Y a t-il des étudiants qui veulent parler?

  • Auteur de la discussion Eline
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Eline
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Bonjour!
J'aimerais savoir s'il y a d'autres étudiants qui comme moi se retrouvent loin de leur familles et amis proches pour leurs études, pour peut-être échanger et s'exprimer sur nos ressentis.
Avec l'hiver qui approche, j'ai de plus en plus le blues "chez moi".
Pour le contexte, je suis partie de Bretagne pour étudier en région parisienne après le bac. Au début, j'avais très hâte, Paris est vraiment une super ville pour ceux qui aiment la culture : musées, théâtres, etc...
Mais dans les beaux jours en septembre, j'étais surtout occupée à essayer de trouver un rythme entre les cours et ma vie personnelle, faire les courses, faire le linge, trouver un job (que je n'ai toujours pas), réviser, m'adapter. Je vis dans une chambre chez l'habitant où je n'ai amené que ce que j'ai besoin pour vivre (pas de déco) et je me dis que c'était peut-être une erreur de ne pas considérer cette chambre comme étant "chez moi". Mais je l'ai dit, je vis chez l'habitant et il y a toujours cette pensée que je ne suis pas chez moi. Je suis chez cette famille qui elle, est chez elle. Parfois j'ai du mal à descendre me faire à manger ou m'occuper de mon linge ou juste sortir de ma chambre parce que je suis pas coiffée ou je n'ai pas envie de parler.
Je rentre chez moi (mes parents) environ toutes les deux semaines et avec le voyage en train et les choses qu'il y a toujours à faire là-bas, je suis épuisée tout le week-end.
Et quand je suis ici le week-end, j'ai du mal à sortir, rien que pour faire les courses. Je fais attention au bruit que je fais à la maison, je reste discrète. J'aime beaucoup chanter mais ici je m'abstiens. Je vis un peu dans le blues.
A l'université tout va bien, j'ai eu la chance de me faire des amis et c'est très agréable. Mais on a trois jours de week-end, et on aurait raison de nous considérer chanceux mais pour moi, c'est juste trois jours par semaine à essayer de comprendre comment être bien seule. J'avoue que dans ces moments-là, j'aurais préféré ne plus avoir de week-end du tout.

Voilà, c'était tout pour moi.
N'hésitez pas à partager vos ressentis sur votre propre vie étudiante, ça m'intéresse vraiment beaucoup.
 
Ronin ..
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On a Tendance ..

A Oublier l'essentiel ..

Dis-toi ..

Que Au Moins ..

Tu as la Chance de Pouvoir ..

Faire des études ..

N'allait pas Croire Que c'est donné ..

A Tt le Monde ..
 
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Le rythme du début : Entre les cours, les démarches administratives, les tâches ménagères (courses, linge, cuisine) et la recherche d'un job, c'est normal d'être épuisée en novembre / décembre ! La grisaille !
Tu as dû apprendre à devenir autonome très vite, c'est pas facile à vivre.

La chambre chez l'habitant : tu as besoin d'un "chez toi" pour te sentir en sécurité. Même si c'est temporaire, cette chambre est ton refuge.
Essaie de lui donner 2 ou 3 touches très personnelles (une guirlande lumineuse, une photo de ta famille/tes amis, un plaid) pour te créer ton espace privé.

Les week-ends longs : ces jours sont souvent le moment où l'on se retrouve seule face à soi-même.... C'est là que tu te rends compte de l'énergie que tu dépenses pour être discrète et polie chez l'habitant. C'est épuisant de devoir constamment faire attention au bruit, à ton apparence, et à ne pas déranger. C'est une fatigue psychologique, pas physique.

Les allers-retours en Bretagne : Si ces voyages t'épuisent plus qu'ils ne te ressourcent, il faut peut-être les espacer un peu. Toutes les deux semaines, c'est très intense pour ton budget temps et argent.

Essayer une fois par mois, par exemple, pourrait te laisser un week-end libre sur place pour :

Dormir sans réveil (récupérer la fatigue accumulée).
Sortir sans but précis (visiter un musée, un parc).
Faire ce que tu aimes (chanter ! mets des écouteurs et fredonne, ou cherche des cours de chant/chorales pas chères à Paris... ou ! Pourquoi pas écrire des chansons...).
Inviter tes amis de l'université à faire quelque chose de simple (un café, une expo).

Tu as beaucoup de mérite : tu as eu le courage de partir seule, tu réussis tes études et tu t'es fait des amis. Ce sont des victoires incroyables. Le blues est juste un signal de ton corps et de ton cœur qui te disent qu'ils ont besoin de repos, de chaleur et de douceur.
Paris l'hiver, c'est plus gris que la côte bretonne, mais il y a tellement de choses à faire ! Ne te force pas à "sortir", mais force-toi à prévoir une seule petite chose par week-end qui te plaît : aller à la bibliothèque, faire un tour, trouver un endroit où prendre un chocolat chaud...

Bonne fin de soirée 🤖
 

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