G
Anonyme
Caliope a dit : "Dernière question : Celles et ceux que tu accueilles, es-tu sûr (et certains) qu'ils t'accueilleraient eux de la même manière ? Partageront-ils ces convictions dans l'avenir ?"
Et bien, je n'en sais rien, mais je ne me pose jamais cette question à vrai dire, ils ont besoin d'aide, je tâche de manière imparfaite de les aider parce qu'ils en ont besoin. Certains me ou nous remercient, parce que je ne suis pas seul à agir, car une aide temporaire leur a ainsi permis de rebondir et de mieux repartir dans la vie, c'est aussi simple que cela et je ne leur demande rien d'autre au fond ! Est-ce que je me sens meilleur ou plus malin que les autres parce que j'ai aidé des personnes, non pas du tout, je considère que c'est le "minimum syndical", comme on dit, de tendre la main, il n'y a rien d'héroïque là-dedans ! Moi, je suis du côté des nantis, je n'ai pas à me plaindre, alors il me semble normal de donner un peu de son temps pour soulager la souffrance dont sont victimes tant d'êtres humains ici chez nous ou ailleurs dans le Monde.
Je lutte aussi en permanence contre ce sentiment très humain au fond qui consiste à se "donner bonne conscience" parce que j'aurais aidé quelqu'un, car c'est la pire des choses pour un bénévole d'imaginer être un "saint". La solidarité ne devrait jamais être considérée comme quelque chose d'extraordinaire, mais plutôt de naturel et c'est ce que je dis aux élèves que je rencontre dans l'année. Comme le disait Balavoine dans une de ses chansons : "Il faut remplacer le besoin d'AVOIR par l'envie de DONNER !" Oh, je ne me fais pas d'illusions, lorsque je serai mort, il y aura encore bien des souffrances et des défis à relever, mais bon être utile tant qu'on a de l'énergie, c'est peut-être, je dis bien peut-être, tenter de redonner un peu d'amour et d'espérance dans ce Monde si déboussolé....... après on fait ce qu'on peut, n'est-ce-pas !!!.......
Et bien, je n'en sais rien, mais je ne me pose jamais cette question à vrai dire, ils ont besoin d'aide, je tâche de manière imparfaite de les aider parce qu'ils en ont besoin. Certains me ou nous remercient, parce que je ne suis pas seul à agir, car une aide temporaire leur a ainsi permis de rebondir et de mieux repartir dans la vie, c'est aussi simple que cela et je ne leur demande rien d'autre au fond ! Est-ce que je me sens meilleur ou plus malin que les autres parce que j'ai aidé des personnes, non pas du tout, je considère que c'est le "minimum syndical", comme on dit, de tendre la main, il n'y a rien d'héroïque là-dedans ! Moi, je suis du côté des nantis, je n'ai pas à me plaindre, alors il me semble normal de donner un peu de son temps pour soulager la souffrance dont sont victimes tant d'êtres humains ici chez nous ou ailleurs dans le Monde.
Je lutte aussi en permanence contre ce sentiment très humain au fond qui consiste à se "donner bonne conscience" parce que j'aurais aidé quelqu'un, car c'est la pire des choses pour un bénévole d'imaginer être un "saint". La solidarité ne devrait jamais être considérée comme quelque chose d'extraordinaire, mais plutôt de naturel et c'est ce que je dis aux élèves que je rencontre dans l'année. Comme le disait Balavoine dans une de ses chansons : "Il faut remplacer le besoin d'AVOIR par l'envie de DONNER !" Oh, je ne me fais pas d'illusions, lorsque je serai mort, il y aura encore bien des souffrances et des défis à relever, mais bon être utile tant qu'on a de l'énergie, c'est peut-être, je dis bien peut-être, tenter de redonner un peu d'amour et d'espérance dans ce Monde si déboussolé....... après on fait ce qu'on peut, n'est-ce-pas !!!.......