Nouvelles No meaning, so what ?

My dear friend,
Can you tell me more about your life ?
I feel like I don’t really know you

Je connais ce sentiment avec toi. Ce sentiment de ne pas te connaître, de ne pas savoir qui tu es. D’avoir tout faux. Mais à chaque fois qu’il me saisit, il me surprend. Il ne cessera jamais d’ailleurs. Car à chaque fois que je pense avoir compris une chose en toi, une autre vient la contredire. Je ne comprends plus rien de toi. Et de nous aussi. Qui es-tu ?
J’aimerai raconter notre histoire, mais dire que j’éprouve de la flemme serait un euphémisme.
J’ai arrêté de croire quoi que ce soit. De penser quoi que ce soit. Ton silence ne me rend même plus triste. Je commence à avoir plus que l’habitude. Seulement ce vide, encore et encore..
Les paroles de la chanson résonnent en moi.
Lorsque je me relis j’ai l’impression que je ne pourrai pas être plus médiocre. Et ça me bute. Je n’ai plus aucun talent. Mon écriture, c’était à la fois ma passion, et ma plus grande fierté. Alors quoi ? Il faut écrire plus souvent, c’est ça ?
Des réponses. Un jour, je sais pas quand, mais il faudra que tu me les donnes.
Les promesses, c’est que du vent. Même moi je n’ai pas confiance en les miennes, peu importe avec quelle sincérité j’y crois.
Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, cela n’a aucun rapport.

 

[Printemps]

Je trouve cela très très très très très très... bien...
Un plaisir pour les yeux...un bonheur que d'avaler ces mots...un courant que l'on suit... qu'il ne se termine jamais... que sa source d'inspiration soit éternelle...

 

[Saule]

My dear friend,
Can you tell me more about your life ?
I feel like I don’t really know you

Je connais ce sentiment avec toi. Ce sentiment de ne pas te connaître, de ne pas savoir qui tu es. D’avoir tout faux. Mais à chaque fois qu’il me saisit, il me surprend. Il ne cessera jamais d’ailleurs. Car à chaque fois que je pense avoir compris une chose en toi, une autre vient la contredire. Je ne comprends plus rien de toi. Et de nous aussi. Qui es-tu ?
J’aimerai raconter notre histoire, mais dire que j’éprouve de la flemme serait un euphémisme.
J’ai arrêté de croire quoi que ce soit. De penser quoi que ce soit. Ton silence ne me rend même plus triste. Je commence à avoir plus que l’habitude. Seulement ce vide, encore et encore..
Les paroles de la chanson résonnent en moi.
Lorsque je me relis j’ai l’impression que je ne pourrai pas être plus médiocre. Et ça me bute. Je n’ai plus aucun talent. Mon écriture, c’était à la fois ma passion, et ma plus grande fierté. Alors quoi ? Il faut écrire plus souvent, c’est ça ?
Des réponses. Un jour, je sais pas quand, mais il faudra que tu me les donnes.
Les promesses, c’est que du vent. Même moi je n’ai pas confiance en les miennes, peu importe avec quelle sincérité j’y crois.
Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, cela n’a aucun rapport.

Ça me fait pleurer
Je suis dans la même situation, si seulement y avait une solution claire, si seulement on pouvait mettre tout sur la table et que tout rentre dans l'ordre. Mais chaque fois que j'essaye j'ai l'impression de m'éloigner encore plus après. Et ça me blesse de savoir qu'il est possible qu'on se perde de vue définitivement... qu'on deviennent des inconnus l'un pour l'autre après tout ce temps ensemble à parler. Mais non je ne le connais pas. Je ne pourrais pas parler de lui plus de cinq minutes. On a tant partagé et pourtant rien à la fois.
Je suis juste perdu, perdu de savoir que ça pourrait se finir comme ça. Sans un aurevoir, sans un mot, par un vide, un silence déchirant.
J'ai perdu beaucoup d'espoir, ne m'en reste peut être plus assez pour renforcer nos liens, peut être que je vais le laisser partir, m'éloigner, le perdre de vue. Distants.

C'est horrible ce sentiment d'impuissance et de responsabilité à la fois. Si je pars je serais responsable de la perte de notre lien, mais si je reste je suis impuissant à faire quoi que ce soit pour améliorer la situation qui empire de jour en jour. Je le fuis.

 

[Deer Alastor. ~]

My dear friend,
Can you tell me more about your life ?
I feel like I don’t really know you

Je connais ce sentiment avec toi. Ce sentiment de ne pas te connaître, de ne pas savoir qui tu es. D’avoir tout faux. Mais à chaque fois qu’il me saisit, il me surprend. Il ne cessera jamais d’ailleurs. Car à chaque fois que je pense avoir compris une chose en toi, une autre vient la contredire. Je ne comprends plus rien de toi. Et de nous aussi. Qui es-tu ?
J’aimerai raconter notre histoire, mais dire que j’éprouve de la flemme serait un euphémisme.
J’ai arrêté de croire quoi que ce soit. De penser quoi que ce soit. Ton silence ne me rend même plus triste. Je commence à avoir plus que l’habitude. Seulement ce vide, encore et encore..
Les paroles de la chanson résonnent en moi.
Lorsque je me relis j’ai l’impression que je ne pourrai pas être plus médiocre. Et ça me bute. Je n’ai plus aucun talent. Mon écriture, c’était à la fois ma passion, et ma plus grande fierté. Alors quoi ? Il faut écrire plus souvent, c’est ça ?
Des réponses. Un jour, je sais pas quand, mais il faudra que tu me les donnes.
Les promesses, c’est que du vent. Même moi je n’ai pas confiance en les miennes, peu importe avec quelle sincérité j’y crois.
Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, cela n’a aucun rapport.

J'apprécie beaucoup.

 

[Anonymever]

Je trouve cela très très très très très très... bien...
Un plaisir pour les yeux...un bonheur que d'avaler ces mots...un courant que l'on suit... qu'il ne se termine jamais... que sa source d'inspiration soit éternelle...

Merci beaucoup, ça me touche. Mais pour la source d'inspiration elle n'en fait malheureusement qu'à sa tête.

 

[Anonymever]

Ça me fait pleurer
Je suis dans la même situation, si seulement y avait une solution claire, si seulement on pouvait mettre tout sur la table et que tout rentre dans l'ordre. Mais chaque fois que j'essaye j'ai l'impression de m'éloigner encore plus après. Et ça me blesse de savoir qu'il est possible qu'on se perde de vue définitivement... qu'on deviennent des inconnus l'un pour l'autre après tout ce temps ensemble à parler. Mais non je ne le connais pas. Je ne pourrais pas parler de lui plus de cinq minutes. On a tant partagé et pourtant rien à la fois.
Je suis juste perdu, perdu de savoir que ça pourrait se finir comme ça. Sans un aurevoir, sans un mot, par un vide, un silence déchirant.
J'ai perdu beaucoup d'espoir, ne m'en reste peut être plus assez pour renforcer nos liens, peut être que je vais le laisser partir, m'éloigner, le perdre de vue. Distants.

C'est horrible ce sentiment d'impuissance et de responsabilité à la fois. Si je pars je serais responsable de la perte de notre lien, mais si je reste je suis impuissant à faire quoi que ce soit pour améliorer la situation qui empire de jour en jour. Je le fuis.

Tout d'abord, excuse moi pour ma réponse tardive. Il y a beaucoup de choses à dire et je voulais prendre le temps pour bien te répondre.
J'ai écrit le texte d'en haut après avoir appris, une énième fois, un fait troublant sur une personne que je pensais connaître mieux que quiconque, et ça me bouleversait parce qu'une nouvelle fois, ça venait tout embrouiller.
J'étais justement sortie de la situation que tu as si bien décrite, et j'avais l'impression qu'on m'y renvoyait. De replonger la tête sous l'eau encore une fois. De revivre cette peur terrifiante de d'être des étrangers, et surtout de rien capter à rien.
Je comprends ton sentiment d'impuissance alors qu'on a tout tenté. Je ne voulais pas partir, mais j'ai fini par m'épuiser, au bout d'un an.
En ce moment ça s'est arrangé, mais je ne sais pas que prévoit l'avenir.
En tout cas sache que tout peut changer. Je ne dirai pas que la situation est idéale aujourd'hui, mais elle est bien meilleure. Même si je ressens dans le quotidien que certaines choses resteront les mêmes...
Bon ce pavé pour te dire que tu n'es pas seul et que si tu as besoin de parler de ça je peux t'écouter. Je ne sais pas si je saurai t'aider comme il le faut, ni même si je le peux, mais bon.

 

[Anonymever]

J'apprécie beaucoup.

Merci

 

[Saule]

Tout d'abord, excuse moi pour ma réponse tardive. Il y a beaucoup de choses à dire et je voulais prendre le temps pour bien te répondre.
J'ai écrit le texte d'en haut après avoir appris, une énième fois, un fait troublant sur une personne que je pensais connaître mieux que quiconque, et ça me bouleversait parce qu'une nouvelle fois, ça venait tout embrouiller.
J'étais justement sortie de la situation que tu as si bien décrite, et j'avais l'impression qu'on m'y renvoyait. De replonger la tête sous l'eau encore une fois. De revivre cette peur terrifiante de d'être des étrangers, et surtout de rien capter à rien.
Je comprends ton sentiment d'impuissance alors qu'on a tout tenté. Je ne voulais pas partir, mais j'ai fini par m'épuiser, au bout d'un an.
En ce moment ça s'est arrangé, mais je ne sais pas que prévoit l'avenir.
En tout cas sache que tout peut changer. Je ne dirai pas que la situation est idéale aujourd'hui, mais elle est bien meilleure. Même si je ressens dans le quotidien que certaines choses resteront les mêmes...
Bon ce pavé pour te dire que tu n'es pas seul et que si tu as besoin de parler de ça je peux t'écouter. Je ne sais pas si je saurai t'aider comme il le faut, ni même si je le peux, mais bon.

Merci beaucoup.
C'est certain, on ne sait où l'on va, on n'a que l'espoir et l'imagination pour combler nos peurs de ce que peut réserver l'avenir.