l’affut et regardait attentivement de tous les côtés à la fois. Il dut emprunter la voie située en hauteur, roulant à vive allure, direction le centre de soins. Plus tard, ils se garèrent dans une tour voisine, proche de l’hôpital afin de s’y rendre à pieds discrètement. Ils prirent un ascenseur et se retrouvèrent dans la rue. Heinneger était impressionné par les dimensions des gratte-ciels.
_C’est incroyable qu’ils aient pu rebâtir une pareille cité en moins de trente ans ! nota-t-il.
Cette partie de la ville était plus intéressante car mieux éclairée et animée : la population ici leurs semblait nettement plus aisée.
_Eh Heinneger ! fit Jaresse. Je me retaperais bien une Alvinienne ! Il regarda attentivement les femmes déambuler en toutes sérénités.
_On n’est pas là pour ça, répondit son chef. On verra plus tard !
Ils traversèrent la grande avenue pour se présenter devant la bâtisse et entrèrent. Le hall d’accueil était assez grand et devant se trouvait un comptoir derrière lequel se tenait une femme. Elle n’était pas du goût de Jaresse car il la trouvait trop grosse.
_Les visites, c’est demain matin, leurs lança-t-elle.
Pour toute réponse, elle reçu plusieurs projectiles dans le corps, et s’écroula derrière son comptoir.
_Vas-y ! dit Heinneger à son complice, cherche où se trouve la salle des archives.
Au premier étage, dans son bureau, le gardien de la sécurité venait d’assister à toute la scène grâce aux caméras.
_Bon dieu ! fit-il.
Il prit un fusil dans l’armoire et accouru au rez-de-chaussée. Sa course était lente, ralentie sans doute par son embonpoint. Le crâne chauve, la cinquantaine passée, les interventions à son niveau étaient quasiment inexistantes, c’est pourquoi il était peu habitué à ce genre d’exercice. Son travail était très tranquille et il n’avait de gardien que le titre, mais cette nuit l’heure était grave. Le souffle un peu court, il se présenta devant les trois hommes les menaçant de son fusil malgré la peur :
_Les mains en l’air ! cria-t-il.
Jaresse se dirigea vers lui, sans aucune crainte.
_Halte où je fais feu ! continua le gardien.
Comprenant que sa mise en garde était vaine, il pressa la détente. Le guerrier évita le tir à sa grande stupéfaction et ouvrit le feu de son côté. Le gardien reçu deux balles dans le corps et fut projeté en arrière. Il était toujours vivant lorsque Jaresse s’approcha de lui. Le Guerrier retira ses lunettes, laissant apparaître ses yeux verts, qui furent la dernière vision de l’homme. Heinneger rappela Jaresse pour l’avertir qu’ils avaient trouvé ce qu’ils cherchaient. Ils passèrent d’abord dans la salle de surveillance afin de détruire tous les écrans ainsi que les enregistrements susceptibles de trahir leurs présences ; puis, ils rejoignirent le quatrième étage au moyen d’un ascenseur et marchèrent rapidement à pas cadencé vers la salle des archives. Le sas était fermé électroniquement. Ran-Hold sortit un petit ordinateur et le brancha sur la porte. Il ne fallut que quelques secondes pour trouver la combinaison à six chiffres et le sas s’ouvrit. Les trois hommes s’engouffrèrent à l’intérieur pour y découvrir plusieurs cloisons munies d’écrans. Un technicien qui remarqua leurs présences, cria :
_Eh vous ! Que faites-vous dans cette zone ? C’est interdit !
Il était parfaitement inutile pour Ran-Hold de s’expliquer. Il fonça sur l’individu et le prit à la gorge ; le technicien, plaqué contre le mur, n’avait plus les pieds qui touchaient terre.
_Qu’est-ce que vous voulez, fit-il d’une voix étranglée.
Heinneger s’approcha de lui calmement et montra ses yeux :
_On veut juste un renseignement ! répondit-il d’un ton menaçant.
_Bordel ! Vous êtes des Guerriers d’Henndal !
_C’est incroyable qu’ils aient pu rebâtir une pareille cité en moins de trente ans ! nota-t-il.
Cette partie de la ville était plus intéressante car mieux éclairée et animée : la population ici leurs semblait nettement plus aisée.
_Eh Heinneger ! fit Jaresse. Je me retaperais bien une Alvinienne ! Il regarda attentivement les femmes déambuler en toutes sérénités.
_On n’est pas là pour ça, répondit son chef. On verra plus tard !
Ils traversèrent la grande avenue pour se présenter devant la bâtisse et entrèrent. Le hall d’accueil était assez grand et devant se trouvait un comptoir derrière lequel se tenait une femme. Elle n’était pas du goût de Jaresse car il la trouvait trop grosse.
_Les visites, c’est demain matin, leurs lança-t-elle.
Pour toute réponse, elle reçu plusieurs projectiles dans le corps, et s’écroula derrière son comptoir.
_Vas-y ! dit Heinneger à son complice, cherche où se trouve la salle des archives.
Au premier étage, dans son bureau, le gardien de la sécurité venait d’assister à toute la scène grâce aux caméras.
_Bon dieu ! fit-il.
Il prit un fusil dans l’armoire et accouru au rez-de-chaussée. Sa course était lente, ralentie sans doute par son embonpoint. Le crâne chauve, la cinquantaine passée, les interventions à son niveau étaient quasiment inexistantes, c’est pourquoi il était peu habitué à ce genre d’exercice. Son travail était très tranquille et il n’avait de gardien que le titre, mais cette nuit l’heure était grave. Le souffle un peu court, il se présenta devant les trois hommes les menaçant de son fusil malgré la peur :
_Les mains en l’air ! cria-t-il.
Jaresse se dirigea vers lui, sans aucune crainte.
_Halte où je fais feu ! continua le gardien.
Comprenant que sa mise en garde était vaine, il pressa la détente. Le guerrier évita le tir à sa grande stupéfaction et ouvrit le feu de son côté. Le gardien reçu deux balles dans le corps et fut projeté en arrière. Il était toujours vivant lorsque Jaresse s’approcha de lui. Le Guerrier retira ses lunettes, laissant apparaître ses yeux verts, qui furent la dernière vision de l’homme. Heinneger rappela Jaresse pour l’avertir qu’ils avaient trouvé ce qu’ils cherchaient. Ils passèrent d’abord dans la salle de surveillance afin de détruire tous les écrans ainsi que les enregistrements susceptibles de trahir leurs présences ; puis, ils rejoignirent le quatrième étage au moyen d’un ascenseur et marchèrent rapidement à pas cadencé vers la salle des archives. Le sas était fermé électroniquement. Ran-Hold sortit un petit ordinateur et le brancha sur la porte. Il ne fallut que quelques secondes pour trouver la combinaison à six chiffres et le sas s’ouvrit. Les trois hommes s’engouffrèrent à l’intérieur pour y découvrir plusieurs cloisons munies d’écrans. Un technicien qui remarqua leurs présences, cria :
_Eh vous ! Que faites-vous dans cette zone ? C’est interdit !
Il était parfaitement inutile pour Ran-Hold de s’expliquer. Il fonça sur l’individu et le prit à la gorge ; le technicien, plaqué contre le mur, n’avait plus les pieds qui touchaient terre.
_Qu’est-ce que vous voulez, fit-il d’une voix étranglée.
Heinneger s’approcha de lui calmement et montra ses yeux :
_On veut juste un renseignement ! répondit-il d’un ton menaçant.
_Bordel ! Vous êtes des Guerriers d’Henndal !