S
Anonyme
Ah une souffrance de faible intensité (si nous pouvons la mesurer...) pourrait expliquer qu'on y retourne et qu'on reproduise les mêmes erreurs puisqu'elle serait vite oubliéeah ça... Après une rupture nous avons toutes et tous ces émotions, ces pulsions, cette sentimentalité où la douleur est très modérée mais dont nous aimons grossir les traits pour mieux sentir la force des sentiments qui sont d'autant plus urgents, grands, et nobles, qu'ils sont alors en fuite et nous libèrent donc des contingences qui les ternissaient avec une envie nouvelle de voler...
( Ah tu voulais des phrases... !)
Donc sa souffrance est de faible intensité réelle, surtout faite de sursaut, de ressaut, d'envies imprécises et floues de quelque chose de romanesque à défaut de romantisme.
Aimer c'est souffrir, et aimer souffrir avec légèreté, jamais trop, jamais trop peu !
Donc Fi de la moraline, le plaisir n'est pas si courant !