Les voix s’élèvent autour du domaine des assurances maladie Suisse. Alors que celle-ci viennent d'annoncer une hausse des primes pouvant atteindre 10%, le Conseil National se permet de renvoyer sèchement la dernière initiative du PS et du Centre visant à juguler les coûts de la santé. Tandis que les coûts de la santé grimpe toujours plus sur les revenus des citoyens suisses, un autre scandale rajoute de l'huile sur un feu déjà bien vif. En effet, les derniers chiffres de l'Office Fédérale de la Santé Publique (OFSP) ont fait bondir la population, furieuse de découvrir les réserves astronomiques de liquidité des assurances maladies.
La loi impose aux assurances de constituer des réserves de liquidités afin de prévenir les pandémies et les mois creux en revenus afin de pouvoir toujours financer les soins des assurés. Cependant, si la loi demande un minimum de 100% de solvabilité, celle-ci n'indique aucune limite et si la loi définit qu'en cas de réserve excessive, celle-ci soient réduite, rien ne les y obligent. Ainsi, ce sont 49 assurances qui dépassent les 150% de solvabilité allant jusqu'à près de 656% !!! Ces mêmes assurances demandent désormais aux suisses de se serrer la ceinture en augmentant de 10% les primes maladies déjà bien lourde sur le porte-monnaie des ménages.
- Sur le continent européen, les coûts de santé suisses sont les plus cher et en classement mondiale, second derrière les Etats-Unis
- Les primes maladies représentent environ 14% des revenus mensuels (sans les coûts de consultations)
- Les coûts de santés eux ont pesé pour environ 804frs par mois et par personnes aux citoyens helvétiques, un total de 83 milliards de francs par année assumé à 70% par les assurés et 30% par l'Etat
La Suisse peut se targuer d'avoir encore une fois une place sur le podium mondiale... Ou pas.
En fouillant un peu les chiffres présents sur le site de l'OFSP et dans les documents mis à disposition de chacun, le marché des assurances maladies représente près de 32 milliards de francs par année, une somme faramineuse et d'autant plus que celle-ci n'inclut pas les revenus du domaine médical mais uniquement les primes maladies ne couvrant que bien peu des dépenses en santé des ménages.
Si la population n'a fait que mollement protesté jusqu'à maintenant, le feu continue de prendre de l'ampleur et les suisses pourraient bien ne plus payer leur primes maladies afin d'envoyer un signal claire aux assureurs et acteurs de la santé.
Cela soulève une dernière interrogation peu commune mais pas moins cohérente : Est-ce éthique de laisser sa santé aux mains d'individus faisant du profit sur celle-ci ?
Source d'informations :
OFSP Statistique de l'assurance obligatoire
Journal Heidi News
La loi impose aux assurances de constituer des réserves de liquidités afin de prévenir les pandémies et les mois creux en revenus afin de pouvoir toujours financer les soins des assurés. Cependant, si la loi demande un minimum de 100% de solvabilité, celle-ci n'indique aucune limite et si la loi définit qu'en cas de réserve excessive, celle-ci soient réduite, rien ne les y obligent. Ainsi, ce sont 49 assurances qui dépassent les 150% de solvabilité allant jusqu'à près de 656% !!! Ces mêmes assurances demandent désormais aux suisses de se serrer la ceinture en augmentant de 10% les primes maladies déjà bien lourde sur le porte-monnaie des ménages.
- Sur le continent européen, les coûts de santé suisses sont les plus cher et en classement mondiale, second derrière les Etats-Unis
- Les primes maladies représentent environ 14% des revenus mensuels (sans les coûts de consultations)
- Les coûts de santés eux ont pesé pour environ 804frs par mois et par personnes aux citoyens helvétiques, un total de 83 milliards de francs par année assumé à 70% par les assurés et 30% par l'Etat
La Suisse peut se targuer d'avoir encore une fois une place sur le podium mondiale... Ou pas.
En fouillant un peu les chiffres présents sur le site de l'OFSP et dans les documents mis à disposition de chacun, le marché des assurances maladies représente près de 32 milliards de francs par année, une somme faramineuse et d'autant plus que celle-ci n'inclut pas les revenus du domaine médical mais uniquement les primes maladies ne couvrant que bien peu des dépenses en santé des ménages.
Si la population n'a fait que mollement protesté jusqu'à maintenant, le feu continue de prendre de l'ampleur et les suisses pourraient bien ne plus payer leur primes maladies afin d'envoyer un signal claire aux assureurs et acteurs de la santé.
Cela soulève une dernière interrogation peu commune mais pas moins cohérente : Est-ce éthique de laisser sa santé aux mains d'individus faisant du profit sur celle-ci ?
Source d'informations :
OFSP Statistique de l'assurance obligatoire
Journal Heidi News