prit au sérieux. En outre, il détestait la violence et ne tirait qu’en cas d’absolu nécessité. Il visa le genou de celui qui était le plus près en amorçant le percuteur de son pistolet.
_Assommez le ! hurla Deveny. Il ne tirera pas !
Confiants, les deux hommes marchaient toujours dans sa direction ; le Commandant n’hésita plus et pressa la détente. L’homme tituba et s’écroula au sol, se tenant le genou en hurlant :
_Merde, cet abruti m’a bousillé le genou !
C’est alors que l’autre homme stoppa net sa marche en avant quand il vit le canon de l’arme se pointer également vers lui. Deveny lui ordonna de le maîtriser, mais celui-ci tergiversa car il tenait à sa peau et n’avait pas l’habitude d’avoir de l’opposition. Il regarda son chef comme pour avoir l’autorisation de reculer, mais puisque celui-ci ne donna aucun ordre en ce sens, de son libre arbitre, fit demi-tour. Cette réaction fit enrager son jeune chef.
_Je t’ordonne une dernière fois de l’arrêter, sinon tu es viré !
_T’as qu’a y aller toi-même ! Moi, je jette l’éponge.
L’homme sentant la détermination de leur adversaire préféra partir, quitte à laisser tomber son collègue qui était à terre, comprenant que la situation se corsait pour eux. En outre son patron qui n’était pas réputé pour son courage, ne ferait rien pour tenter de le dissuader de s’enfuir. De plus, généralement ils s’attaquaient toujours à plus faible qu’eux. Deveny se mit à trembler lorsque brusquement Gordannah s’avança vers lui de son arme pointée. Il tira à trois reprises au niveau de ses pieds, ce qui le mit en déroute, cavalant sans demander son reste. Une fois qu’il était certain que tout danger était écarté, il rengaina son artillerie, puis se baissa de façon à pouvoir examiner la jeune fille afin de s’assurer que ce n’était pas trop grave. Elle avait de multiples contusions sur le corps, mais rien de dramatique.
_Bon sang, qu’est-ce que vous attendez pour appeler les secours ? fit le garde du corps grimaçant de douleur et tentant de ne pas se faire oublier.
_Parce que pour elle, vous alliez faire pareil sans doute ?
A ces mots, l’homme ne broncha pas, ce qui permit au Commandant de se consacrer à l’objectif prioritaire. Enfin, après avoir apprécié les blessures, il comprit que ce n’était pas à un niveau alarmant, donc il se décida d’appeler une ambulance pour le blessé. Après quoi, il prit l’adolescente dans ses bras et repartit vers sa voiture. Gordannah revint à la réalité et jeta un coup d’œil du côté de son passager afin de noter sa réaction à propos de la narration. Callagan semblait calme et attentif.
_Vous n’avez pas eu d’ennui avec la justice ? demanda David.
_Non car ils détenaient Chen-Line de façon parfaitement illégal ! Par contre il y a eu enquête de police, qui a prouvé que ces messieurs avaient un réseau de prostitution.
_Vous voulez dire que Chen-Line …
_Exactement soupira Gordannah. Par la suite, je l’ai adoptée ; voilà, tu connais toute l’histoire ! Mais fais comme si tu n’étais pas au courant, se sera mieux pour elle.
Le Commandant avait terminé son récit au moment même où ils arrivaient à l’appartement. Une fois sur place, David chercha sa fiancée et la serra plus chaleureusement que d’ordinaire, connaissant dorénavant une partie de son passé.
_Comment te sens-tu ? lui demanda-t-il.
_Ecoute, ça va pas trop mal ! Cependant, je me serais bien passée d’avoir revu cet individu, fit-elle.
_Ne t’inquiète pas, il ne t’ennuiera plus à l’avenir, ajouta Gordannah. Si on passait à table ?
Peu après, le dîner consommé, Gordannah les convia à prendre place dans le petit salon autour d’un verre, afin de relater les épisodes antécédents à Callagan, qui il y a plus d’un mois maintenant, ignorait totalement l’existence d’une autre vie dans l’univers. Chen-Line se blottit contre lui, posant sa tête sur son épaule. David l’entoura de son bras et observa attentivement Gordannah. Le Commandant bu une gorgée de la boisson qu’il avait versée dans les verres, comme pour mieux adoucir sa voix puis s’élança :
_Assommez le ! hurla Deveny. Il ne tirera pas !
Confiants, les deux hommes marchaient toujours dans sa direction ; le Commandant n’hésita plus et pressa la détente. L’homme tituba et s’écroula au sol, se tenant le genou en hurlant :
_Merde, cet abruti m’a bousillé le genou !
C’est alors que l’autre homme stoppa net sa marche en avant quand il vit le canon de l’arme se pointer également vers lui. Deveny lui ordonna de le maîtriser, mais celui-ci tergiversa car il tenait à sa peau et n’avait pas l’habitude d’avoir de l’opposition. Il regarda son chef comme pour avoir l’autorisation de reculer, mais puisque celui-ci ne donna aucun ordre en ce sens, de son libre arbitre, fit demi-tour. Cette réaction fit enrager son jeune chef.
_Je t’ordonne une dernière fois de l’arrêter, sinon tu es viré !
_T’as qu’a y aller toi-même ! Moi, je jette l’éponge.
L’homme sentant la détermination de leur adversaire préféra partir, quitte à laisser tomber son collègue qui était à terre, comprenant que la situation se corsait pour eux. En outre son patron qui n’était pas réputé pour son courage, ne ferait rien pour tenter de le dissuader de s’enfuir. De plus, généralement ils s’attaquaient toujours à plus faible qu’eux. Deveny se mit à trembler lorsque brusquement Gordannah s’avança vers lui de son arme pointée. Il tira à trois reprises au niveau de ses pieds, ce qui le mit en déroute, cavalant sans demander son reste. Une fois qu’il était certain que tout danger était écarté, il rengaina son artillerie, puis se baissa de façon à pouvoir examiner la jeune fille afin de s’assurer que ce n’était pas trop grave. Elle avait de multiples contusions sur le corps, mais rien de dramatique.
_Bon sang, qu’est-ce que vous attendez pour appeler les secours ? fit le garde du corps grimaçant de douleur et tentant de ne pas se faire oublier.
_Parce que pour elle, vous alliez faire pareil sans doute ?
A ces mots, l’homme ne broncha pas, ce qui permit au Commandant de se consacrer à l’objectif prioritaire. Enfin, après avoir apprécié les blessures, il comprit que ce n’était pas à un niveau alarmant, donc il se décida d’appeler une ambulance pour le blessé. Après quoi, il prit l’adolescente dans ses bras et repartit vers sa voiture. Gordannah revint à la réalité et jeta un coup d’œil du côté de son passager afin de noter sa réaction à propos de la narration. Callagan semblait calme et attentif.
_Vous n’avez pas eu d’ennui avec la justice ? demanda David.
_Non car ils détenaient Chen-Line de façon parfaitement illégal ! Par contre il y a eu enquête de police, qui a prouvé que ces messieurs avaient un réseau de prostitution.
_Vous voulez dire que Chen-Line …
_Exactement soupira Gordannah. Par la suite, je l’ai adoptée ; voilà, tu connais toute l’histoire ! Mais fais comme si tu n’étais pas au courant, se sera mieux pour elle.
Le Commandant avait terminé son récit au moment même où ils arrivaient à l’appartement. Une fois sur place, David chercha sa fiancée et la serra plus chaleureusement que d’ordinaire, connaissant dorénavant une partie de son passé.
_Comment te sens-tu ? lui demanda-t-il.
_Ecoute, ça va pas trop mal ! Cependant, je me serais bien passée d’avoir revu cet individu, fit-elle.
_Ne t’inquiète pas, il ne t’ennuiera plus à l’avenir, ajouta Gordannah. Si on passait à table ?
Peu après, le dîner consommé, Gordannah les convia à prendre place dans le petit salon autour d’un verre, afin de relater les épisodes antécédents à Callagan, qui il y a plus d’un mois maintenant, ignorait totalement l’existence d’une autre vie dans l’univers. Chen-Line se blottit contre lui, posant sa tête sur son épaule. David l’entoura de son bras et observa attentivement Gordannah. Le Commandant bu une gorgée de la boisson qu’il avait versée dans les verres, comme pour mieux adoucir sa voix puis s’élança :