Oreos et verre de lait

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Mon verre de lait posé en face de moi et mon paquet d'Oréos dans ma main, j'observe la vue que me permet la terrasse de la villa de mon beau – père...
Quand on arriva à la maison Nathan et moi, mes parents furent surpris de savoir que les chambres ne nous plaisaient plus autant qu'avant. Les couleurs étaient trop fortes et la décoration trop enfantine. J'aimais toujours le rose mais il y en avait un peu trop... Quant à la chambre d'invités que Nathan avait précédemment logé, rien ne lui servait hormis le frigo.
Mes parents furent alors contraints de redécorer les chambres à couchers. Sébastian a aussi décidé qu'il était temps d'arranger la villa et de trier les papiers dans les armoires. Ma mère a ensuite demandé un balcon dans sa chambre afin de prendre son petit – déjeuner au grand air, le vent dans les cheveux. Les garçons ont riposté, disant que toute la famille devait en profiter.
C'est alors qu'une confrontation entre tous les membres de la famille a commencé. Ma mère tenait à son petit – déjeuner à l'air libre, mon père et Nathan à leur terrasse familiale où secrètement ils espéraient placer un baby – foot. Je n'avais aucune préférence sur l'aménagement ; seulement, l'idée de pouvoir admirer les levers et couchers de soleil, la brise dans les cheveux, l'odeur du raisin chatouillant mon nez me plaisait bien.
Cette confrontation a duré une semaine. La famille s'est déchiré en deux ; les uns imposaient leurs idées et leurs avantages, les autres citaient les inconvénients et ce qui posait problème. Ils s'intimidaient aussi, par des mauvaises blagues: ma mère, tous les matins, ouvraient grands les fenêtres du rez – de – chaussée et prenait son petit – déjeuner sur la table à manger dans le salon. Il faisait très frais et les portes claquaient toutes les deux minutes. Et quand on osait se plaindre, ma mère répondait avec un haussement d'épaules : « Faut bien aérer la maison, non ? »
Sébastian et Nathan qui s'entendaient étonnamment très bien ont décidé eux aussi de poucer à bout ma mère et moi en achetant un baby – foot aussi long que la table à manger et de la poser dans la pièce à vivre. Le problème n'était pas dans l'espace que cela prenait, même si le jeu était gigantesque...Le baby – foot ne s'alliait pas à l'esprit du salon. Tous les meubles, la décoration dégageait un aspect moderne, sobre et chic, alors que le jeu avait sa place dans une salle d'arcade. Et mon beau – père le savait mieux que quiconque : ma mère détestait le désordre, qu'il soit matériel ou mental.
Ce qui revint à dire que quand ma mère découvrit le baby – foot dans le salon et les garçons y jouant, elle entra dans une colère noire et fit la tête à Sébastian pendant le reste de la semaine.​
C'était vrai de dire que maintenant la terrasse était impératif pour déplacer le grand jeu et aussi que les petits – déjeuners de ma mère ne seraientt plus aussi paradisiaques qu'elle l'avait espéré...
Après ces sept jours passés à se chamailler sur l'emplacement de la terrasse, Sébastian contacta enfin les ouvriers et ils conclurent eux mêmes qu'ils étaient trop compliqué de construire un balcon dans la chambre à coucher de mes parents. Ma mère avait beau supplier les ouvriers et crier : « Je vous payerai le double s'il le faut ! » sur le chef de chantiers, rien à faire : c'était dans le salon ou rien !
Pendant ce temps, mon beau – père et Nathan riait sous cape et s'imaginait déjà sur le balcon, en train de jouer au baby – foot. Nat lui – même me jetait des coups d’œils furtifs et quand je croisai son regard, il me tirai la langue comme un enfant de cinq ans. Ces garçons étaient de vrais enfants, prêts à tout pour avoir ce qu'ils désirent. Cependant, Sébastian a beaucoup moins rigolé quand il apprit le prix à payer pour le balcon. Il s'est alors entretenu avec le chef des chantiers à part, mais toujours en vain. Il répétait sans cesse : « Une petite offre, s'il – vous – plaît, une toute petite ! », « Je vous paie les trois quarts du prix initial, cela vous va – t – il ? », « Eh, connaissez – vous ma belle – fille Arc – en – Ciel, c'est une grande danseuse... ».
On aurait dit qu'il courait après lui. On a beaucoup ri ma mère, Nat, moi en particulier ; c'était la première fois que je voyais mon beau – père ainsi serein et sérieux habituellement, il avait l'air désespéré sur le moment...

En fin de compte, aucun de mes parents n'a vraiment reçu ce qu'il souhaitait : Sébastian avait payé un prix fort pour un simple caprice de ma mère qui elle – même n'en était pas satisfaite. Néanmoins, cela a mis fin à leurs disputes et ils se sont pardonnés : « Dire que l'on se faisait la tête pour un balcon. - Oui, c'est clair, nous n'avons pas encore assez grandis ! »
Nathan et moi avions aussi fait la paix. Nous n'étions pas autant en concurrence que mes parents mais Nathan se moquait de moi et nous nous chamaillions quand mes parents le faisaient.
A l'heure où j'écris, il y a un mois que le balcon est construit. Il y a le fameux baby – foot qui prend presque la moitié de l'espace à gauche et une petite table ronde noire en fer, encerclée par quatres chaises de même esthétique sur la droite. Je suis justement assise sur la chaise donnant sur le champs de raisin de Sébastian. De ma place, je peux voir ma mère en jean ample, les cheveux attachés, un panier aux mains, cueillant des grappes de raisins. Quelques vignes plus loin, Nathan en débardeur, des gants aux doigts récoltant aussi.

Il est actuellement dix – huit heures, le soleil ne tardera pas à se coucher. Dans quelques heures je pourrai profiter du vent frais et du soleil aux couleurs chaudes d'un joyeux été...
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Je sais que c'est pas ouf, j'ai juste retrouvé ce texte dans mon bureau du PC, datant de l'année dernière je crois et... je l'ai trouvé drôle :')
 
M
Membre supprimé 769
Anonyme
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Mon verre de lait posé en face de moi et mon paquet d'Oréos dans ma main, j'observe la vue que me permet la terrasse de la villa de mon beau – père...
Quand on arriva à la maison Nathan et moi, mes parents furent surpris de savoir que les chambres ne nous plaisaient plus autant qu'avant. Les couleurs étaient trop fortes et la décoration trop enfantine. J'aimais toujours le rose mais il y en avait un peu trop... Quant à la chambre d'invités que Nathan avait précédemment logé, rien ne lui servait hormis le frigo.
Mes parents furent alors contraints de redécorer les chambres à couchers. Sébastian a aussi décidé qu'il était temps d'arranger la villa et de trier les papiers dans les armoires. Ma mère a ensuite demandé un balcon dans sa chambre afin de prendre son petit – déjeuner au grand air, le vent dans les cheveux. Les garçons ont riposté, disant que toute la famille devait en profiter.
C'est alors qu'une confrontation entre tous les membres de la famille a commencé. Ma mère tenait à son petit – déjeuner à l'air libre, mon père et Nathan à leur terrasse familiale où secrètement ils espéraient placer un baby – foot. Je n'avais aucune préférence sur l'aménagement ; seulement, l'idée de pouvoir admirer les levers et couchers de soleil, la brise dans les cheveux, l'odeur du raisin chatouillant mon nez me plaisait bien.
Cette confrontation a duré une semaine. La famille s'est déchiré en deux ; les uns imposaient leurs idées et leurs avantages, les autres citaient les inconvénients et ce qui posait problème. Ils s'intimidaient aussi, par des mauvaises blagues: ma mère, tous les matins, ouvraient grands les fenêtres du rez – de – chaussée et prenait son petit – déjeuner sur la table à manger dans le salon. Il faisait très frais et les portes claquaient toutes les deux minutes. Et quand on osait se plaindre, ma mère répondait avec un haussement d'épaules : « Faut bien aérer la maison, non ? »
Sébastian et Nathan qui s'entendaient étonnamment très bien ont décidé eux aussi de poucer à bout ma mère et moi en achetant un baby – foot aussi long que la table à manger et de la poser dans la pièce à vivre. Le problème n'était pas dans l'espace que cela prenait, même si le jeu était gigantesque...Le baby – foot ne s'alliait pas à l'esprit du salon. Tous les meubles, la décoration dégageait un aspect moderne, sobre et chic, alors que le jeu avait sa place dans une salle d'arcade. Et mon beau – père le savait mieux que quiconque : ma mère détestait le désordre, qu'il soit matériel ou mental.
Ce qui revint à dire que quand ma mère découvrit le baby – foot dans le salon et les garçons y jouant, elle entra dans une colère noire et fit la tête à Sébastian pendant le reste de la semaine.​
C'était vrai de dire que maintenant la terrasse était impératif pour déplacer le grand jeu et aussi que les petits – déjeuners de ma mère ne seraientt plus aussi paradisiaques qu'elle l'avait espéré...
Après ces sept jours passés à se chamailler sur l'emplacement de la terrasse, Sébastian contacta enfin les ouvriers et ils conclurent eux mêmes qu'ils étaient trop compliqué de construire un balcon dans la chambre à coucher de mes parents. Ma mère avait beau supplier les ouvriers et crier : « Je vous payerai le double s'il le faut ! » sur le chef de chantiers, rien à faire : c'était dans le salon ou rien !
Pendant ce temps, mon beau – père et Nathan riait sous cape et s'imaginait déjà sur le balcon, en train de jouer au baby – foot. Nat lui – même me jetait des coups d’œils furtifs et quand je croisai son regard, il me tirai la langue comme un enfant de cinq ans. Ces garçons étaient de vrais enfants, prêts à tout pour avoir ce qu'ils désirent. Cependant, Sébastian a beaucoup moins rigolé quand il apprit le prix à payer pour le balcon. Il s'est alors entretenu avec le chef des chantiers à part, mais toujours en vain. Il répétait sans cesse : « Une petite offre, s'il – vous – plaît, une toute petite ! », « Je vous paie les trois quarts du prix initial, cela vous va – t – il ? », « Eh, connaissez – vous ma belle – fille Arc – en – Ciel, c'est une grande danseuse... ».
On aurait dit qu'il courait après lui. On a beaucoup ri ma mère, Nat, moi en particulier ; c'était la première fois que je voyais mon beau – père ainsi serein et sérieux habituellement, il avait l'air désespéré sur le moment...

En fin de compte, aucun de mes parents n'a vraiment reçu ce qu'il souhaitait : Sébastian avait payé un prix fort pour un simple caprice de ma mère qui elle – même n'en était pas satisfaite. Néanmoins, cela a mis fin à leurs disputes et ils se sont pardonnés : « Dire que l'on se faisait la tête pour un balcon. - Oui, c'est clair, nous n'avons pas encore assez grandis ! »
Nathan et moi avions aussi fait la paix. Nous n'étions pas autant en concurrence que mes parents mais Nathan se moquait de moi et nous nous chamaillions quand mes parents le faisaient.
A l'heure où j'écris, il y a un mois que le balcon est construit. Il y a le fameux baby – foot qui prend presque la moitié de l'espace à gauche et une petite table ronde noire en fer, encerclée par quatres chaises de même esthétique sur la droite. Je suis justement assise sur la chaise donnant sur le champs de raisin de Sébastian. De ma place, je peux voir ma mère en jean ample, les cheveux attachés, un panier aux mains, cueillant des grappes de raisins. Quelques vignes plus loin, Nathan en débardeur, des gants aux doigts récoltant aussi.

Il est actuellement dix – huit heures, le soleil ne tardera pas à se coucher. Dans quelques heures je pourrai profiter du vent frais et du soleil aux couleurs chaudes d'un joyeux été...
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Je sais que c'est pas ouf, j'ai juste retrouvé ce texte dans mon bureau du PC, datant de l'année dernière je crois et... je l'ai trouvé drôle :')
HEUU ARE YOU SERIOUS POURQUOI LE NOM DE NATHAN POURQUOI
 
D
Daisy
Anonyme
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Mon verre de lait posé en face de moi et mon paquet d'Oréos dans ma main, j'observe la vue que me permet la terrasse de la villa de mon beau – père...
Quand on arriva à la maison Nathan et moi, mes parents furent surpris de savoir que les chambres ne nous plaisaient plus autant qu'avant. Les couleurs étaient trop fortes et la décoration trop enfantine. J'aimais toujours le rose mais il y en avait un peu trop... Quant à la chambre d'invités que Nathan avait précédemment logé, rien ne lui servait hormis le frigo.
Mes parents furent alors contraints de redécorer les chambres à couchers. Sébastian a aussi décidé qu'il était temps d'arranger la villa et de trier les papiers dans les armoires. Ma mère a ensuite demandé un balcon dans sa chambre afin de prendre son petit – déjeuner au grand air, le vent dans les cheveux. Les garçons ont riposté, disant que toute la famille devait en profiter.
C'est alors qu'une confrontation entre tous les membres de la famille a commencé. Ma mère tenait à son petit – déjeuner à l'air libre, mon père et Nathan à leur terrasse familiale où secrètement ils espéraient placer un baby – foot. Je n'avais aucune préférence sur l'aménagement ; seulement, l'idée de pouvoir admirer les levers et couchers de soleil, la brise dans les cheveux, l'odeur du raisin chatouillant mon nez me plaisait bien.
Cette confrontation a duré une semaine. La famille s'est déchiré en deux ; les uns imposaient leurs idées et leurs avantages, les autres citaient les inconvénients et ce qui posait problème. Ils s'intimidaient aussi, par des mauvaises blagues: ma mère, tous les matins, ouvraient grands les fenêtres du rez – de – chaussée et prenait son petit – déjeuner sur la table à manger dans le salon. Il faisait très frais et les portes claquaient toutes les deux minutes. Et quand on osait se plaindre, ma mère répondait avec un haussement d'épaules : « Faut bien aérer la maison, non ? »
Sébastian et Nathan qui s'entendaient étonnamment très bien ont décidé eux aussi de poucer à bout ma mère et moi en achetant un baby – foot aussi long que la table à manger et de la poser dans la pièce à vivre. Le problème n'était pas dans l'espace que cela prenait, même si le jeu était gigantesque...Le baby – foot ne s'alliait pas à l'esprit du salon. Tous les meubles, la décoration dégageait un aspect moderne, sobre et chic, alors que le jeu avait sa place dans une salle d'arcade. Et mon beau – père le savait mieux que quiconque : ma mère détestait le désordre, qu'il soit matériel ou mental.
Ce qui revint à dire que quand ma mère découvrit le baby – foot dans le salon et les garçons y jouant, elle entra dans une colère noire et fit la tête à Sébastian pendant le reste de la semaine.​
C'était vrai de dire que maintenant la terrasse était impératif pour déplacer le grand jeu et aussi que les petits – déjeuners de ma mère ne seraientt plus aussi paradisiaques qu'elle l'avait espéré...
Après ces sept jours passés à se chamailler sur l'emplacement de la terrasse, Sébastian contacta enfin les ouvriers et ils conclurent eux mêmes qu'ils étaient trop compliqué de construire un balcon dans la chambre à coucher de mes parents. Ma mère avait beau supplier les ouvriers et crier : « Je vous payerai le double s'il le faut ! » sur le chef de chantiers, rien à faire : c'était dans le salon ou rien !
Pendant ce temps, mon beau – père et Nathan riait sous cape et s'imaginait déjà sur le balcon, en train de jouer au baby – foot. Nat lui – même me jetait des coups d’œils furtifs et quand je croisai son regard, il me tirai la langue comme un enfant de cinq ans. Ces garçons étaient de vrais enfants, prêts à tout pour avoir ce qu'ils désirent. Cependant, Sébastian a beaucoup moins rigolé quand il apprit le prix à payer pour le balcon. Il s'est alors entretenu avec le chef des chantiers à part, mais toujours en vain. Il répétait sans cesse : « Une petite offre, s'il – vous – plaît, une toute petite ! », « Je vous paie les trois quarts du prix initial, cela vous va – t – il ? », « Eh, connaissez – vous ma belle – fille Arc – en – Ciel, c'est une grande danseuse... ».
On aurait dit qu'il courait après lui. On a beaucoup ri ma mère, Nat, moi en particulier ; c'était la première fois que je voyais mon beau – père ainsi serein et sérieux habituellement, il avait l'air désespéré sur le moment...

En fin de compte, aucun de mes parents n'a vraiment reçu ce qu'il souhaitait : Sébastian avait payé un prix fort pour un simple caprice de ma mère qui elle – même n'en était pas satisfaite. Néanmoins, cela a mis fin à leurs disputes et ils se sont pardonnés : « Dire que l'on se faisait la tête pour un balcon. - Oui, c'est clair, nous n'avons pas encore assez grandis ! »
Nathan et moi avions aussi fait la paix. Nous n'étions pas autant en concurrence que mes parents mais Nathan se moquait de moi et nous nous chamaillions quand mes parents le faisaient.
A l'heure où j'écris, il y a un mois que le balcon est construit. Il y a le fameux baby – foot qui prend presque la moitié de l'espace à gauche et une petite table ronde noire en fer, encerclée par quatres chaises de même esthétique sur la droite. Je suis justement assise sur la chaise donnant sur le champs de raisin de Sébastian. De ma place, je peux voir ma mère en jean ample, les cheveux attachés, un panier aux mains, cueillant des grappes de raisins. Quelques vignes plus loin, Nathan en débardeur, des gants aux doigts récoltant aussi.

Il est actuellement dix – huit heures, le soleil ne tardera pas à se coucher. Dans quelques heures je pourrai profiter du vent frais et du soleil aux couleurs chaudes d'un joyeux été...
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Stylé ! 😂✨
 
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