Je précise d'abord que ce texte n'a pas été écrit par moi ! Il a été écrit par LoXaL. Et je me suis contentée de corriger quelques fautes et de reformuler deux ou trois phrases. Voilà !
Aujourd’hui est un jour comme un autre, oui bon j’avoue, je l’ai déjà dit ça, en fait je le dis tous les jours… Ouais, mais là, c’est réel, on est dimanche, et le dimanche y’a rien à foutre ! Alors je vais peut-être faire le devoir du prof de physique, même si je sais pas, peut-être qu’il aura oublié lorsque la classe lui rendra. Ce prof est un imbécile. Bon c’est 7h00 du mat’ et j’arrive plus à dormir depuis déjà 2h. Fait cher. Je décide alors de me lever, je déjeune, je m’habille, je me lave les dents et je sors. Mes parents n’en ont rien à foutre de moi, du moment que je ramène les notes qu’ils veulent, tout va bien, et quand ils vont bien, je vais bien ! Non pas que j’aime le fait qu'ils soient heureux, j’en ai rien à foutre, juste qu’ils me cassent pas les couilles. p***ain, il fait froid, j’aurais dû le prévoir, ce premier mois au bahut a été chiant... Entre Aloïs le mec coincé et le mi-meuf mi-mec, je suis paumé.
Déjà que la psy m’a dit de ne traîner qu’avec des gens normaux, bah c’est gagné. Je sais que je suis bizarre, on me l’a toujours fait savoir, soit par des remarques, soit par mes propres actions... Mais bon, j’ai fini par m’y faire à l’idée que j’étais kleptomane, borderline, maniaque, phobique, hyperactif et hypersensible. Des fois, je me demande ce que j’ai bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter toutes ces merdes. Mais de toute façon je les ai. Et par chance (ou pas)... Je n’ai pas de trouble suicidaire ! Aucune chance que je mette fin à mes jours. Seul point positif que je me suis vraiment trouvé… Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Sasha Smith, j’ai des troubles (énoncés plus haut) et à part ça, je n’ai rien d’exceptionnel. Du point de vue physique, je suis plutôt un gros cliché, je suis un mec lambda, blond, yeux bleus, blanc comme un linge… Enfin bref, rien de très excitant. Ah oui, et aussi pour mes 16 ans, j’ai un talent très particulier ! Même deux, je dirais ! Premièrement, je suis le plus gros coard que le monde ait connu et deuxièmement, je suis le mec le plus immature que "Dieu tout-puissant" ait créé. Ouais, ouais… Avant, je veux dire quand j’étais petit, j’étais en avance, j’aimais aider les autres, mais à 8 ans tout a changé, on m’a emmerdé, ça s’est réglé rapidement grâce à la maîtresse. Mais toutes les bizarreries que mes parents s’étaient efforcés de lisser, toute mon enfance m’ont sauté au visage. Mes parents ont essayé de me faire avoir l’impression que j’étais normal en me répétant constamment : "Que tu es gentil mon fils", "Que tu es beau", "Que tu es intelligent", "Tu n’es pas bizarre, tu es meilleur, même mieux supérieur". Cette dernière phrase a été dîte par mon père quand j’avais 6 ans, je ne l’ai jamais oubliée. Bref, quand ces cns de gamins ont commencé à me dire des trucs du genre : "T’es bizarre toi, t’as pas d’amis, et en plus tu pleures tout le temps !", "Pourquoi quand tu t’énerves tu casses tout ? T’as pas honte !", "Tu m’as volé mon stylo, t’es qu’un voleur je vais le dire à tout le monde !", " T’es bizarre de tout nettoyer ! "… Bref voilà, ces quelques remarques ont niqué mon enfance et mes illusions. Je leur en veux pas trop, ils avaient raison en soi, j’étais vraiment bizarre, et puis ça m’a permis de voir la réalité en face. Et c’est pour ça qu’à l'école élémentaire, j’avais la haine, et quand Alex, le mec ou meuf chelou est arrivé, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée de renverser la moquerie sur lui. Et comme j’étais un gamin bien givré, j’avais remarqué que lorsqu’on se moquait des autres, on se faisait des amis. Alors j’ai commencé à le faire cher, au début c’était que des petites blagues sur sa différence et après, je suis devenu un vrai fils de p*te. Je lui ai foutu la tête dans les toilettes. Heureusement pour lui, comme pour moi, la surveillante nous a vus, elle a aidé Alex et moi j’ai été viré. Suite à cet incident, ma mère a souhaité qu’on déménage, enfin, du moins jusqu’à mes 16 ans. Il y a un mois quand je suis revenu et que j’ai croisé Alex, je me suis conduit en gros c*n, un peu par habitude. Mais Aloïs m’a vite fait comprendre que je ne devais pas le faire cher.
Bref, je parle trop.
En marchant dans la ville, je réfléchis, je réfléchis comment je pourrais devenir une meilleure version de moi-même. Je ne sais pas si c’est possible, mais ma psy m’a dit qu’il suffisait d’écrire notre destin, alors j’écris. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant de haine envers mes parents, car aussi loin que je me souvienne, ils ont toujours été présents. Mais je crois que c’est de m’avoir caché mes différences qui me fout la haine. Je les soupçonne d’avoir essayé d’effacer ces parties de moi. Car eux aussi ils avaient honte. La honte. Je l’ai ressentie bien trop de fois, c’est chiant comme sentiment, j’aimerais ne jamais le ressentir.
Aujourd’hui est un jour comme un autre, oui bon j’avoue, je l’ai déjà dit ça, en fait je le dis tous les jours… Ouais, mais là, c’est réel, on est dimanche, et le dimanche y’a rien à foutre ! Alors je vais peut-être faire le devoir du prof de physique, même si je sais pas, peut-être qu’il aura oublié lorsque la classe lui rendra. Ce prof est un imbécile. Bon c’est 7h00 du mat’ et j’arrive plus à dormir depuis déjà 2h. Fait cher. Je décide alors de me lever, je déjeune, je m’habille, je me lave les dents et je sors. Mes parents n’en ont rien à foutre de moi, du moment que je ramène les notes qu’ils veulent, tout va bien, et quand ils vont bien, je vais bien ! Non pas que j’aime le fait qu'ils soient heureux, j’en ai rien à foutre, juste qu’ils me cassent pas les couilles. p***ain, il fait froid, j’aurais dû le prévoir, ce premier mois au bahut a été chiant... Entre Aloïs le mec coincé et le mi-meuf mi-mec, je suis paumé.
Déjà que la psy m’a dit de ne traîner qu’avec des gens normaux, bah c’est gagné. Je sais que je suis bizarre, on me l’a toujours fait savoir, soit par des remarques, soit par mes propres actions... Mais bon, j’ai fini par m’y faire à l’idée que j’étais kleptomane, borderline, maniaque, phobique, hyperactif et hypersensible. Des fois, je me demande ce que j’ai bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter toutes ces merdes. Mais de toute façon je les ai. Et par chance (ou pas)... Je n’ai pas de trouble suicidaire ! Aucune chance que je mette fin à mes jours. Seul point positif que je me suis vraiment trouvé… Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Sasha Smith, j’ai des troubles (énoncés plus haut) et à part ça, je n’ai rien d’exceptionnel. Du point de vue physique, je suis plutôt un gros cliché, je suis un mec lambda, blond, yeux bleus, blanc comme un linge… Enfin bref, rien de très excitant. Ah oui, et aussi pour mes 16 ans, j’ai un talent très particulier ! Même deux, je dirais ! Premièrement, je suis le plus gros coard que le monde ait connu et deuxièmement, je suis le mec le plus immature que "Dieu tout-puissant" ait créé. Ouais, ouais… Avant, je veux dire quand j’étais petit, j’étais en avance, j’aimais aider les autres, mais à 8 ans tout a changé, on m’a emmerdé, ça s’est réglé rapidement grâce à la maîtresse. Mais toutes les bizarreries que mes parents s’étaient efforcés de lisser, toute mon enfance m’ont sauté au visage. Mes parents ont essayé de me faire avoir l’impression que j’étais normal en me répétant constamment : "Que tu es gentil mon fils", "Que tu es beau", "Que tu es intelligent", "Tu n’es pas bizarre, tu es meilleur, même mieux supérieur". Cette dernière phrase a été dîte par mon père quand j’avais 6 ans, je ne l’ai jamais oubliée. Bref, quand ces cns de gamins ont commencé à me dire des trucs du genre : "T’es bizarre toi, t’as pas d’amis, et en plus tu pleures tout le temps !", "Pourquoi quand tu t’énerves tu casses tout ? T’as pas honte !", "Tu m’as volé mon stylo, t’es qu’un voleur je vais le dire à tout le monde !", " T’es bizarre de tout nettoyer ! "… Bref voilà, ces quelques remarques ont niqué mon enfance et mes illusions. Je leur en veux pas trop, ils avaient raison en soi, j’étais vraiment bizarre, et puis ça m’a permis de voir la réalité en face. Et c’est pour ça qu’à l'école élémentaire, j’avais la haine, et quand Alex, le mec ou meuf chelou est arrivé, je me suis dit que c’était l’occasion rêvée de renverser la moquerie sur lui. Et comme j’étais un gamin bien givré, j’avais remarqué que lorsqu’on se moquait des autres, on se faisait des amis. Alors j’ai commencé à le faire cher, au début c’était que des petites blagues sur sa différence et après, je suis devenu un vrai fils de p*te. Je lui ai foutu la tête dans les toilettes. Heureusement pour lui, comme pour moi, la surveillante nous a vus, elle a aidé Alex et moi j’ai été viré. Suite à cet incident, ma mère a souhaité qu’on déménage, enfin, du moins jusqu’à mes 16 ans. Il y a un mois quand je suis revenu et que j’ai croisé Alex, je me suis conduit en gros c*n, un peu par habitude. Mais Aloïs m’a vite fait comprendre que je ne devais pas le faire cher.
Bref, je parle trop.
En marchant dans la ville, je réfléchis, je réfléchis comment je pourrais devenir une meilleure version de moi-même. Je ne sais pas si c’est possible, mais ma psy m’a dit qu’il suffisait d’écrire notre destin, alors j’écris. Je ne sais pas pourquoi j’ai tant de haine envers mes parents, car aussi loin que je me souvienne, ils ont toujours été présents. Mais je crois que c’est de m’avoir caché mes différences qui me fout la haine. Je les soupçonne d’avoir essayé d’effacer ces parties de moi. Car eux aussi ils avaient honte. La honte. Je l’ai ressentie bien trop de fois, c’est chiant comme sentiment, j’aimerais ne jamais le ressentir.