Un jour de soleil, dans une grande prairie,
Se trouve un grand arbre: c'est un saule solitaire.
Au milieu de son tronc se trouve un grand cratère,
Car le coeur du saule pleureur se trouvait meurtri.
Narcisse à nouveau déchu, il était épris
De son image tordues par des remous austères
Provoquées par un vil et cruel vent d'hiver
Qui riait de pouvoir tourmenter l'arbre ainsi.
Voilà: il était épris de sa propre image
Lointaine telle le ciel, lointaine telle les nuages,
Séparée de lui par une simple barrière d'eau.
Ses feuilles se flétrissent, ses feuilles deviennent pâles.
Les lamentations du saule s'ouient jusqu'aux étoiles:
"Que mon reflet est proche! Que mon reflet est beau!"
La Dame de Pique
Se trouve un grand arbre: c'est un saule solitaire.
Au milieu de son tronc se trouve un grand cratère,
Car le coeur du saule pleureur se trouvait meurtri.
Narcisse à nouveau déchu, il était épris
De son image tordues par des remous austères
Provoquées par un vil et cruel vent d'hiver
Qui riait de pouvoir tourmenter l'arbre ainsi.
Voilà: il était épris de sa propre image
Lointaine telle le ciel, lointaine telle les nuages,
Séparée de lui par une simple barrière d'eau.
Ses feuilles se flétrissent, ses feuilles deviennent pâles.
Les lamentations du saule s'ouient jusqu'aux étoiles:
"Que mon reflet est proche! Que mon reflet est beau!"
La Dame de Pique