Les sociétés occidentales (en particulier) sont pathogènes. La culture de l'égoïsme hyper individualiste est effectivement ce que tu décris comme marche ou crève. Cependant il reste des éléments de survivance des modes traditionnels de coopération (avec parfois encore mais peut-être moins la surveillance, le contrôle qui les accompagnait), et il y a des gens qui cherchent à cultiver de l'empathie, du bien-être, de l'attention.
Certes, ils sont moins nombreux que le discours sur la bienveillance à la mode le laisse supposer, mais ils existent... Il faut essayer d'en trouver. Avoir des gens gentils autour de soi est important ! Maintenant, il faut savoir ne pas être pesant pour eux, ne pas s'imposer, prendre les petites touches d'allègement qu'ils proposent, mais si on peut être tenté d'en demander plus (d'accord ?).
La psychiatrie a changé durant les dernières quarante années. Les services sont plus ouverts, il y a de l'hôpital de jour, des prises en charges en CMP... alors certes, dans certains services le mélange des patients (dépressions avec addictions par exemple) est parfois ennuyeux, mais la psy reste le parent pauvre d'un hôpital public maltraité par les pouvoirs publics (à dessein), donc ce n'est pas facile... Mais cela peut toutefois permettre un peu de calme (celui de la chambre) et de repos (coupure des responsabilités, des attentes).
Je te conseille cependant effectivement de voir déjà avec le CMP le plus proche. Il faut aussi penser à l'alimentation, à des activités physiques quotidiennes, et au sommeil, même s'il est difficile : prends-tu de la mélatonine ?Je suppose que tu as déjà connus des somnifères et des anxiolitiques ? Lesquels fonctionnent ou pas ?
Dans ton emploi actuel qu'est-ce qui est vecteur de mal être ?