Algérie360, mercredi 23 mars 2022
Protection des animaux : le wali d’Alger annonce la fin de « Galoufa »
Afin de lutter contre la rage, les autorités de la commune d’Alger font abattre massivement les chats et les chiens errants. Le sort de ces animaux condamnés à une mort certaine procure une profonde tristesse chez les habitants de la région.
Suite à des échanges de lettres de la part de Brigitte Bardot et du président Abdelmadjid Tebboune où ce dernier avait fait part de son empathie et celle de beaucoup d’Algériens concernant le respect et le traitement adéquat des animaux, la Fondation Brigitte Bardot via son compte Instagram a annoncé mardi 22 mars 2022, la fin des électrocutions à la fourrière d’Alger, la fameuse » Galoufa « . “Les Algériens ne se reconnaissent pas dans ces exécutions cruelles et nous demandent d’intervenir pour apporter notre expertise et des solutions humaines et responsables “ tels sont les propos rédigés par Brigitte Bardot dans sa lettre au président de la république algérienne.
En effet, et au terme d’une réunion de la Fondation avec le Wali Ahmed Mabed tenue à Alger le mardi 22 mars de l’année en cours, que la déclaration d’arrêt a été annoncée. Désormais, des milliers d’animaux ne connaîtront plus une mort ni un traitement atroce. A cet effet, La Fondation, aux côtés de l’association locale B.C.H.E., a mis en place une formation sur les techniques de capture des chiens assurée par l’expert Brian Faulkner.
Toujours dans la même publication, la fondation Brigitte Bardot sollicite la détermination et l’engagement des Algériens qui aiment les animaux à les faire vacciner et à les stériliser de manière à ce que cette mesure soit durable.
Les algériens ensemble contre la Galoufa
Aux côtés de Haïfa Rezagui, la présence des animaux est toujours appréciée. Notamment les bâtards à qui cette vétérinaire algéroise affirme vouloir « redonner une légitimité ».
A Staoueli, à l’ouest d’Alger, de nombreux citoyens se côtoient dans un champ-refuge qui a été loué auprès d’un particulier et dont la gestion est assurée par une petite dizaine de volontaires dirigés par Haïfa Rezagui. La quadragénaire a choisi il y a un an de fonder l’association BCHE (Algérie Billy pour la Compassion, l’Humanité et l’Empathie) dans le but de légitimer cette action bénévole menée depuis 15 ans, de recevoir des visiteurs ou encore de sensibiliser les habitants de cette ville. Mais pour elle, il est hors de question de solliciter la moindre subvention de l’État. « Ce ne serait pas logique. Comment dénoncerais-je alors Galoufa ? » précise-t-elle.
La Galoufa est le nom attribué par les Algériens à ces services municipaux qui se chargent de capturer et de tuer les animaux, en particulier les chiens et les chats errants, voire domestiques, de manière à éviter leurs morsures et la contamination par des maladies en tous genres.
A l’origine de cette pratique, qui date de la période de la colonisation française, on trouve, dit-on, Garufa, un Espagnol habitant le quartier populaire de Bab El-Oued. Cet individu avait fait de la capture des chiens errants sa spécialité, au moment où la rage était encore très présente.
Protection des animaux : le wali d’Alger annonce la fin de « Galoufa »
Afin de lutter contre la rage, les autorités de la commune d’Alger font abattre massivement les chats et les chiens errants. Le sort de ces animaux condamnés à une mort certaine procure une profonde tristesse chez les habitants de la région.
Suite à des échanges de lettres de la part de Brigitte Bardot et du président Abdelmadjid Tebboune où ce dernier avait fait part de son empathie et celle de beaucoup d’Algériens concernant le respect et le traitement adéquat des animaux, la Fondation Brigitte Bardot via son compte Instagram a annoncé mardi 22 mars 2022, la fin des électrocutions à la fourrière d’Alger, la fameuse » Galoufa « . “Les Algériens ne se reconnaissent pas dans ces exécutions cruelles et nous demandent d’intervenir pour apporter notre expertise et des solutions humaines et responsables “ tels sont les propos rédigés par Brigitte Bardot dans sa lettre au président de la république algérienne.
En effet, et au terme d’une réunion de la Fondation avec le Wali Ahmed Mabed tenue à Alger le mardi 22 mars de l’année en cours, que la déclaration d’arrêt a été annoncée. Désormais, des milliers d’animaux ne connaîtront plus une mort ni un traitement atroce. A cet effet, La Fondation, aux côtés de l’association locale B.C.H.E., a mis en place une formation sur les techniques de capture des chiens assurée par l’expert Brian Faulkner.
Toujours dans la même publication, la fondation Brigitte Bardot sollicite la détermination et l’engagement des Algériens qui aiment les animaux à les faire vacciner et à les stériliser de manière à ce que cette mesure soit durable.
Les algériens ensemble contre la Galoufa
Aux côtés de Haïfa Rezagui, la présence des animaux est toujours appréciée. Notamment les bâtards à qui cette vétérinaire algéroise affirme vouloir « redonner une légitimité ».
A Staoueli, à l’ouest d’Alger, de nombreux citoyens se côtoient dans un champ-refuge qui a été loué auprès d’un particulier et dont la gestion est assurée par une petite dizaine de volontaires dirigés par Haïfa Rezagui. La quadragénaire a choisi il y a un an de fonder l’association BCHE (Algérie Billy pour la Compassion, l’Humanité et l’Empathie) dans le but de légitimer cette action bénévole menée depuis 15 ans, de recevoir des visiteurs ou encore de sensibiliser les habitants de cette ville. Mais pour elle, il est hors de question de solliciter la moindre subvention de l’État. « Ce ne serait pas logique. Comment dénoncerais-je alors Galoufa ? » précise-t-elle.
La Galoufa est le nom attribué par les Algériens à ces services municipaux qui se chargent de capturer et de tuer les animaux, en particulier les chiens et les chats errants, voire domestiques, de manière à éviter leurs morsures et la contamination par des maladies en tous genres.
A l’origine de cette pratique, qui date de la période de la colonisation française, on trouve, dit-on, Garufa, un Espagnol habitant le quartier populaire de Bab El-Oued. Cet individu avait fait de la capture des chiens errants sa spécialité, au moment où la rage était encore très présente.