G
Anonyme
Et oui, ces gens différents qui débarquent en France sont l'objet de tellement de commentaires dans les médias, sur les réseaux sociaux ou dans les conversations au bistrot du coin. On raconte tout et son contraire au sujet de ces réfugiés que certains sont prêts à accepter tandis que d'autres veulent plutôt refouler hors des frontières. La très grande majorité des citoyens, qui donnent leur avis assez tranché sur le sujet, n'en n'ont jamais rencontré de leur vie, mais ces personnes étrangères clivent la société depuis bien des années. Le fait de voir débarquer des inconnus est toujours de manière générale source de questionnements ou d'inquiétudes car cela vient bousculer notre tranquillité et nos habitudes.... que va-t-il se passer ? ou qu'a-t-on à craindre dans notre vie de tous les jours ??!!.... Si vous n'êtes pas préparés à accepter la différence, à vous ouvrir aux autres, vous serez suspicieux et angoissés, surtout si vous avez entendu des rumeurs, fondées ou pas, sur telle ou telle communauté !
Pour en avoir accueilli de ces réfugiés par le passé, moi aussi au départ je n'étais pas forcément à l'aise et même un peu emprunté devant une situation inhabituelle et déstabilisante. La barrière de la langue ne facilite pas la relation et c'est un obstacle qu'il faut savoir contourner car les êtres humains, d'où qu'ils viennent, arrivent toujours à se comprendre et à s'apprécier pour peu que l'on soit sincère et accueillant ! Tout cela pour dire que, pour briser cette suspicion, cette crainte chronique, il faut oser la rencontre pour comprendre surtout les raisons de la venue de ces réfugiés chez nous. Devant leurs récits, leurs histoires de vie plutôt terribles, les dangers qu'ils ont fuis, vous en sortez bouleversés, choqués même ! Leurs témoignages, souvent glaçants, montrent simplement que les atrocités qu'on nous raconte dans les médias sont bien réels, la torture, les massacres, la guerre, la famine, etc... oui tout cela se déroule bien tous les jours au sein de notre maison commune, la Terre ! Même si on nous ressort depuis des lustres ce refrain si affligeant et simpliste : "On ne peut accueillir toute la misère du monde !", cela ne nous donne pas pour autant le droit d'ignorer les saloperies dont sont victimes tant de millions de personnes, pensons en premier lieu aux enfants !
L'humanité ne pourra jamais se dire civilisée si elle abandonne des pauvres bougres à leur triste sort, on peut dans ce cas parler tout simplement de non assistance envers des millions de personnes en grand danger. Alors, même si nous ne sommes pas coupables des atrocités commises, nous sommes moralement responsables de nos actes ce qui nous rend comptables devant l'Histoire. C'est le message que je tente de faire passer aux jeunes générations que je rencontre dans les établissements scolaires pour parler solidarité et engagement. Modestement et sans doute de manière imparfaite, je souhaite ainsi dénoncer des discours racistes qui veulent rejeter ceux qui sont différents et ont simplement besoin qu'on leur tende la main parce que nous souhaiterions que l'on fasse la même chose pour notre famille si elle était en danger ! Lorsque vous entendez par exemple un essayiste-chroniqueur médiatisé et peut-être futur candidat à la Présidentielle en France dire qu'il n'en à rien à faire des femmes afghanes qui vont se faire martyriser par les Talibans, vous ne pouvez que vous opposer à ce genre de propos cyniques, en tenant un discours humaniste pour le contrer, c'est un devoir absolu !
Alors oui, la France doit rester une terre d'asile sinon nous crachons ni plus ni moins sur les valeurs fondamentales qui fondent notre démocratie. Le prétexte du terrorisme, si abject soit-il, ne doit pas être une excuse pour refouler les réfugiés, l'amalgame est alors si facile pour fermer les yeux afin de ne pas regarder les horreurs que fuient ces familles ou ces opposants politiques pour échapper souvent à la mort. C'est à chacun d'entre nous de faire des choix qui détermineront dans quel camp nous nous trouverons, soit celui de l'indifférence ou soit celui de la main tendue, qu'on le veuille ou non, c'est ainsi ! Notre vote, lors d'élections, est déjà une manière efficace pour choisir ce camp car certains partis politiques ont des avis totalement opposés au sujet du sort que l'on doit réserver aux réfugiés. Pour faire ce choix, informez-vous bien auprès de témoins de terrain qui connaissent la réalité des enjeux et des défis à venir quant à ce sujet. Les réfugiés, d'où qu'ils viennent, n'attendent pas autre chose de nous tous, ne serait-ce que pour sauver les deux choses les plus précieuses au monde, leurs vies et nos âmes, merci vraiment pour eux !
Guy GILLET
Pour en avoir accueilli de ces réfugiés par le passé, moi aussi au départ je n'étais pas forcément à l'aise et même un peu emprunté devant une situation inhabituelle et déstabilisante. La barrière de la langue ne facilite pas la relation et c'est un obstacle qu'il faut savoir contourner car les êtres humains, d'où qu'ils viennent, arrivent toujours à se comprendre et à s'apprécier pour peu que l'on soit sincère et accueillant ! Tout cela pour dire que, pour briser cette suspicion, cette crainte chronique, il faut oser la rencontre pour comprendre surtout les raisons de la venue de ces réfugiés chez nous. Devant leurs récits, leurs histoires de vie plutôt terribles, les dangers qu'ils ont fuis, vous en sortez bouleversés, choqués même ! Leurs témoignages, souvent glaçants, montrent simplement que les atrocités qu'on nous raconte dans les médias sont bien réels, la torture, les massacres, la guerre, la famine, etc... oui tout cela se déroule bien tous les jours au sein de notre maison commune, la Terre ! Même si on nous ressort depuis des lustres ce refrain si affligeant et simpliste : "On ne peut accueillir toute la misère du monde !", cela ne nous donne pas pour autant le droit d'ignorer les saloperies dont sont victimes tant de millions de personnes, pensons en premier lieu aux enfants !
L'humanité ne pourra jamais se dire civilisée si elle abandonne des pauvres bougres à leur triste sort, on peut dans ce cas parler tout simplement de non assistance envers des millions de personnes en grand danger. Alors, même si nous ne sommes pas coupables des atrocités commises, nous sommes moralement responsables de nos actes ce qui nous rend comptables devant l'Histoire. C'est le message que je tente de faire passer aux jeunes générations que je rencontre dans les établissements scolaires pour parler solidarité et engagement. Modestement et sans doute de manière imparfaite, je souhaite ainsi dénoncer des discours racistes qui veulent rejeter ceux qui sont différents et ont simplement besoin qu'on leur tende la main parce que nous souhaiterions que l'on fasse la même chose pour notre famille si elle était en danger ! Lorsque vous entendez par exemple un essayiste-chroniqueur médiatisé et peut-être futur candidat à la Présidentielle en France dire qu'il n'en à rien à faire des femmes afghanes qui vont se faire martyriser par les Talibans, vous ne pouvez que vous opposer à ce genre de propos cyniques, en tenant un discours humaniste pour le contrer, c'est un devoir absolu !
Alors oui, la France doit rester une terre d'asile sinon nous crachons ni plus ni moins sur les valeurs fondamentales qui fondent notre démocratie. Le prétexte du terrorisme, si abject soit-il, ne doit pas être une excuse pour refouler les réfugiés, l'amalgame est alors si facile pour fermer les yeux afin de ne pas regarder les horreurs que fuient ces familles ou ces opposants politiques pour échapper souvent à la mort. C'est à chacun d'entre nous de faire des choix qui détermineront dans quel camp nous nous trouverons, soit celui de l'indifférence ou soit celui de la main tendue, qu'on le veuille ou non, c'est ainsi ! Notre vote, lors d'élections, est déjà une manière efficace pour choisir ce camp car certains partis politiques ont des avis totalement opposés au sujet du sort que l'on doit réserver aux réfugiés. Pour faire ce choix, informez-vous bien auprès de témoins de terrain qui connaissent la réalité des enjeux et des défis à venir quant à ce sujet. Les réfugiés, d'où qu'ils viennent, n'attendent pas autre chose de nous tous, ne serait-ce que pour sauver les deux choses les plus précieuses au monde, leurs vies et nos âmes, merci vraiment pour eux !
Guy GILLET
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