G
Anonyme
Cher Ary,
Même si je n’ai pas su t’en faire part immédiatement car je pensais que te provoquer, te mettre en colère, te ferai changer d’avis, sache que j’ai éprouvé une profonde tristesse à la lecture de ton message. Pour moi, notre rencontre a été comme un merveilleux livre de contes, avec de grandes images en couleurs : la lecture de ce livre ( nos messages ) c’était parfois des rires, des larmes, de tristesse ou de joie, des frissons, des soulagements, des moments hors du temps, où on pouvaient s’évader du quotidien palpable. Et puis la dernière page se tourne. Trop vite, c’est la fin. On aimerait avoir le second tome, que l’histoire ne s’arrête pas là ! Car notre amitié est une bien triste histoire si elle se termine comme ça. Comme pour la chèvre de M. Seguin. On sait que c’est fictif, qu’une vie plus concrète nous attend ailleurs, mais pourtant on est suspendu aux derniers mots : « ça va vraiment se terminer comme ça ? », « C’est pas possible, c’est trop horrible !», « L’auteur ne peut pas faire ça !». Et l’auteur aujourd’hui, c’est toi. Toi seul peut décider ce qu’il va advenir de Blanquette. Va-t-elle vraiment mourir, où va-t-elle se relever, dans un dernier souffle, et renverser le loup, l’achever d’un dernier coup de corne ? Alors s’il te plaît, par pitié, ne laisse pas tous tes lecteurs pleurer la mort de notre amitié en suppliant le tome suivant, tourne une nouvelle page, blanche, et écris la suite.
Même si je n’ai pas su t’en faire part immédiatement car je pensais que te provoquer, te mettre en colère, te ferai changer d’avis, sache que j’ai éprouvé une profonde tristesse à la lecture de ton message. Pour moi, notre rencontre a été comme un merveilleux livre de contes, avec de grandes images en couleurs : la lecture de ce livre ( nos messages ) c’était parfois des rires, des larmes, de tristesse ou de joie, des frissons, des soulagements, des moments hors du temps, où on pouvaient s’évader du quotidien palpable. Et puis la dernière page se tourne. Trop vite, c’est la fin. On aimerait avoir le second tome, que l’histoire ne s’arrête pas là ! Car notre amitié est une bien triste histoire si elle se termine comme ça. Comme pour la chèvre de M. Seguin. On sait que c’est fictif, qu’une vie plus concrète nous attend ailleurs, mais pourtant on est suspendu aux derniers mots : « ça va vraiment se terminer comme ça ? », « C’est pas possible, c’est trop horrible !», « L’auteur ne peut pas faire ça !». Et l’auteur aujourd’hui, c’est toi. Toi seul peut décider ce qu’il va advenir de Blanquette. Va-t-elle vraiment mourir, où va-t-elle se relever, dans un dernier souffle, et renverser le loup, l’achever d’un dernier coup de corne ? Alors s’il te plaît, par pitié, ne laisse pas tous tes lecteurs pleurer la mort de notre amitié en suppliant le tome suivant, tourne une nouvelle page, blanche, et écris la suite.