Mystère L'inspecteur Arthur Rochambert (1)

  • Auteur de la discussion Qqn qui aime écrire
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L'inspecteur Arthur Rochambert

Chapitre 1

Arthur Rochambert, inspecteur de police bien établis, à la carrière brillante, reconnu par ses collègues comme un des plus compétent dans son domaine, à savoir la résolution de crimes, ne s'attendait pas à être réveillé en pleine nuit par son supérieur. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux courts et cendres, aux yeux clairs et à la mine fort peu sympathique. Et c'est de sa démarche ferme et assurée qu'il sonna, à minuit précise, au Manoir Hémery. C'était un grand domaine en apparence rustique : façade en pierre et toit en ardoise, et la grande porte d'entrée était encadrée par deux énormes statues de pierre représentant des chiens, babines retroussées et dents aiguisées.
L'écharpe de l'inspecteur Rochambert battait en rythme régulier sur son épaule et il commençait sérieusement à avoir froid lorsque la grande porte s'ouvrit sur une jeune femme au teint blème et aux longs cheveux bruns, qui portait une robe en satin, verte et serrée à la ceinture par un ruban de la même couleur.
- Montrez-moi le cadavre, dis l'inspecteur Rochambert sans états d'âmes et sous-entendus, allant droit aux buts tandis qu'il tapait sa pipe contre son talon. Pour lui, les sentiments ne devait pas avoir d'importance : il venait, il voyait, il résolvait. Le reste lui importait peu.

Voilà j'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Est ce que vous voulez un deuxième chapitres, et est ce que vous auriez modifié quelque chose à ce premier chapitre ?
 
Q
Qqn qui aime écrire
Anonyme
L'inspecteur Arthur Rochambert

Chapitre 1

Arthur Rochambert, inspecteur de police bien établis, à la carrière brillante, reconnu par ses collègues comme un des plus compétent dans son domaine, à savoir la résolution de crimes, ne s'attendait pas à être réveillé en pleine nuit par son supérieur. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux courts et cendres, aux yeux clairs et à la mine fort peu sympathique. Et c'est de sa démarche ferme et assurée qu'il sonna, à minuit précise, au Manoir Hémery. C'était un grand domaine en apparence rustique : façade en pierre et toit en ardoise, et la grande porte d'entrée était encadrée par deux énormes statues de pierre représentant des chiens, babines retroussées et dents aiguisées.
L'écharpe de l'inspecteur Rochambert battait en rythme régulier sur son épaule et il commençait sérieusement à avoir froid lorsque la grande porte s'ouvrit sur une jeune femme au teint blème et aux longs cheveux bruns, qui portait une robe en satin, verte et serrée à la ceinture par un ruban de la même couleur.
- Montrez-moi le cadavre, dis l'inspecteur Rochambert sans états d'âmes et sous-entendus, allant droit aux buts tandis qu'il tapait sa pipe contre son talon. Pour lui, les sentiments ne devait pas avoir d'importance : il venait, il voyait, il résolvait. Le reste lui importait peu.

Voilà j'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Est ce que vous voulez un deuxième chapitres, et est ce que vous auriez modifié quelque chose à ce premier chapitre ?
Je me permet de relancer le sujet 👍
 
Q
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Anonyme
Oh, intéressant. J'attends la suite. Tu écris beaucoup ?
Oui et non ça dépend si j'ai de l'inspiration ou pas, et toi ?
Et merci pour le commentaire, peut-être que je posterais le chap2 alors !
 
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L'inspecteur Arthur Rochambert

Chapitre 1

Arthur Rochambert, inspecteur de police bien établis, à la carrière brillante, reconnu par ses collègues comme un des plus compétent dans son domaine, à savoir la résolution de crimes, ne s'attendait pas à être réveillé en pleine nuit par son supérieur. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, aux cheveux courts et cendres, aux yeux clairs et à la mine fort peu sympathique. Et c'est de sa démarche ferme et assurée qu'il sonna, à minuit précise, au Manoir Hémery. C'était un grand domaine en apparence rustique : façade en pierre et toit en ardoise, et la grande porte d'entrée était encadrée par deux énormes statues de pierre représentant des chiens, babines retroussées et dents aiguisées.
L'écharpe de l'inspecteur Rochambert battait en rythme régulier sur son épaule et il commençait sérieusement à avoir froid lorsque la grande porte s'ouvrit sur une jeune femme au teint blème et aux longs cheveux bruns, qui portait une robe en satin, verte et serrée à la ceinture par un ruban de la même couleur.
- Montrez-moi le cadavre, dis l'inspecteur Rochambert sans états d'âmes et sous-entendus, allant droit aux buts tandis qu'il tapait sa pipe contre son talon. Pour lui, les sentiments ne devait pas avoir d'importance : il venait, il voyait, il résolvait. Le reste lui importait peu.

Voilà j'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Est ce que vous voulez un deuxième chapitres, et est ce que vous auriez modifié quelque chose à ce premier chapitre ?
C'est bien écris et agréable à lire, ce serait cool que tu publies la suite ! ☺️✨
 
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Anonyme
- Alors suivez-moi, (a répondu la femme à la robe de satin). Nous l'avons trouvé dans le parc sous la fenêtre de son bureau, derrière le manoir. Il était sortie fumer.
- Seul ?
- Oui, absolument. Personnes d'autres que lui ne fume.
L'inspecteur Arthur Rochambert enregistra mentalement l'information et emboîta le pas à la femme. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent au corps. Les invités s'étaient attroupés autour et se dispersèrent en voyant arriver l'inspecteur, et formèrent un cercle autour de Rochambert penché au dessus du cadavre.
L'homme qui était mort, M.Hémery, semblait être un vieil homme vigoureux : épaules larges, mâchoire carré, front dégagé et menton en avant. Ses cheveux étaient soigneusement coiffés sur le côté, et il portait un complet beige, avec des mocassins crème. Sa main droite portait un pistolet pointé vers sa tempe et, en suivant la trajectoire qu'indiquait l'arme, le regard portait jusque sur la tâche de sang écarlate qui maculaire l'arcade et l'oreille du cadavre. Le sol était intact, aucune marque de lutte au sol. L'inspecteur Hémery nota qu'aucunes cigarettes ne semblaient avoir été fumée : il n'en voyait nul part.
Puis, portant sa pipe à ses lèvres, il clama :
- Cet homme ne s'est pas suicidé. Quelqu'un l'a assassiné.
En effet : un homme voulant en finir avec la vie ne se préparait pas avec des vêtements aussi impeccables, et ne semblait pas en aussi bonnes formes physique. Pas de cernes, pas de ride, son visage était celui d'un homme déterminé et non en proie à des tourments et, pour finir, sa main n'était pas crispée autour du pistolet comme il l'aurait fallu.
 
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Merci pour vos gentils commentaires ☺️
 
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- Alors suivez-moi, (a répondu la femme à la robe de satin). Nous l'avons trouvé dans le parc sous la fenêtre de son bureau, derrière le manoir. Il était sortie fumer.
- Seul ?
- Oui, absolument. Personnes d'autres que lui ne fume.
L'inspecteur Arthur Rochambert enregistra mentalement l'information et emboîta le pas à la femme. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent au corps. Les invités s'étaient attroupés autour et se dispersèrent en voyant arriver l'inspecteur, et formèrent un cercle autour de Rochambert penché au dessus du cadavre.
L'homme qui était mort, M.Hémery, semblait être un vieil homme vigoureux : épaules larges, mâchoire carré, front dégagé et menton en avant. Ses cheveux étaient soigneusement coiffés sur le côté, et il portait un complet beige, avec des mocassins crème. Sa main droite portait un pistolet pointé vers sa tempe et, en suivant la trajectoire qu'indiquait l'arme, le regard portait jusque sur la tâche de sang écarlate qui maculaire l'arcade et l'oreille du cadavre. Le sol était intact, aucune marque de lutte au sol. L'inspecteur Hémery nota qu'aucunes cigarettes ne semblaient avoir été fumée : il n'en voyait nul part.
Puis, portant sa pipe à ses lèvres, il clama :
- Cet homme ne s'est pas suicidé. Quelqu'un l'a assassiné.
En effet : un homme voulant en finir avec la vie ne se préparait pas avec des vêtements aussi impeccables, et ne semblait pas en aussi bonnes formes physique. Pas de cernes, pas de ride, son visage était celui d'un homme déterminé et non en proie à des tourments et, pour finir, sa main n'était pas crispée autour du pistolet comme il l'aurait fallu.
J'aime bien le raisonnement que tu donnes à l'inspecteur, c'est construit ! ^^
 
Soe
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J’aime bien ta fiction, c’est sympa ^^
J’espère qu’il y aura une suite
 
Q
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Chapitre 3 :
L'inspecteur Rochambert fit rentrer tout le monde à l'intérieur puis lança quelques questions en l'air, à lesquelles on lui répondait par des mimiques d'élèves studieux soucieux de donner la meilleure image d'eux-mêmes.
Quand la police locale serait-elle sur les lieux ? Demain matin. Une ambulance viendra chercher le corps ? Oui, d'une minute à l'autre. Pouvait-il visiter le manoir ? Oui, aucuns problèmes.
Une fois qu'il eût eu toutes les réponses qui l'importait il les classa soigneusement dans un coin de sa mémoire (il ne notait d'ailleurs jamais rien) et intima à tous les invités de rester dans le salon, "et que personnes ne sorte !". Puis, une fois tous les invités sortis, il observa le long corridor dans lequel il se trouvait. Pièce sombre à la moquette verte et épaisse, murs décorés de tableaux faisant le portrait d'hommes de la lignée Hémery, et une petite table, dans un coin, sur laquelle était posée un téléphone et, à côté, un stylo tout ce qu'il y a de plus classique. Un stylo plume avec son encrier et un buvard posé à côté. Rochambert s'en approcha et décrocha le combiné avant de le porter à son oreille. Une fois qu'il fut assuré qu'une tonalité se faisait entendre il composa le numéro du poste de police local, duquel il avait mémorisé le numéro. Un policier à la voix endormie décrocha :
- Poste de police de Saint-Jacques-Sur-Mer je vous écoute.
- Ici l'inspecteur Arthur Rochambert. Passez moi les cinq derniers numéros composés depuis le poste par lequel je vous appelle.
- Très bien, tout de suite. (Puis, avec une pointe d'anxiété dans la voix : ). Tout se passe bien M. Rochambert ?
- Tout se passe bien merci, le réveil en pleine nuit a été difficile mais une fois qu'on me confie une affaire c'est comme un bon café serré !
- Non mais je voulais dire, qu'est ce qui fait que vous m'appelez ?
- Ah ça ! M.Hémery a été assassiné. Bon vous me passez les numéros oui ou non ?
- Quoi !? Mais...oui tout de suite. Raccrochez et je vous rappelle d'ici dix minutes.
- Très bien. À tout de suite.
Durant les dix minutes qui suivirent, l'inspecteur Rochambert fit le tour de la pièce. Examina les tableaux, passa sa main derrière les cadres, inspecta la moquette. Pour lui, résoudre une enquête commençait par enquêter sur les petits secrets de chacun des protagonistes impliqués. Une odeur de tabac froid, gluante, semblait coller aux murs. Un corridor était d'après lui un lieu crucial : tout le monde le traversait, pour sortir et rentrer, passer de la partie gauche à celle de droite du manoir...donc l'assassin était forcément passé par là, et personne ne passe jamais sans laisser de traces. Il savait que quelque choses lui échappait. Ce n'était ni l'odeur de tabac, ni celle du parfum printanier qui flottait et appartenait sûrement à l'une des invités. Non, il devait y avoir autre chose. Quelque chose de plus sombre. Quelque chose qui ne devait pas être prononcé à voix haute, quelque chose de refoulé, qui inspirait le ressentiment, la honte ou la culpabilité... n'importe quoi qui inspirerait le crime. C'est bon, il avait trouvé la marque du meurtrier. Désormais il n'avait plus qu'à le traquer comme une bête sauvage. La marque, c'était ce répertoire manquant mais, pourtant, ce stylo laissé à côté du téléphone, oublié...ça manquait de logique. Un stylo mais pas de répertoire, ou de feuilles pour annoter ? Il fallait absolument qu'il mette la main dessus. Satisfait, il attendit l'appel du policier et inscrivit soigneusement les cinq numéros dans sa mémoire après les lui avoir fait répéter deux fois, pour être sûr. Les deux premiers étaient identiques, c'était le numéro du frère de la victime. Le troisième était celui du médecin de la ville, le quatrième d'un ami à lui et le dernier provenait d'une cabine téléphonique située à une heure et demi d'ici. Intéressant...il allait falloir qu'il parle à tous ces gens, ceux qui avaient appelés, et tous les invités. Et aussi qu'il trouve, pour la cabine téléphonique.
 
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L'inspecteur Rochambert fit rentrer tout le monde à l'intérieur puis lança quelques questions en l'air, à lesquelles on lui répondait par des mimiques d'élèves studieux soucieux de donner la meilleure image d'eux-mêmes.
Quand la police locale serait-elle sur les lieux ? Demain matin. Une ambulance viendra chercher le corps ? Oui, d'une minute à l'autre. Pouvait-il visiter le manoir ? Oui, aucuns problèmes.
Une fois qu'il eût eu toutes les réponses qui l'importait il les classa soigneusement dans un coin de sa mémoire (il ne notait d'ailleurs jamais rien) et intima à tous les invités de rester dans le salon, "et que personnes ne sorte !". Puis, une fois tous les invités sortis, il observa le long corridor dans lequel il se trouvait. Pièce sombre à la moquette verte et épaisse, murs décorés de tableaux faisant le portrait d'hommes de la lignée Hémery, et une petite table, dans un coin, sur laquelle était posée un téléphone et, à côté, un stylo tout ce qu'il y a de plus classique. Un stylo plume avec son encrier et un buvard posé à côté. Rochambert s'en approcha et décrocha le combiné avant de le porter à son oreille. Une fois qu'il fut assuré qu'une tonalité se faisait entendre il composa le numéro du poste de police local, duquel il avait mémorisé le numéro. Un policier à la voix endormie décrocha :
- Poste de police de Saint-Jacques-Sur-Mer je vous écoute.
- Ici l'inspecteur Arthur Rochambert. Passez moi les cinq derniers numéros composés depuis le poste par lequel je vous appelle.
- Très bien, tout de suite. (Puis, avec une pointe d'anxiété dans la voix : ). Tout se passe bien M. Rochambert ?
- Tout se passe bien merci, le réveil en pleine nuit a été difficile mais une fois qu'on me confie une affaire c'est comme un bon café serré !
- Non mais je voulais dire, qu'est ce qui fait que vous m'appelez ?
- Ah ça ! M.Hémery a été assassiné. Bon vous me passez les numéros oui ou non ?
- Quoi !? Mais...oui tout de suite. Raccrochez et je vous rappelle d'ici dix minutes.
- Très bien. À tout de suite.
Durant les dix minutes qui suivirent, l'inspecteur Rochambert fit le tour de la pièce. Examina les tableaux, passa sa main derrière les cadres, inspecta la moquette. Pour lui, résoudre une enquête commençait par enquêter sur les petits secrets de chacun des protagonistes impliqués. Une odeur de tabac froid, gluante, semblait coller aux murs. Un corridor était d'après lui un lieu crucial : tout le monde le traversait, pour sortir et rentrer, passer de la partie gauche à celle de droite du manoir...donc l'assassin était forcément passé par là, et personne ne passe jamais sans laisser de traces. Il savait que quelque choses lui échappait. Ce n'était ni l'odeur de tabac, ni celle du parfum printanier qui flottait et appartenait sûrement à l'une des invités. Non, il devait y avoir autre chose. Quelque chose de plus sombre. Quelque chose qui ne devait pas être prononcé à voix haute, quelque chose de refoulé, qui inspirait le ressentiment, la honte ou la culpabilité... n'importe quoi qui inspirerait le crime. C'est bon, il avait trouvé la marque du meurtrier. Désormais il n'avait plus qu'à le traquer comme une bête sauvage. La marque, c'était ce répertoire manquant mais, pourtant, ce stylo laissé à côté du téléphone, oublié...ça manquait de logique. Un stylo mais pas de répertoire, ou de feuilles pour annoter ? Il fallait absolument qu'il mette la main dessus. Satisfait, il attendit l'appel du policier et inscrivit soigneusement les cinq numéros dans sa mémoire après les lui avoir fait répéter deux fois, pour être sûr. Les deux premiers étaient identiques, c'était le numéro du frère de la victime. Le troisième était celui du médecin de la ville, le quatrième d'un ami à lui et le dernier provenait d'une cabine téléphonique située à une heure et demi d'ici. Intéressant...il allait falloir qu'il parle à tous ces gens, ceux qui avaient appelés, et tous les invités. Et aussi qu'il trouve, pour la cabine téléphonique.
J'aime beaucoup cette partie de l'histoire, la personnalité "carrée" de Rochambert.
C'est super ! Bientôt la suite j'espère ! 🤗✨
 
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