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Anonyme
Quand le bébé pieuvre sort de son œuf, sa mère est déjà morte. Des scientifiques ont découvert que ce décès précipité est dû à une stratégie sexuelle.
Après avoir pondu ses œufs, la pieuvre femelle cesse de s’alimenter et commence à s’automutiler, s’arrachant la peau et mordant le bout de ses tentacules. Le mâle se tuera quelques mois plus tard. Ce comportement des pieuvres était jusqu’ici énigmatique pour la science. Des chercheurs viennent d’en trouver l’explication et publient leurs résultats ce jeudi 12 mai dans la revue Current Biology.
Grâce à cette avancée, les chercheurs peuvent maintenant nommer le comportement reproductif de la pieuvre: la “sémelparité”. En clair, cela signifie que l’animal ne peut se reproduire et donner naissance qu’une seule fois dans sa vie.
Une lente décomposition
La “sémelparité” est plus souvent attribuée aux végétaux, comme les céréales et les légumes, dont la durée de vie est limitée. Certains surnomment aussi cette stratégie de reproduction “Big Bang” car elle est prolifique (les pieuvres pondent en moyenne plus de 50.000 œufs) et fatale.
Les chercheurs espèrent maintenant étudier les autres molécules qui participent à cette lente agonie et expliquer d’autres attitudes sexuelles de l’animal. “Ce qui est frappant, c’est que les pieuvres (...) semblent devenir folles juste avant de mourir”, explique le neurobiologiste Clifton Ragsdale de l’université de Chicago. Le comportement reproductif de la pieuvre, extrêmement complexe, couve encore de nombreux mystères.
Après avoir pondu ses œufs, la pieuvre femelle cesse de s’alimenter et commence à s’automutiler, s’arrachant la peau et mordant le bout de ses tentacules. Le mâle se tuera quelques mois plus tard. Ce comportement des pieuvres était jusqu’ici énigmatique pour la science. Des chercheurs viennent d’en trouver l’explication et publient leurs résultats ce jeudi 12 mai dans la revue Current Biology.
Grâce à cette avancée, les chercheurs peuvent maintenant nommer le comportement reproductif de la pieuvre: la “sémelparité”. En clair, cela signifie que l’animal ne peut se reproduire et donner naissance qu’une seule fois dans sa vie.
Une lente décomposition
La “sémelparité” est plus souvent attribuée aux végétaux, comme les céréales et les légumes, dont la durée de vie est limitée. Certains surnomment aussi cette stratégie de reproduction “Big Bang” car elle est prolifique (les pieuvres pondent en moyenne plus de 50.000 œufs) et fatale.
Les chercheurs espèrent maintenant étudier les autres molécules qui participent à cette lente agonie et expliquer d’autres attitudes sexuelles de l’animal. “Ce qui est frappant, c’est que les pieuvres (...) semblent devenir folles juste avant de mourir”, explique le neurobiologiste Clifton Ragsdale de l’université de Chicago. Le comportement reproductif de la pieuvre, extrêmement complexe, couve encore de nombreux mystères.