😎 𝗠𝗲𝗲𝘁𝗰𝗿𝘂𝗻𝗰𝗵 : 𝗔 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝘁𝘂 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝘀 ? 😎

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PARIS, 19 JUIN 2006, 18H00. David Larrot quittait son travail. Il faisait encore bon à cette heure-ci et il avait envi de traîner un peu avant de rentrer. Il décida de se poser sur la terrasse d’un café et de commander un diabolo menthe. Tout en sirotant sa boisson, il regardait les gens passer : les Parisiens étaient souvent de meilleures humeurs avec ce temps estival pensa-il ! David, est bijoutier et travaille pour la haute couture notamment. Ce job le passionne car il peut laisser libre court à son imagination et surtout gérer son temps comme il le désire ce qui est presque un luxe de nos jours ! Une vibration de son téléphone portable le fit sortir de ses pensées. Il sortit son appareil machinalement de sa poche et jetât un coup d’œil : un message de ses Parents. Il ne fut pas surpris car il avait 25 ans aujourd’hui. Il appela sa boite vocale et écoutât son contenu.

_Bonsoir mon chéri, et bon anniversaire ! Si tu es libre ce soir, viens dîner, ton Père et moi avons une chose importante à te dire ! Rappelle-nous, on t’embrasse.

Après leur avoir confirmer sa présence pour le début de soirée, il paya sa consommation au garçon de café et décida de rentrer. David, depuis deux ans avait acheté un petit deux pièces en proche banlieue de façon à ne pas être trop loin de son atelier mais aussi car ses finances ne

lui permettaient pas d’acheter à Paris.

_Qu’ont-ils de si important à me communiquer ? se dit-il.

La curiosité aidant, il se dépêcha de rentrer ! Une fois la porte franchie de son appart, il jeta son sac sur le canapé du salon, prit les clés de sa voiture et roula en direction de Lescherolles.

Ses parents avaient fait construire une maison dans ce village situé à 70 kilomètres de Paris en

Seine et Marne. Après une demi-heure de route, il s’engagea dans l’unique rue du patelin et se gara devant la troisième maison sur la gauche. Alice Larrot ayant entendu un bruit de moteur sortit et aperçu son fils unique se dirigeant vers la porte d’entrée.

_ Bonsoir Maman, s’écria-t-il !

Elle le serra contre elle tout en l’embrassant. Ton Père est dans le jardin, il prépare un barbecue, dit-elle.

David traversa à grandes enjambées le salon et arriva sur la grande terrasse où son Père s’affairait autour de ses grillades.

_Bon anniversaire ! lui lança t-il en levant les yeux dans sa direction.

_Merci Papa, s’exclama t-il en faisant la bise. Qu’avez-vous de si important à me dire ?

_Buvons d’abord l’apéritif ! dit-il.

Alice les rejoignit avec un paquet dans les mains.

_tiens c’est pour tes 25 ans !

Il s’empressa de l’ouvrir et sortit de la petite boite une très belle montre chrono.

_Elle est magnifique !

Après l’avoir admiré pendant quelques secondes, il défit l’ancienne et la remplaça par la nouvelle. Il se leva et remercia ses Parents en les embrassant.

_Elle te plait dit Marc Larrot.

_Enormément, vous m’avez gâté !

_Et bien trinquons ! reprit son Père.

Tous levèrent leur verre avant de boire une gorgée du cocktail préparé pour l’occasion.

David fixa du regard ses Parents, attendant la suite des événements mais un silence pesant

s’était installé. Finalement Alice se leva et revint quelques minutes plus tard avec dans ses mains un petit coffret en bois.

_Ceci t’appartient !

_Qu’est-ce que c’est ? questionna-t-il.
 
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Je fais le pari qu'il n'a même pas été le voir le film
Oui mais alors pourquoi dire qu'il est bien ?
L'époque nazie fascine
Mais le scénario est mal écrit
J'allais dire un film de série B pour être gentil
Fin bref...
 
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PARIS, 19 JUIN 2006, 18H00. David Larrot quittait son travail. Il faisait encore bon à cette heure-ci et il avait envi de traîner un peu avant de rentrer. Il décida de se poser sur la terrasse d’un café et de commander un diabolo menthe. Tout en sirotant sa boisson, il regardait les gens passer : les Parisiens étaient souvent de meilleures humeurs avec ce temps estival pensa-il ! David, est bijoutier et travaille pour la haute couture notamment. Ce job le passionne car il peut laisser libre court à son imagination et surtout gérer son temps comme il le désire ce qui est presque un luxe de nos jours ! Une vibration de son téléphone portable le fit sortir de ses pensées. Il sortit son appareil machinalement de sa poche et jetât un coup d’œil : un message de ses Parents. Il ne fut pas surpris car il avait 25 ans aujourd’hui. Il appela sa boite vocale et écoutât son contenu.

_Bonsoir mon chéri, et bon anniversaire ! Si tu es libre ce soir, viens dîner, ton Père et moi avons une chose importante à te dire ! Rappelle-nous, on t’embrasse.

Après leur avoir confirmer sa présence pour le début de soirée, il paya sa consommation au garçon de café et décida de rentrer. David, depuis deux ans avait acheté un petit deux pièces en proche banlieue de façon à ne pas être trop loin de son atelier mais aussi car ses finances ne

lui permettaient pas d’acheter à Paris.

_Qu’ont-ils de si important à me communiquer ? se dit-il.

La curiosité aidant, il se dépêcha de rentrer ! Une fois la porte franchie de son appart, il jeta son sac sur le canapé du salon, prit les clés de sa voiture et roula en direction de Lescherolles.

Ses parents avaient fait construire une maison dans ce village situé à 70 kilomètres de Paris en

Seine et Marne. Après une demi-heure de route, il s’engagea dans l’unique rue du patelin et se gara devant la troisième maison sur la gauche. Alice Larrot ayant entendu un bruit de moteur sortit et aperçu son fils unique se dirigeant vers la porte d’entrée.

_ Bonsoir Maman, s’écria-t-il !

Elle le serra contre elle tout en l’embrassant. Ton Père est dans le jardin, il prépare un barbecue, dit-elle.

David traversa à grandes enjambées le salon et arriva sur la grande terrasse où son Père s’affairait autour de ses grillades.

_Bon anniversaire ! lui lança t-il en levant les yeux dans sa direction.

_Merci Papa, s’exclama t-il en faisant la bise. Qu’avez-vous de si important à me dire ?

_Buvons d’abord l’apéritif ! dit-il.

Alice les rejoignit avec un paquet dans les mains.

_tiens c’est pour tes 25 ans !

Il s’empressa de l’ouvrir et sortit de la petite boite une très belle montre chrono.

_Elle est magnifique !

Après l’avoir admiré pendant quelques secondes, il défit l’ancienne et la remplaça par la nouvelle. Il se leva et remercia ses Parents en les embrassant.

_Elle te plait dit Marc Larrot.

_Enormément, vous m’avez gâté !

_Et bien trinquons ! reprit son Père.

Tous levèrent leur verre avant de boire une gorgée du cocktail préparé pour l’occasion.

David fixa du regard ses Parents, attendant la suite des événements mais un silence pesant

s’était installé. Finalement Alice se leva et revint quelques minutes plus tard avec dans ses mains un petit coffret en bois.

_Ceci t’appartient !

_Qu’est-ce que c’est ? questionna-t-il.

_Justement ton Père et moi ne savons pas ce que c’est ! Mais « il » nous a dit que ceci t’appartient, et de te le remettre le jour de tes 25 ans ! Il a prétendu aussi que tu saurais faire fonctionner l’objet…

Sans dire mot, David attrapa la boite que sa Mère lui tendait. Elle semblait ne pas dater d’hier, car le vernis était à moitié parti et le bois avait gondolé, preuve qu’elle avait été longtemps entreposée dans un endroit humide. Il l’ouvrit et en extirpa une petite pyramide à base carrée d’environ huit centimètres de côté, munie de trois étages. Elle était anormalement lourde pour sa taille et possédait sur chaque face un motif géométrique gravé. Sa couleur, gris métallique faisait penser à l’aspect d’une hématite.

_Il ? Mais de qui parlez-vous enfin ! Le ton n’était pas agressif mais plus pressant.

Alice s’assit et posa un regard plein de douceur sur son fils.

_On ne t’a pas adopté dans un hôpital comme on te l’a toujours affirmé ! Il y a près de 25 ans un homme qui avait à peu près ton age, nous a abordés alors que nous nous promenions en forêt. Il était étrangement vêtu et semblait inquiet. Il nous a suppliés de t’adopter et de t’élever comme notre propre fils ! On lui a demandé pourquoi il t’abandonnait et il nous a expliqué que tu serais en sécurité ici car là d’où tu viens tu étais en danger et…

David lui coupa la parole en répliquant d’un ton narquois :

_C’est ça, je viens des USA, car avec toutes ces armes qui circulent là bas!

Brusquement, Marc sans lever son regard sortit de son silence.

_Tu viens d’une autre planète…

_Pardon ? fit David en écarquillant les yeux ! Vous voulez plaisanter je suppose ?

_Pas vraiment ! Nous aussi on a eu du mal a y croire et pourtant … Poursuivit Alice, pour nous convaincre, il nous a montré son vaisseau spatial et je peux t’assurer que cet engin n’était pas une technologie Terrienne.

_Je n’en reviens pas ! Je suis un extra-terrestre ? Mais pourquoi m’avoir caché la vérité ?

_Pour te préserver afin que tu puisses devenir adulte en toute quiétude et vivre une existence normale !

_Cet étranger, est-il mon Père, enfin je veux dire mon Père naturel ?

_Il ne nous a rien dit à ce sujet mais a ajouté qu’il viendrait un jour te chercher, dit-elle d’une voix remplie de tristesse.

Alors que Marc Larrot apportait la viande sur la table, les pensées se bousculèrent dans l’esprit de David. Comment vivre normalement en apprenant une telle nouvelle ? Il venait de prendre conscience que sa vie ne serait plus jamais la même ! Lui, qui parmi ses amis a toujours soutenu l’hypothèse qu’une vie intelligente ailleurs était peu probable, sans le savoir

en est un digne représentant, une preuve vivante ! Je comprends ! Ce pouvoir qui est en moi n’est donc pas un don mais doit être normal puisque je viens d’ailleurs !

_
A quoi penses-tu, David ? Demanda sa Mère inquiète.

_Oh rien de spécial ! Il marqua une pause et baissa les yeux car il ne pouvait affronter les regards et ajouta :

_Je suis content que vous m’ayez dis la vérité.

Alice en entendant cette dernière phrase se sentit soulagé.

_On a beaucoup hésité ces dernières semaines pour te l’avouer mais c’est ton droit de savoir !

_Même si vous auriez pu m’en parler plus tôt, c’est courageux de votre part et c’est mieux que de l’apprendre autrement !

Le repas terminé David se leva, pris la pyramide et embrassa ses parents. Une fois installé dans sa voiture, il mit en route le moteur et baissa sa vitre :

_Bonne nuit, je vous appelle dans la semaine.

Marc et Alice Larrot regardèrent le véhicule s’éloigner avant de rentrer.

Alice avait les larmes aux yeux.

_J’ai peur qu’il parte, que cet « homme » vienne le chercher, qu’on ne le revoit plus jamais !

_Ecoute fit Marc, on n’a pas de nouvelles depuis près de 25 ans alors pourquoi on en aurait aujourd’hui ? Tu ne dois pas t’en faire et puis sa vie ne nous appartient pas !

_Et l’objet extra-terrestre ? Lui rappela-t-elle.

_Puisque tu as peur de le perdre, pourquoi lui a tu donné l’objet ?

_Parce que l’étranger nous avait certifié qu’il mourrait si on ne le lui remettait pas en temps et en heure ! Et sa détresse dans son regard semblait sincère…





1





David ne trouva pas le sommeil cette nuit là. Il pensait à cette incroyable révélation de la part de ses parents. Les pensées se bousculaient dans sa tête et pour couronner le tout cette fichue pyramide était restée muette ! Je suis le seul à pouvoir la faire fonctionner ! Ben voyons ! murmura t-il. Cependant il faut bien reconnaître que cette confidence inattendue ne m’étonne qu’à moitié ! Poursuivit-il à voix haute. David s’était toujours senti différent, rapport à ce pouvoir dont il n’avait parlé à personne : il y a trois ou quatre ans en flânant à l’orée d’un bois, une grosse branche d’un arbre mort s’était cassée juste au dessus de lui, chutant irrémédiablement dans sa direction. Fort heureusement, il en avait perçu le danger ! Instinctivement, comme s’il était pourvu d’un sixième sens, il avait levé la tête et avait pu l’éviter, voyant celle-ci tomber au ralenti ! Ainsi, il avait eu le temps d’agir en se jetant sur le coté, regardant l’énorme masse s’écraser à quelques centimètres de son corps. La peur n’avait pas eu le temps de l’envahir car l’action s’était déroulée tellement vite ! Ce don lui avait probablement sauvé la vie ! Il n’avait vécu qu’une seule fois cet étrange phénomène. Et en parler, même à des gens de confiance lui paraissait délicat : comment peut-on croire à une chose pareille si on n’a pas été soi-même confronté à ce genre d’expérience ?

La fatigue finit par le gagner et malgré ses nouvelles inquiétudes, il s’endormit.



Alors que David somnolait paisiblement, un son inhabituel retentit dans le salon. Des « bips » sonores provenant de la pyramide se firent soudain entendre avec une régularité digne d’un métronome. Puis elle s’anima : les motifs géométriques s’illuminèrent les uns après les autres, se parant de différentes couleurs pastelles tout en se projetant sur les murs, sortant la pièce de la pénombre. Enfin les étages supérieurs de l’objet pivotèrent à droite ou à gauche comme s’ils cherchaient la meilleure position. Finalement après quelques secondes, le mécanisme se figea, -la bonne fréquence semblant être trouvée- et une alarme stridente résonna.

David plongé dans un demi-sommeil se réveilla. Bien que n’ayant pas recouvré toutes ses facultés, le son insolite qu’il entendit ne lui parut pas familier. Il se frotta les yeux et regarda sa montre : il est trois heures ! C’est quoi ce bordel ?s’exclama t-il ! La tonalité ne cessant pas d’émettre, il fut obligé de se lever et passa un peignoir. Du petit couloir il aperçu des flashes de lumières émanant du salon. De plus en plus intrigué il s’y dirigea. La surprise fut totale en découvrant et admirant des figures géométriques de divers tons dansant sur les murs ! Il saisit la pyramide afin d’arrêter l’alarme mais n’y parvint pas. Comment éteindre ce truc ! grommela-t-il.

Il était tellement occupé à chercher une solution pour faire cesser ce bruit irritant, qu’il ne pensa même pas un instant que ce signal lui était destiné ! Comme la pyramide était lourde, il finit par la poser sur la table et alla allumer la lumière. Puis il revint s’asseoir à coté de l’objet tout en réfléchissant. Les évènements s’étaient précipités depuis hier soir, avec ces révélations incroyables et, petit à petit, retrouvant sa lucidité il comprit :
 
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Sans dire mot, David attrapa la boite que sa Mère lui tendait. Elle semblait ne pas dater d’hier, car le vernis était à moitié parti et le bois avait gondolé, preuve qu’elle avait été longtemps entreposée dans un endroit humide. Il l’ouvrit et en extirpa une petite pyramide à base carrée d’environ huit centimètres de côté, munie de trois étages. Elle était anormalement lourde pour sa taille et possédait sur chaque face un motif géométrique gravé. Sa couleur, gris métallique faisait penser à l’aspect d’une hématite.

_Il ? Mais de qui parlez-vous enfin ! Le ton n’était pas agressif mais plus pressant.

Alice s’assit et posa un regard plein de douceur sur son fils.

_On ne t’a pas adopté dans un hôpital comme on te l’a toujours affirmé ! Il y a près de 25 ans un homme qui avait à peu près ton age, nous a abordés alors que nous nous promenions en forêt. Il était étrangement vêtu et semblait inquiet. Il nous a suppliés de t’adopter et de t’élever comme notre propre fils ! On lui a demandé pourquoi il t’abandonnait et il nous a expliqué que tu serais en sécurité ici car là d’où tu viens tu étais en danger et…

David lui coupa la parole en répliquant d’un ton narquois :

_C’est ça, je viens des USA, car avec toutes ces armes qui circulent là bas!

Brusquement, Marc sans lever son regard sortit de son silence.

_Tu viens d’une autre planète…

_Pardon ? fit David en écarquillant les yeux ! Vous voulez plaisanter je suppose ?

_Pas vraiment ! Nous aussi on a eu du mal a y croire et pourtant … Poursuivit Alice, pour nous convaincre, il nous a montré son vaisseau spatial et je peux t’assurer que cet engin n’était pas une technologie Terrienne.

_Je n’en reviens pas ! Je suis un extra-terrestre ? Mais pourquoi m’avoir caché la vérité ?

_Pour te préserver afin que tu puisses devenir adulte en toute quiétude et vivre une existence normale !

_Cet étranger, est-il mon Père, enfin je veux dire mon Père naturel ?

_Il ne nous a rien dit à ce sujet mais a ajouté qu’il viendrait un jour te chercher, dit-elle d’une voix remplie de tristesse.

Alors que Marc Larrot apportait la viande sur la table, les pensées se bousculèrent dans l’esprit de David. Comment vivre normalement en apprenant une telle nouvelle ? Il venait de prendre conscience que sa vie ne serait plus jamais la même ! Lui, qui parmi ses amis a toujours soutenu l’hypothèse qu’une vie intelligente ailleurs était peu probable, sans le savoir

en est un digne représentant, une preuve vivante ! Je comprends ! Ce pouvoir qui est en moi n’est donc pas un don mais doit être normal puisque je viens d’ailleurs !

_
A quoi penses-tu, David ? Demanda sa Mère inquiète.

_Oh rien de spécial ! Il marqua une pause et baissa les yeux car il ne pouvait affronter les regards et ajouta :

_Je suis content que vous m’ayez dis la vérité.

Alice en entendant cette dernière phrase se sentit soulagé.

_On a beaucoup hésité ces dernières semaines pour te l’avouer mais c’est ton droit de savoir !

_Même si vous auriez pu m’en parler plus tôt, c’est courageux de votre part et c’est mieux que de l’apprendre autrement !

Le repas terminé David se leva, pris la pyramide et embrassa ses parents. Une fois installé dans sa voiture, il mit en route le moteur et baissa sa vitre :

_Bonne nuit, je vous appelle dans la semaine.

Marc et Alice Larrot regardèrent le véhicule s’éloigner avant de rentrer.

Alice avait les larmes aux yeux.

_J’ai peur qu’il parte, que cet « homme » vienne le chercher, qu’on ne le revoit plus jamais !

_Ecoute fit Marc, on n’a pas de nouvelles depuis près de 25 ans alors pourquoi on en aurait aujourd’hui ? Tu ne dois pas t’en faire et puis sa vie ne nous appartient pas !

_Et l’objet extra-terrestre ? Lui rappela-t-elle.

_Puisque tu as peur de le perdre, pourquoi lui a tu donné l’objet ?

_Parce que l’étranger nous avait certifié qu’il mourrait si on ne le lui remettait pas en temps et en heure ! Et sa détresse dans son regard semblait sincère…





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David ne trouva pas le sommeil cette nuit là. Il pensait à cette incroyable révélation de la part de ses parents. Les pensées se bousculaient dans sa tête et pour couronner le tout cette fichue pyramide était restée muette ! Je suis le seul à pouvoir la faire fonctionner ! Ben voyons ! murmura t-il. Cependant il faut bien reconnaître que cette confidence inattendue ne m’étonne qu’à moitié ! Poursuivit-il à voix haute. David s’était toujours senti différent, rapport à ce pouvoir dont il n’avait parlé à personne : il y a trois ou quatre ans en flânant à l’orée d’un bois, une grosse branche d’un arbre mort s’était cassée juste au dessus de lui, chutant irrémédiablement dans sa direction. Fort heureusement, il en avait perçu le danger ! Instinctivement, comme s’il était pourvu d’un sixième sens, il avait levé la tête et avait pu l’éviter, voyant celle-ci tomber au ralenti ! Ainsi, il avait eu le temps d’agir en se jetant sur le coté, regardant l’énorme masse s’écraser à quelques centimètres de son corps. La peur n’avait pas eu le temps de l’envahir car l’action s’était déroulée tellement vite ! Ce don lui avait probablement sauvé la vie ! Il n’avait vécu qu’une seule fois cet étrange phénomène. Et en parler, même à des gens de confiance lui paraissait délicat : comment peut-on croire à une chose pareille si on n’a pas été soi-même confronté à ce genre d’expérience ?

La fatigue finit par le gagner et malgré ses nouvelles inquiétudes, il s’endormit.



Alors que David somnolait paisiblement, un son inhabituel retentit dans le salon. Des « bips » sonores provenant de la pyramide se firent soudain entendre avec une régularité digne d’un métronome. Puis elle s’anima : les motifs géométriques s’illuminèrent les uns après les autres, se parant de différentes couleurs pastelles tout en se projetant sur les murs, sortant la pièce de la pénombre. Enfin les étages supérieurs de l’objet pivotèrent à droite ou à gauche comme s’ils cherchaient la meilleure position. Finalement après quelques secondes, le mécanisme se figea, -la bonne fréquence semblant être trouvée- et une alarme stridente résonna.

David plongé dans un demi-sommeil se réveilla. Bien que n’ayant pas recouvré toutes ses facultés, le son insolite qu’il entendit ne lui parut pas familier. Il se frotta les yeux et regarda sa montre : il est trois heures ! C’est quoi ce bordel ?s’exclama t-il ! La tonalité ne cessant pas d’émettre, il fut obligé de se lever et passa un peignoir. Du petit couloir il aperçu des flashes de lumières émanant du salon. De plus en plus intrigué il s’y dirigea. La surprise fut totale en découvrant et admirant des figures géométriques de divers tons dansant sur les murs ! Il saisit la pyramide afin d’arrêter l’alarme mais n’y parvint pas. Comment éteindre ce truc ! grommela-t-il.

Il était tellement occupé à chercher une solution pour faire cesser ce bruit irritant, qu’il ne pensa même pas un instant que ce signal lui était destiné ! Comme la pyramide était lourde, il finit par la poser sur la table et alla allumer la lumière. Puis il revint s’asseoir à coté de l’objet tout en réfléchissant. Les évènements s’étaient précipités depuis hier soir, avec ces révélations incroyables et, petit à petit, retrouvant sa lucidité il comprit :

_Ce signal s’adresse à moi ! s’écria-t-il. Je suis le seul à pouvoir la faire marcher, m’a t-on dit, mais comment ?

Il se pencha au dessus d’elle et l’examina attentivement. Pas de boutons apparents, quelle est la solution ? Alors inconsciemment il passa ses mains sur chaque surface de la pyramide dans l’espoir de déclencher une réaction. Brusquement, la sonnerie se tut et David entendit un bruit de servomoteur à l’intérieur. C’était donc ça, elle doit réagir par rapport à mes empreintes digitales ! s’exclama t-il.

Puis la pyramide s’ouvrit verticalement en quatre parties identiques laissant s’échapper un faisceau lumineux d’où une forme humaine se matérialisa. David se leva et recula, stupéfait.

L’hologramme d’un homme de taille grandeur nature d’au moins 1,80m apparut : son visage respirait la douceur. Son front était légèrement dégarni, muni de cheveux gris coiffés en arrière. Une moustache épaisse mais bien entretenue lui donnait du caractère. Il était impeccablement vêtu, d’un pantalon bleu roi avec des chaussures montantes d’aspect militaire, surmonté d’une veste de la même couleur ornée de plusieurs médailles. En apparence l’homme semblait âgé de cinquante, cinquante-cinq ans.

David le contempla sans mot dire et l’étranger prit la parole :

_Je me nomme Gordannah et je suis soulagé de voir que tes Parents adoptifs ont pris soin de toi et t’on dévoilé tes véritables origines, Callagan !

_Callagan ? répéta David surprit.

_C’est ton vrai nom, d’où tu viens !

_Etes-vous mon Père ?

_Ecoute, je n’ai pas le temps de t’expliquer car il faut que l’on parte avant le lever du jour !

_Comment ça il faut qu’on parte ? Vous êtes sur la terre ?

_
Evidemment car l’émetteur à une portée limitée de quelques centaines de kilomètres!

_Comment pouvez-vous être certain que je vais vous accompagner ?

_Je suis venu te chercher car ton destin n’appartient pas à cette planète.

David se leva et tourna le dos à l’image virtuelle de l’inconnu.

_Mais même si je viens de votre peuple, ma vie est ici…

_C’est faux et tu le sais… de plus si tu restes, tu mettras la vie des tiens en danger un jour ou l’autre !

David se retourna avec célérité !

_Quoi ? Que voulez-vous dire ?

_Ils feront tout pour te retrouver et n’hésiteront pas à tuer tous ceux que tu aimes pour parvenir à leurs fins !

_Qui « ils » ? demanda-t-il, perdant patience.

_Je te dois des explications, c’est vrai mais il faut y aller, je passe te prendre dans un quart d’heure. N’oublie pas le transmetteur pyramidal et rejoins-moi à l’extérieur.

_Je…

David n’eut pas le temps de répliquer, l’hologramme disparu et la pyramide revint à sa position initiale. Il réfléchit un instant. Son histoire dont il ignorait tout venait de le rattraper. Il se leva et resta immobile durant de longues minutes, dans un état second. On en veut à ma vie ! Mais pourquoi ?songea t-il. Puis il sortit de sa torpeur et s’habilla. Une vingtaine de minutes plus tard, David entendit un son provenant d’un engin inconnu, et il sortit. Avec des yeux ébahis, il vit un véhicule assez semblable aux voitures d’ici, d’une couleur grise anthracite. Elle avait l’apparence d’une voiture de sport futuriste avec un énorme aileron arrière et quatre roues surdimensionnées, dont les deux postérieurs, encore plus grosses dépassaient largement de la caisse. Les jantes équipées de six rayons en spirales reliaient un cône effilé en son milieu. Mais le son émis n’était pas celui d’un moteur à explosion ! Deux portes s’ouvrirent verticalement et Gordannah s’en extirpa difficilement. Il faut dire qu’a vue d’œil, la machine ne devait pas faire plus de 1,30m de hauteur ! Il serra David contre lui.
 
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_Ce signal s’adresse à moi ! s’écria-t-il. Je suis le seul à pouvoir la faire marcher, m’a t-on dit, mais comment ?

Il se pencha au dessus d’elle et l’examina attentivement. Pas de boutons apparents, quelle est la solution ? Alors inconsciemment il passa ses mains sur chaque surface de la pyramide dans l’espoir de déclencher une réaction. Brusquement, la sonnerie se tut et David entendit un bruit de servomoteur à l’intérieur. C’était donc ça, elle doit réagir par rapport à mes empreintes digitales ! s’exclama t-il.

Puis la pyramide s’ouvrit verticalement en quatre parties identiques laissant s’échapper un faisceau lumineux d’où une forme humaine se matérialisa. David se leva et recula, stupéfait.

L’hologramme d’un homme de taille grandeur nature d’au moins 1,80m apparut : son visage respirait la douceur. Son front était légèrement dégarni, muni de cheveux gris coiffés en arrière. Une moustache épaisse mais bien entretenue lui donnait du caractère. Il était impeccablement vêtu, d’un pantalon bleu roi avec des chaussures montantes d’aspect militaire, surmonté d’une veste de la même couleur ornée de plusieurs médailles. En apparence l’homme semblait âgé de cinquante, cinquante-cinq ans.

David le contempla sans mot dire et l’étranger prit la parole :

_Je me nomme Gordannah et je suis soulagé de voir que tes Parents adoptifs ont pris soin de toi et t’on dévoilé tes véritables origines, Callagan !

_Callagan ? répéta David surprit.

_C’est ton vrai nom, d’où tu viens !

_Etes-vous mon Père ?

_Ecoute, je n’ai pas le temps de t’expliquer car il faut que l’on parte avant le lever du jour !

_Comment ça il faut qu’on parte ? Vous êtes sur la terre ?

_
Evidemment car l’émetteur à une portée limitée de quelques centaines de kilomètres!

_Comment pouvez-vous être certain que je vais vous accompagner ?

_Je suis venu te chercher car ton destin n’appartient pas à cette planète.

David se leva et tourna le dos à l’image virtuelle de l’inconnu.

_Mais même si je viens de votre peuple, ma vie est ici…

_C’est faux et tu le sais… de plus si tu restes, tu mettras la vie des tiens en danger un jour ou l’autre !

David se retourna avec célérité !

_Quoi ? Que voulez-vous dire ?

_Ils feront tout pour te retrouver et n’hésiteront pas à tuer tous ceux que tu aimes pour parvenir à leurs fins !

_Qui « ils » ? demanda-t-il, perdant patience.

_Je te dois des explications, c’est vrai mais il faut y aller, je passe te prendre dans un quart d’heure. N’oublie pas le transmetteur pyramidal et rejoins-moi à l’extérieur.

_Je…

David n’eut pas le temps de répliquer, l’hologramme disparu et la pyramide revint à sa position initiale. Il réfléchit un instant. Son histoire dont il ignorait tout venait de le rattraper. Il se leva et resta immobile durant de longues minutes, dans un état second. On en veut à ma vie ! Mais pourquoi ?songea t-il. Puis il sortit de sa torpeur et s’habilla. Une vingtaine de minutes plus tard, David entendit un son provenant d’un engin inconnu, et il sortit. Avec des yeux ébahis, il vit un véhicule assez semblable aux voitures d’ici, d’une couleur grise anthracite. Elle avait l’apparence d’une voiture de sport futuriste avec un énorme aileron arrière et quatre roues surdimensionnées, dont les deux postérieurs, encore plus grosses dépassaient largement de la caisse. Les jantes équipées de six rayons en spirales reliaient un cône effilé en son milieu. Mais le son émis n’était pas celui d’un moteur à explosion ! Deux portes s’ouvrirent verticalement et Gordannah s’en extirpa difficilement. Il faut dire qu’a vue d’œil, la machine ne devait pas faire plus de 1,30m de hauteur ! Il serra David contre lui.

_Ca me fait plaisir de te revoir après toutes ces années! Mais le temps presse, il faut partir !

_Je ne veux pas vous accompagner !

Gordannah s’approcha de David et posa calmement ses mains sur ses épaules. Il devait donner un minimum d’explications pour le convaincre de laisser son ancienne vie derrière lui.

_Tu es en grand danger et je suis chargé de ton instruction… je dois faire de toi un guerrier car c’est une promesse que j’ai faite à ton Père !

_Une promesse à mon Père ? Il est vivant ?

_Non, il a été tué… Ecoute, je sais ce que tu ressens et la vérité que ta vie est ailleurs, est difficile à admettre ! Gordannah croisa les bras. Ton Père t’a confié à moi pour que tu puisses subsister ! Pour te protéger efficacement, j’ai du trouver une autre planète. Maintenant que tu es adulte, tu vas pouvoir apprendre à te défendre et à te battre ! Tu as de grands pouvoirs en toi et il faut que tu apprennes à les maîtriser.

David l’écoutait attentivement, et à ces mots, il savait qu’il l’avait convaincu !

_Débarrasse-toi de ces vêtements et mets ceux-ci. Au moins tu passeras inaperçu une fois là bas !

David s’exécuta puis écrivit un mot pour prévenir ses parents de son départ en leur expliquant qu’il reviendrait bientôt ! Enfin il rejoignit l’engin et monta à bord. Gordannah rangea le transmetteur derrière le siège et s’installa à son tour. L’espace intérieur était relativement exigu. David se retrouvait en position semi allongée ce qui était plutôt confortable. Gordannah pressa un bouton et des harnais de sécurités s’ajustèrent en même temps que les portes se rabaissèrent. Ensuite il saisit un joystick dans chaque main et démarra.

La vive accélération plaqua David contre son siège. Ce qui le surprit le plus c’était la corrélation entre la puissance du moteur et le peu de sonorité que celui-ci émettait.

Après vingt minutes de route, David un peu timoré prit la parole pour se décontracter :

_Avec quel carburant fonctionne votre voiture ? demanda-t-il.

_Quel carburant ? Gordannah rigola mais après tout il ne pouvait pas savoir ! C’est un moteur à plasma ! C’est un mélange d’atomes chauffés à très haute température qui devient gazeux et dont l’éjection nous propulse. Cela permet d’avoir une très grande autonomie en atténuant le bruit d’un moteur classique.

En effet, la machine était assez silencieuse. Sur la route, ils doublaient les véhicules qu’ils croisaient avec beaucoup d’aisance. Les quelques conducteurs qui virent le bolide les dépassant étaient étonnés d’apercevoir un engin futuriste, équipé d’un réacteur émettant une couleur bleu vif éblouissant -qui occupait toute la largeur de la caisse- et le tout silencieusement ! L’ordinateur de bord affichant les informations sur le cockpit indiquait que le lieu de leur destination était proche.

_Gordannah ! appela David.

_Oui ?

_Comment ça se fait que vous ne vous êtes pas fait repérer par les satellites terriens ?

_Oh, c’est simple ! J’ai activé un brouilleur pour atterrir en toute discrétion ! Il eu un petit sourire en coin. On est parfaitement indétectable, ne crains rien ! Ah, nous voilà en vue de la navette !

La voiture quitta la route pour s’engager sur un chemin de terre. A cette heure avancée de la nuit, il n’y avait plus âme qui vive aussi éloigné de la capitale. Gordannah alluma de puissants projecteurs qui éclairèrent une futaie au milieu des immenses champs. Aux pieds des arbres, on commençait à deviner la forme massive d’un engin dévoilée au fur et à mesure que le véhicule approchait. David fasciné, ne quittait pas la navette du regard. Gordannah stoppa la voiture à proximité et déclencha l’ouverture des portes. David tout excité, sortit en hâte pour admirer au plus prés l’engin spatial ! Il posa ses mains sur ses hanches et dû lever la tête pour regarder le cockpit situé à trois mètres du sol. La navette de forme allongée et anguleuse s’affinait en s’éloignant du poste de pilotage pour de nouveau s’élargir en raison du double
 
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_Ca me fait plaisir de te revoir après toutes ces années! Mais le temps presse, il faut partir !

_Je ne veux pas vous accompagner !

Gordannah s’approcha de David et posa calmement ses mains sur ses épaules. Il devait donner un minimum d’explications pour le convaincre de laisser son ancienne vie derrière lui.

_Tu es en grand danger et je suis chargé de ton instruction… je dois faire de toi un guerrier car c’est une promesse que j’ai faite à ton Père !

_Une promesse à mon Père ? Il est vivant ?

_Non, il a été tué… Ecoute, je sais ce que tu ressens et la vérité que ta vie est ailleurs, est difficile à admettre ! Gordannah croisa les bras. Ton Père t’a confié à moi pour que tu puisses subsister ! Pour te protéger efficacement, j’ai du trouver une autre planète. Maintenant que tu es adulte, tu vas pouvoir apprendre à te défendre et à te battre ! Tu as de grands pouvoirs en toi et il faut que tu apprennes à les maîtriser.

David l’écoutait attentivement, et à ces mots, il savait qu’il l’avait convaincu !

_Débarrasse-toi de ces vêtements et mets ceux-ci. Au moins tu passeras inaperçu une fois là bas !

David s’exécuta puis écrivit un mot pour prévenir ses parents de son départ en leur expliquant qu’il reviendrait bientôt ! Enfin il rejoignit l’engin et monta à bord. Gordannah rangea le transmetteur derrière le siège et s’installa à son tour. L’espace intérieur était relativement exigu. David se retrouvait en position semi allongée ce qui était plutôt confortable. Gordannah pressa un bouton et des harnais de sécurités s’ajustèrent en même temps que les portes se rabaissèrent. Ensuite il saisit un joystick dans chaque main et démarra.

La vive accélération plaqua David contre son siège. Ce qui le surprit le plus c’était la corrélation entre la puissance du moteur et le peu de sonorité que celui-ci émettait.

Après vingt minutes de route, David un peu timoré prit la parole pour se décontracter :

_Avec quel carburant fonctionne votre voiture ? demanda-t-il.

_Quel carburant ? Gordannah rigola mais après tout il ne pouvait pas savoir ! C’est un moteur à plasma ! C’est un mélange d’atomes chauffés à très haute température qui devient gazeux et dont l’éjection nous propulse. Cela permet d’avoir une très grande autonomie en atténuant le bruit d’un moteur classique.

En effet, la machine était assez silencieuse. Sur la route, ils doublaient les véhicules qu’ils croisaient avec beaucoup d’aisance. Les quelques conducteurs qui virent le bolide les dépassant étaient étonnés d’apercevoir un engin futuriste, équipé d’un réacteur émettant une couleur bleu vif éblouissant -qui occupait toute la largeur de la caisse- et le tout silencieusement ! L’ordinateur de bord affichant les informations sur le cockpit indiquait que le lieu de leur destination était proche.

_Gordannah ! appela David.

_Oui ?

_Comment ça se fait que vous ne vous êtes pas fait repérer par les satellites terriens ?

_Oh, c’est simple ! J’ai activé un brouilleur pour atterrir en toute discrétion ! Il eu un petit sourire en coin. On est parfaitement indétectable, ne crains rien ! Ah, nous voilà en vue de la navette !

La voiture quitta la route pour s’engager sur un chemin de terre. A cette heure avancée de la nuit, il n’y avait plus âme qui vive aussi éloigné de la capitale. Gordannah alluma de puissants projecteurs qui éclairèrent une futaie au milieu des immenses champs. Aux pieds des arbres, on commençait à deviner la forme massive d’un engin dévoilée au fur et à mesure que le véhicule approchait. David fasciné, ne quittait pas la navette du regard. Gordannah stoppa la voiture à proximité et déclencha l’ouverture des portes. David tout excité, sortit en hâte pour admirer au plus prés l’engin spatial ! Il posa ses mains sur ses hanches et dû lever la tête pour regarder le cockpit situé à trois mètres du sol. La navette de forme allongée et anguleuse s’affinait en s’éloignant du poste de pilotage pour de nouveau s’élargir en raison du double

réacteur dont elle était pourvue. Deux petites ailes en forme de « V » inversées obliquaient vers le sol. Les ailerons eux, formant un « X » avec les ailes, étaient trois fois plus importants qu’elles ! Pour David qui avait pour la première fois sous ses yeux une pareille machine était un moment impressionnant ! Seul Gordannah l’interrompit dans son observation.

_Callagan ! C’est bon, on est prêt à partir.

David lui lança un regard approbateur.

_Merci de me faire confiance en me suivant ! lui glissa-t-il. En route, il est temps de décoller !

L’homme enclencha un interrupteur d’un boîtier situé au niveau de sa ceinture. Des signaux lumineux jaillirent de la navette tandis que la voiture se verrouillant automatiquement se plaça en dessous avec une grande précision. Quatre vérins hydrauliques saisirent le véhicule au niveau des jantes et la hissèrent sous l’appareil. On ne distinguait plus que les roues et le dessous de la caisse. Lorsque tout était bien arrimé, la verrière du poste de pilotage s’ouvrit doucement et un marchepied s’abaissa jusqu’au niveau du sol. Gordannah intima David d’y prendre place, et ils se hissèrent dans la cabine. Les sièges enveloppants le surprirent par leurs conforts et il se retrouvait dans la même position semi allongée que dans la voiture. Gordannah était occupé à presser plusieurs commutateurs afin de pressuriser l’habitacle et de mettre en marche les moteurs. Dans le silence de la nuit, le bruit des réacteurs était assourdissant. On va attirer l’attention de toute la région ! pensa David. La navette commença à s’élever dans les airs et une fois les trains d’atterrissages rentrés, Gordannah accéléra, d’abord progressivement puis de façon plus soutenue afin de prendre de la vitesse. A bord, le radar indiquait qu’il n’y avait aucun avion terrien dans leur ligne de vol. Petit à petit, alors qu’ils prenaient de l’altitude, les villes éclairées ressemblaient un peu plus à des miniatures. Il jeta un rapide coup d’œil du coté de son passager en sachant ce qu’il ressentait.

_Je comprends ton désarroi tu sais, mais à l’époque j’étais jeune et je ne savais pas comment faire pour te cacher ! Une autre planète inconnue de notre Monde était le moyen le plus sûr, tout en sachant que je serai un jour obligé de t’y déraciner !

David resta silencieux…

_Prépare toi car nous allons quitter l’atmosphère !

Gordannah poussa au maximum la puissance des moteurs et tira sur les manettes. La navette s’inclina pratiquement à la verticale et la violente accélération les plaqua contre leurs sièges. Les réacteurs hurlaient pour permettre à la navette de s’arracher à l’attraction terrestre. En quelques minutes le ciel bleu fut remplacé par l’espace sombre et inquiétant. David pour la première fois pu admirer « sa planète bleue » vu du cosmos, elle était plus belle que jamais, surtout lorsqu’on était obligé de la quitter !

_Bien, on va s’éloigner un peu du système solaire afin d’éviter les télescopes Terrien et ensuite on pourra passer en hyper espace, reprit-il. Je mets le pilotage automatique, comme ça je vais pouvoir te donner des explications ! Il programma l’ordinateur en pianotant avec dextérité sur un mini clavier, puis reprit une fois terminé :

_Quand ton Père m’a supplié de te sauver la vie, je n’ai pas eu d’autres options que d’aller sur une planète nommée Akéronne pour échapper à tes poursuivants. Lui, s’est sacrifié en faisant croire que tu étais dans ses bras, lorsqu’ils ont fait sauter tout le périmètre ! Sur l’instant, ils t’ont cru mort ! Mais ils cherchèrent ton cadavre pour être certains d’avoir réussi. Pendant ce temps-là je me suis enfui avec toi et je devais trouver un lieu où ils n’auraient jamais l’idée de te rechercher : Akéronne. J’ai toujours été persuadé qu’ils n’abandonneraient pas, puisqu’ils ne pouvaient pas retrouver ton cadavre. Donc, il fallait qu’ils perdent définitivement ta trace ! Sur Akéronne il y a un virus mortel dont je savais qu’il existait un remède, mais qu’eux ignoraient à cette période ! C’était parfait pour te dissimuler, le temps de trouver une solution adéquate. Ainsi je n’avais aucune autre alternative que de te laisser infecter par le microbe pour te prémunir de ces cinglés ! Comme il fallait t’authentifier pour
 
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réacteur dont elle était pourvue. Deux petites ailes en forme de « V » inversées obliquaient vers le sol. Les ailerons eux, formant un « X » avec les ailes, étaient trois fois plus importants qu’elles ! Pour David qui avait pour la première fois sous ses yeux une pareille machine était un moment impressionnant ! Seul Gordannah l’interrompit dans son observation.

_Callagan ! C’est bon, on est prêt à partir.

David lui lança un regard approbateur.

_Merci de me faire confiance en me suivant ! lui glissa-t-il. En route, il est temps de décoller !

L’homme enclencha un interrupteur d’un boîtier situé au niveau de sa ceinture. Des signaux lumineux jaillirent de la navette tandis que la voiture se verrouillant automatiquement se plaça en dessous avec une grande précision. Quatre vérins hydrauliques saisirent le véhicule au niveau des jantes et la hissèrent sous l’appareil. On ne distinguait plus que les roues et le dessous de la caisse. Lorsque tout était bien arrimé, la verrière du poste de pilotage s’ouvrit doucement et un marchepied s’abaissa jusqu’au niveau du sol. Gordannah intima David d’y prendre place, et ils se hissèrent dans la cabine. Les sièges enveloppants le surprirent par leurs conforts et il se retrouvait dans la même position semi allongée que dans la voiture. Gordannah était occupé à presser plusieurs commutateurs afin de pressuriser l’habitacle et de mettre en marche les moteurs. Dans le silence de la nuit, le bruit des réacteurs était assourdissant. On va attirer l’attention de toute la région ! pensa David. La navette commença à s’élever dans les airs et une fois les trains d’atterrissages rentrés, Gordannah accéléra, d’abord progressivement puis de façon plus soutenue afin de prendre de la vitesse. A bord, le radar indiquait qu’il n’y avait aucun avion terrien dans leur ligne de vol. Petit à petit, alors qu’ils prenaient de l’altitude, les villes éclairées ressemblaient un peu plus à des miniatures. Il jeta un rapide coup d’œil du coté de son passager en sachant ce qu’il ressentait.

_Je comprends ton désarroi tu sais, mais à l’époque j’étais jeune et je ne savais pas comment faire pour te cacher ! Une autre planète inconnue de notre Monde était le moyen le plus sûr, tout en sachant que je serai un jour obligé de t’y déraciner !

David resta silencieux…

_Prépare toi car nous allons quitter l’atmosphère !

Gordannah poussa au maximum la puissance des moteurs et tira sur les manettes. La navette s’inclina pratiquement à la verticale et la violente accélération les plaqua contre leurs sièges. Les réacteurs hurlaient pour permettre à la navette de s’arracher à l’attraction terrestre. En quelques minutes le ciel bleu fut remplacé par l’espace sombre et inquiétant. David pour la première fois pu admirer « sa planète bleue » vu du cosmos, elle était plus belle que jamais, surtout lorsqu’on était obligé de la quitter !

_Bien, on va s’éloigner un peu du système solaire afin d’éviter les télescopes Terrien et ensuite on pourra passer en hyper espace, reprit-il. Je mets le pilotage automatique, comme ça je vais pouvoir te donner des explications ! Il programma l’ordinateur en pianotant avec dextérité sur un mini clavier, puis reprit une fois terminé :

_Quand ton Père m’a supplié de te sauver la vie, je n’ai pas eu d’autres options que d’aller sur une planète nommée Akéronne pour échapper à tes poursuivants. Lui, s’est sacrifié en faisant croire que tu étais dans ses bras, lorsqu’ils ont fait sauter tout le périmètre ! Sur l’instant, ils t’ont cru mort ! Mais ils cherchèrent ton cadavre pour être certains d’avoir réussi. Pendant ce temps-là je me suis enfui avec toi et je devais trouver un lieu où ils n’auraient jamais l’idée de te rechercher : Akéronne. J’ai toujours été persuadé qu’ils n’abandonneraient pas, puisqu’ils ne pouvaient pas retrouver ton cadavre. Donc, il fallait qu’ils perdent définitivement ta trace ! Sur Akéronne il y a un virus mortel dont je savais qu’il existait un remède, mais qu’eux ignoraient à cette période ! C’était parfait pour te dissimuler, le temps de trouver une solution adéquate. Ainsi je n’avais aucune autre alternative que de te laisser infecter par le microbe pour te prémunir de ces cinglés ! Comme il fallait t’authentifier pour

obtenir le traitement qui coûte très cher, j’ai déclaré que malgré le vaccin, tu n’avais pas survécu. Il faut savoir que la pauvreté est très étendue sur cette planète. Des gens y meurent chaque jour à cause de cette bactérie mais aussi pour la raréfaction de l’eau… Pour passer le contrôle j’ai trouvé un nourrisson mort et abandonné, et ça là bas ce n’est pas difficile vu les conditions de vie ! La Police a enregistré le décès et clos le dossier. Enfin alors que je venais d’avoir 28 ans, je me suis engagé dans l’Armée de l’air car eux étaient équipés en vaisseaux capables de franchir l’hyper espace, et à l’époque ça n’était pas courant… Puis tranquillement, j’ai cherché un autre système et je t’y ai déposé. Seulement comme tu es d’une autre race que la nôtre, tu as besoin d’un rappel avant tes 26 ans pour détruire définitivement le virus et rester en vie. Et là, les problèmes risquent de commencer car cela va alerter tôt ou tard ceux qui ont constamment eu un doute sur ta mort. Car bien entendu, maintenant ils savent que seuls les gens de leur ethnie ont besoin d’un second vaccin au bout de 25 ans après avoir été contaminés. Gordannah baissa les yeux, et poursuivi : Ils feront forcément le rapprochement avec toi ! C’est pour ça qu’il va falloir apprendre à te défendre dorénavant.

_En fait je vais avoir de gros ennuis à partir de maintenant, hein ? demanda David

_J’en ai bien peur, et c’est pour t’aider que je suis là !

_Mais pourquoi ne m’avez-vous pas apporté le sérum ?

_Parce que le gouvernement d’Akéronne ne le distribue pas n’importe comment ! Il faut inscrire le bénéficiaire pour obtenir le précieux liquide ! Cela a pour but d’éviter tout trafic et de contrôler l’immigration.

_Et pourquoi veux-t-on me tuer ? demanda-t-il également.

_Sur ta planète natale, les femmes n’ont pas le droit d’aimer un homme d’un peuple différent et encore moins d’avoir un enfant. Si « l’infidèle » est confondue, elle est immédiatement exécutée !

_Ma Mère n’est plus, n’est-ce pas ? interrogea-t-il avec émotion.

_Il y a de grandes chances.

David nota que sa dernière question avait troublé Gordannah.

_Nous pouvons faire le grand saut à présent, on est hors de porté ! glissa Gordannah.

Il immobilisa l’appareil et enregistra les coordonnées sur l’écran tactile de l’ordinateur de bord pour rallier le système Aldénaho, lieu de leur destination. Peu après le moniteur afficha un gros caractère clignotant qui devait signifier que la navette était prête.

_C’est bon Callagan, tu es paré ?

L’intéressé fit un signe affirmatif de la tête.

_Accroche-toi ! lança Gordannah, et il abaissa une manette.

La carlingue du vaisseau se mit à briller d’une luminescence douce pour commencer, pour rapidement devenir aussi éblouissante qu’une étoile dans l’univers, puis disparut.





Le vaisseau et son équipage réapparurent dans le système Aldénaho situé à plus de cinq cents millions d’années lumière de la Voie Lactée. Devant eux se présentait une planète d’une couleur marron orangée deux fois plus massive que la Terre ! David fut fasciné par la beauté du spectacle qui lui était offert. Gordannah reçut une communication et répondit dans une langue inconnue.

_Callagan, je te présente Akéronne ! Je te préviens, elle est beaucoup plus belle vue de l’espace qu’en surface ! Bien, nous avons l’autorisation de nous poser.

Puis, il pointa du doigt une station orbitale :

_Ici c’est le quartier général de l’armée, chargée de la protection des frontières. C’est ici que Je travaille !

On voyait plusieurs navettes de guerre patrouiller non loin de la station.
 
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_En fait je vais avoir de gros ennuis à partir de maintenant, hein ? demanda David

_J’en ai bien peur, et c’est pour t’aider que je suis là !

_Mais pourquoi ne m’avez-vous pas apporté le sérum ?

_Parce que le gouvernement d’Akéronne ne le distribue pas n’importe comment ! Il faut inscrire le bénéficiaire pour obtenir le précieux liquide ! Cela a pour but d’éviter tout trafic et de contrôler l’immigration.

_Et pourquoi veux-t-on me tuer ? demanda-t-il également.

_Sur ta planète natale, les femmes n’ont pas le droit d’aimer un homme d’un peuple différent et encore moins d’avoir un enfant. Si « l’infidèle » est confondue, elle est immédiatement exécutée !

_Ma Mère n’est plus, n’est-ce pas ? interrogea-t-il avec émotion.

_Il y a de grandes chances.

David nota que sa dernière question avait troublé Gordannah.

_Nous pouvons faire le grand saut à présent, on est hors de porté ! glissa Gordannah.

Il immobilisa l’appareil et enregistra les coordonnées sur l’écran tactile de l’ordinateur de bord pour rallier le système Aldénaho, lieu de leur destination. Peu après le moniteur afficha un gros caractère clignotant qui devait signifier que la navette était prête.

_C’est bon Callagan, tu es paré ?

L’intéressé fit un signe affirmatif de la tête.

_Accroche-toi ! lança Gordannah, et il abaissa une manette.

La carlingue du vaisseau se mit à briller d’une luminescence douce pour commencer, pour rapidement devenir aussi éblouissante qu’une étoile dans l’univers, puis disparut.





Le vaisseau et son équipage réapparurent dans le système Aldénaho situé à plus de cinq cents millions d’années lumière de la Voie Lactée. Devant eux se présentait une planète d’une couleur marron orangée deux fois plus massive que la Terre ! David fut fasciné par la beauté du spectacle qui lui était offert. Gordannah reçut une communication et répondit dans une langue inconnue.

_Callagan, je te présente Akéronne ! Je te préviens, elle est beaucoup plus belle vue de l’espace qu’en surface ! Bien, nous avons l’autorisation de nous poser.

Puis, il pointa du doigt une station orbitale :

_Ici c’est le quartier général de l’armée, chargée de la protection des frontières. C’est ici que Je travaille !

On voyait plusieurs navettes de guerre patrouiller non loin de la station.

_Gordannah, je ne parle pas votre langue ! s’inquiéta David.

_Ne sois pas anxieux, tu vas apprendre notre langue plus vite que tu ne le crois !

La navette amorça sa descente en direction de la planète. La pénétration dans l’atmosphère secoua violemment de toute part l’engin qui finit par atteindre une couche nuageuse opaque.

Gordannah pilotait au radar car on ne voyait pas à plus de dix mètres. Une fois le brouillard traversé, le panorama laissa apparaître une terre aride et désolée.

Gordannah a raison songea-t-il ! C’est un endroit lugubre !

En pilote chevronné, celui-ci mit en marche les rétros réacteurs pour ralentir la navette et stabiliser le vol à une altitude de trois mille mètres. De cette hauteur, son jeune passager pouvait distinguer le paysage avec plus de détails. Aussi loin que portait son regard, il ne voyait qu’un désert de roche alternant montagnes et plaines sans aucunes végétations. Après dix minutes de navigation, Gordannah prit pour repère un énorme cratère et obliqua sur la droite. Peu après il poussa les commandes de nouveau vers l’avant afin que la machine, obéissant docilement, puisse se rapprocher davantage du sol. Une fois un énorme pic rocheux franchi, elle apparut devant, gigantesque :

_Callagan je te présente Hodja-Namane, l’unique cité d’Akéronne !

_Une cité ? Mais c’est une mégapole ! s’exclama-t-il.

En effet, elle s’étendait à perte de vue, sur des centaines de kilomètres ! Gordannah ralentit et s’orienta vers le centre de la ville. Au loin, un petit noyau de quarante kilomètres carré formé de gratte-ciel et d’immeubles design s’accroissait à vue d’œil. Cette zone était entièrement protégée par une enceinte qui en faisait le tour. Il fallu bien une dizaine de minutes pour rejoindre le secteur. Les tours de formes géométriques variées étaient aussi hautes que peu larges. Elles avaient aussi la particularité d’être reliées entres elles au dernier étage par d’énormes tubes. L’engin spatial se dirigea vers l’une d’elle, pourvue d’une aire d’atterrissage en son sommet. La plate-forme bien plus large que l’immeuble, formait comme un chapeau qui parcourait toute la longueur de celui-ci. Gordannah se posa en douceur sur une place délimitée, et les deux passagers descendirent de l’appareil.

_Surtout si on nous adresse la parole, ne dit pas un mot ! Chuchota Gordannah. Ce n’est pas la peine d’attirer l’attention…

David fit un geste positif de la tête. La première chose qu’il ressentit en sortant de l’habitacle, c’était la chaleur accablante du climat.

Gordannah sortit une carte magnétique de sa poche et l’inséra dans une borne automatique. Aussitôt le vaisseau s’enfonça dans les entrailles du bâtiment pour y être parqué. Autour d’eux plusieurs navettes étaient impeccablement alignées où quelques personnes s’activaient sans se préoccuper de leur présence. Il fallu aller à pied à l’autre extrémité de la piste pour rejoindre les appartements. David fut soulagé qu’aucun individu ne les ait abordés. Tout au plus quelques salutations militaires destinées à son protecteur.

Le building faisait parti des plus haut du quartier, avec ses quatre-vingt-dix étages. Les logements étaient tous alignés dans la longueur et orientés au nord pour éviter l’exposition directe au rayonnement solaire. Un unique couloir par étages les desservait. Nos deux protagonistes rejoignirent le vingt-cinquième niveau. L’éclairage du corridor avait la particularité de suivre les déplacements des locataires à mesure de leur progression. C’était sans doute pour économiser l’énergie, pensa David. Gordannah s’arrêta devant une des portes et appliqua la paume de sa main sur un écran pour y déclencher l’ouverture coulissante. Ensuite il invita son hôte à entrer. Il fut accueilli par une jeune fille, relativement jolie qui lui fit la révérence. Elle était blonde, un visage fin muni de longs cheveux ondulant et semblait avoir une vingtaine d’année. Elle ne paraissait pas surprise de son arrivée, certainement briefée par Gordannah. Elle lui adressa quelques mots de bienvenus qu’il ne comprit pas mais dont il en devinait l’essence.

_Callagan, je te présente Chen-Line, fit Gordannah.
 
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_Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir communiquer avec elle ! rétorqua-t-il.

_On va y remédier au plus vite ! Il se tourna alors vers Chen-Line. Tu peux lui présenter ses appartements, s’il te plait ? prononça Gordannah en Alvinien.

_Oui bien sûr, répondit-elle.

Elle l’invita à la suivre. Le logement était plutôt grand, et l’espace intérieur bien agencé. Le mobilier rudimentaire et fonctionnel accentuait le côté spartiate. Partout une lumière bleutée discrète, néanmoins diffuse apaisait le lieu. L’éclairage s’adaptait automatiquement en fonction de l’intensité lumineuse du jour ou de la nuit. La chambre que lui montrait Chen-Line était meublée dans le même esprit. Après avoir prit connaissance des lieux et s’être installé, David fut convié à se restaurer.

_Demain, nous avons une journée chargée ensemble ! affirma Gordannah. Je te ferais visiter ton nouvel environnement. Tu dois être fatigué Maintenant !

_Effectivement, je tombe de sommeil !

_Bien ! Tu vas apprendre en dormant !

David lui lança un regard dubitatif. Gordannah inséra une carte plastique transparente dans un appareil et le programma.

_Tu vas mettre ces électrodes sur ton front et ton cerveau va emmagasiner l’enseignement de notre langue pendant la nuit. Demain matin, se sera comme si tu avais toujours vécu ici ! Bonne nuit ! Puis il sortit.

David en s’allongeant venait de prendre conscience qu’il allait passer sa première nuit à des années lumières de chez lui. Il contempla sa montre qui lui rappela tout ce qu’il avait quitté, ses amis, ses Parents qui devaient énormément s’inquiéter. Dorénavant David devenait Callagan ! La fatigue l’emporta, alors il éteignit la lumière et s’endormi équipé d’électrodes.







2




Vaisseau cargo ADIMA. Cargaison : eau. Destination : Akéronne, 2h45 du matin.

_Ici chasseur 1, rien à signaler, route sécurisée.

La deuxième navette effectuait une incursion plus poussée devant le vaisseau de transport afin de corroborer l’affirmation de son leader.

_Ici chasseur 2, tout est ok !

_Merci les gars ! Approche finale engagée, répondit l’un des pilotes de l’Adima.

_Ouais, on respire plaisanta en rigolant le copilote du cargo.

Ils étaient tellement occupés à préparer leur rentrée imminente dans l’atmosphère, qu’ils ne firent pas attention à une anomalie sur leur écran radar. Ce détail n’échappa pas à la seconde navette qui capta un signal. Son pilote surveillait le radar avec inquiétude.

_Mc Veen, je reçois un signal bizarre ! Je ne comprends pas ce que je vois !

_Ce doit être une interférence, Holtsen, car je ne décèle rien dans le coin ! reprit le leader.

_Non, non ! Le signal persiste, Il y a quelque chose dans les parages !

_Arrête de paniquer, j’active les détecteurs ! répliqua son chef. Il appuya rapidement sur une série de boutons pour mettre en marche des capteurs supplémentaires. Je passe en infrarouge ! Il attendit le résultat et sentit une sueur froide qui lui traversa le dos. Bon sang, qu’est-ce que cela signifie ! s’exclama-t-il.

Soudain derrière lui, une navette de guerre, jusque là invisible, apparut silencieusement. Son coéquipier la vit se matérialiser, comme sortie de nulle part et il cria dans son micro pour prévenir son supérieur :
 
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_Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir communiquer avec elle ! rétorqua-t-il.

_On va y remédier au plus vite ! Il se tourna alors vers Chen-Line. Tu peux lui présenter ses appartements, s’il te plait ? prononça Gordannah en Alvinien.

_Oui bien sûr, répondit-elle.

Elle l’invita à la suivre. Le logement était plutôt grand, et l’espace intérieur bien agencé. Le mobilier rudimentaire et fonctionnel accentuait le côté spartiate. Partout une lumière bleutée discrète, néanmoins diffuse apaisait le lieu. L’éclairage s’adaptait automatiquement en fonction de l’intensité lumineuse du jour ou de la nuit. La chambre que lui montrait Chen-Line était meublée dans le même esprit. Après avoir prit connaissance des lieux et s’être installé, David fut convié à se restaurer.

_Demain, nous avons une journée chargée ensemble ! affirma Gordannah. Je te ferais visiter ton nouvel environnement. Tu dois être fatigué Maintenant !

_Effectivement, je tombe de sommeil !

_Bien ! Tu vas apprendre en dormant !

David lui lança un regard dubitatif. Gordannah inséra une carte plastique transparente dans un appareil et le programma.

_Tu vas mettre ces électrodes sur ton front et ton cerveau va emmagasiner l’enseignement de notre langue pendant la nuit. Demain matin, se sera comme si tu avais toujours vécu ici ! Bonne nuit ! Puis il sortit.

David en s’allongeant venait de prendre conscience qu’il allait passer sa première nuit à des années lumières de chez lui. Il contempla sa montre qui lui rappela tout ce qu’il avait quitté, ses amis, ses Parents qui devaient énormément s’inquiéter. Dorénavant David devenait Callagan ! La fatigue l’emporta, alors il éteignit la lumière et s’endormi équipé d’électrodes.







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Vaisseau cargo ADIMA. Cargaison : eau. Destination : Akéronne, 2h45 du matin.

_Ici chasseur 1, rien à signaler, route sécurisée.

La deuxième navette effectuait une incursion plus poussée devant le vaisseau de transport afin de corroborer l’affirmation de son leader.

_Ici chasseur 2, tout est ok !

_Merci les gars ! Approche finale engagée, répondit l’un des pilotes de l’Adima.

_Ouais, on respire plaisanta en rigolant le copilote du cargo.

Ils étaient tellement occupés à préparer leur rentrée imminente dans l’atmosphère, qu’ils ne firent pas attention à une anomalie sur leur écran radar. Ce détail n’échappa pas à la seconde navette qui capta un signal. Son pilote surveillait le radar avec inquiétude.

_Mc Veen, je reçois un signal bizarre ! Je ne comprends pas ce que je vois !

_Ce doit être une interférence, Holtsen, car je ne décèle rien dans le coin ! reprit le leader.

_Non, non ! Le signal persiste, Il y a quelque chose dans les parages !

_Arrête de paniquer, j’active les détecteurs ! répliqua son chef. Il appuya rapidement sur une série de boutons pour mettre en marche des capteurs supplémentaires. Je passe en infrarouge ! Il attendit le résultat et sentit une sueur froide qui lui traversa le dos. Bon sang, qu’est-ce que cela signifie ! s’exclama-t-il.

Soudain derrière lui, une navette de guerre, jusque là invisible, apparut silencieusement. Son coéquipier la vit se matérialiser, comme sortie de nulle part et il cria dans son micro pour prévenir son supérieur :
Ce n'est pas Rat GPT hein
 
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_Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir communiquer avec elle ! rétorqua-t-il.

_On va y remédier au plus vite ! Il se tourna alors vers Chen-Line. Tu peux lui présenter ses appartements, s’il te plait ? prononça Gordannah en Alvinien.

_Oui bien sûr, répondit-elle.

Elle l’invita à la suivre. Le logement était plutôt grand, et l’espace intérieur bien agencé. Le mobilier rudimentaire et fonctionnel accentuait le côté spartiate. Partout une lumière bleutée discrète, néanmoins diffuse apaisait le lieu. L’éclairage s’adaptait automatiquement en fonction de l’intensité lumineuse du jour ou de la nuit. La chambre que lui montrait Chen-Line était meublée dans le même esprit. Après avoir prit connaissance des lieux et s’être installé, David fut convié à se restaurer.

_Demain, nous avons une journée chargée ensemble ! affirma Gordannah. Je te ferais visiter ton nouvel environnement. Tu dois être fatigué Maintenant !

_Effectivement, je tombe de sommeil !

_Bien ! Tu vas apprendre en dormant !

David lui lança un regard dubitatif. Gordannah inséra une carte plastique transparente dans un appareil et le programma.

_Tu vas mettre ces électrodes sur ton front et ton cerveau va emmagasiner l’enseignement de notre langue pendant la nuit. Demain matin, se sera comme si tu avais toujours vécu ici ! Bonne nuit ! Puis il sortit.

David en s’allongeant venait de prendre conscience qu’il allait passer sa première nuit à des années lumières de chez lui. Il contempla sa montre qui lui rappela tout ce qu’il avait quitté, ses amis, ses Parents qui devaient énormément s’inquiéter. Dorénavant David devenait Callagan ! La fatigue l’emporta, alors il éteignit la lumière et s’endormi équipé d’électrodes.







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Vaisseau cargo ADIMA. Cargaison : eau. Destination : Akéronne, 2h45 du matin.

_Ici chasseur 1, rien à signaler, route sécurisée.

La deuxième navette effectuait une incursion plus poussée devant le vaisseau de transport afin de corroborer l’affirmation de son leader.

_Ici chasseur 2, tout est ok !

_Merci les gars ! Approche finale engagée, répondit l’un des pilotes de l’Adima.

_Ouais, on respire plaisanta en rigolant le copilote du cargo.

Ils étaient tellement occupés à préparer leur rentrée imminente dans l’atmosphère, qu’ils ne firent pas attention à une anomalie sur leur écran radar. Ce détail n’échappa pas à la seconde navette qui capta un signal. Son pilote surveillait le radar avec inquiétude.

_Mc Veen, je reçois un signal bizarre ! Je ne comprends pas ce que je vois !

_Ce doit être une interférence, Holtsen, car je ne décèle rien dans le coin ! reprit le leader.

_Non, non ! Le signal persiste, Il y a quelque chose dans les parages !

_Arrête de paniquer, j’active les détecteurs ! répliqua son chef. Il appuya rapidement sur une série de boutons pour mettre en marche des capteurs supplémentaires. Je passe en infrarouge ! Il attendit le résultat et sentit une sueur froide qui lui traversa le dos. Bon sang, qu’est-ce que cela signifie ! s’exclama-t-il.

Soudain derrière lui, une navette de guerre, jusque là invisible, apparut silencieusement. Son coéquipier la vit se matérialiser, comme sortie de nulle part et il cria dans son micro pour prévenir son supérieur :

_Chef ! Derrière vous, dégagez bordel !

Mc Veen se contorsionna pour tourner la tête afin de regarder derrière, mais n’y parvint pas. Finalement il activa ses réacteurs pour déguerpir, toutefois trop tard… Le pilote ennemi faisant preuve d’un calme olympien l’avait dans sa ligne de mire et pressa la détente. Les canons jumelés crachèrent une gerbe de lasers qui atteignirent la petite navette et la désintégra instantanément. Son coéquipier qui assistait à la scène, prit de colère accéléra en direction de l’adversaire en lâchant plusieurs rafales de tirs.

_Mc Veeeenn ! Bande de salauds ! hurla-t-il.

Dans la précipitation, Holtsen manqua son objectif et ne vit pas une autre navette qui venait d’apparaître dans son dos. Celle-ci ne prit même pas la peine de le poursuivre, car le pilote expérimenté qui était aux commandes tira aussitôt une décharge électromagnétique qui le toucha de plein fouet. Cela immobilisa immédiatement les commandes de l’appareil et il avait beau les actionner dans tous les sens, l’engin spatial ne répondait plus et commença à dériver aléatoirement dans l’espace. Le pilote assista impuissant à l’arrivé d’un missile qui l’acheva.

Les navigateurs de l’Adima furent désemparés par les évènements et la peur les envahit.

-S.O.S ! S.O.S ! Sommes attaqués par vaisseau de guerre non immatriculés, je répète, sommes attaqués …

Le poste de pilotage du cargo fut arrosé aux canons, afin de tuer ses occupants pour les empêcher d’alerter plus longtemps les renforts. L’un d’eux avant de mourir, eu le réflexe d’éjecter un petit module étanche dans l’espace. Les navettes inconnues s’alignèrent en face de l’Adima tels des chiens de garde et patientèrent jusqu’à l’arrivée d’un bâtiment plus massif. Puis les pirates désarrimèrent et tractèrent les énormes containers d’eau et s’enfuirent avec leur précieux butin, laissant derrière eux des épaves…





Au quartier général de l’armée, il y avait une activité inhabituellement dense à cette heure de la nuit. Tout le monde était en effervescence aux vues des évènements récents. Ils avaient reçu le message de détresse et envoyé dans la foulée une escadrille de chasse composée de trois appareils. La grande salle de commandement était bardée d’ordinateurs et d’écrans. Devant les machines, une grande baie vitrée offrait une vue imprenable d’Akéronne. Une dizaine de personne derrière leurs pupitres analysaient les données qui leurs parvenaient. L’un d’eux reçu une communication attendue :

_Sergent Starq ! J’ai le lieutenant Dellinger en transmission !

_Parfait ! J’informe le Général, merci. Branchez le Scope !

_Bien sergent !

Starq appuya sur un interphone. Mon Général ? appela-t-il.

_Je vous écoute sergent !

_Vous avez le lieutenant Dellinger au rapport !

_Bien, je vous remercie sergent, je descends.

Un écran géant se mit en place au moment où le Général Isanagui se présenta. L’image d’un pilote casqué se matérialisa et Isanagui se plaça devant l’écran :

_Je vous écoute, lieutenant.

_Nous avons fini la patrouille Général, il ne reste plus que des débris !

_Comment est-ce possible que l’on est rien détecté avant le s.o.s, lieutenant ?

_Je n’en est aucune idée, mais une chose est sûre on n’est pas tombé sur des novices !

_Bon, terminez votre ronde et rentrez avec vos hommes.

_Compris Général !

Isanagui contrarié passa sa main dans ses cheveux. C’était le troisième acte de piraterie sur un convoi transportant de l’eau en moins d’un mois. Seulement, cette nouvelle attaque était différente des deux autres. En plus il venait de perdre deux de ses pilotes.