Depuis ce matin je me demande pourquoi me sont adressés des reproches concernant ma réponse à Mathiass ?
Ai je eu des propos déplacés , je ne le pense pas , et je persiste pour ce qui concerne mon appui sur le livre de Pierre De VILLIERS , Général d'Armée de France , si vous allez à la page 246 de son livre " L'EQUILIBRE EST UN COURAGE " vous pourrez y lire que s'appuyant sur les données de l'INSEE il indique que plus de 14.000.000 de personnes d'origine étrangère , sont déjà en France en 2018 , soit 21 % de la population , chiffres actualisés à 2022 à 16.000.000 en minimisant les 500.000 entrées chaque année et sans compter les 500.000 des 1.000.000 d'entrées refoulés discrètement chez nous par madame MERKEL , et donc sont dépassés les 24 % de mon message ci-dessus !!! Je m'excuse d'insister mais 24 % de notre population , cela commence à ressembler à ce que E ZEMMOUR appelle " LE GRAND REMPLACEMENT " !!!
Qu'il y ait remplacement de population, alors que la natalité française est au-dessous du renouvellement depuis 50 ans en Fance (entre 1,8 et 1,95 à peu près), et alors que ce taux de fécondité est soutenu surtout par la fécondité importante des françaises d'origine immigré, n'est pas une théorie mais un fait puisque la population française entière continue à croître... C'est donc effectivement un lent remplacement qui semble surtout problématique en ce qu'il se fait en peu de temps à l'échelle historique. Il se produit aussi par un mélange ou métissage de population, essentiellement de françaises d'origine française avec des hommes immigrés puisque ceux-ci ont longtemps été plus nombreux que les femmes à migrer.
Le phénomène n'est pas propre à la France, il est européen. De part le fait que l'Europe a effectué sa transition démographique il y a déjà longtemps et que le continent africain, proche, l'a à peine commencé.
Les questions ensuite sont multiples :
- Quelle impact ou importance ?
Il y a une mutation observable de la culture (certaines traditions culinaires s'amenuisent ou disparaissent, le paysage sonore change un peu, et la culture musulmane - et elle seule car religieuse donc obsessionnelle à vouloir s'affirmer contre ce qui n'est pas elle, comme la plupart des religions, affirme par des signes louvoyant sa volonté de puissance, tandis que d'autres origines culturelles sont assez invisibles dans leur participation aux mutations culturelles. Des mutations cependant un peu trop rapide pour être bien tolérées par tous, c'est assez normal).
Cela remet-il en cause le fond commun ? Normalement cela doit se discuter, sans trop de passions, sans trop d'anémie non plus, mais il est normal de s'en poser des questions.
- Que pouvons-nous ou voulons y faire ?
S'il fallait libéraliser les migrations intégralement, c'est à dire supprimer en quelque sorte les frontières, toutes les politiques de redistributions et d'entretien des institutions (santé, école, stades, routes, etc.) disparaîtraient presque immédiatement (qui paie des impôts et où s'il n'y a plus de frontières ? Qui perçoit quoi ? etc.)
Tous les pays ont une politique migratoire, et les usa 'démocrate' les premiers, avec des conditions très dures d'accès à la nationalité. Idem pour nombre d'autres pays occidentaux et je ne parlerai même pas du Japon ou de la Corée du sud... très anti-migration.
Mais en soi, que des populations humaines en remplacent d'autres n'est pas nouveau. Qui se soucis des populations amérindiennes qui ont été remplacée à plus de 95 % par des européens / africains / asiatiques ?
Il faut aussi penser plus librement que par la stigmatisation de la colonisation et l'admiration béate des migrations. Toute colonisation est une migration ou accompagnée le plus souvent d'une migrance, et toute migration d'installation est une colonisation. Mais ce sont des humains et humaines au final... Alors ?
La seule chose qui interroge donc est la valeur des 'valeurs' et des cultures (formes esthétiques, traditions, langues etc.) Certaines ont-elles plus de valeur que d'autres ?
Et si ce n'est pas le cas, doit-on muséographier le monde et à quelle époque ?
Voire muter une culture au point qu'elle disparaisse est toujours un drame, surtout pour celles et ceux qui l'aiment, en sont issus, vivent à travers ses formes d'habitudes, de paysages, de parfums et de couleurs. C'est vrai pour les cultures traditionnelles, comme un certain nombre de cultures amérindiennes par exemple, mais aussi dans un siècle ou deux pour les cultures européennes actuelles.
Mais ce sont en même temps les ferments de cultures à venir.
La culture gauloise était une magnifique culture (dans l'ensemble culturel plus vaste des Celtes). Pour autant la culture française procède de l'effacement de cette culture, de sa langue, de la plupart de ses structures juridiques et politiques, de sa musique, etc. dans un mélange avec des apports latins et germains.
Ce sont des questions difficiles où il faut éviter de nier rapidement les angoisses et les préférences des uns et des autres, d'affirmer des nécessités ou des haines, mais bien plutôt d'être au clair et compréhensif sur la réalité des mécanismes, des vécus, et des possibles.