Il ne s'agit pas de création, le bien n'est pas une création, le mal non plus, ce sont des sources énergétiques qui sont en deçà de la conscience humaine, de la capacité humaine, mais qui se ressource à travers l'utilisation de l'objet de leur maintenance, à savoir l'homme, mais par extension tout ce qui est vivant,
Par exemple quand un lion chasse une antilope et finit par s'en repaître, certain(e)s pourraient considérer que le lion agit mal en tuant cette antilope, à contrario, d'autres verraient en cette action un bien nécessaire à la survie de ce lion, donc une dualité au niveau des opinions, une opposition claire, ça dépend seulement du point de vue et de son outil de lecture...
Quand on apprécie le bien, c'est que l'on sait d'une façon ou d'une autre ce qui reflète le mal, et je pense que cela est implacable dans l'autre sens du miroir. On ne naît pas bon ou mauvais, on se réfère à ce que la vie nous enseigne à travers les expériences que l'on aura acquise, et après c'est à l'individu de se munir des éléments pourvoyeuses de ressources pour penser le monde d'une façon à pouvoir vivre en bonne logique avec elle, à mon humble avis.
La religion de façon générale n'est pas une manipulation à l'origine, par contre elle le devient à travers des failles et des réécritures que l'homme utilise afin d'asseoir ces convictions et par détermination asservir ceux et celles qui n'auraient pas épousé(e)s les dogmes relatifs à la pratique ou la croyance en question, il suffit de voir la promiscuité inouïe qui existe entre les communautés humaines qui se mêlent sur un même territoire et qui ne partagent pas tout à fait les mêmes valeurs morales et les mêmes enseignements, donc par extension une différence culturelle, coutumière et religieuse.
Mais avec la révolution évidemment, et l'instauration de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, cette cecité calomnieuse permet de sortir des thèses pondues par des ignorants volontaires qui se ruent à jeter toutes leurs platitudes dans l'atmosphère publique, paradigme tout aussi absurde que de dire ou croire qu'il y aurait une hiérarchie au niveau du degré potentiel d'utilisation du cerveau humain selon les races existantes au motif de la recherche scientifique, rien que ça...
Mais je m'égare, pour revenir à la question de l'existence de Dieu, je m'évertue à penser que la réponse réside en réalité dans la capacité d'un individu au-delà de la conscience à sortir de la zone fermée et rationnelle des idées (comme la science) et savoir se représenter le monde et l'au-delà comme un univers vaste et étendue, et qui n'est pas le fruit de son imagination ou de sa volonté isolée, égoïste et exclusive à sa personne. À partir de ce moment là, "Dieu" peut potentiellement être une "vérité" et un "chemin" conscientisable par l'esprit humain.