Bonjour,
Le bonheur idéal (mais utopique certainement, ne restons pas naïfs) , c'est se plaire et plaire aux autres, sans avoir l'impression de se forcer à plaire, donc rester authentique et de ne plus avoir peur d'aimer de peur (encore) d'être déçu d'une trahison.
ou de ne plus se sentir trop faible , d'être jugé pour un oui ou un non.
André Gide a dit : "Je crois que les sentiments authentiques sont extrêmement rares et que l'immense majorité des être humains se contentent de sentiments de convention qu'ils s'imaginent réellement éprouver".
Mais :
Vous ne pouvez pas écarter totalement du bonheur, la matérialité minimale pour le bien être, le confort.J'ai même l'impression qu'il n'y a même pas de matérialité minimale demandée, car liberticide.
Idem pour la nourriture et le logement.
Allez dire ça aux sans domiciles fixes ils vous répondront.
La pauvreté dérange, mais elle existe.
Ne dites pas non plus aux citoyens que travailler est une chose facile qui rend forcément heureux.
Si on nous imposait de produire nos maisons , notre nourriture à la main en jouant tous au Monopoly comme on le fait actuellement (pour le jeu), je ne crois pas que beaucoup adhéreront au Monopoly dans de telles circonstances. D'ailleurs serai-ce possible d'y jouer (les différences seraient presque invisibles)?
Nous aurions tellement de difficultés (sans doute) à produire des biens et des services habituels dans ces conditions pour notre bien être légitime que nous refuserions catégoriquement cette proposition.
Je me répète sans énergie abondante on ne peut pas produire autant de richesses que celles que l'on produit avec les machines (en ce moment même.)
A moins qu'elle ne soit plus que la seule voie qui s'impose à nous.