli. Presque obséquieux. Il se dégage de sa personne une certaine prestance.

<< Je suis professeur de littérature ! Quand je ne suis pas en cours, je suis à la bibliothèque ou ici ! >> lance t-il. Je me sens curieusement à l'aise avec cet inconnu qui se présente. << Je m'appelle Simon ! >> fait il. Je me présente. Je donne le pseudo que j'utilise sur les forums où je publie mes historiettes. "Valona". Il est enchanté de faire connaissance. Curieusement, moi aussi. Nous bavardons un peu. Il me parle de lui, de sa passion pour les livres. Il a déjà publié deux ouvrages à compte d'auteur. Je suis impressionnée. Monsieur Simon ne me pose aucune question. Ce que j'apprécie énormément. Dans la vie réelle, je déteste parler de moi. Je préfère écouter ce que les autres ont à me raconter. Cette rencontre est une formidable opportunité. Moi qui adore lire, je rencontrer un auteur. En chair et en os.

Moi qui fantasme sur l'écriture d'un roman autobiographique, me voilà confrontée à un personnage qui a réalisé ce projet un peu fou. Il me raconte grosso merdo le contenu de ses deux livres. << Vous aimeriez les lire ? >> me demande t-il. Bien évidemment, ma curiosité aiguisée, je m'écrie : << Oh oui, volontiers ! C'est génial ! >>. Je me sens soudain très stupide. Un peu gamine devant cet homme mûr. Il a probablement l'âge de mon papy. Les cheveux gris, presque blancs par endroits. Les yeux bleus clairs, pétillants de malice. Un certain charisme émane de cet homme. Je ne suis toutefois pas dupe. C'est le côté littéraire qui m'intéresse. Le professeur de littérature. Je fais totalement abstraction du reste. Ça ne m'intéresse pas.

<< Je vous propose de nous rencontrer à la bibliothèque vendredi après midi, la semaine prochaine. Si ça va pour vous. J'y suis à partir de 14 h. J'emmènerai mes livres. Je vous les offrirai avec grand plaisir. J'en ai toujours dans la voiture ! >> me fait il d'une voix calme, reposante. Cet homme inspire la sérénité. Il me fait penser à mon papy du côté de mon papa. La même prestance. Je m'entends dire : << Allons jusqu'à votre voiture, je les récupère ! Ma curiosité est à son comble ! >>. Il me dévisage tout sourire. Il est probablement étonné par cette jeune fille intéressée par des livres. A l'époque des échanges informatiques cela doit le surprendre. Il me demande : << Vous aimez les livres à ce point là ? >>. Je réponds : << J'adore lire. J'adore écrire. J'adore toucher le papier. J'adore l'odeur des vieux livres ! >>. Il me regarde longuement en souriant.

Il a les cheveux bien coiffés. Il me semble soudain "beau". Même s'il est un peu "enveloppé", petit et trapu. C'est son œil vif, son air malicieux, son regard extrêmement intelligent qui exercent soudain un curieux attrait. Je me sens étrangement rassurée, en sécurité. << On va aller chercher les livres. Et nous irons boire un café tous les deux ! >> me fait il en m'invitant à le suivre. Quelle coïncidence. Il gare sa voiture comme moi. Sur le parking du supermarché. Stratège et rusé. Il ouvre la portière de sa voiture. Une Tesla blanche. Il fouille dans le vide poche. Il en sort deux livres de poches. Je m'en empare. J'ai le cœur qui bat la chamade. Il avise le salon de thé qui fait le coin de la rue, là-bas, près du Mc Donald. Toute contente, serrant les livres contre moi, j'accompagne Mr Simon.

Nous sommes attablés au fond de la petite salle de ce salon de thé que je ne connais pas. Nous bavardons. Enfin, j'écoute plutôt que je ne parle. Il évoque sa profession, sa passion pour les livres, sa passion pour l'enseignement en classe terminale et en faculté. Il est à une année de la retraite. Il m'avoue que ça le désole mais qu'il pourra enfin consacrer davantage de temps à écrire. J'écoute car c'est réellement passionnant. Parfois, il me revient le souvenir de ce que j'ai fait devant cet homme, dans les toilettes de la bibliothèque. Cette pensée m'excite. Je prends conscience de mon privilège. Je suis en présence d'un homme cultivé, intelligent, éminemment intéressant. Un homme qui sait forcément à qui il a affaire en face d'une jeune fille qui s'amuse à des jeux exhibitionnistes dans des lieux publics. Cette pensée me fait frissonner. C'est très excitant d'être assise là. C'est la première fois que cette situation se présente. J'éprouve de curieux émois. Comme si j'étais toute nue.

Monsieur Simon insiste pour m'offrir les deux livres. Il n'y met aucune condition. Aucune proposition. Pas de doute, je suis assise en compagnie d'un parfait gentleman. << Vous faites "ça" souvent ? >> me demande t-il soudain. Je fais la fille naïve : << Quoi donc ? >>. Il me fait un beau sourire, le regard par en-dessous. Il rajoute : << Vos petits jeux dans les toilettes, comme à la bibliothèque l'autre fois ? >> Je ne sais quoi dire. J'ai envie de me lever et de me sauver. Je surmonte ce réflexe ridicule. Je reste silencieuse. Je n'ose pas croiser son regard. Il continue : << J'ai beaucoup apprécié ! C'est un des plus beaux moments de ma vie dans ce domaine ! Je vous assure. Vous étiez à la fois étonnante et émouvante ! >>. Je lève les yeux pour lui faire un sourire. Je suis terriblement gênée. Profondément excitée aussi.

<< On refait vendredi prochain ? Avec la différence que nous serons complices ! Ça vous tente ? Voyez cela comme une "expérience" ! >> rajoute t-il. Mon sang ne fait qu'un tour. Décidément, cet homme sait caresser ma libido dans le bon sens. J'ai une de ces réponses toute féminine, stupide et frustrante. Je réponds : << Peut-être ! >>. Je pourrai me gifler alors que j'ai envie de crier : << Oui ! >>. Cet homme devine mon trouble. Il demande l'addition. Nous faisons quelques pas. Je ne dis pas que ma voiture est garée à une cinquantaine de mètres de la sienne. Nous nous saluons. Je lui serre la main. Il a une poigne franche. Je m'apprête à tourner les talons. << Alors peut-être à vendredi prochain, à la bibliothèque ! >> me fait il. Je me contente d'un sourire évasif avant de partir en marchant très vite. Sans me retourner.

Je fais le tour du pâté de maisons. Discrètement, du coin de la rue, je constate que sa voiture n'est plus là. Je peux aller tranquillement à la mienne. Je tiens les deux livres comme si c'étaient de précieuses reliques. Je roule doucement. Je me touche. Mes aventures sont toujours tellement intenses. J'arrive à la maison pour 18 h30. J'aide maman à la préparation de la pâte à crêpes pour demain.

À suivre

Mon défi du jour
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Monsieur Simon - Épisode 2

Il est quatorze heures trente quand j'arrive à la bibliothèque municipale. Le vendredi après-midi il n'y a jamais grand monde. Je reconnais une copine étudiante avec un petit groupe de jeunes gens. Je rends mes emprunts de la semaine dernière à la dame de l'accueil. Je traverse la grande salle silencieuse. Quelques autres étudiants, casques sur les oreilles, sont assis à des tables devant leurs ordinateurs. Ambiance studieuse qui me sied parfaitement. J'aime les rayonnages du fond. De longues allées entre les hautes étagères de livres. Je flâne un peu dans la partie où sont proposés les ordinateurs à dispositions des visiteurs. Les bandes dessinées recèlent quelquefois des albums intéressants. J'aime bien Blake et Mortimer.

Je suis très excitée à l'idée de revoir monsieur Simon. J'ai pourtant longuement hésité toute la semaine. C'est hier, jeudi soir, dans ma chambre, avant de me coucher, que j'ai pris la décision de répondre à son invitation. Je connais cet homme depuis presque deux ans. Son érudition, sa culture générale et ses connaissances littéraires ne me laissent pas indifférente. Même s'il est vieux, qu'il a 65 ans, qu'il est un peu enveloppé, il respire ce charme suranné des "choses" anciennes. Ce sont surtout ses yeux d'un bleu intense et pétillants d'intelligence. Notre première rencontre fut un grand moment. Il m'a surpris une première fois dans un des rayon. Je m'exhibais. Il m'a surpris une seconde fois dans les WC hommes. Il détient donc sa "carte d'abonnement"...

Je me touche. Inutile d'être discrète. Je suis seule dans cette partie de la grande salle. Pas un bruit. Dehors il fait vraiment très froid. Un contraste avec la douce chaleur qui règne ici. Je suis habillée d'une jupe noire, d'un pull noir à col roulé sous mon manteau. Mes bas noirs, mes bottes de cuir noir. Juste mon écharpe de laine crème, assortie à mon béret, apportent un peu de fantaisie à ma vêture volontairement austère. Je suis fébrile car je me suis déjà masturbée un peu dans la voiture en venant ici. Je le fais d'ailleurs presque tous les soirs en rentrant de l'université. C'est dans le rayonnage des ouvrages consacrés à la géographie. Il y a très rarement des visiteurs dans ce coin en retrait. Au fond de la salle.

Penchée en avant, scrutant par les espaces vides entre les livres, je vois arriver monsieur Simon. Il porte toujours les mêmes vêtements. Il arrive par là. Je suis soudain morte de peur. Pourtant, dans l'état où je me trouve, je veux encore monter la barre d'un cran. J'imagine un lecteur facétieux caché à mon insu qui m'observerait. C'est évidemment un pur fantasme. Je suis certaine d'être absolument seule dans cette partie reculée. Mais cette pensée m'amuse un peu. Je me mets en situation. Je suis accroupie. Je feuillette un ouvrage de géographie. Les cuisses que j'écarte juste ce qu'il faut. Mon cœur bât la chamade. Je le sens s'accélérer dans ma poitrine. Jusqu'à résonner dans mes tempes. Je suis en sueur.

C'est ainsi que monsieur Simon me découvre une fois encore. Je fais semblant d'être absorbée dans ma lecture. C'est un remake de la première fois, il y a deux ans. Il m'a surpris exactement dans la même situation, au même endroit. Je sens sa présence se rapprocher. Je lève la tête. << Bonjour mademoiselle. Toujours plongée dans vos passions je vois ! >> dit il à voix basse. Cette allusion dont je devine immédiatement le double sens conforte la certitude d'avoir fait le bon choix. Monsieur Simon écarte les pans de son vieux manteau. Son sexe pend de sa braguette ouverte. Il a fait la même chose il y a deux ans. Dans un réflexe féminin je resserre mes cuisses. Il dit encore : << Vision mariale ! >>. J'éclate de rire.

Je fixe ostensiblement l'appendice. Je le trouve aussi fripé que son propriétaire. Je me souviens l'avoir vu ici mais également dans les toilettes hommes. Ce jour où monsieur Simon m'a surpris pour la seconde fois à me masturber. Je ne fais jamais semblant. C'est trop bon. Souvenirs exquis. Je me redresse : << Bonjour monsieur ! >>. Je suis toujours intimidée en présence de cet homme. Il répond : << Je suis très heureux de vous revoir. Accepteriez-vous de m'accompagner pour une petite promenade en ville. Il y la braderie d'automne. Un verre de tisane chaude, une gaufre ! >>. Je n'hésite pas car la proposition est alléchante. Monsieur Simon saisit son sexe à la base pour l'agiter vers moi. Il rajoute : << Avec l'option plaisir si le cœur vous en dit ! >>.

Je reste un peu stupide. Je regarde son sexe tournoyer. << "L'hélicoptère" ! >> lance t-il en m'adressant un clin d'œil vicieux. Je me sens de plus en plus stupide. Que faire devant un tel comportement ? La plupart des filles s'enfuiraient probablement en courant. Je ne suis pas peureuse. Je suis vicieuse. Même si un trouble profond m'envahit, je résiste en prenant une longue respiration. Comme réagir à de telles attitudes ? C'est un mystère. Après tout, pourquoi tous ces questionnements ? Que pourrait-il bien m'arriver dans un lieu public. Ma raison reprend rapidement le dessus. Monsieur Simon referme son manteau sans ranger son sexe avec un clin d'œil. Nous marchons dans la première allée avant d'entrer dans la seconde.

Cela peut sembler paradoxale mais monsieur Simon est un gentleman. D'un genre particulier certes, mais plein de ces convenances qui font le charme des anciennes générations. Il me propose d'aller m'occuper de mes emprunts seule : << Inutile de susciter des curiosités inutiles. Je vous attends à l'extérieur, près du kiosque ! >>. Je le laisse avec les deux livres choisis. Je peste car il faut attendre à l'accueil. Une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui hésite. Du genre chiante, bien emmerdeuse et gourde. Enfin c'est à moi. Pressée je dévale le grand escalier de l'ancienne ambassade. Monsieur Simon est entre le kiosque et l'entrée du parc de la petite église Saint Jean. Nous marchons rapidement pour quitter les lieux.

<< Ma voiture est dans la rue parallèle, venez ! >> lance monsieur Simon avant de rajouter : << Appelez-moi par mon prénom, vous voulez bien ? Armand ! >>. Je reste un peu confuse. Cet homme à l'âge de mes deux grands pères. Intimidée je dis : << Enchantée, Armand ! >>. Je préfère garder l'anonymat de mon joli pseudo "Valona". Il le prononce à plusieurs reprises à voix haute avant de dire : << C'est beau Valona. C'est rare. Ça sent la douceur comme tous les prénoms sans "R" ! >>. Nous arrivons dans la ruelle déserte. La voiture est blanche. Curieusement "dépouillée". Point de chromes, de courbes sensuelles ou encore d'angles agressifs. La Tesla est une voiture très sobre. À l'extérieur comme à l'intérieur. Depuis le temps que le brave homme m'en vante les qualités.

<< Montez, c'est moins austère à l'intérieur qu'à l'extérieur ! >> fait encore monsieur Simon. Me voilà installée dans le confort d'un fauteuil passager moelleux et profond. Monsieur Simon, installé au volant m'explique les divers fonctionnements. Sous des apparences forts discrètes cette voiture recèle quantité d'options insoupçonnées. << Un petit tour ? Vous voulez conduire ? >> demande mon hôte. Je m'entends répondre : << Non, mais un petit tour ! >>. Monsieur Simon démarre. Silence total. Il ne tarde pas à faire bien chaud dans l'habitacle. Le silence. Il est impossible d'entendre le moteur. Peut-être juste le chuintement des pneus sur l'asphalte. L'inertie des pièces motrices. Il y a un léger brouillard qui se lève. Une brume invasive.

Mon chauffeur roule doucement. Il prend les ruelles les unes après les autres. Il me fait une visite guidée en narrant l'historique des maisons devant lesquelles nous passons. Je me rends compte que les pans de son manteau sont écartés. C'est une érection qu'il me présente là. Son sexe est de petite taille. Surtout si je le compare au "phénomène" que possède mon meilleur ami Jonathan. Peut-être une dizaine de centimètres sur trois de diamètre. La forme du gland est suggérée par la peau d'un prépuce qui paraît tout en longueur. C'est insolite. Même si j'éprouve le besoin de détourner la tête, je ne peux m'empêcher de scruter ce sexe. << Il a du vécu vous savez Valona. C'est un fidèle compagnon ! >> lance t-il en se rendant compte de mes coups d'œil furtif dans son rétroviseur.

Un peu stupide je ris aux éclats. Un rire que je trouve aussi ridicule que mon comportement coincé. << Ça vous tente ? >> me demande subitement monsieur Simon. Je reste perplexe. Je regarde ostensiblement ce sexe. Une véritable invitation à y goûter. Je me penche sur ma gauche pour scruter de plus près et avec plus d'attention. Je ne connais vraiment que l'odeur de celui de Jonathan. J'en ai bien humé un troisième cet été durant mes vacances au bord de l'océan. Mais son propriétaire ne m'a pas laissé le loisir d'en apprécier les effluves. Il me l'a mis en bouche bien trop vite. Je me dois de narrer cette anecdote dans le prochain épisode. C'est amusant. Monsieur Simon le fait bouger. Jonathan m'a expliqué le principe. Je sais faire bouger mon clitoris de la même façon. Des contractions musculaires.

Je ne m'y attends pas du tout. Monsieur Simon passe sa dextre chaude sous ma natte. Il saisit ma nuque pour appuyer. Je me retrouve avec sa turgescence en bouche. C'est le second homme qui a cette attitude. Comme l'inconnu de mes vacances d'aout. Je dois pousser un gloussement stupide car il murmure : << Pas d'inquiétude Valona. Laissez-vous aller, détendez-vous et amusez-vous ! >>. Ces propos réconfortants me rassurent. Je sens monter en moi ces mêmes émotions vécues cet été. Lors de ma toute première fellation à cet inconnu exigeant et démonstratif. Sensations étranges où se mêlent excitations, dégoûts, découvertes, surprises. J'ouvre les yeux pour m'étonner de ce gros plan surréaliste.

C'est ma deuxième fellation. Monsieur Simon roule tranquillement. Il continue à parler Histoire. Pour laisser reposer ma mâchoire, je me redresse toutes les deux trois minutes. Je regarde ce dont parle mon chauffeur. Nous passons devant des bâtisses dont il m'explique l'architecture. Il caresse ma nuque avec tant de douceurs, d'affections que j'en suis émue jusqu'au plus profond de moi-même. Je retourne à ma dégustation. Car c'est de cela dont il s'agit maintenant. Je me découvre à aimer cela un peu plus à chaque fois que j'y retourne. D'abondantes quantités de liquide séminal, visqueuses, qu'il est difficile d'avaler. Je découvre le plaisir intense de me projeter le film d'un de mes fantasmes tout en m'appliquant.

Ces films que je me projette mentalement lors de mes masturbations solitaires. Qu'il est intense de découvrir que c'est sublime de me les offrir en me livrant à cette fellation. Je perds la notion du temps. Je reste silencieuse. Monsieur Simon s'arrête aux feux rouges, aux stops. Il commente tout ce qui se passe à l'extérieur de la voiture. À plusieurs reprises il précise : << Vous êtes merveilleuse Valona ! Je vis un des plus exquis moments de mon existence ! >>. Je ris en gloussant. Je tente de déglutir proprement. Ma cavité buccale est soudain inondée. La surprise est telle que du sperme s'écoule partout. Une explosion ! Monsieur Simon en a plein le pantalon. La voiture s'immobilise. << Arrivés au point de départ ! >> lance t-il.

Nous sommes effectivement de retour dans la ruelle. Il y a de la brume et le crépuscule s'annonce déjà. Monsieur Simon rit aux éclats en découvrant la catastrophe. Son pantalon de velours est maculé de sperme. Un sperme épais et visqueux. Je comprends pourquoi j'avais tant de mal à déglutir. Un profond dégoût provoque un haut le cœur. Je ne veux pas vomir dans la voiture. << Alors ? Vos impressions délicieuse enfant ? >> me demande t-il en plongeant son regard dans le mien. Je baisse les yeux, soudain toute gênée, honteuse. << On se revoit vendredi prochain ? >> demande t-il. Je m'entends répondre : << Oui ! >>. Je sors de l'auto comme une voleuse, fuyant l'étreinte qu'il voulait m'imposer de sa bouche tendue...

À suivre

Mon défi du jour
 
E
Eviradnus
Anonyme
Toujours aussi surprenant excitant et intéressant tes écrits. Encore une fois la situation pour le moins scabreuse dans laquelle t'entraîne ta perversion devrait te rendre encore plus prudente.
le m. Simon dont il est question n'est pas, selon moi, un gentleman notamment lorsqu'il te contraint par la force de sa poigne à exécuter cette fellation.
Ton jeu en vaut il la chandelle fusse t elle celle d'un vieux fripon.
Bonne continuation toutefois dans la découverte de ta sexualité.
 
Valona
Ultra actif
Messages
152
Age
23
Fofocoins
36 195
Mon défi du jour

Monsieur Simon - Épisode 3

Ce vendredi après-midi clôt d'une certaine manière cette semaine de vacances de la Toussaint. Il pleut depuis dix heures ce matin. La météo est à présent épouvantable. Fort heureusement j'ai couru vers huit heures lorsque le ciel était encore peu nuageux. J'ai travaillé deux heures à mes révisions, à mes cours. J'aime réserver de belles surprises culinaires à mes parents. Je prépare un gratin d'aubergine et de courgette avec des champignons de Paris. C'est simple, rapide et gouteux. Je lave, je coupe en fines rondelles. Je les place en domino dans le grand plat de terre cuite. Je recouvre d'une copieuse couche de gruyère de Comté. De la chapelure. Au four pendant que je prépare l'assaisonnement d'une salade d'endives. Il est midi trente quand nous savourons de délicieux repas. Ce soir il suffira de réchauffer les restes avec des tomates farcies. J'ai les félicitations de papa et de maman.

Dans ma chambre, je me prépare. J'aime faire un tour à la bibliothèque municipale puis flâner un peu en ville. M'offrir un chocolat chaud dans un de mes salons de thé préférés. Je termine en général par un petit tour à la FNAC avant de rentrer. Je prépare la paire de jeans, le chemisier et le pull que je vais mettre. En étudiant ma tenue dans le grand miroir de l'armoire, j'ai soudain une idée. Ce miroir m'inspire. Et pas seulement lorsque je l'interroge : << Miroir, suis-je la plus belle ? >>. Il me vient soudain à l'esprit l'idée d'une "canaillerie". Et si je téléphonais à monsieur Simon ? Il serait très certainement très content de me voir. Il serait une compagnie parfaite devant ce bon chocolat chaud. Et puis je pourrais vivre ces émotions qui me font frissonner quand je suis en sa présence. Avec ce temps déplorable inutile d'envisager d'être à l'aise en jupe. C'est bien dommage. L'inspiration me gagnerait.

Je compose le numéro de ce cher professeur à la retraite. J'appelle toujours avec la fonction "secret d'appel". Je suis soucieuse de préserver mon anonymat. Ma vie privée. Seules deux copines de l'université et Jonathan peuvent me joindre en plus de ma famille, du centre équestre, du club de karaté et de la direction de la Faculté. Monsieur Simon est ravi. Véritablement enchanté. Nous nous fixons rendez-vous pour quatorze heures trente à la bibliothèque. Il n'est que treize heures trente. Je suis habillée. Je noue mon écharpe, j'enfile mon imperméable. Mes bottines. Je dévale les escaliers. Un bisou à maman, à papa. Ils sont tous les deux au salon à trier les photos de leurs croisières en mer cet été. Je rentre pour dix huit heures trente. J'insiste pour m'occuper des tomates farcies pour ce soir. Il y a une dizaine de kilomètres sur l'étroite route communale jusqu'à la zone commerciale. Là-bas, sur la gauche, les bâtiments de mon université. Je gare ma voiture sur le parking de la bibliothèque. Je ramène les deux livres empruntés vendredi dernier.

Il y a peu de monde en ce vendredi après-midi pluvieux. C'est les vacances. Je ne vois pas les étudiants habituels. Je traverse la grande salle pour me rendre dans les rayons Histoires et Géographies. Totalement déserts. J'aime me masturber discrètement en ce endroit. Il me suffit de me remémorer les rencontres parfois surprenantes que j'y ai faites. Notamment celle avec monsieur Simon. En regardant distraitement les ouvrages je me fais quelques films de situations vécues ici. C'est très excitant. Quand je retire mes doigts humides de ma culotte, pour les humer, mon excitation monte encore d'un cran. Penchée en avant pour scruter dans les espaces entre les bouquins je peux surveiller. Le voilà. Dans son manteau noir un peu élimé. Son vieux costume de velours noirs façon "prof de gauche". Alors qu'il se défend pourtant d'éprouver la moindre sympathie pour la "gauchiasse".

Je me touche. J'ai déjà préparé le scénario de la rencontre de cet après-midi. Je me positionne. Je vais me faire surprendre de dos, un livre léger dans la main gauche, la main droite dans ma culotte. << Bonjour Valona ! >>. Je me retourne en jouant parfaitement l'étonnement. << Bonjour monsieur ! >>. Monsieur Simon n'est peut-être plus dupe de mes extravagances. Il me demande : << Que peut-il bien y avoir d'excitant dans un ouvrage sur l'Auvergne ? >>. Je pose le livre en souriant sans répondre. Je retire la main de mon pantalon. Quand il déboutonne son manteau, je découvre qu'une fois encore son sexe dépasse de sa braguette ouverte. Je baisse les yeux un peu gênée. Là, je ne joue pas. C'est un vrai sentiment. << Que diriez-vous d'un petit tour en voiture ? >> demande encore mon interlocuteur. J'hésite vraiment. Surtout avec cette météo. << Comme la dernière fois ! >> rajoute t-il en agitant son sexe dans ma direction. Je m'entends répondre timidement sans oser croiser son regard : << Oui ! >>

Pour n'éveiller aucune curiosité inutile, nous traversons la salle séparément. Je descends le grand escalier. J'ouvre mon parapluie. Je sors du bâtiment. Je fais quelques pas le long de la grille. Monsieur Simon me rejoint. << Venez, ma voiture est sur le parking ! >> dit il. Je ne précise évidemment pas que la mienne s'y trouve également. Nous traversons l'avenue. Je m'installe confortablement sur le siège passager de la Tesla. Monsieur Simon s'assoit au volant. Je jette un furtif regard sur sa braguette. Son sexe toujours apparent. Frippé, laid et pourtant terriblement excitant. Une véritable invitation à la luxure. Il démarre. Il roule doucement. Nous prenons la direction des faubourg. << Je connais un endroit très inspirant ! >> me confie mon chauffeur. De sa main droite il tient son volant. De sa main gauche il se tripote. Je n'ose pas tourner la tête. Il passe sa main droite sous mes cheveux pour me saisir la nuque. D'une poigne ferme il me force à me pencher entre son ventre et le volant. L'odeur forte de son sexe si près de mes narines. Ça me dégoûte.

Pourtant, je n'oppose pas de réelles résistances. Je me retrouve à mâchouiller les peaux fripées de son prépuce. Le gout acide, légèrement vinaigré, puis amer me procure un haut le cœur. Pourtant j'essaie de passer ma langue entre cette peau et le méat. Je titille l'extrémité, juste à l'ouverture du trou. Monsieur Simon commente les rues que nous empruntons. L'excitation me gagne. Je suce à présent franchement. Prise à mon propre jeu. << Vous êtes la jeune fille la plus adorable qu'il m'ait été donner de rencontrer ! >> murmure monsieur Simon. Je cesse. Je me redresse pour demander : << Parce que je fais ça ? >>. Monsieur Simon éclate de rire avant de répondre : << En partie oui ! Mais vous êtes tellement passionnante. Captivante. Et je ne parle pas de votre côté sexy ! >>. Comme gênée, mais flattée, je retourne à ma fellation. Mes efforts sont rapidement récompensés des premières coulées. Ça me colle dans la bouche. C'est particulièrement épais et gluant aujourd'hui. C'est à la fois si excitant et tellement répugnant. J'en ai des frissons.

La voiture s'arrête. En déglutissant avec peine je me redresse. C'est un grand bâtiment à l'abandon. Je suis déjà venue rôder ici à plusieurs reprises sur ma bicyclette. Je connais parfaitement les lieux. Nous sortons de l'auto. Je fais semblant de découvrir. Il y a une équipe d'ouvriers autour de grandes grilles ouvertes. Leur présence est rassurante. Nous les saluons pour entrer dans ce grand hangar ou plus jeune je tournais à vélo en poussant des cris. Ça résonnait très fort et ça m'amusait. Il y a les anciens vestiaires au fond. Sur la droites les sanitaires, douches et WC. Le carrelage du sol défoncé. Les miroirs cassés. Des cuvettes de toilettes arrachées. Une vision "Urbex" assez déprimante. C'est là que monsieur Simon ouvre son pantalon. Il le descend avec son slip jusqu'à mi cuisses en disant : << Suce ! >>. Sa réaction me choque. Il n'a pas besoin de s'adresser à moi de cette manière. Ça façon de me tutoyer me déplaît. C'est un peu comme si cet homme cassait subitement un jouet. J'ai envie de m'enfuir.

Il agite son sexe dans ma direction. À l'extérieur nous entendons les voix des ouvriers. Sans doute une perceuse. Je reste debout, les bras ballants. D'être là, dans cette situation me paraît soudain surréaliste. << Suce petite s****pe ! >> répète t-il. Je me demande si je ne vais pas m'en aller en courant. Je fais quelques pas vers la porte. Il insiste. Je me retourne. Il pisse en rajoutant : << Tu connais ? Tu as déjà goûté ? >>. J'ai un haut le cœur, un profond sentiment de dégoût. Je dis : << Ramenez-moi s'il vous plaît ! >>. Monsieur Simon reste un gentleman. Il cesse, secoue quelques gouttes avant de remonter ses vêtements. Nous retournons à la voiture. Les ouvriers nous observent d'une curieuse manière. Cette fois, je reste bien droite sur mon siège. Prête à sauter de l'auto à chaque feu rouge, à chaque stop. Je m'inquiète pour rien. Monsieur Simon reste silencieux. Ce n'est que lorsqu'il se gare sur le parking qu'il dit : << Si je vous ai froissé, veuillez m'en excuser. Je ne recommencerai jamais ! >>. En sortant de la voiture je réponds : << Vous êtes tout excusé ! >>. J'attends sous mon parapluie qu'il soit parti. Je rejoins ma voiture en m'entourant de toutes les précautions. En roulant, sur le retour, je me touche...

À suivre

Mon défi du jour
 
Un forum engagé, des associations renforcées
Faites des dons grace à vos Fofocoins !
Les associations du moment