Le matin n’avait pas encore fait son apparition, mais dans ma tête, tout était déjà clair : ma vie venait de prendre un tournant que je n'avais pas anticipé. Mes yeux restaient fixés sur le plafond, à chercher un peu de réconfort dans l'immensité vide au-dessus de ma tête. Vingt-deux ans. Un âge qui devait symboliser un début de quelque chose, l'entrée dans la « vraie » vie, l’indépendance. Mais moi, je me retrouvais à faire face à la réalité cruelle, dans une chambre d’adolescente. Mes parents étaient là, dans la maison, tout comme avant, mais quelque chose avait changé. Ils n'étaient plus mes alliés, juste des témoins silencieux de la chute de mes rêves.
Les clés de ma voiture avaient été vendues il y a trois mois. L'argent n’était plus qu’un mirage. J’avais à peine de quoi couvrir mes besoins de base, et pourtant je n'avais jamais ressenti un vide aussi profond. Les études, ce qui aurait dû être mon avenir, s’étaient effondrées comme un château de cartes. Des notes qui ne suivaient pas, une motivation qui se faisait la malle à chaque examen, et la peur qui se faisait de plus en plus oppressante. J’allais bientôt être exclue, un échec de plus qui s’ajoutait à la pile déjà bien trop haute.
Et puis, il y avait elle. Ou plutôt, il n’y avait plus elle. La rupture s’était imposée sans prévenir, comme un orage éclatant alors que je pensais encore que le ciel serait toujours bleu. « Je t’aime, mais… » Ces trois mots, comme un coup de couteau. Et en un instant, la vie à deux, les projets d’avenir, tout était parti en morceaux. Et je restais là, seule, à regarder les débris de ce qu'on avait construit, tout en essayant de respirer dans un monde qui ne semblait plus être le mien.
Les murs de cette maison devenaient de plus en plus oppressants, comme si chaque brique portait le poids de mes échecs. Les rires de mes parents, les discussions autour du dîner… Tout ça semblait tellement lointain. Je me demandais comment j'avais pu en arriver là. Pourquoi tout semblait-il m'échapper ?
Je n'étais pas prête pour être adulte. Pas comme ça, pas dans ce chaos. Chaque jour ressemblait au précédent : un tourbillon de préoccupations, de décisions impossibles et de rêves brisés. Et pourtant, quelque part dans ce brouillard, je savais que je devais me relever. Mais comment faire quand le sol sous tes pieds semble se dérober ?
Vingt-deux ans… ça ne devait pas être comme ça, non ?
Les clés de ma voiture avaient été vendues il y a trois mois. L'argent n’était plus qu’un mirage. J’avais à peine de quoi couvrir mes besoins de base, et pourtant je n'avais jamais ressenti un vide aussi profond. Les études, ce qui aurait dû être mon avenir, s’étaient effondrées comme un château de cartes. Des notes qui ne suivaient pas, une motivation qui se faisait la malle à chaque examen, et la peur qui se faisait de plus en plus oppressante. J’allais bientôt être exclue, un échec de plus qui s’ajoutait à la pile déjà bien trop haute.
Et puis, il y avait elle. Ou plutôt, il n’y avait plus elle. La rupture s’était imposée sans prévenir, comme un orage éclatant alors que je pensais encore que le ciel serait toujours bleu. « Je t’aime, mais… » Ces trois mots, comme un coup de couteau. Et en un instant, la vie à deux, les projets d’avenir, tout était parti en morceaux. Et je restais là, seule, à regarder les débris de ce qu'on avait construit, tout en essayant de respirer dans un monde qui ne semblait plus être le mien.
Les murs de cette maison devenaient de plus en plus oppressants, comme si chaque brique portait le poids de mes échecs. Les rires de mes parents, les discussions autour du dîner… Tout ça semblait tellement lointain. Je me demandais comment j'avais pu en arriver là. Pourquoi tout semblait-il m'échapper ?
Je n'étais pas prête pour être adulte. Pas comme ça, pas dans ce chaos. Chaque jour ressemblait au précédent : un tourbillon de préoccupations, de décisions impossibles et de rêves brisés. Et pourtant, quelque part dans ce brouillard, je savais que je devais me relever. Mais comment faire quand le sol sous tes pieds semble se dérober ?
Vingt-deux ans… ça ne devait pas être comme ça, non ?