L'amour est une poésie.
Ça se construit.
D'abord par des vers, certains plus longs, certains plus courts.
Après des vers, se forment des strophes. De différentes tailles. De différentes longueurs. De différentes langueurs.
Parfois, les plus complexes sont les plus prompts. Les plus lents sont les plus simples.
Ça se recommence.
Car le début n'a pas plu. Que la fin n'est pas belle. N'est pas parfaite. Alors on essaie d'autres façons de faire. On gribouille, on raccourcit, on allonge.
Il y a aussi des passages très beaux. Mais douloureusement beaux. Car ils nous rappellent des choses que l'on préférerait oublier, enterrer, étouffer.
Alors on les efface. Ça fait mal mais c'est nécessaire.
Puis ça se finit.
Car tout a été réarrangé et que tout est parfait. Et car le parfait n'existe pas, on se perd. On se fait violence pour briser ce cercle vicieux que l'on a creusé par soi même. Mais il est trop tard.
On déchire la feuille. Les bouts se dispersent comme des feuilles balayés par le vent. Certaines s'acharnent à rester collées sur le sol terreux, puis se désintègrent pour ne faire qu'un avec la terre. Au final, elles font parties de nous.
On avance avec. Avant de reprendre une nouvelle page blanche. Et de répéter les mêmes erreurs. Encore et encore.
Ça se construit.
D'abord par des vers, certains plus longs, certains plus courts.
Après des vers, se forment des strophes. De différentes tailles. De différentes longueurs. De différentes langueurs.
Parfois, les plus complexes sont les plus prompts. Les plus lents sont les plus simples.
Ça se recommence.
Car le début n'a pas plu. Que la fin n'est pas belle. N'est pas parfaite. Alors on essaie d'autres façons de faire. On gribouille, on raccourcit, on allonge.
Il y a aussi des passages très beaux. Mais douloureusement beaux. Car ils nous rappellent des choses que l'on préférerait oublier, enterrer, étouffer.
Alors on les efface. Ça fait mal mais c'est nécessaire.
Puis ça se finit.
Car tout a été réarrangé et que tout est parfait. Et car le parfait n'existe pas, on se perd. On se fait violence pour briser ce cercle vicieux que l'on a creusé par soi même. Mais il est trop tard.
On déchire la feuille. Les bouts se dispersent comme des feuilles balayés par le vent. Certaines s'acharnent à rester collées sur le sol terreux, puis se désintègrent pour ne faire qu'un avec la terre. Au final, elles font parties de nous.
On avance avec. Avant de reprendre une nouvelle page blanche. Et de répéter les mêmes erreurs. Encore et encore.