Bien le bonjour. Je me nomme Aloïs. Je suis le descendant du duc de Rocheviliers. Je me fiche complètement de mon titre de noble, mon but, c'est d'apprécier la vie, car nous en avons tous une seule. C'est seulement mon point de vue et il pourrait être considéré comme fataliste. À l'heure où j'écris ces lignes, j'ai huit ans. Je suis invité à la réception de Grand-père. Il fête ses 87 ans d'existence. Sa vie à lui se raccourcit. Apparemment, il a peu profité de cette longue vie, coincé dans les manières, les statuts, le décorum, emmuré vivant dans de l'or. Il montre peu ses émotions, ses sentiments, par politesse, mais aussi par dureté, par aigreur. Il peut se montrer rude et sévère. Je suis assez attaché à lui, enfin, je crois... Étant alexithymique, j'ignore ce que je ressens concrètement pour lui. Mais, son manque d'émotions me rapproche de lui, j'ai l'impression qu'il est comme moi et qu'on se comprend entre individus peu démonstratifs et émotifs.
La réception était somptueuse, comme à chaque fois. La famille de Rocheviliers avait une réputation à tenir. Tout était organisé de manière impeccable, comme dans un conte de fées, mais je sentais une ambiance étrange dans l'air. Mon grand-père était plus tendu que d'habitude et il avait une expression de souci sur son visage, comme s'il était préoccupé par quelque chose. Je m'étais éloigné de la foule pour prendre l'air dans le jardin. C'est alors que j'ai vu Héloïse, la bonne de la famille, sortir de la cuisine avec un plateau de canapés aux coques et aux fruits de la passion. Elle semblait nerveuse et avait une expression étrange sur le visage. J'ai décidé de retourner dans la salle à manger. Quand je suis arrivé, j'ai découvert un conglomérat d'invités, regroupés, la tête baissée, fixant le sol avec une expression d'effroi. Je me demande ce qui les effraye autant. Je me suis précipité vers eux et ce que j'ai découvert m'a à la fois "choqué" à la fois "excité". Il s'agissait de Grand-Père, raide, livide, inanimé. Il est mort, c'est certain. Je trouverai le coupable et il sera banni à jamais de notre entourage, il mourra en prison ou bien, il sera exécuté. Je serrais ce détective, comme dans les romans policiers que je lis. Moi, je trouverai "U. N Owen", je ne le laisserai pas simuler sa mort sur l'île du Soldat.
Je devais interroger tout le monde, y compris mes propres parents. Surtout mes propres parents. J'ai repéré ma mère dans la foule, parfait. Je lui ai demandé de me suivre, car j'avais envie de lui parler un peu à l'écart. Nous sommes allés dans ses appartements et j'ai commencé à l'interroger :
"Mère, c'est affreux ce qui est arrivé à Grand-père. Avez-vous une idée de qui aurait pu faire cela ?"ai-je innocemment lancé.
"Sois un peu raisonnable, Aloïs. Grand-Père était âgé, il est simplement décédé à cause d'une crise cardiaque". Répondit mère.
"Mère, une crise cardiaque ne laisse pas des traces roses sur tout le corps. Il s'agit d'un empoisonnement au cyanure, j'en suis certain.", ai-je rétorqué.
"Seigneur, tu lis beaucoup trop de romans Aloïs..." soupira mère, indignée.
"Votre manière de vous braquer à ce sujet est suspecte. Qu'étiez-vous en train de faire lors de l'assassinat de Grand-Père" dis-je, imperturbable.
" Je te le répète, Aloïs, ce n'est pas un assassinat !", dit mère en élevant la voix.
"Répondez seulement à ma question, mère. Ôtez-moi de cet affreux doute."
"Pour l'amour du ciel... J'étais partie me refaire une beauté ici, dans mes appartements. Lorsque je suis revenue au salon, Grand-Père gisait sur le sol"
"Quelqu'un peu confirmer cet alibi ?"
"Il suffit, Aloïs !", s'exclama mère, hors d'elle.
"Votre manque de sang froid glace le mien, mère. C'est horriblement suspect. J'en ai assez entendu." dis-je froidement en quittant la pièce.
Je devais trouver d'autres personnes à interroger. J'ai aperçu Héloïse, la bonne, qui s'affairait dans la cuisine. Elle avait l'air nerveuse, tout comme tout à l'heure, mais cette fois-ci, elle essayait de se dissimuler dans l'ombre.
"Bonjour Héloïse", ai-je lancé. "Peux-tu me dire ce que tu faisais lorsque Grand-père est tombé malade ?"
Héloïse a paru surprise, mais elle a vite repris ses esprits et m'a répondu :
"J'étais dans la cuisine, je préparais les canapés pour la réception. J'ai donné le plateau à un serveur et j'ai continué à travailler. Je ne suis pas sortie de la cuisine avant d'avoir appris que quelque chose de grave était arrivé à Monsieur le Duc".
Je me suis demandé si Héloïse était sincère. Elle avait l'air de cacher quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je l'ai remerciée pour sa réponse et je suis sorti de la cuisine. J'ai remarqué que la pièce avait été nettoyée rapidement, il ne restait aucune trace de la préparation des canapés. J'ai eu l'impression que quelque chose n'allait pas, mais je ne savais pas quoi. Je suis retourné dans la salle à manger pour continuer mes interrogatoires. J'ai abordé plusieurs invités, mais ils avaient tous l'air choqués et incapables de répondre à mes questions. Et, mes interrogatoires semblaient horriblement suspects. Mon nom était dans toutes les conversations et à cause de ma froideur, certains pensaient que j'étais en fait l'assassin de Grand-Père et que je cherchais à le dissimuler en menant une fausse enquête.
Je suis sorti de la maison et j'ai commencé à fouiller le jardin. J'ai inspecté les buissons, les arbres, les fleurs, à la recherche de quelque chose d'intéressant. C'est alors que j'ai vu quelque chose qui m'a fait frissonner : un petit sac en toile blanche, caché derrière un arbre. J'ai ouvert le sac et j'ai trouvé des gants en latex ainsi que des lunettes de protection. J'ai compris que le coupable avait voulu se débarrasser des preuves, mais il avait oublié le sac. C'était une erreur fatale. J'ai décidé de chercher des preuves pour confirmer mes soupçons et pour pouvoir accuser Héloïse. J'ai commencé à fouiller la cuisine et j'ai rapidement trouvé un flacon de cyanure caché dans un placard. J'ai compris que c'était l'arme du crime. Mais je devais être prudent et rassembler plus d'indices avant de pouvoir accuser qui que ce soit.
J'ai continué mes investigations et j'ai appris que la relation entre Grand-père et Héloïse n'était pas très bonne ces derniers temps. Elle avait été prise en train de voler de l'argent dans son bureau et il avait menacé de la renvoyer. Cela avait créé une tension entre eux. Pendant que j'étais en train de chercher des indices, j'ai entendu un bruit dans la pièce d'à côté. J'ai vite compris qu'Héloïse était là et qu'elle avait entendu mes recherches. Je suis allé voir ce qui se passait et j'ai trouvé Héloïse, les mains tremblantes, le regard rempli de panique.
"Que fais-tu ici, Aloïs?", a-t-elle demandé.
"Je cherche des preuves pour confirmer mes soupçons. J'ai compris que c'est vous qui avez empoisonné Grand-père, Héloïse", ai-je répondu calmement.
Héloïse a commencé à nier, mais je pouvais voir qu'elle était très nerveuse et qu'elle essayait de cacher quelque chose. J'ai continué à lui poser des questions et j'ai fini par la faire craquer. Elle a finalement avoué qu'elle avait tué Grand-père parce qu'elle avait peur de perdre son travail et qu'elle avait besoin d'argent pour aider sa famille. Elle a utilisé le cyanure pour le tuer, sachant que cela ressemblerait à une crise cardiaque.
J'ai immédiatement appelé la police et j'ai remis Héloïse entre leurs mains. Elle a été arrêtée et emmenée en prison. J'étais triste d'avoir perdu mon grand-père, mais j'étais également fier de moi pour avoir résolu le crime. J'avais prouvé que même à huit ans, on pouvait être un bon détective. Le lendemain, j'ai assisté aux funérailles de mon grand-père et j'ai prononcé un discours pour lui rendre hommage. J'ai parlé de sa vie et de ses réalisations, mais j'ai également mentionné son meurtre et comment j'avais résolu l'enquête. J'ai senti que j'avais fait honneur à mon grand-père en trouvant son meurtrier et en le faisant payer pour son crime. Finalement, j'ai compris que j'aimais mon grand-père plus que je ne le pensais, même si je n'arrivais pas toujours à exprimer mes émotions. Sa mort m'a appris que la vie est précieuse et qu'il faut apprécier chaque instant. J'ai décidé que j'allais continuer à être un détective et à résoudre des crimes, pour rendre justice aux victimes et pour honorer la mémoire de mon grand-père.
La réception était somptueuse, comme à chaque fois. La famille de Rocheviliers avait une réputation à tenir. Tout était organisé de manière impeccable, comme dans un conte de fées, mais je sentais une ambiance étrange dans l'air. Mon grand-père était plus tendu que d'habitude et il avait une expression de souci sur son visage, comme s'il était préoccupé par quelque chose. Je m'étais éloigné de la foule pour prendre l'air dans le jardin. C'est alors que j'ai vu Héloïse, la bonne de la famille, sortir de la cuisine avec un plateau de canapés aux coques et aux fruits de la passion. Elle semblait nerveuse et avait une expression étrange sur le visage. J'ai décidé de retourner dans la salle à manger. Quand je suis arrivé, j'ai découvert un conglomérat d'invités, regroupés, la tête baissée, fixant le sol avec une expression d'effroi. Je me demande ce qui les effraye autant. Je me suis précipité vers eux et ce que j'ai découvert m'a à la fois "choqué" à la fois "excité". Il s'agissait de Grand-Père, raide, livide, inanimé. Il est mort, c'est certain. Je trouverai le coupable et il sera banni à jamais de notre entourage, il mourra en prison ou bien, il sera exécuté. Je serrais ce détective, comme dans les romans policiers que je lis. Moi, je trouverai "U. N Owen", je ne le laisserai pas simuler sa mort sur l'île du Soldat.
Je devais interroger tout le monde, y compris mes propres parents. Surtout mes propres parents. J'ai repéré ma mère dans la foule, parfait. Je lui ai demandé de me suivre, car j'avais envie de lui parler un peu à l'écart. Nous sommes allés dans ses appartements et j'ai commencé à l'interroger :
"Mère, c'est affreux ce qui est arrivé à Grand-père. Avez-vous une idée de qui aurait pu faire cela ?"ai-je innocemment lancé.
"Sois un peu raisonnable, Aloïs. Grand-Père était âgé, il est simplement décédé à cause d'une crise cardiaque". Répondit mère.
"Mère, une crise cardiaque ne laisse pas des traces roses sur tout le corps. Il s'agit d'un empoisonnement au cyanure, j'en suis certain.", ai-je rétorqué.
"Seigneur, tu lis beaucoup trop de romans Aloïs..." soupira mère, indignée.
"Votre manière de vous braquer à ce sujet est suspecte. Qu'étiez-vous en train de faire lors de l'assassinat de Grand-Père" dis-je, imperturbable.
" Je te le répète, Aloïs, ce n'est pas un assassinat !", dit mère en élevant la voix.
"Répondez seulement à ma question, mère. Ôtez-moi de cet affreux doute."
"Pour l'amour du ciel... J'étais partie me refaire une beauté ici, dans mes appartements. Lorsque je suis revenue au salon, Grand-Père gisait sur le sol"
"Quelqu'un peu confirmer cet alibi ?"
"Il suffit, Aloïs !", s'exclama mère, hors d'elle.
"Votre manque de sang froid glace le mien, mère. C'est horriblement suspect. J'en ai assez entendu." dis-je froidement en quittant la pièce.
Je devais trouver d'autres personnes à interroger. J'ai aperçu Héloïse, la bonne, qui s'affairait dans la cuisine. Elle avait l'air nerveuse, tout comme tout à l'heure, mais cette fois-ci, elle essayait de se dissimuler dans l'ombre.
"Bonjour Héloïse", ai-je lancé. "Peux-tu me dire ce que tu faisais lorsque Grand-père est tombé malade ?"
Héloïse a paru surprise, mais elle a vite repris ses esprits et m'a répondu :
"J'étais dans la cuisine, je préparais les canapés pour la réception. J'ai donné le plateau à un serveur et j'ai continué à travailler. Je ne suis pas sortie de la cuisine avant d'avoir appris que quelque chose de grave était arrivé à Monsieur le Duc".
Je me suis demandé si Héloïse était sincère. Elle avait l'air de cacher quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je l'ai remerciée pour sa réponse et je suis sorti de la cuisine. J'ai remarqué que la pièce avait été nettoyée rapidement, il ne restait aucune trace de la préparation des canapés. J'ai eu l'impression que quelque chose n'allait pas, mais je ne savais pas quoi. Je suis retourné dans la salle à manger pour continuer mes interrogatoires. J'ai abordé plusieurs invités, mais ils avaient tous l'air choqués et incapables de répondre à mes questions. Et, mes interrogatoires semblaient horriblement suspects. Mon nom était dans toutes les conversations et à cause de ma froideur, certains pensaient que j'étais en fait l'assassin de Grand-Père et que je cherchais à le dissimuler en menant une fausse enquête.
Je suis sorti de la maison et j'ai commencé à fouiller le jardin. J'ai inspecté les buissons, les arbres, les fleurs, à la recherche de quelque chose d'intéressant. C'est alors que j'ai vu quelque chose qui m'a fait frissonner : un petit sac en toile blanche, caché derrière un arbre. J'ai ouvert le sac et j'ai trouvé des gants en latex ainsi que des lunettes de protection. J'ai compris que le coupable avait voulu se débarrasser des preuves, mais il avait oublié le sac. C'était une erreur fatale. J'ai décidé de chercher des preuves pour confirmer mes soupçons et pour pouvoir accuser Héloïse. J'ai commencé à fouiller la cuisine et j'ai rapidement trouvé un flacon de cyanure caché dans un placard. J'ai compris que c'était l'arme du crime. Mais je devais être prudent et rassembler plus d'indices avant de pouvoir accuser qui que ce soit.
J'ai continué mes investigations et j'ai appris que la relation entre Grand-père et Héloïse n'était pas très bonne ces derniers temps. Elle avait été prise en train de voler de l'argent dans son bureau et il avait menacé de la renvoyer. Cela avait créé une tension entre eux. Pendant que j'étais en train de chercher des indices, j'ai entendu un bruit dans la pièce d'à côté. J'ai vite compris qu'Héloïse était là et qu'elle avait entendu mes recherches. Je suis allé voir ce qui se passait et j'ai trouvé Héloïse, les mains tremblantes, le regard rempli de panique.
"Que fais-tu ici, Aloïs?", a-t-elle demandé.
"Je cherche des preuves pour confirmer mes soupçons. J'ai compris que c'est vous qui avez empoisonné Grand-père, Héloïse", ai-je répondu calmement.
Héloïse a commencé à nier, mais je pouvais voir qu'elle était très nerveuse et qu'elle essayait de cacher quelque chose. J'ai continué à lui poser des questions et j'ai fini par la faire craquer. Elle a finalement avoué qu'elle avait tué Grand-père parce qu'elle avait peur de perdre son travail et qu'elle avait besoin d'argent pour aider sa famille. Elle a utilisé le cyanure pour le tuer, sachant que cela ressemblerait à une crise cardiaque.
J'ai immédiatement appelé la police et j'ai remis Héloïse entre leurs mains. Elle a été arrêtée et emmenée en prison. J'étais triste d'avoir perdu mon grand-père, mais j'étais également fier de moi pour avoir résolu le crime. J'avais prouvé que même à huit ans, on pouvait être un bon détective. Le lendemain, j'ai assisté aux funérailles de mon grand-père et j'ai prononcé un discours pour lui rendre hommage. J'ai parlé de sa vie et de ses réalisations, mais j'ai également mentionné son meurtre et comment j'avais résolu l'enquête. J'ai senti que j'avais fait honneur à mon grand-père en trouvant son meurtrier et en le faisant payer pour son crime. Finalement, j'ai compris que j'aimais mon grand-père plus que je ne le pensais, même si je n'arrivais pas toujours à exprimer mes émotions. Sa mort m'a appris que la vie est précieuse et qu'il faut apprécier chaque instant. J'ai décidé que j'allais continuer à être un détective et à résoudre des crimes, pour rendre justice aux victimes et pour honorer la mémoire de mon grand-père.
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