Qu’est-ce que le réchauffement climatique ?

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  • Le réchauffement climatique est un phénomène causé par les gaz à effet de serre émis par les humains. Il se traduit par une augmentation très rapide de la température moyenne de l’atmosphère depuis les années 1850. Aujourd’hui on peut affirmer avec certitude que la décennie 2011-2020 est plus chaude de 1,1 °C que le demi-siècle 1850-1900 [1]. Si peu, pourrait-on dire ? Il ne faut pas se faire avoir par ce « peu » de 1,1 °C. Les spécialistes de l’histoire du climat savent que la Terre ne s’est jamais autant réchauffée en aussi peu de temps. Et il faut bien comprendre ce que représente cette moyenne mondiale : à l’échelle des temps géologiques, entre une période froide dite glaciaire et une période plus chaude interglaciaire, il n’y a que 4 °C de différence en moyenne.
  • Parler de réchauffement climatique a le mérite de la simplicité. Néanmoins, les effets ne se limitent pas à une simple hausse des températures : ils concernent aussi la modification du régime des pluies ou encore la fréquence et l’intensité d’événements extrêmes (vagues de chaleur, inondations, feux de forêt, ouragans, etc.) avec leur cortège d’effets graves sur la nature et sur les humains. Pour cette raison, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) [2], préfère employer l’expression « changement climatique » (« climate change » en anglais) [3]. Ces changements sont généralisés, observables du sommet de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, et des régions tropicales aux régions polaires. Ils s’intensifient et n’épargnent aucune région du monde.
....
  • Le réchauffement climatique menace les équilibres de la planète. Par exemple, la température croissante des océans et leur acidification (une partie du CO₂ de l’atmosphère se dissout dans l’eau de mer, ce qui augmente son acidité) conduisent à la mort des récifs de coraux tropicaux. Toutefois, comme l’a rappelé le rapport du Giec paru en mars 2022, la première espèce en péril est la nôtre : de 3,3 à 3,6 milliards d’humains sont vulnérables [7]. L’augmentation de la température des océans entraîne une dilatation de leurs eaux, qui se combine à la fonte accélérée des glaciers et calottes glaciaires pour causer une montée des eaux particulièrement inquiétante pour les îles et les deltas très peuplés comme le Bangladesh, déjà sensible aux inondations causées par les pluies torrentielles. Même sur les littoraux davantage protégés, des épisodes de submersion marine par les vagues sont inévitables. La destruction des récifs nous affecte d’ailleurs au premier chef puisque les coraux offrent à la fois une ressource en poissons et une protection contre l’érosion du littoral par les vagues.
  • Ailleurs, la hausse des températures et l’augmentation du taux d’humidité vont rendre certaines régions inhabitables, avec les risques inhérents de migrations, voire de guerres, même si ces dernières sont rarement causées par le climat seul. En 2050, il pourrait ainsi y avoir entre 150 et 300 millions de migrants environnementaux. Les sécheresses provoquées par des vagues de chaleur, comme celles vécues en Iran ou en Californie, amplifient dramatiquement les mauvais choix humains dans la gestion de la ressource en eau.
  • Les rendements agricoles vont chuter, car une chaleur excessive perturbe le métabolisme des plantes cultivées et favorise le développement de leurs parasites. Les forêts, elles aussi, sont fragilisées par les sécheresses et les stress hydriques qui profitent aux pathogènes comme les scolytes ; c’est d’autant plus grave qu’elles sont un puits de carbone qui prélève une partie du CO₂ de l’atmosphère (un mécanisme qui, hélas, tend à s’inverser en Amazonie). Canada, Sibérie, Californie, Australie, etc. : elles sont aussi davantage exposées à des incendies gigantesques, ou mégafeux, émetteurs de CO₂ et qui désormais menacent les villes.
  • Les effets sur la santé humaine sont déjà visibles : les canicules accroissent la mortalité directe parmi les catégories les plus fragiles, comme les personnes âgées, mais leurs effets peuvent aussi être insidieux, par exemple en diminuant la qualité du sommeil. Le changement climatique favorise aussi l’extension des zones favorables aux espèces de moustiques vectrices de maladies (paludisme, dengue, Zika, chikungunya).


Un excellent dossier très complet à lire ici.
 
Chuisbizarre
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  • Le réchauffement climatique est un phénomène causé par les gaz à effet de serre émis par les humains. Il se traduit par une augmentation très rapide de la température moyenne de l’atmosphère depuis les années 1850. Aujourd’hui on peut affirmer avec certitude que la décennie 2011-2020 est plus chaude de 1,1 °C que le demi-siècle 1850-1900 [1]. Si peu, pourrait-on dire ? Il ne faut pas se faire avoir par ce « peu » de 1,1 °C. Les spécialistes de l’histoire du climat savent que la Terre ne s’est jamais autant réchauffée en aussi peu de temps. Et il faut bien comprendre ce que représente cette moyenne mondiale : à l’échelle des temps géologiques, entre une période froide dite glaciaire et une période plus chaude interglaciaire, il n’y a que 4 °C de différence en moyenne.
  • Parler de réchauffement climatique a le mérite de la simplicité. Néanmoins, les effets ne se limitent pas à une simple hausse des températures : ils concernent aussi la modification du régime des pluies ou encore la fréquence et l’intensité d’événements extrêmes (vagues de chaleur, inondations, feux de forêt, ouragans, etc.) avec leur cortège d’effets graves sur la nature et sur les humains. Pour cette raison, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) [2], préfère employer l’expression « changement climatique » (« climate change » en anglais) [3]. Ces changements sont généralisés, observables du sommet de l’atmosphère jusqu’au fond des océans, et des régions tropicales aux régions polaires. Ils s’intensifient et n’épargnent aucune région du monde.
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  • Le réchauffement climatique menace les équilibres de la planète. Par exemple, la température croissante des océans et leur acidification (une partie du CO₂ de l’atmosphère se dissout dans l’eau de mer, ce qui augmente son acidité) conduisent à la mort des récifs de coraux tropicaux. Toutefois, comme l’a rappelé le rapport du Giec paru en mars 2022, la première espèce en péril est la nôtre : de 3,3 à 3,6 milliards d’humains sont vulnérables [7]. L’augmentation de la température des océans entraîne une dilatation de leurs eaux, qui se combine à la fonte accélérée des glaciers et calottes glaciaires pour causer une montée des eaux particulièrement inquiétante pour les îles et les deltas très peuplés comme le Bangladesh, déjà sensible aux inondations causées par les pluies torrentielles. Même sur les littoraux davantage protégés, des épisodes de submersion marine par les vagues sont inévitables. La destruction des récifs nous affecte d’ailleurs au premier chef puisque les coraux offrent à la fois une ressource en poissons et une protection contre l’érosion du littoral par les vagues.
  • Ailleurs, la hausse des températures et l’augmentation du taux d’humidité vont rendre certaines régions inhabitables, avec les risques inhérents de migrations, voire de guerres, même si ces dernières sont rarement causées par le climat seul. En 2050, il pourrait ainsi y avoir entre 150 et 300 millions de migrants environnementaux. Les sécheresses provoquées par des vagues de chaleur, comme celles vécues en Iran ou en Californie, amplifient dramatiquement les mauvais choix humains dans la gestion de la ressource en eau.
  • Les rendements agricoles vont chuter, car une chaleur excessive perturbe le métabolisme des plantes cultivées et favorise le développement de leurs parasites. Les forêts, elles aussi, sont fragilisées par les sécheresses et les stress hydriques qui profitent aux pathogènes comme les scolytes ; c’est d’autant plus grave qu’elles sont un puits de carbone qui prélève une partie du CO₂ de l’atmosphère (un mécanisme qui, hélas, tend à s’inverser en Amazonie). Canada, Sibérie, Californie, Australie, etc. : elles sont aussi davantage exposées à des incendies gigantesques, ou mégafeux, émetteurs de CO₂ et qui désormais menacent les villes.
  • Les effets sur la santé humaine sont déjà visibles : les canicules accroissent la mortalité directe parmi les catégories les plus fragiles, comme les personnes âgées, mais leurs effets peuvent aussi être insidieux, par exemple en diminuant la qualité du sommeil. Le changement climatique favorise aussi l’extension des zones favorables aux espèces de moustiques vectrices de maladies (paludisme, dengue, Zika, chikungunya).


Un excellent dossier très complet à lire ici.
Très intéressant et très triste aussi...
 
Donbass
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Réchauffement climatique une vaste arnaques et que de mensonges...

Voir la pièce jointe 5135


Quelques jours de canicule localisée à l’échelle des quelques 3% de la surface terrestre comprenant l’Europe occidentale, et le propagandisme intergouvernemental se fait catégorique : l’« urgence climatique » doit être décrétée le plus rapidement possible ! Autrement dit, « alerte rouge », « alerte au réchauffement climatique anthropique », « l’Europe est en feu », les « lacs de l’ouest étasunien se tarissent », « on enregistre actuellement les températures les plus élevées » – sous-entendu, « aux quatre coins de la planète » … Qu’en est- il réellement ?
Considérons le graphique mondial suivant de l’anomalie thermique moyenne journalière (datant d’hier, mercredi 20 juillet 2022), établi par l’Institut du changement climatique de l’Université du Maine (les cercles colorés et les légendes sont nos ajouts, qui ne modifient rien).

Voir la pièce jointe 5137


L’anomalie de température mondiale n’était hier que de +0,2°C (encadré en rouge en bas à gauche) et il fait notablement très froid (les zones concernées principales sont encerclées de deux bleus différents) dans de nombreuses régions du monde, comme en Arctique, en Scandinavie, en Sibérie, à Moscou, en Antarctique, en Argentine, dans le sud- est de l’Australie… La propagande climatique n’en a cure et la désinformation persiste et signe, au point de définir le climat global par le temps qu’il a fait en Europe occidentale ces derniers jours (et dans certains États américains, comme le Texas et l’Oklahoma).

Mais il n’y a pas de vagues de chaleur et de sécheresse extrêmes aux États-Unis, contrairement à ce que racontent Biden le sénile et son groupe d’arnaqueurs médiatiques. Les plus récentes canicules outre-Atlantique
se sont produites dans les années 1930, comme l’indique l’un des derniers indices de canicule disponibles (n’ayant pas été supprimés du site) de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (l’EPA) :

Voir la pièce jointe 5138


Comment de brèves canicules estivales pourraient-elles en effet faire office d’indication d’un « changement climatique » constituant une quelconque « urgence planétaire », alors qu’il existe deux hémisphères, nord et sud ? Les événements et les tendances météorologiques qui surviennent dans l’un et l’autre hémisphères attestent clairement qu’il n’y a pas de réchauffement extrême généralisée en 2022. Un hémisphère sud qui présente une tendance à produire des températures en baisse (comme c’est le cas en ce moment, notamment en Argentine et en Australie) a pour contrepartie un hémisphère nord dont les températures vont tendre vers une phase de réchauffement ponctuel (l’Arctique étant l’une des exceptions notoires actuelles, surtout cette année, comme nous en avons traité plus spécifiquement ici le mois dernier). La mystification ne fonctionne que si l’on oublie la dualité hémisphérique.
L’Australie, dont la taille est plusieurs fois supérieure à celle de l’Angleterre, est en train de battre des records de froid depuis début juin1. Curieusement cependant, cette actualité climatique de l’autre côté de notre planète « en feu » n’a pas fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines dans les milieux médiatiques, en comparaison de l’hystérie alarmiste suscitée par la vague de chaleur d’environ 48 heures cette semaine à Londres (vague de chaleur pourtant sans commune mesure, en termes de durée, par exemple avec la canicule de juin-juillet 1976).

Les événements et les tendances météorologiques passés révèlent
qu’il n’y a pas de chaleur extrême généralisée en 2022. D’où, comme toujours, l’importance de l’histoire et de la cultivation du sens et d’une conscience historique, y compris dans le domaine du climat.

La science de rigueur et l’histoire sont les deux domaines qui font le plus cruellement défaut au programme mondialiste de « lutte contre le réchauffement climatique », véritable instrument de l’effondrement énergétique en vigueur et de l’abjecte paupérisation des peuples qui en découle (pénurie énergétique et alimentaire engendrée par des superstitions climatiques, et dont nous ne pouvons que faire porter la responsabilité à ses véritables instigateurs à la tête des grandes institutions du pouvoir mondial politico-financier).
 
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