Une libido à rebondissements

  • Auteur de la discussion Tulipe77
  • Date de début
T
Tulipe77
Anonyme
Bonjour,

Je ne suis pas très habituée à ce genre de forum, bien que j’en ai beaucoup lu durant ma jeunesse, mais c’est la première fois que je poste quelque chose.

Je ne trouve rien au sujet de mon questionnement, et je suis persuadée de ne pas être la seule dans mon cas, donc je me lance.

Pour donner un contexte, je suis une femme de 21 ans (mais cette discussion est ouverte à tous les sexes).

Très jeune, aux alentours de mes 8 ans environ, j’ai rapidement eut des pics de libido, alors que je ne savais pas en quoi consistait le plaisir sexuel, ni ce qu’était le sexe, en dehors de la définition du mot sacré dans mon dico spécial élève en école primaire.
J’étais consciente qu’entre mes jambes j’avais quelque chose qui pouvait me procurer des sensations agréables, à tel point que j’ai longtemps testé plusieurs façons de m’en servir.
À cheval sur le rebord de ma baignoire, en insérant des objets dans le vagin, en me créant des scénario érotiques, j’ai même été tellement loin lors de certaines pénétrations que j’ai percé mon hymen en faisant ces pratiques.

J’ai été très précoce sur ma sexualité. Après plusieurs années de réflexion sur le sujet, je sais que c’est particulier et rare d’être aussi précoce, et je n’ai jamais vraiment su si c’était normal, et si il y avait une raison.

J’ai fais (par envie) ma première fois assez jeune, à l’âge de 13 ans, j’avais même attendu car je me trouvais trop jeune, mais j’en avais envie bien avant.
Je tiens à préciser que cette personne avec qui j’ai fais ma première fois faisait sa première fois aussi, et que nous avons découvert ça ensemble. Nous en avions tous les deux envie, ces relations ont toujours été très seines, et nous n’avons jamais « hypersexualisé » nos actes.
C’était une bonne expérience, et après ça, ma libido était à son maximum, sûrement explicable par la découverte du plaisir, de sensations nouvelles.

Quelques mois plus tard, nous nous sommes séparés avec mon copain de l’époque car nos chemins se sont éloignés, mais nous avons continués quelques fois de se voir pour le sexe (j’ai plus tard découvert qu’on appelle ça un sexe friend x)).
Puis nous avons petit à petit arrêté de se voir, et ma libido s’est « calmée ».

Quelques mois se sont écoulés, et avec la meilleure amie, on a eut quelques « touche-pipi » de curiosité durant une période, rien de fou, une envie de se chercher, de découvrir de tester, et puis on trouvait ça un peu fun.
On a jamais vraiment eut de rapport toutes les deux, mais on a poussé quelques fois l’ambiguïté afin de voir si une attirance pouvait naître.
Puis au fil du temps nous avons arrêté de se fréquenter.

Quelques années plus tard, j’ai rencontré un jeune homme qui a partagé ma vie plusieurs années, avec qui j’ai fait beaucoup de découvertes sexuelles, mais sans jamais m’être réellement épanouie.

Lors de la fin de cette relations, j’ai eut quelques histoires d’un soir, qui m’ont plu, ce sont des moments où j’ai eut du plaisir, mais je sentais que lors de ces actes il manquait quelque chose.
J’ai carrément essayé de voir si c’était différent avec une fille x) mais c’était on va dire « simple », un sentiment comparable à arriver à égalité à une course avec quelqu’un (un peu nulle comme comparaison mais j’ai pas mieux :’)).

Durant plus de deux ans, je n’ai eut aucunes relations, je n’ai fais aucunes rencontres, et je n’ai jamais saisi les nombreuses opportunités que j’ai eut pour le faire. Je voulais prendre le temps de me recentrer sur moi, de ne penser qu’à moi.
En revenant sur mes différentes expériences, j’ai découvert que je ne ressentais pas énormément de plaisir si j’avais une aventure avec quelqu’un pour qui je n’ai pas d’attache, pour qui je ne porte pas d’affection, pas d’amour, que je ne connais pas vraiment.

Au bout d’un certain temps, de plus en plus de personnes me disaient « je ne sais pas comment tu fais pour ne pas avoir de relations sexuelles, personnellement je tiens maximum quelques mois ». Je me suis donc longtemps demandé si c’était normal de ne pas en avoir envie, de ne même plus savoir ce que c’est la libido, je me faisais de temps en temps plaisir seule, mais plus par curiosité, voir par ennui, plutôt que par envie (bien que je prenais mon pied :’)).

Après un peu plus de deux ans sans rapport, je me suis rapprochée d’un homme, il s’est écoulé plusieurs mois de rapprochements, de contacts physiques, d’ouverture de parole sur tous sujets, sans avoir de rapport sexuel.
J’ai commencé à sentir ma libido remonter la pente à la vitesse d’une voiture de rallye, et elle n’avais jamais été aussi intense.
J’ai commencé à avoir des envies que je n’avais jamais eut, et à avoir envie régulièrement, jusqu’à plusieurs fois par jour, dans des situations qui n’avaient aucun rapport, des fois juste en regardant la tv, alors que je regarde une émission pourrie sur les toucan, ou lorsque je suis entrain de faire mes courses.

Durant cette relation, j’ai eut un grave accident de voiture, ce qui m’a handicapée d’une jambe et d’un bras. Le fait d’être en incapacité, d’assouvir mes envies augmentai de jour en jour ma libido (fun fact, j’ai carrément testé l’hypnose érotique, une expérience surprenante et à tester si vous êtes curieux), nous avons donc attendu que les douleurs post opératoires disparaissent et que les cicatrices soient bien cicatrisées, et nous sommes enfin passés à l’acte.
Presque trois ans après mon dernier rapport, et pratiquement cinq ans après ma dernière relation, je redécouvre toutes les sensations. J’ai même l’impression qu’elles sont décuplées.

L'anonymat de ce forum me permet même de dire que j’ai clairement pris mon pied un max, j’avais enfin donné le graal à ma libido, on peut même comparer ça à donner un anneau 2.0 à Gollum après avoir passé plusieurs années sans celui-ci x). Moment malheureusement écourté par le fait que faire l’amour quand on est à j+45 post opératoire, bah c’est un peu ennuyant, il n’y a qu’une position dans laquelle on pouvait se mettre, et on a vite fini par trouver le temps long, bien que le plaisir était présent.
Cet acte n’a donc jamais été terminé, et cela s’est même reproduit une seconde fois, mais là aussi, nous nous sommes arrêtés en plain acte, au détail près que la raison était différente, mon partenaire a eut une « panne », et nous en sommes restés là.

Durant tout ce temps, ma libido, elle, restait à son max, elle a carrément fini par devenir une émotion, même un sens comme l’odorat ou la vue.

Le temps s’est écoulé, et nous avons décidé d’arrêter de se fréquenter avec ce partenaire.

Aujourd’hui, ma libido est toujours à son max, elle est presque intrusive dans ma vie. J’en ai honte, mais ça m’arrive même d’avoir des envies en plein de repas de famille, ou en discutant avec des amies.
Ça me prend comme une envie de pisser, ça peut durer plusieurs heures, et ça ne s’atténue pas tant que je n’ai pas assouvi cette envie.

Nous en venons donc aux questions que je me pose, et à pourquoi je vous raconte mes aventures sexuelles.

Est-il normal d’avoir une aussi forte libido régulièrement, voir presque constamment ? Et sur le long therme ?
Il-y-a-t’il une explication scientifique, ou que vous avez vous-même constaté et analysé ?

Est-t’il normal de passer de 0 libido durant plusieurs années, à 300% de libido constamment ?

Mon corps compense-t’il de ma longue période de néant ? (Sachant que je ne me suis jamais privée, je n’en avais juste pas envie)

Est-t’il normal selon vous d’avoir ses premières envies de plaisir très jeune et d’en arriver là ou j’en étais ? Sachant que je n’ai jamais été influencée, j’ai tout découvert seule

Avez vous eut des expériences similaires aux miennes et seriez-vous d’accord pour me les partager ? Si vous avez des questions ou besoin d’éclaircir certains détails, n’hésitez pas. Je suis très ouverte et répondrais de la façons la plus honnête et claire possible.

D’autre part, si vous vivez actuellement certaines choses que j’ai vécu par le passé, et que vous avez besoin de conseils, ou tout simplement de parler, je suis tout aussi présente et ouverte.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et merci d’avoir répondu le mieux possible à mes questions si vous l’avez fait.

Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée

Gros poutous (on peut bien se le permettre, on a quand même atteint un certain niveau d’intimité vous et moi)
 
Cazoo
Hyper actif
Messages
99
Fofocoins
5 104
Genre
Homme
Bonjour,
J'ai essayé de tout lire :). Donc déjà pourquoi ce serait anormal d'avoir une libido comme ça. Tu es comme ça, acceptes toi, tant que tu ne fais de mal a personne. Ce que je te conseille c'est peut être de rester en couple assez longtemps pour pouvoir au moins avoir de quoi assouvir cette libido quand tu en as envie. Personne n'a dit qu'il ne fallait pas avoir de libido jeune ?! tu ne contrôle rien donc laisses les choses être, c'est peu être la façon dont ton corps s'exprime ! :) Et ben qu'il s'exprime !!!
 
duss
Passionné
Messages
4 172
Fofocoins
48 338
Bonjour,

Je ne suis pas très habituée à ce genre de forum, bien que j’en ai beaucoup lu durant ma jeunesse, mais c’est la première fois que je poste quelque chose.

Je ne trouve rien au sujet de mon questionnement, et je suis persuadée de ne pas être la seule dans mon cas, donc je me lance.

Pour donner un contexte, je suis une femme de 21 ans (mais cette discussion est ouverte à tous les sexes).

Très jeune, aux alentours de mes 8 ans environ, j’ai rapidement eut des pics de libido, alors que je ne savais pas en quoi consistait le plaisir sexuel, ni ce qu’était le sexe, en dehors de la définition du mot sacré dans mon dico spécial élève en école primaire.
J’étais consciente qu’entre mes jambes j’avais quelque chose qui pouvait me procurer des sensations agréables, à tel point que j’ai longtemps testé plusieurs façons de m’en servir.
À cheval sur le rebord de ma baignoire, en insérant des objets dans le vagin, en me créant des scénario érotiques, j’ai même été tellement loin lors de certaines pénétrations que j’ai percé mon hymen en faisant ces pratiques.

J’ai été très précoce sur ma sexualité. Après plusieurs années de réflexion sur le sujet, je sais que c’est particulier et rare d’être aussi précoce, et je n’ai jamais vraiment su si c’était normal, et si il y avait une raison.

J’ai fais (par envie) ma première fois assez jeune, à l’âge de 13 ans, j’avais même attendu car je me trouvais trop jeune, mais j’en avais envie bien avant.
Je tiens à préciser que cette personne avec qui j’ai fais ma première fois faisait sa première fois aussi, et que nous avons découvert ça ensemble. Nous en avions tous les deux envie, ces relations ont toujours été très seines, et nous n’avons jamais « hypersexualisé » nos actes.
C’était une bonne expérience, et après ça, ma libido était à son maximum, sûrement explicable par la découverte du plaisir, de sensations nouvelles.

Quelques mois plus tard, nous nous sommes séparés avec mon copain de l’époque car nos chemins se sont éloignés, mais nous avons continués quelques fois de se voir pour le sexe (j’ai plus tard découvert qu’on appelle ça un sexe friend x)).
Puis nous avons petit à petit arrêté de se voir, et ma libido s’est « calmée ».

Quelques mois se sont écoulés, et avec la meilleure amie, on a eut quelques « touche-pipi » de curiosité durant une période, rien de fou, une envie de se chercher, de découvrir de tester, et puis on trouvait ça un peu fun.
On a jamais vraiment eut de rapport toutes les deux, mais on a poussé quelques fois l’ambiguïté afin de voir si une attirance pouvait naître.
Puis au fil du temps nous avons arrêté de se fréquenter.

Quelques années plus tard, j’ai rencontré un jeune homme qui a partagé ma vie plusieurs années, avec qui j’ai fait beaucoup de découvertes sexuelles, mais sans jamais m’être réellement épanouie.

Lors de la fin de cette relations, j’ai eut quelques histoires d’un soir, qui m’ont plu, ce sont des moments où j’ai eut du plaisir, mais je sentais que lors de ces actes il manquait quelque chose.
J’ai carrément essayé de voir si c’était différent avec une fille x) mais c’était on va dire « simple », un sentiment comparable à arriver à égalité à une course avec quelqu’un (un peu nulle comme comparaison mais j’ai pas mieux :’)).

Durant plus de deux ans, je n’ai eut aucunes relations, je n’ai fais aucunes rencontres, et je n’ai jamais saisi les nombreuses opportunités que j’ai eut pour le faire. Je voulais prendre le temps de me recentrer sur moi, de ne penser qu’à moi.
En revenant sur mes différentes expériences, j’ai découvert que je ne ressentais pas énormément de plaisir si j’avais une aventure avec quelqu’un pour qui je n’ai pas d’attache, pour qui je ne porte pas d’affection, pas d’amour, que je ne connais pas vraiment.

Au bout d’un certain temps, de plus en plus de personnes me disaient « je ne sais pas comment tu fais pour ne pas avoir de relations sexuelles, personnellement je tiens maximum quelques mois ». Je me suis donc longtemps demandé si c’était normal de ne pas en avoir envie, de ne même plus savoir ce que c’est la libido, je me faisais de temps en temps plaisir seule, mais plus par curiosité, voir par ennui, plutôt que par envie (bien que je prenais mon pied :’)).

Après un peu plus de deux ans sans rapport, je me suis rapprochée d’un homme, il s’est écoulé plusieurs mois de rapprochements, de contacts physiques, d’ouverture de parole sur tous sujets, sans avoir de rapport sexuel.
J’ai commencé à sentir ma libido remonter la pente à la vitesse d’une voiture de rallye, et elle n’avais jamais été aussi intense.
J’ai commencé à avoir des envies que je n’avais jamais eut, et à avoir envie régulièrement, jusqu’à plusieurs fois par jour, dans des situations qui n’avaient aucun rapport, des fois juste en regardant la tv, alors que je regarde une émission pourrie sur les toucan, ou lorsque je suis entrain de faire mes courses.

Durant cette relation, j’ai eut un grave accident de voiture, ce qui m’a handicapée d’une jambe et d’un bras. Le fait d’être en incapacité, d’assouvir mes envies augmentai de jour en jour ma libido (fun fact, j’ai carrément testé l’hypnose érotique, une expérience surprenante et à tester si vous êtes curieux), nous avons donc attendu que les douleurs post opératoires disparaissent et que les cicatrices soient bien cicatrisées, et nous sommes enfin passés à l’acte.
Presque trois ans après mon dernier rapport, et pratiquement cinq ans après ma dernière relation, je redécouvre toutes les sensations. J’ai même l’impression qu’elles sont décuplées.

L'anonymat de ce forum me permet même de dire que j’ai clairement pris mon pied un max, j’avais enfin donné le graal à ma libido, on peut même comparer ça à donner un anneau 2.0 à Gollum après avoir passé plusieurs années sans celui-ci x). Moment malheureusement écourté par le fait que faire l’amour quand on est à j+45 post opératoire, bah c’est un peu ennuyant, il n’y a qu’une position dans laquelle on pouvait se mettre, et on a vite fini par trouver le temps long, bien que le plaisir était présent.
Cet acte n’a donc jamais été terminé, et cela s’est même reproduit une seconde fois, mais là aussi, nous nous sommes arrêtés en plain acte, au détail près que la raison était différente, mon partenaire a eut une « panne », et nous en sommes restés là.

Durant tout ce temps, ma libido, elle, restait à son max, elle a carrément fini par devenir une émotion, même un sens comme l’odorat ou la vue.

Le temps s’est écoulé, et nous avons décidé d’arrêter de se fréquenter avec ce partenaire.

Aujourd’hui, ma libido est toujours à son max, elle est presque intrusive dans ma vie. J’en ai honte, mais ça m’arrive même d’avoir des envies en plein de repas de famille, ou en discutant avec des amies.
Ça me prend comme une envie de pisser, ça peut durer plusieurs heures, et ça ne s’atténue pas tant que je n’ai pas assouvi cette envie.

Nous en venons donc aux questions que je me pose, et à pourquoi je vous raconte mes aventures sexuelles.

Est-il normal d’avoir une aussi forte libido régulièrement, voir presque constamment ? Et sur le long therme ?
Il-y-a-t’il une explication scientifique, ou que vous avez vous-même constaté et analysé ?

Est-t’il normal de passer de 0 libido durant plusieurs années, à 300% de libido constamment ?

Mon corps compense-t’il de ma longue période de néant ? (Sachant que je ne me suis jamais privée, je n’en avais juste pas envie)

Est-t’il normal selon vous d’avoir ses premières envies de plaisir très jeune et d’en arriver là ou j’en étais ? Sachant que je n’ai jamais été influencée, j’ai tout découvert seule

Avez vous eut des expériences similaires aux miennes et seriez-vous d’accord pour me les partager ? Si vous avez des questions ou besoin d’éclaircir certains détails, n’hésitez pas. Je suis très ouverte et répondrais de la façons la plus honnête et claire possible.

D’autre part, si vous vivez actuellement certaines choses que j’ai vécu par le passé, et que vous avez besoin de conseils, ou tout simplement de parler, je suis tout aussi présente et ouverte.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire, et merci d’avoir répondu le mieux possible à mes questions si vous l’avez fait.

Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée

Gros poutous (on peut bien se le permettre, on a quand même atteint un certain niveau d’intimité vous et moi)
J'ai lus ton récit et je trouve que tout aïe normal tu n'ai certainement pas la seul dans ce cas
J'aimerais bien partager une discussion avec toi
Bisous
 
Un forum engagé, des associations renforcées
Faites des dons grace à vos Fofocoins !
Les associations du moment