Les yeux vagues.
Mes ailes de feu se sont éteintes.
Je ne ressens plus rien
Et la pluie m'avale sans fin,
Mon cœur, elle délave les teintes.
Il règne en moi un froid polaire
Mon esprit se noie dans l'air,
Et ma raison dénuée de sens
Commence à devenir rance.
Cette cicatrice indélébile,
Qui traverse mon âme fragile,
Me fait douter sur qui je suis.
Tombé au fond d'un puit.
Je vois tous ces gens que j'envie.
Qui suis je pour prétendre,
Moi qui ne suis que cendre,
Un instant, à une pareille vie.
Je ne sais pas comment.
Je voudrais un moment,
Qu'on me laisse partir,
Sans me retourner sans rire.
Je suis l'enfant perdu
Qui traverse la rue.
Je ne suis rien, je suis tout
Je suis celui qu'on dit fou.
Mes ailes de feu se sont éteintes.
Je ne ressens plus rien
Et la pluie m'avale sans fin,
Mon cœur, elle délave les teintes.
Il règne en moi un froid polaire
Mon esprit se noie dans l'air,
Et ma raison dénuée de sens
Commence à devenir rance.
Cette cicatrice indélébile,
Qui traverse mon âme fragile,
Me fait douter sur qui je suis.
Tombé au fond d'un puit.
Je vois tous ces gens que j'envie.
Qui suis je pour prétendre,
Moi qui ne suis que cendre,
Un instant, à une pareille vie.
Je ne sais pas comment.
Je voudrais un moment,
Qu'on me laisse partir,
Sans me retourner sans rire.
Je suis l'enfant perdu
Qui traverse la rue.
Je ne suis rien, je suis tout
Je suis celui qu'on dit fou.