Poésie Poesie / beaux textes

🤪
🤪CrazyHead
Anonyme
Dans le fracas du silence, je m'éveille,
d'un sommeil éternel,
où la lumière de fracture,
et les ombres dansent sur les murs.

Je suis l'écho d'un souffle,

une silhouette vacillante,
perdue dans le néant,
mes pensées,des confettis,
/
* s'envolent dans le vide.

Des visages se dessinent,

flous et lointains,
comme des souvenirs oubliés,
* tandis que la nuit,
m'enveloppe dans son étreinte.

Je regarde mon corps,

dormant dans son linceul,
le sang, un ruisseau de rêves,
s'évanouit sur le sol,
/
* emportant mes regrets.

Une voix me murmure,

dans le frisson du vent,
<< Laisse tomber tes chaînes,
* la vie n'est qu'un écho,...
dans ce labyrinthe étoilé.>>

Les lumières scintillent,

comme des étoiles perdues,
je les suis, comme un enfant,
dans un rêve d'errance,
/
* cherchant un refuge.

Et là, dans ce vide,

je sens la paix,
_ la fin d'un combat,
tandis que l'obscurité,
me fait signe, doucement.

Je suis libre, enfin,
des poids du passé,
la douleur, un souvenir lointain,
la vie, un rêve évanoui,
/
dans la danse des ombres.

Alors, adieu, monde,

je m'immerge dans le néant,
où le temps n'a plus de prise,
* et chaque souffle est un écho,...
d'une âme qui s'éveille...S12578
★ L'âme égarée...
 
🤪
🤪CrazyHead
Anonyme
Dans le fracas du silence, je m'éveille,
d'un sommeil éternel,
où la lumière de fracture,
et les ombres dansent sur les murs.

Je suis l'écho d'un souffle,

une silhouette vacillante,
perdue dans le néant,
mes pensées,des confettis,
/
* s'envolent dans le vide.

Des visages se dessinent,

flous et lointains,
comme des souvenirs oubliés,
* tandis que la nuit,
m'enveloppe dans son étreinte.

Je regarde mon corps,

dormant dans son linceul,
le sang, un ruisseau de rêves,
s'évanouit sur le sol,
/
* emportant mes regrets.

Une voix me murmure,

dans le frisson du vent,
<< Laisse tomber tes chaînes,
* la vie n'est qu'un écho,...
dans ce labyrinthe étoilé.>>

Les lumières scintillent,

comme des étoiles perdues,
je les suis, comme un enfant,
dans un rêve d'errance,
/
* cherchant un refuge.

Et là, dans ce vide,

je sens la paix,
_ la fin d'un combat,
tandis que l'obscurité,
me fait signe, doucement.

Je suis libre, enfin,
des poids du passé,
la douleur, un souvenir lointain,
la vie, un rêve évanoui,
/
dans la danse des ombres.

Alors, adieu, monde,

je m'immerge dans le néant,
où le temps n'a plus de prise,
* et chaque souffle est un écho,...
d'une âme qui s'éveille...S12578
★ L'âme égarée...
* où la lumière se fracture !
 
J
Jill
Anonyme
"Quand triste est le présent" de Henri-Frédéric Amiel

Quand sur chaque sentier l'impossible se dresse,
Quand le sort a dit non, quand projets et travaux
N'amusent plus un cœur que tout agite ou blesse,
Et que pour tout bonheur on a le choix des maux ;

De tout riant espoir lorsque notre âme est veuve,
Quand triste est le présent, lugubre l'avenir ;
Quand l'existence est morne et s'allonge en épreuve,
Et que l'on ne fait plus qu'un souhait, en finir ;

Alors, pour éviter et le dégoût suprême
Et la sombre apathie et la soif de la mort,
Quel moyen reste ? Ami, songer à qui nous aime
Et pour nous veille et prie et nous voudrait plus fort.
 
❤️🩹 Memory...
Anonyme
Étreinte divine...

Dans l'ombre douce, où les corps se mêlent,
un ballet sensuel, où le désir s'éveille.
Peaux qui se frôlent, soupirs qui s'enchaînent,
un univers intime, où l'amour s'appelle.

Cheveux soyeux, cascade de nuit,
encadrant un visage d'ange et de désirs.
Yeux de velours, où le mystère s'inscrit,
et des lèvres pulpeuses, qui invitent au baiser.

Peau de satin, douce et chaude au toucher,
des courbes généreuses, qui invitent aux caresses.
Un coup de cygne, délicat et fragile,
et des épaules arrondies, qui font rêver.

Sublime poitrine, offrant un écrin,
Où,les mains aiment à se lover et à caresser.
Taille de guêpe, qui souligne la féminité,
Et des hanches rebondies qui promettent l'éternité.

Dans cette union, où les âmes se lient,
le temps s'arrête,et le monde s'oublie.
Un instant suspendu, où le bonheur se déploie,
un éden secret, où l'amour est roi...
 
Lavandière
Passionné
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« Sur l’absence »,
Pierre Corneille

« Depuis qu'un malheureux adieu
Rendit vers vous ma flamme criminelle,
Tout l'univers, prenant votre querelle,
Contre moi conspire en ce lieu.

Ayant osé me séparer
Du beau soleil qui luit seul à mon âme,
Pour le venger, l'autre cachant sa flamme,
Refuse de plus m'éclairer.

L'air, qui ne voit plus ce flambeau,
En témoignant ses regrets par ses larmes,
M'apprend assez qu'éloigné de vos charmes
Mes yeux se doivent fondre en eau.

Je vous jure, mon cher souci,
Qu'étant réduit à voir l'air qui distille,
Si j'ai le cœur prisonnier à la ville,
Mon corps ne l'est pas moins ici. »
 
Lavandière
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« Le temps a laissé son manteau » de Charles d'Orléans​

« Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.

Il n’y a bête ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie.

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie,
Gouttes d’argent d’orfèvrerie ;
Chacun s’habille de nouveau :
Le temps a laissé son manteau. »
 
karton
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Il pleure dans mon cœur - Paul Verlaine

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine
 
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CoeurIl pleure dans mon cœur - Paul Verlaine

Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine
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Lavandière
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« L’étoile qui file » de Sophie d’Arbouville


« Petite étoile, au sein des vastes cieux,
Toi que suivaient et mon cœur et mes yeux,
Toi dont j'aimais la lumière timide,
Où t'en vas-tu dans ta course rapide ?
Ah ! j'espérais que, dans ce ciel d'azur,
Du moins pour toi le repos était sûr.
Pourquoi t'enfuir, mon étoile chérie ?
Pourquoi quitter le ciel de ma patrie ?

Mon cœur connut le bonheur et l'amour :
Amour, bonheur, tout n'a duré qu'un jour.
Près d'un ami, je cherchai l'espérance...
Et mon ami m'oublia dans l'absence !
Le cœur brisé, j'aimais encor les fleurs,
Quand je les vis se faner sous mes pleurs ;
Au ciel alors, pour n'être plus trahie,
J'avais aimé.... l'étoile qui m'oublie !

Adieux à toi, belle étoile du soir !
Adieux à toi, toi, mon dernier espoir !...
Errante au ciel comme moi sur la terre,
En d'autres lieux va briller ta lumière.
Rien n'est constant pour moi que la douleur,
Rien ici-bas n'a voulu de mon cœur ;
Autour de moi, tout est sombre et se voile,
Et tout me fuit... même au ciel, une étoile ! »
 
Soleilfée
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"Quand triste est le présent" de Henri-Frédéric Amiel

Quand sur chaque sentier l'impossible se dresse,
Quand le sort a dit non, quand projets et travaux
N'amusent plus un cœur que tout agite ou blesse,
Et que pour tout bonheur on a le choix des maux ;

De tout riant espoir lorsque notre âme est veuve,
Quand triste est le présent, lugubre l'avenir ;
Quand l'existence est morne et s'allonge en épreuve,
Et que l'on ne fait plus qu'un souhait, en finir ;

Alors, pour éviter et le dégoût suprême
Et la sombre apathie et la soif de la mort,
Quel moyen reste ? Ami, songer à qui nous aime
Et pour nous veille et prie et nous voudrait plus fort.
Quelle écriture claire et efficace.. trop beau 💆🏼‍♀️
 
🌟
🌟 Éclat !
Anonyme
Louis Aragon (1897 - 1982) - Les yeux et la mémoire (1974)
Que la vie en vaut la peine

C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes.

Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent. Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.

D'autres qui referont comme moi le voyage
D'autres qui souriront d'un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D'autres qui lèveront les yeux vers les nuages.

II y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
II y aura toujours l'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant.

C'est une chose au fond, que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre.

Oui je sais cela peut sembler court un moment
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine
Et la mer à nos soifs n'est qu'un commencement.

Mais pourtant malgré tout malgré les temps farouches
Le sac lourd à l'échine et le cœur dévasté
Cet impossible choix d'être et d'avoir été
Et la douleur qui laisse une ride à la bouche.

Malgré la guerre et l'injustice et l'insomnie
Où l'on porte rongeant votre cœur ce renard
L'amertume et Dieu sait si je l'ai pour ma part
Porté comme un enfant volé toute ma vie.

Malgré la méchanceté des gens et les rires
Quand on trébuche et les monstrueuses raisons
Qu'on vous oppose pour vous faire une prison
De ce qu'on aime et de ce qu'on croit un martyre.

Malgré les jours maudits qui sont des puits sans fond
Malgré ces nuits sans fin à regarder la haine
Malgré les ennemis les compagnons de chaînes
Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu'ils font.

Malgré l'âge et lorsque, soudain le cœur vous flanche
L'entourage prêt à tout croire à donner tort
Indifférent à cette chose qui vous mord
Simple histoire de prendre sur vous sa revanche.

La cruauté générale et les saloperies
Qu'on vous jette on ne sait trop qui faisant école
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri.

Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait
De toute sa croyance imbécile à l'azur.

Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle...
 
Jill 2
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Une charogne de Charles BAUDELAIRE

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !
 
Lavandière
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« Silence et nuit des bois » de
René-François Sally Prudhomme


« Il est plus d'un silence, il est plus d'une nuit,
Car chaque solitude a son propre mystère :
Les bois ont donc aussi leur façon de se taire
Et d'être obscurs aux yeux que le rêve y conduit.

On sent dans leur silence errer l'âme du bruit,
Et dans leur nuit filtrer des sables de lumière.
Leur mystère est vivant : chaque homme à sa manière
Selon ses souvenirs l'éprouve et le traduit.

La nuit des bois fait naître une aube de pensées ;
Et, favorable au vol des strophes cadencées,
Leur silence est ailé comme un oiseau qui dort.

Et le cœur dans les bois se donne sans effort :
Leur nuit rend plus profonds les regards qu'on y lance,
Et les aveux d'amour se font de leur silence. »
 
🌪
🌪️ Zeppelin...
Anonyme
[ MON JARDIN ]

Mon jardin si petit, si riant, si coquet
Propose gentiment son calme et sa fraîcheur
Groupant toutes ses fleurs, il forme un grand bouquet
Le chèvrefeuille ocré diffuse sa senteur.

Le rosier vermillon croule sous le portail
Offrant au vent léger son parfum épicé
Et s'ouvre pleinement en un large éventail
Sur le support ancien de bois entrelacé.

Le lierre allègrement monte le long du mur
Dans ses feuilles parfois se faufile un oiseau
Ce minuscule Eden couronné par l'azur
S'arrête court devant les perles d'un rideau.

» Marie-Antoinette CORDINA-FONTANA «
 

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