⚠️Trigger warning : Maltraitance, automutilation, problèmes de santé graves, TCA. ⚠️
Bien le bonjour. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'écrire, en réalité, je préfère lire. Je me nomme Aloïs de Rochevilliers et, c'est la troisième fois de ma vie que j'ose faire une telle chose. Alors que je descendais tranquillement de "la Chambre Ronde" et que je m'apprêtais à retrouver Alex, mon.ma meilleur.e ami.e, j'ai déniché un papier déchiré et froissé devant la porte. Palpitations, accélération du rythme cardiaque, production active de sueur, plus aucun doute. J'ai ressenti un choc émotionnel. Comme si un couteau pénétrait ma cage thoracique.
Son sang bleuté, est si sucré,
Sa peau si pâle, de bleus parsemée,
Ses frêles avant-bras, de coupures ornés.
Son fragile visage, maigre, est de rides, marqué,
Son petit corps faible, ne puis se lever,
Ses cheveux noirs, cassés, emmêlés,
Obligée, de se traiter, surveiller sans cesse tout mets,
Mais bien souvent, ce n'est pas elle qui le fait...
La poupée, elle, se contente de manger, pour, tout, expulser après.
Elle ne veut pas.
Elle ne veut pas.
Elle ne peut pas.
Manger, c'est mauvais,
Depuis son plus jeune âge
Ce mantra, elle s'est répété.
Pourtant souvent elle se dit,
Qu'en réalité, elle pourrait,
Sans sucre, légèrement, se sustenter.
Négligée, sur-protégée.
Dans cette prison dorée, la fragile captive,
N'a songé qu'à une chose,
S'en évader.
Maintenant, la poupée s'est brisée,
Et maintenant, elle est libérée.
Évadée.
Évadée.
Non, c'est impossible.
Je n'y crois pas.
Fébrile après ce grand choc, je sombre.
Gabriel, ce mot résonne en moi,me hante, m'observe, me ronge, me torture, tel une infâme litanie.
Gabriel...
Gabriel.
GABRIEL !
GABRIEL !
Ga...
Bri...
El...
Bien le bonjour. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'écrire, en réalité, je préfère lire. Je me nomme Aloïs de Rochevilliers et, c'est la troisième fois de ma vie que j'ose faire une telle chose. Alors que je descendais tranquillement de "la Chambre Ronde" et que je m'apprêtais à retrouver Alex, mon.ma meilleur.e ami.e, j'ai déniché un papier déchiré et froissé devant la porte. Palpitations, accélération du rythme cardiaque, production active de sueur, plus aucun doute. J'ai ressenti un choc émotionnel. Comme si un couteau pénétrait ma cage thoracique.
Son sang bleuté, est si sucré,
Sa peau si pâle, de bleus parsemée,
Ses frêles avant-bras, de coupures ornés.
Son fragile visage, maigre, est de rides, marqué,
Son petit corps faible, ne puis se lever,
Ses cheveux noirs, cassés, emmêlés,
Obligée, de se traiter, surveiller sans cesse tout mets,
Mais bien souvent, ce n'est pas elle qui le fait...
La poupée, elle, se contente de manger, pour, tout, expulser après.
Elle ne veut pas.
Elle ne veut pas.
Elle ne peut pas.
Manger, c'est mauvais,
Depuis son plus jeune âge
Ce mantra, elle s'est répété.
Pourtant souvent elle se dit,
Qu'en réalité, elle pourrait,
Sans sucre, légèrement, se sustenter.
Négligée, sur-protégée.
Dans cette prison dorée, la fragile captive,
N'a songé qu'à une chose,
S'en évader.
Maintenant, la poupée s'est brisée,
Et maintenant, elle est libérée.
Évadée.
Évadée.
Non, c'est impossible.
Je n'y crois pas.
Fébrile après ce grand choc, je sombre.
Gabriel, ce mot résonne en moi,me hante, m'observe, me ronge, me torture, tel une infâme litanie.
Gabriel...
Gabriel.
GABRIEL !
GABRIEL !
Ga...
Bri...
El...