Salut !
Au sujet de "l'amourisation du coeur" comme tu dis, cela provient de l'antiquité, sinon plus loin, de ce que l'observation était un élément beaucoup plus fondamental que l'inspection et la spéculation dans les domaines de l'organique et de la physiologie. Et lorsque l'on "tombe amoureux", l'organe du cœur bat plus fortement qu'à l'habitude, comme dans les situations d'angoisse ou de danger. Il leur vint à l'imagination de penser, par effet de causalité, que le cœur y est pour quelque chose dans le processus de l'amour.
Au sujet de l'amour lui-même, les derniers propos plausibles que j'ai pu entendre à son sujet sont ceux de Schopenhauer qui disait que la métaphysique de l'amour consistait à voiler les de l'homme comme de la femme qui se courtisent dans le but souverain -ruse de la nature- de procréer, un peu comme les animaux et leurs nombreuses danses nuptiales.
Mais comment aime-t-on quelqu'un "dont on s'en foutait il y a 3 mois ?" La sélection: si ton premier entretien avec le sexe opposé n'a pas été d'un grand succès, il prévaut pour "l'instinct du groupe" que tu ailles chercher ailleurs pour continuer à contribuer au devenir de l'espèce. Les modalités de rencontre, de séduction...dans lesquelles tu te trouvent dépendent du contexte environnemental, social ou encore culturel...
Voilà des réponses bien austères n'est-ce pas ?
J'espère avoir pu t'être utile en quelque façon.