L'air doux trahissait une présence. Un mauvais pressentiment m'envahit, prenant aux tripes, nouant la gorge. Mais je ne devais pas le laisser prendre le dessus. Rester clair.
Mon coeur manqua un battement lorsqu'une colombe atterrit dans un vacarme sur ma branche.
"Ce n'est qu'un oiseau..." me rassurai-je.
L'animal reprit aussitôt son envol, autant surpris de ma présence, que moi de son arrivée.
Le silence vivant de la forêt revint, désormais angoissant. L'herbe mouvante en bas reflétait un soleil vif tel que la clairière semblait presque enflammée par la lumière. Les percussions rapides dans ma poitrine dissonaient avec le chant des quelques oiseaux alentours, qui me paraissait, maintenant, être des cris d'alerte. Rester lucide.
Je ne décrochais plus mes yeux du sentier en face et la corde de mon arc se tendit.
Si cette présence arrivait, du haut de mon arbre, je pourrais aisément la tuer. La droite de ma flèche s'aligna à celle de mon bras et à celle de mon regard, toutes trois pointées sur cet espace entre les troncs.
Un bruit s'approchait, ma mâchoire se serra et un cheval surgit de derrière les arbres. Ma flèche partit toute seule, tranchant l'air sur son passage. Fine et sifflante.
Mon cœur battait à tout rompre. J'avais fermé les yeux instinctivement et un hénissement affolé retentit.
" Tout doux mon beau ! " fit une voix.
Je me rendis compte que je retenais ma respiration. Pourquoi ces sensations ? Comme si j'avais frôlé la mort alors que je n'avais presque pas bougé.
J'ouvris les yeux, et je repérais ma flèche, enfoncée dans l'écorce d'un tronc près de l'endroit où la monture était passée plus tôt. Je ne sais pourquoi, mais cela me rassura. L’homme en armure, qui montait le destrier apeuré, observait lui aussi la flèche. Sa tête casquée tourna rapidement dans ma direction. Je savais qu'il me regardait, je le devinais. Rester calme. Il sortit son épée, méfiant.
Ma respiration s'accélèra, mes pensées s'embrouillèrent. Quel était cet ouragan en moi ? Rester clair, rester lucide, rester calme. Mon carquois me serrait et je m'en défis pour le laisser tomber sur l'herbe, trois mètres en dessous. Fuir ou rester ? Ma tête tournait mais mes yeux ne se décrochaient plus de ce casque que le soleil rendait aveuglant.
Mon corps perdit équilibre et la terre m'attira.
________________________________________
C'est le tout premier texte que je poste ici, j'ai passé pas mal de temps à corriger mes fautes mais n'hésitez pas à me corriger si vous en voyez.
Je ne suis pas sûr de tout laisser comme ça, je pense qu'il faut que je change certaines choses et que j'en ajoute d'autres, mais je ne sais pas encore quoi. Si vous avez des conseils ou des modifications pour améliorer mon texte, je suis preneur ^^
Merci ! 😆
Mon coeur manqua un battement lorsqu'une colombe atterrit dans un vacarme sur ma branche.
"Ce n'est qu'un oiseau..." me rassurai-je.
L'animal reprit aussitôt son envol, autant surpris de ma présence, que moi de son arrivée.
Le silence vivant de la forêt revint, désormais angoissant. L'herbe mouvante en bas reflétait un soleil vif tel que la clairière semblait presque enflammée par la lumière. Les percussions rapides dans ma poitrine dissonaient avec le chant des quelques oiseaux alentours, qui me paraissait, maintenant, être des cris d'alerte. Rester lucide.
Je ne décrochais plus mes yeux du sentier en face et la corde de mon arc se tendit.
Si cette présence arrivait, du haut de mon arbre, je pourrais aisément la tuer. La droite de ma flèche s'aligna à celle de mon bras et à celle de mon regard, toutes trois pointées sur cet espace entre les troncs.
Un bruit s'approchait, ma mâchoire se serra et un cheval surgit de derrière les arbres. Ma flèche partit toute seule, tranchant l'air sur son passage. Fine et sifflante.
Mon cœur battait à tout rompre. J'avais fermé les yeux instinctivement et un hénissement affolé retentit.
" Tout doux mon beau ! " fit une voix.
Je me rendis compte que je retenais ma respiration. Pourquoi ces sensations ? Comme si j'avais frôlé la mort alors que je n'avais presque pas bougé.
J'ouvris les yeux, et je repérais ma flèche, enfoncée dans l'écorce d'un tronc près de l'endroit où la monture était passée plus tôt. Je ne sais pourquoi, mais cela me rassura. L’homme en armure, qui montait le destrier apeuré, observait lui aussi la flèche. Sa tête casquée tourna rapidement dans ma direction. Je savais qu'il me regardait, je le devinais. Rester calme. Il sortit son épée, méfiant.
Ma respiration s'accélèra, mes pensées s'embrouillèrent. Quel était cet ouragan en moi ? Rester clair, rester lucide, rester calme. Mon carquois me serrait et je m'en défis pour le laisser tomber sur l'herbe, trois mètres en dessous. Fuir ou rester ? Ma tête tournait mais mes yeux ne se décrochaient plus de ce casque que le soleil rendait aveuglant.
Mon corps perdit équilibre et la terre m'attira.
________________________________________
C'est le tout premier texte que je poste ici, j'ai passé pas mal de temps à corriger mes fautes mais n'hésitez pas à me corriger si vous en voyez.
Je ne suis pas sûr de tout laisser comme ça, je pense qu'il faut que je change certaines choses et que j'en ajoute d'autres, mais je ne sais pas encore quoi. Si vous avez des conseils ou des modifications pour améliorer mon texte, je suis preneur ^^
Merci ! 😆