Dans un vent frais s'envolent les feuilles,
Souvenirs du beau printemps qui n'est plus.
Et la saison brune nous accueille
Dans un doux tumulte de chants perdus.
L'herbe humide reste pourtant verte
Et bientôt d'or elle sera recouverte.
Mais les pins garderont leurs épines,
Tandis que, là, sous la brume fine,
J'attends, seul, dans les ruines du printemps.
Je cours, je marche, je m'arrête... un instant...
Je me perds, je pars, je m'en vais, là-bas,
M'évanouir, perdre raison, ici bas.
Souvenirs du beau printemps qui n'est plus.
Et la saison brune nous accueille
Dans un doux tumulte de chants perdus.
L'herbe humide reste pourtant verte
Et bientôt d'or elle sera recouverte.
Mais les pins garderont leurs épines,
Tandis que, là, sous la brume fine,
J'attends, seul, dans les ruines du printemps.
Je cours, je marche, je m'arrête... un instant...
Je me perds, je pars, je m'en vais, là-bas,
M'évanouir, perdre raison, ici bas.