🎁 Bonus Fofocoins : La rĂ©ponse surprise

Rabiloxx
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 beh
 j'voudrais juste un sourire tout neuf, siouplĂ© m'sieur

- C'est cher, m'sieur !
- Voui mais c'est le dĂ©but de la richesse »
J'ai une super astuce pour que ce soit gratos, je vais juste dans son cabinet avec un flingue
 
Caribou
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Si j'Ă©tais plus grand et moins lourdot elle m'apprecierai enfin
 
momuro
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Il parait que c'est la plus longue blague du monde

A la caserne arrivée de nouvelles recrues. Le caporal fait mettre les hommes au garde-à-vous.
– Vos noms et vos prĂ©noms ?
Les recrues répondent
– Vous venez de quelle rĂ©gion ?
– Niveau d’études
– Profession ?
– Boulanger !
– Excellent ! affectĂ© aux cuisines
– Facteur !
– Excellent ! il nous manque un vaguemestre
– Glutier !
– Grutier, c’est trùs bien cela, grutier !
– Non pas Grutier, Caporal, Glutier !
Le caporal ne voit pas trùs bien ce que c’est mais ne veut pas perdre la face
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 c’est excellent cela !
Le caporal dĂ©cide quand mĂȘme d’en rĂ©fĂ©rer Ă  l’adjudant
– Mon adjudant je vous signale que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !
– Un grutier, oui et alors ?
– Non pas Grutier mon Adjudant, Glutier !
L’adjudant ne voit pas du tout ce que ça peut ĂȘtre
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 c’est trùs trùs bien cela !
L’adjudant en rĂ©fĂšre alors au capitaine
– Mon capitaine je tiens à vous informer que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !
– Nous avons donc un grutier, la belle affaire !
– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !
Le capitaine ne voit pas du tout ce que peut ĂȘtre ce mĂ©tier bizarre
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 voilà qui n’est pas commun de nos jours !
Le capitaine en réfÚre alors au colonel
– Mon colonel, j’ai le devoir de vous informer prĂ©sentement de la prĂ©sence parmi nous d’une nouvelle recrue dont le mĂ©tier serait glutier.
– Un grutier sans doute ?
– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !
Le colonel n’a jamais entendu parler de cette profession
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 voilĂ  qui est un honneur pour notre rĂ©giment, je vous remercie capitaine de m’en avoir informĂ© !
Le colonel se précipite vers on téléphone et tente de joindre son général
– Mon gĂ©nĂ©ral, je suis dĂ©solĂ© de vous dĂ©ranger Ă  cette heure mais je tiens Ă  vous signaler que nous avons recrutĂ© un glutier !
– Un grutier, pour quoi faire la caserne est en travaux ?
– Non mon gĂ©nĂ©ral, la caserne n’est pas en travaux, et il ne s’agit pas d’un grutier, mais d’ un glutier !
– C’est cela oui ! Mais c’est extraordinaire cela, vous avez bien fait de m’en aviser.
Le GĂ©nĂ©ral tĂ©lĂ©phone alors au chef d’état major de l’armĂ©e de Terre
– Mon gĂ©nĂ©ral, on vient de me faire remonter une information que je pense importante, car l’information c’est que : Ă  la caserne de Mazamet, ils ont recrutĂ© un glutier
– Pardon, vous ĂȘtes en train de me tĂ©lĂ©phoner ne pleine rĂ©union d’état major pour me dire qu’il y a un grutier Ă  Mazamet ?
– Non mon gĂ©nĂ©ral, un glutier, pas un grutier !
– Un glutier ? Ah oui un glutier ! Vous avez fort bien fait de m’en avertir vous aurez des instructions dans quelques temps.
Le chef d’état major des armĂ©es est bien embarrassĂ©, on vient de lui faire-part d’une nouvelle qui paraĂźt importante, et il ne sait pas comment la traiter. Il dĂ©cide donc d’en aviser le ministĂšre.
– Un glutier ! Un glutier me dites-vous ?
Le ministre ne voit pas trop ce que ça peut-ĂȘtre et rĂ©serve sa rĂ©ponse, il cherche dans des tas de dictionnaire, d’encyclopĂ©die, sur Internet, demande Ă  sa maĂźtresse, tĂ©lĂ©phone aux renseignements mais pas de rĂ©ponse
 et pourtant ça doit ĂȘtre un truc super important. Quelques jours aprĂšs il convoque son chef de cabinet :
– Bon il faut absolument laisser travailler ce type, allouez-lui un budget quotidien de 10.000 francs. Qu’il commande ce dont il a besoin, qu’on le dispense de toute instruction militaire. Mais qu’on me tienne au courant de ses travaux ! Je veux un point dans disons un mois

L’information redescend donc, le chef de cabinet du ministĂšre en informe son chef de service qui joint le chef d’état major de l’armĂ©e de terre qui joint le gĂ©nĂ©ral commandant la rĂ©gion militaire sud qui Ă  son tour contacte le colonel responsable de la caserne de Mazamet. Celui ci fait descendre l’information jusqu’au glutier.
Le glutier se met donc immĂ©diatement Ă  utiliser son budget, il commence par commander de quoi se faire une baraque prĂ©fabriquĂ©e en plein milieu de la cour de la caserne, puis il commande des meubles, une chaĂźne hi-fi, la tĂ©lĂ©, un magnĂ©toscope, un ordinateur, un bar, une fois installĂ©, il commande spĂ©cialement ses repas chez un traiteur, fait venir pleins de bouteilles, mais aussi des cassettes vidĂ©os, des CD, et commence Ă  mener grande vie, allant jusqu’à faire venir de temps Ă  autres de call-girls.
Au bout d’un mois, le colonel demande au capitaine de faire un rapport sur ses activitĂ©s, le capitaine demande donc Ă  l’adjudant qui demande au caporal qui rĂ©dige un rapport, le rapport remonte donc par la voie hiĂ©rarchique et finit par atterrir chez le ministre.
– Un canapĂ©, Le traiteur ? Des filles ? J’ai soudain de doutes ? que l’on demande Ă  ce glutier la raison de ces dĂ©penses insolites qui ne me paraissent pas avoir un rapport direct avec l’activitĂ© d’un glutier ? (en disant cela le ministre est conscient de prendre des risques, mais on est ministre ou on ne l’est pas
)
La rĂ©ponse redescend, toujours aussi hiĂ©rarchiquement jusqu’au Caporal
– Glutier, l’adjudant voudrait savoir la raison pour laquelle toutes ces dĂ©penses ont Ă©tĂ© engagĂ©es, alors qu’a priori elle n’ont pas grand chose Ă  voir avec l’activitĂ© d’un glutier ?
– Caporal si je fais toutes ces dĂ©penses c’est pour conserver le moral qui me permettra d’aboutir dans ma tache !
Le caporal retransmet la rĂ©ponse Ă  l’adjudant
.jusqu’au ministre
– Monsieur le ministre, il nous est rĂ©pondu que les dĂ©penses du glutier ont pour motif que celui-ci tiens Ă  conserver un excellent moral afin de finaliser sa production !
– Ouf me voici rassurĂ© ! Que l’on me refasse un point dans un mois !
Le mois suivant, mĂȘme rapport
– Bon ça commence Ă  ĂȘtre long ! trouver le moyen de voir le rĂ©sultat de son travail le plus tĂŽt possible
La rĂ©ponse redescend jusqu’au gĂ©nĂ©ral de rĂ©gion qui tenant Ă  sa rĂ©putation appelle le colonel
– Je me rendrais dans 8 jours en visite dans votre caserne, et ce jour lĂ  je saluerai le glutier. J’espĂšre voir enfin le rĂ©sultat de son travail.
Le colonel fait donner des ordres pour savoir si le glutier sera prĂȘt, mais apparemment il ne le sera pas. Il se dĂ©place donc lui-mĂȘme, le type est en train d’écouter une musique d’enfer en fumant un Ă©norme cigare sur son canapĂ© en cuir et en sirotant un excellent whisky
– Quel honneur Co co co colonel !
– Vous m’avez l’air dans un drĂŽle d’état !
– Un whisky ?
– Non-merci ! Un glutier ca fait quoi ?
– Un glutier, ça fait des gluts !
– Et vous avez fait combien de gluts depuis que vous ĂȘtes lĂ  ?
– Aucun !
– Comment aucun ?
– C’est trĂšs long, et il faut beaucoup de prĂ©paration psychologique !
– Et vous avez l’intention d’en finir un pour quand ?
– Bientît, bientît !
– Ca ne va pas je veux une date (puis saisit d’une idĂ©e subite), de toute façon le gĂ©nĂ©ral viendra visiter notre caserne la semaine prochaine, il m’a fait savoir qu’il serait particuliĂšrement honorĂ© si vous consentiez Ă  lui offrir un glut !
– Offrir un glut au GĂ©nĂ©ral, pas de problĂšme, mais 8 jours ça fait trop court !
– Combien alors ?
– 15 jours !
Le colonel doit alors user des trésors de diplomatie pour retarder la visite du Général, une nouvelle date est fixée et quelques jours aprÚs le colonel revient voir le glutier
– Alors c’est prĂȘt le glut ?
– Pas vraiment, j’ai eu des difficultĂ©s de derniĂšres minutes, il me faut 8 jours de plus ! rĂ©ponds le glutier qui est dans un Ă©tat lamentable
– Le colonel est vert, il essaye de renĂ©gocier la date avec le colonel qui vocifĂšre !
– Il n’en est pas question ! Je suis pressĂ© par l’état-major et par le ministĂšre, donnez lui 24 heures supplĂ©mentaire mais c’est tout.
Le colonel en avise le glutier et la veille de la visite il vient s’assurer que le glut destinĂ© a ĂȘtre offert au gĂ©nĂ©ral est prĂȘt, c’est complĂštement angoissĂ© qu’il rend visite au glutier.
– J’ai presque fini, plus que 2 ou 3 dĂ©tails a rĂ©gler, le glut sera prĂȘt pour la visite du gĂ©nĂ©ral
Bien sur le colonel ne dort pas de la nuit rongĂ© par l’apprĂ©hension, et le matin, le gĂ©nĂ©ral arrive, le colonel essaye de temporiser,
– Mon gĂ©nĂ©ral, je vous propose de visiter la caserne et d’assister Ă  quelques exercices, et nous rendrons visite au glutier qu’a la fin de votre visite
– Pas question j’ai trop attendu, avec tous ces reports, allons tout de suite chez le glutier
Le colonel est livide, et les 2 hommes se rendent chez le glutier. Ce dernier est apparemment en pleine forme
– Alors glutier, nous venons voir le rĂ©sultat de votre travail !
– Ah bien justement je viens de finir un glut, mais je me proposais de l’offrir Ă  mon gĂ©nĂ©ral !
Soulagement des 2 militaires, et le glutier s’en va quelques instants pour revenir avec un paquet cadeau assez petit de la taille d’un Ɠuf entourĂ© d’un joli ruban rouge.
– Quelle attention dĂ©licate, de vouloir m’offrir un glut, je vais donc l’ouvrir
 Faites venir du champagne pour fĂȘter l’évĂšnement
– Mon gĂ©nĂ©ral, je suis dĂ©solĂ© ça ne servirait Ă  rien
 le glut ne peut fonctionner qu’en pleine campagne !.
– Qu’a cela ne tienne mon garçon, je l’ouvrirais ce week-end quand nous irons Ă  la campagne avec mon Ă©pouse !
– Mais mon gĂ©nĂ©ral il faut que je sois lĂ  pour le faire fonctionner !
– Ah ! bon Ă©coutez colonel, prĂ©parez une escorte en tenue camouflĂ©e, et dans une heure direction la campagne avec le glutier !
– A vos ordres mon gĂ©nĂ©ral !
– Une heure aprĂšs une petite troupe prend la direction de la campagne en convoi militaire, elle s’arrĂȘte Ă  l’orĂ©e dune foret, la troupe descend et pĂ©nĂštre dans la foret, une centaine de mĂštres ayant Ă©tĂ© franchis, le gĂ©nĂ©ral donne l’ordre de stopper et s’apprĂȘte Ă  ouvrir son paquet cadeau
– Mon gĂ©nĂ©ral, ça ne marcheras pas, il faut que nous soyons prĂȘts d’un cours d’eau ou Ă  dĂ©faut d’un Ă©tang ?
On s’inquiĂšte donc de la prĂ©sence d’un Ă©tang dans le coin, il y n’y en a pas, on retourne donc aux camions et on se dirige vers un autre endroit ou il y a une petite riviĂšre. La troupe se rapproche de la riviĂšre et le gĂ©nĂ©ral interrogatif se tourne vers le glutier :
– Je peux y aller maintenant ?
– Bien sur mon gĂ©nĂ©ral !
Le gĂ©nĂ©ral dĂ©fait son paquet cadeau, et dĂ©voile un objet assez laid rassemblant vaguement Ă  une boite d’allumettes criblĂ©es de trous ovales.
– Ah ! Voici donc un glut ! pouvez vous me rappeler comment cela fonctionne, car il y a des annĂ©es que je n’en ai point vu
Le glutier prend alors le glut, le pose sur la surface de l’eau, le glut semble hĂ©siter Ă  flotter, puis se met rapidement Ă  couler en Ă©mettant un petit bruit
– Glut Glut Glut !
 
momuro
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A la caserne arrivée de nouvelles recrues. Le caporal fait mettre les hommes au garde-à-vous.
– Vos noms et vos prĂ©noms ?
Les recrues répondent
– Vous venez de quelle rĂ©gion ?
– Niveau d’études
– Profession ?
– Boulanger !
– Excellent ! affectĂ© aux cuisines
– Facteur !
– Excellent ! il nous manque un vaguemestre
– Glutier !
– Grutier, c’est trùs bien cela, grutier !
– Non pas Grutier, Caporal, Glutier !
Le caporal ne voit pas trùs bien ce que c’est mais ne veut pas perdre la face
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 c’est excellent cela !
Le caporal dĂ©cide quand mĂȘme d’en rĂ©fĂ©rer Ă  l’adjudant
– Mon adjudant je vous signale que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !
– Un grutier, oui et alors ?
– Non pas Grutier mon Adjudant, Glutier !
L’adjudant ne voit pas du tout ce que ça peut ĂȘtre
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 c’est trùs trùs bien cela !
L’adjudant en rĂ©fĂšre alors au capitaine
– Mon capitaine je tiens à vous informer que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !
– Nous avons donc un grutier, la belle affaire !
– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !
Le capitaine ne voit pas du tout ce que peut ĂȘtre ce mĂ©tier bizarre
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 voilà qui n’est pas commun de nos jours !
Le capitaine en réfÚre alors au colonel
– Mon colonel, j’ai le devoir de vous informer prĂ©sentement de la prĂ©sence parmi nous d’une nouvelle recrue dont le mĂ©tier serait glutier.
– Un grutier sans doute ?
– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !
Le colonel n’a jamais entendu parler de cette profession
– Glutier, ah oui bien sur Glutier
 voilĂ  qui est un honneur pour notre rĂ©giment, je vous remercie capitaine de m’en avoir informĂ© !
Le colonel se précipite vers on téléphone et tente de joindre son général
– Mon gĂ©nĂ©ral, je suis dĂ©solĂ© de vous dĂ©ranger Ă  cette heure mais je tiens Ă  vous signaler que nous avons recrutĂ© un glutier !
– Un grutier, pour quoi faire la caserne est en travaux ?
– Non mon gĂ©nĂ©ral, la caserne n’est pas en travaux, et il ne s’agit pas d’un grutier, mais d’ un glutier !
– C’est cela oui ! Mais c’est extraordinaire cela, vous avez bien fait de m’en aviser.
Le GĂ©nĂ©ral tĂ©lĂ©phone alors au chef d’état major de l’armĂ©e de Terre
– Mon gĂ©nĂ©ral, on vient de me faire remonter une information que je pense importante, car l’information c’est que : Ă  la caserne de Mazamet, ils ont recrutĂ© un glutier
– Pardon, vous ĂȘtes en train de me tĂ©lĂ©phoner ne pleine rĂ©union d’état major pour me dire qu’il y a un grutier Ă  Mazamet ?
– Non mon gĂ©nĂ©ral, un glutier, pas un grutier !
– Un glutier ? Ah oui un glutier ! Vous avez fort bien fait de m’en avertir vous aurez des instructions dans quelques temps.
Le chef d’état major des armĂ©es est bien embarrassĂ©, on vient de lui faire-part d’une nouvelle qui paraĂźt importante, et il ne sait pas comment la traiter. Il dĂ©cide donc d’en aviser le ministĂšre.
– Un glutier ! Un glutier me dites-vous ?
Le ministre ne voit pas trop ce que ça peut-ĂȘtre et rĂ©serve sa rĂ©ponse, il cherche dans des tas de dictionnaire, d’encyclopĂ©die, sur Internet, demande Ă  sa maĂźtresse, tĂ©lĂ©phone aux renseignements mais pas de rĂ©ponse
 et pourtant ça doit ĂȘtre un truc super important. Quelques jours aprĂšs il convoque son chef de cabinet :
– Bon il faut absolument laisser travailler ce type, allouez-lui un budget quotidien de 10.000 francs. Qu’il commande ce dont il a besoin, qu’on le dispense de toute instruction militaire. Mais qu’on me tienne au courant de ses travaux ! Je veux un point dans disons un mois

L’information redescend donc, le chef de cabinet du ministĂšre en informe son chef de service qui joint le chef d’état major de l’armĂ©e de terre qui joint le gĂ©nĂ©ral commandant la rĂ©gion militaire sud qui Ă  son tour contacte le colonel responsable de la caserne de Mazamet. Celui ci fait descendre l’information jusqu’au glutier.
Le glutier se met donc immĂ©diatement Ă  utiliser son budget, il commence par commander de quoi se faire une baraque prĂ©fabriquĂ©e en plein milieu de la cour de la caserne, puis il commande des meubles, une chaĂźne hi-fi, la tĂ©lĂ©, un magnĂ©toscope, un ordinateur, un bar, une fois installĂ©, il commande spĂ©cialement ses repas chez un traiteur, fait venir pleins de bouteilles, mais aussi des cassettes vidĂ©os, des CD, et commence Ă  mener grande vie, allant jusqu’à faire venir de temps Ă  autres de call-girls.
Au bout d’un mois, le colonel demande au capitaine de faire un rapport sur ses activitĂ©s, le capitaine demande donc Ă  l’adjudant qui demande au caporal qui rĂ©dige un rapport, le rapport remonte donc par la voie hiĂ©rarchique et finit par atterrir chez le ministre.
– Un canapĂ©, Le traiteur ? Des filles ? J’ai soudain de doutes ? que l’on demande Ă  ce glutier la raison de ces dĂ©penses insolites qui ne me paraissent pas avoir un rapport direct avec l’activitĂ© d’un glutier ? (en disant cela le ministre est conscient de prendre des risques, mais on est ministre ou on ne l’est pas
)
La rĂ©ponse redescend, toujours aussi hiĂ©rarchiquement jusqu’au Caporal
– Glutier, l’adjudant voudrait savoir la raison pour laquelle toutes ces dĂ©penses ont Ă©tĂ© engagĂ©es, alors qu’a priori elle n’ont pas grand chose Ă  voir avec l’activitĂ© d’un glutier ?
– Caporal si je fais toutes ces dĂ©penses c’est pour conserver le moral qui me permettra d’aboutir dans ma tache !
Le caporal retransmet la rĂ©ponse Ă  l’adjudant
.jusqu’au ministre
– Monsieur le ministre, il nous est rĂ©pondu que les dĂ©penses du glutier ont pour motif que celui-ci tiens Ă  conserver un excellent moral afin de finaliser sa production !
– Ouf me voici rassurĂ© ! Que l’on me refasse un point dans un mois !
Le mois suivant, mĂȘme rapport
– Bon ça commence Ă  ĂȘtre long ! trouver le moyen de voir le rĂ©sultat de son travail le plus tĂŽt possible
La rĂ©ponse redescend jusqu’au gĂ©nĂ©ral de rĂ©gion qui tenant Ă  sa rĂ©putation appelle le colonel
– Je me rendrais dans 8 jours en visite dans votre caserne, et ce jour lĂ  je saluerai le glutier. J’espĂšre voir enfin le rĂ©sultat de son travail.
Le colonel fait donner des ordres pour savoir si le glutier sera prĂȘt, mais apparemment il ne le sera pas. Il se dĂ©place donc lui-mĂȘme, le type est en train d’écouter une musique d’enfer en fumant un Ă©norme cigare sur son canapĂ© en cuir et en sirotant un excellent whisky
– Quel honneur Co co co colonel !
– Vous m’avez l’air dans un drĂŽle d’état !
– Un whisky ?
– Non-merci ! Un glutier ca fait quoi ?
– Un glutier, ça fait des gluts !
– Et vous avez fait combien de gluts depuis que vous ĂȘtes lĂ  ?
– Aucun !
– Comment aucun ?
– C’est trĂšs long, et il faut beaucoup de prĂ©paration psychologique !
– Et vous avez l’intention d’en finir un pour quand ?
– Bientît, bientît !
– Ca ne va pas je veux une date (puis saisit d’une idĂ©e subite), de toute façon le gĂ©nĂ©ral viendra visiter notre caserne la semaine prochaine, il m’a fait savoir qu’il serait particuliĂšrement honorĂ© si vous consentiez Ă  lui offrir un glut !
– Offrir un glut au GĂ©nĂ©ral, pas de problĂšme, mais 8 jours ça fait trop court !
– Combien alors ?
– 15 jours !
Le colonel doit alors user des trésors de diplomatie pour retarder la visite du Général, une nouvelle date est fixée et quelques jours aprÚs le colonel revient voir le glutier
– Alors c’est prĂȘt le glut ?
– Pas vraiment, j’ai eu des difficultĂ©s de derniĂšres minutes, il me faut 8 jours de plus ! rĂ©ponds le glutier qui est dans un Ă©tat lamentable
– Le colonel est vert, il essaye de renĂ©gocier la date avec le colonel qui vocifĂšre !
– Il n’en est pas question ! Je suis pressĂ© par l’état-major et par le ministĂšre, donnez lui 24 heures supplĂ©mentaire mais c’est tout.
Le colonel en avise le glutier et la veille de la visite il vient s’assurer que le glut destinĂ© a ĂȘtre offert au gĂ©nĂ©ral est prĂȘt, c’est complĂštement angoissĂ© qu’il rend visite au glutier.
– J’ai presque fini, plus que 2 ou 3 dĂ©tails a rĂ©gler, le glut sera prĂȘt pour la visite du gĂ©nĂ©ral
Bien sur le colonel ne dort pas de la nuit rongĂ© par l’apprĂ©hension, et le matin, le gĂ©nĂ©ral arrive, le colonel essaye de temporiser,
– Mon gĂ©nĂ©ral, je vous propose de visiter la caserne et d’assister Ă  quelques exercices, et nous rendrons visite au glutier qu’a la fin de votre visite
– Pas question j’ai trop attendu, avec tous ces reports, allons tout de suite chez le glutier
Le colonel est livide, et les 2 hommes se rendent chez le glutier. Ce dernier est apparemment en pleine forme
– Alors glutier, nous venons voir le rĂ©sultat de votre travail !
– Ah bien justement je viens de finir un glut, mais je me proposais de l’offrir Ă  mon gĂ©nĂ©ral !
Soulagement des 2 militaires, et le glutier s’en va quelques instants pour revenir avec un paquet cadeau assez petit de la taille d’un Ɠuf entourĂ© d’un joli ruban rouge.
– Quelle attention dĂ©licate, de vouloir m’offrir un glut, je vais donc l’ouvrir
 Faites venir du champagne pour fĂȘter l’évĂšnement
– Mon gĂ©nĂ©ral, je suis dĂ©solĂ© ça ne servirait Ă  rien
 le glut ne peut fonctionner qu’en pleine campagne !.
– Qu’a cela ne tienne mon garçon, je l’ouvrirais ce week-end quand nous irons Ă  la campagne avec mon Ă©pouse !
– Mais mon gĂ©nĂ©ral il faut que je sois lĂ  pour le faire fonctionner !
– Ah ! bon Ă©coutez colonel, prĂ©parez une escorte en tenue camouflĂ©e, et dans une heure direction la campagne avec le glutier !
– A vos ordres mon gĂ©nĂ©ral !
– Une heure aprĂšs une petite troupe prend la direction de la campagne en convoi militaire, elle s’arrĂȘte Ă  l’orĂ©e dune foret, la troupe descend et pĂ©nĂštre dans la foret, une centaine de mĂštres ayant Ă©tĂ© franchis, le gĂ©nĂ©ral donne l’ordre de stopper et s’apprĂȘte Ă  ouvrir son paquet cadeau
– Mon gĂ©nĂ©ral, ça ne marcheras pas, il faut que nous soyons prĂȘts d’un cours d’eau ou Ă  dĂ©faut d’un Ă©tang ?
On s’inquiĂšte donc de la prĂ©sence d’un Ă©tang dans le coin, il y n’y en a pas, on retourne donc aux camions et on se dirige vers un autre endroit ou il y a une petite riviĂšre. La troupe se rapproche de la riviĂšre et le gĂ©nĂ©ral interrogatif se tourne vers le glutier :
– Je peux y aller maintenant ?
– Bien sur mon gĂ©nĂ©ral !
Le gĂ©nĂ©ral dĂ©fait son paquet cadeau, et dĂ©voile un objet assez laid rassemblant vaguement Ă  une boite d’allumettes criblĂ©es de trous ovales.
– Ah ! Voici donc un glut ! pouvez vous me rappeler comment cela fonctionne, car il y a des annĂ©es que je n’en ai point vu
Le glutier prend alors le glut, le pose sur la surface de l’eau, le glut semble hĂ©siter Ă  flotter, puis se met rapidement Ă  couler en Ă©mettant un petit bruit
– Glut Glut Glut !
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