P
Anonyme
Tout d'abord, Bonjour !
Je sais pas vraiment pourquoi j'écris sur ce sujet ici. J'ai des proches de ma famille, des amis avec qui j'ai déjà évoqué le sujet, et qui me soutiennent, mais j'ai l'envie ou le besoins peut être de le partager à des inconnus. (Bref).
Comme dit dans le titre, mes parents on décidé de couper les ponts avec moi, pour remettre un peu de contexte, je suis la fille ainée d'une fratrie de 3 enfants, (1 petite sœur de 23 ans, et 1 petit frère de 21 ans) et je suis âgée de 24 ans.
Cela fait suite au Burn Out de mon compagnon (nous sommes ensemble depuis presque 5 ans maintenant, il à 27 ans) début d'année dernière (télétravail, covid, stress, boulot de plus en plus dévalorisant…), j'appel mes parents en panique, et dans leur grande gentillesse, proposent de nous aidée à rebondir et de nous héberger le temps qu'il essaie de trouver un travail dans leur région à eux, ont hésite un peu puis nous finissons par accepter la proposition , l'éloignement avec le reste de ma famille étant devenu, après 2 premières années de ménage ensemble, difficile à vivre pour moi. (Nous avions emménagé ensemble dans une région très éloignées d'eux suite à une proposition de travail faite à mon compagnon).
Le premier mois ce passe bien, même si tout les feux étaient au rouge avec des guirlandes autours, ça allait. Ah ! J'ai oublié de dire que pile au même moment ma soeur avait aussi décidé de revenir vivre chez mes parents pour faire quelques économies et que mon frère n'ayant jamais quitté le domicile familial était aussi là. (Je vous l'ai dit, tout les feux étaient au rouge avec des guirlandes, mais quand il y a pas le choix, bah il y a pas le choix). Donc tout allait bien, mais ! Parce que toute les bonnes histoires commencent par un "Mais" mon compagnon est différents de mes parents, par différent, j'entends plus que je ne l'était déjà avec eux. Petit topo, mes parents sont des grand fêtards amateurs de festivals métal, de concert, ils sont extravertis, bien speed, amateurs d'alcool, des bon vivants quoi. Moi je suis pas du tout comme ça, et ça me va, j'aime bien lire, le calme, les musées, le calme, je suis très introvertie, souvent dans ma bulle et pas bien rapide, et mon conjoint, bah il est pareil, et ont est heureux comme ça. Et du coup c'est la que le bât blesse.
Nous sommes trop différents.
Il faut savoir que mes parents, et mon père surtout nous ont élever un peu à la dure, mais ils ont été à mon humble avis de bon parents, aimant, tout ce qu'il fallait, même si les autres membres de notre familles les trouvaient très dure et sévère avec nous, ont n'étaient pas des enfants malheureux.
Donc je reprend, mes parents se confrontent rarement à part avec leur enfants et les personnes qu'ils apprécient beaucoup (important ça), et quand ils avaient une remarquent à faire sur le comportement de mon compagnons (trop dans sa bulle, pas assez joyeux, trop triste, pas assez rapide...) ils ne lui ont jamais dit en face, ils sont toujours passé par moi. C'était très difficile comme position, et autant vous dire que je mis suis noyé.
Autre point important, je n'ai jamais été quelqu'un qui ose s'imposer, ou tenir tête à quelqu'un, et surtout pas à mes parents, ils avaient bien plus de caractère que moi, très peut de remise en question, et moi une peur maladive des conflits.
J'ai donc tout fait pour préservé le plus mon compagnon de mes parents qui je savais pouvaient être très envahissant, et mes parents de mon compagnon qui semblait être sur le fil du rasoir de la dépression. Je comprenais d'ailleurs très bien que cette situation soit dure à vivre pour eux, être au côté d'une personne au bord de la dépression peut être exténuant, surtout quand on pas choisi cette personne. Donc je me voulais compréhensive et je me suis plié en quatre pour maintenir ce qui était vraisemblablement un navire à la dérive. En sachant que mes parents en demandaient toujours plus, et que mon compagnon faisait tout son possible pour nous sortir de là le plus rapidement possible, et prendre sur lui, mais ça commençait à être de plus en plus compliqué.
Mes parents dans le même temps, tentaient de façon, avec du recule maintenant, de me faire comprendre que mon compagnon était quelqu'un qui m'entrainait dans sa chute, qu'ils me trouvaient triste et malheureuse. Au début ils me le glissaient de temps en temps, entre deux reproches pour mon compagnons dans son dos, puis c'est devenu de plus en plus insistant, pour devenir une discussion qui arrivait pas tout les jours mais on en était plus très loin. Ils avaient sûrement raison, à cette période j'étais, encore une fois avec le recule que j'ai aujourd'hui, très malheureuse, j'ai pris beaucoup de poids en une période très courte.
Mais ça n'a jamais été la faute de mon conjoint. Mais celle de la situation, et part la même, inconsciemment de mes parents.
Et un beau matin, au court du début du troisième moi chez eux, je découvre mon conjoint dans le même état que le jour de son Burn Out, autant vous dire que j'était pas bien, j'étais toute pâle je tremblais, et lui c'était encore pire. Je descend voir mes parents et je leur explique que là, ça ne va plus, mon compagnon et vraiment pas bien, il est à bon , je suis paniqué, et la seule chose que j'ai pensé à faire c'est demandé de l'aide. Alors ils me disent de lui dire de descendre, et d'enlever sa caquette (il en porte une plus de cheveux oblige - je sais pas pourquoi, mais cette toute petite phrase me reste dans la tête, elle à tourné en boucle).
Il descend, et on y est. Ca y est, le début de la fin !
Mon père lui demande, après lui avoir fait un câlin (chose a laquelle mon compagnon n'est pas très habitué ou à l'aise sauf avec moi) d'être honnête et dire leur dire ce qu'il ne va pas. et là mon conjoint dit mot pour mot (pour le coup, c'est littéralement ça)
"Il y a des choses que j'arrive plus à supporter, mais je sais très bien que c'est pas à vous de changer mais à moi de partir, mais vous passez de l'amour à la haine d'un seul coup, je n'y arrive plus".
Honnête, respectueux, ça va nan ?
Eh bah nan, mon père passe dans une colère folle, fait comprendre à mon compagnon qu'il a qu'à dégager, et monte à l'étage, claque toute les portes. Mon compagnon sous le choc et tout tremblant dit une phrase sur sa famille, que j'ai malheureusement oubliée, et sort sous la pluie (parce que toute les bonnes histoires commencent par un "Mais" et de la pluie) et part marcher.
Evidemment, mais je le précise tout de même, je pleure tout les larmes de mon corps. On me fait ensuite comprendre qu'il ne doit plus jamais remettre les pieds ici, et je me voit contrainte de faire ses affaires, les mettre dans notre voiture. je l'attend et lui fait bien comprendre que je ne lui en veux pas, que je ne le quitterais pour rien au monde, et l'envoie chez sa grande sœur à heures de routes de là.
Non, je suis pas partie avec lui. Je sais pas comment vous l'expliquer, mais il y a des moments ou tu sais quand laisser l'autre tout seul. Même si c'était terriblement dur, je savais qu'il en avait besoin. Et moi aussi, j'avais besoin de tenir tête à mes parents.
Juste avant de passer à la suite, il était impensable pour moi de le quitter (même si c'est ce que mes parents souhaitaient, et souhaitent surement encore), il avait été là dans les moment les plus difficile de ma vie, et m'a toujours aidé, soutenue, et poussé à être la meilleure version de moi même, et je voulais être avec lui, dans le pire comme dans le meilleure.
Donc ! Mon cauchemar commence. La première semaine, j'ai le droit de mon père à plusieurs leçon, et injure à l'égard de mon compagnon, la première fois fait mal, la deuxième aussi, la troisième mon compagnon père son prénom et devient "ce mec", je n'écoute plus, mon père fini par comprendre que son avis ne compte plus. Je lui fait bien comprendre avec toute la délicatesse que j'ai encore en réserve, "je ne vous demande pas de l'apprécier, et je ne lui demande pas de vous apprécier non plus". Ca passe, mais difficilement, mais ça passe.
Et la viens le plus difficile, les "compliments", jamais je n'avais eu autant de compliment de leur part que depuis que mon compagnon était chez sa sœur.
"On a retrouver la fille qu'on aime"
"tu as l'air tellement plus heureuse" Jamais dans ma vie, je n'avais été aussi malheureuse.
"La Chloé sans son Jules, c'est celle qu'on aime" (j'ai changé les prénoms)
Allez savoir pourquoi, sous leur judicieux conseils, pour leur faire plaisir à eux, je met une robe, vêtement que j'exècre au possible. J'étais grosse, je me trouvaient tellement laide, ils savaient très bien que je détestais ce genre de vêtement, que j'étais extrêmement mal à l'aise dedans.
"Tu es tellement jolie, ça c'est la Chloé que j'aime, celle que j'avais perdue"
Ils ne me complimentaient que lorsque je ressemblais à ce qu'ils voulaient, j'étais celle qu'ils aimaient que lorsque mes choix leurs plaisaient. Et moi alors ? Mon bonheurs à moi ? Mes choix à moi ? Je ne pensais pas que mes premiers bourreaux, allaient être les gens que j'aime le plus au monde.
Je n'ai jamais eu confiance en moi, ou d'estime de moi même, parce qu'ils ont toujours été comme ça, d'aussi loin que je puisse me souvenir. Je ne me suis jamais vraiment rebellé, à part à travers les mensonges quand j'étais plus jeune, c'était le seul moyen que j'avais trouvé. J'ai vite arrêté, et j'ai vite abandonner toute sorte de rébellion. J'ai toujours été quelqu'un de discrète sur ma vie, mais j'avais fait le choix de ne plus leur en parler, parce que quoi que je dise de mes goût, de mes rêves, même si ils pensaient bien faire, je ne recevais que critique et pseudo "Avocat du diable" dont les enfants pleins de rêves se passeraient bien. Mais je m'égare.
Je n'en pouvais plus, j'étais épuisé. Mais je voulais tenir bon, parce que j'aime mes parents, je ne voulais pas abandonner.
Heureusement, ma cousine et meilleure amie m'a tendu la main et m'a proposer de venir vivre dans sa coloc le temps que mon compagnon trouve du travail (Il faisait de son mieux d'ailleurs, vous allez voir sa finira bientôt par payer). Après une engueulade avec ma mère en rentrant de vacance entre fille ou je l'ai surpris entrain de de parler dans mon dos, et m'avoir fait comprendre sans le moindre respect qu'elle continuerait quand je ne serais pas là, j'avais décidé, épuiser, de ne plus fournir d'effort pour être gentille. Mais bon on se rabiboche sur la route, et j'ai encore un peu d'espoir.
J'emménage chez ma cousine, travail avec elle dans sa boutique, et enfin, je souffle un peu, c'est encore très dure, mais l'air et enfin respirable. Les gens autour de moi sont bienveillant et connaissent bien le caractère de mes parents, ils font tout pour m'aider. Mon compagnon vient me voir dès qu'il le peu, et à chaque pois je suis aussi heureuse que la situation me brise le cœur, d'autant plus que la situation est en demi secret, moi ne voulant pas me caché, mais ne voulant plus inclure mes parents dans ma vie privée, à l'exception d'un essaie avec ma maman qui se soldera par un "Super. Amuse toi bien." Ca pique mais j'essaie de faire bonne figure, on peut encore sauvé ce qui n'est pas cassé, mais mon navire est toujours à la dérive, et il y a des trous dans la coque, et j'écope pour sauvé ce que je pense sauvable.
Et puis, un week end, cela faisait deux mois que je visais avec ma cousine, je n'étais encore heureuse, mais elle m'a permis de guérir un peu. Bref un week end je rentre chez mes parents, stressant un peu de leur dire que le lundi je partirais rejoindre mon compagnon pour surement deux ou trois semaines. Mais j'ai 24 ans, je suis une adulte, mes décision n'appartiennent qu'à moi. Mon papa nous invite au resto, à 5 minute à pied de leur maison, mon petit frère est avec nous, mais rentre plus tôt car fatigué de sa journée. Et là, mon papa me pose là question suivante "Qu'est ce que tu vas faire après ?" je le voyais bien, dans son regard, je le connais bien, il y avait du défis, et de la colère, je pense que sincèrement à ce moment là que mes parents se voyaient déjà "gagnant" et pensais que j'avais quitter mon conjoint. Je lui réponds que dès qu'il a
trouvé un emploie, je retournerais vivre avec lui.
Je ne me souvient plus de tout ce que mon père m'a dit hormis quelques mots :
"Ne t'étonne pas si dans 10 ans tu ne m'as toujours pas vu."
Ce soir là, mon père grand amateur de procès publics, m'a littéralement pourris dans ce restaurant, tellement que j'ai fait une crise de panique sur le chemin du retour, et qu'il a du m'aider à me calmer en me prenant dans ses bras sur le canapé. J'étais trop choqué pour protester.
Je précise que l'entièreté de ma famille adore mon conjoint, vraiment. Et que mes parents on déjà coupé les pont pendant plusieurs années sans raisons avec des membres de ma famille du coté de mon papa, avant de revenir comme des fleurs sans explications.
Je résume vite les évènements suivants, arrivé chez mon compagnon, il trouve un travail et se fait embaucher 5 jours plus tard. Entre temps je m'était encore engueulé avec mes parents car ayant reçu un message de ma sœur pour me dire qu'elle et mon frère était fatigué de la situation, j'avais essayé d'entamer le dialogue en prônant la diplomatie, et en étant très polie, mais je me suis pris un raz de marée d'incompréhension de dévalorisation (pour être polie). J'avais donc décidé la semaine de notre départ chez mes grand parents (qui était proche du nouveau travail de mon compagnons à 6-7h de chez mes parents, le temps de loué un appartement), que j'allais prévenir mon entourage, mais mes parents attendront, ma dernière altercations avec eux m'avait profondément déçu et rendu triste, j'étais de plus en plus épuisé de la situation.
Une semaine après notre départ, une semaine après la dernière dispute avec mes parents, c'est peu, je ne voulais pas les laisser dans l'ignorance trop longtemps non plus, je leur dis que je suis dans le Sud avec mon compagnon car il vient de trouver un poste et commence la semaine d'après, donc on à peut de temps pour s'installer.
Et là !
Ils me font comprendre à qu'elle point je suis ingrate, que je leur manque respect, que je n'ai donné aucune nouvelle, pour le dernier reproche, c'est effectivement vrai, mais vu les immondices qu'on m'avait dit, je trouvais qu'une semaine était peu...
Et sur ceux après beaucoup de méchanceté sous le coup de la colère de ma maman, et des pics incisif de mon père, les deux décident à une semaines d'intervalles de couper les ponts avec moi. Sans plus d'explications, donne mes affaires à ma petite sœur qui entre temps c'est trouver un appartement, et me dise de ne pas m'emmerder à leur dire au revoir, ils ne veulent plus me voir, plus me parler, plus rien savoir de moi.
Et hier, j'ai appris, alors que cela fait plusieurs mois qu'on ne se parle plus, qu'ils attendent que je revienne leur parler.
Non. Je ne veux pas être en colère, ni être rancunière, mais je ne m'infligerais pas ça, je ne veux plus ça. Ils m'ont trop fait souffrir, et je suis terriblement triste de voir que je sais ce que c'est d'être heureuse, et que ça ne met arrivé que lorsqu'ils sont sortis de ma vie. Mais ils doivent comprendre que leur choix, tout comme les miens on des conséquences.
Je ne demande pas d'excuses, je n'en ai pas besoins, je demande du respect, et qu'ils comprennent qu'ils m'ont brisés.
Voilà, j'ai raccourcis la fin, parce que c'est déjà très long. Mais voilà mon histoire.
J'entends souvent des histoires sur des enfants qui ont coupé les ponts avec leurs parents, mais pas des parents comme les miens. Mes parents sont de bonnes personnes, à qui il est arrivé de faire de mauvais choix.
Je sais pas vraiment pourquoi j'écris sur ce sujet ici. J'ai des proches de ma famille, des amis avec qui j'ai déjà évoqué le sujet, et qui me soutiennent, mais j'ai l'envie ou le besoins peut être de le partager à des inconnus. (Bref).
Comme dit dans le titre, mes parents on décidé de couper les ponts avec moi, pour remettre un peu de contexte, je suis la fille ainée d'une fratrie de 3 enfants, (1 petite sœur de 23 ans, et 1 petit frère de 21 ans) et je suis âgée de 24 ans.
Cela fait suite au Burn Out de mon compagnon (nous sommes ensemble depuis presque 5 ans maintenant, il à 27 ans) début d'année dernière (télétravail, covid, stress, boulot de plus en plus dévalorisant…), j'appel mes parents en panique, et dans leur grande gentillesse, proposent de nous aidée à rebondir et de nous héberger le temps qu'il essaie de trouver un travail dans leur région à eux, ont hésite un peu puis nous finissons par accepter la proposition , l'éloignement avec le reste de ma famille étant devenu, après 2 premières années de ménage ensemble, difficile à vivre pour moi. (Nous avions emménagé ensemble dans une région très éloignées d'eux suite à une proposition de travail faite à mon compagnon).
Le premier mois ce passe bien, même si tout les feux étaient au rouge avec des guirlandes autours, ça allait. Ah ! J'ai oublié de dire que pile au même moment ma soeur avait aussi décidé de revenir vivre chez mes parents pour faire quelques économies et que mon frère n'ayant jamais quitté le domicile familial était aussi là. (Je vous l'ai dit, tout les feux étaient au rouge avec des guirlandes, mais quand il y a pas le choix, bah il y a pas le choix). Donc tout allait bien, mais ! Parce que toute les bonnes histoires commencent par un "Mais" mon compagnon est différents de mes parents, par différent, j'entends plus que je ne l'était déjà avec eux. Petit topo, mes parents sont des grand fêtards amateurs de festivals métal, de concert, ils sont extravertis, bien speed, amateurs d'alcool, des bon vivants quoi. Moi je suis pas du tout comme ça, et ça me va, j'aime bien lire, le calme, les musées, le calme, je suis très introvertie, souvent dans ma bulle et pas bien rapide, et mon conjoint, bah il est pareil, et ont est heureux comme ça. Et du coup c'est la que le bât blesse.
Nous sommes trop différents.
Il faut savoir que mes parents, et mon père surtout nous ont élever un peu à la dure, mais ils ont été à mon humble avis de bon parents, aimant, tout ce qu'il fallait, même si les autres membres de notre familles les trouvaient très dure et sévère avec nous, ont n'étaient pas des enfants malheureux.
Donc je reprend, mes parents se confrontent rarement à part avec leur enfants et les personnes qu'ils apprécient beaucoup (important ça), et quand ils avaient une remarquent à faire sur le comportement de mon compagnons (trop dans sa bulle, pas assez joyeux, trop triste, pas assez rapide...) ils ne lui ont jamais dit en face, ils sont toujours passé par moi. C'était très difficile comme position, et autant vous dire que je mis suis noyé.
Autre point important, je n'ai jamais été quelqu'un qui ose s'imposer, ou tenir tête à quelqu'un, et surtout pas à mes parents, ils avaient bien plus de caractère que moi, très peut de remise en question, et moi une peur maladive des conflits.
J'ai donc tout fait pour préservé le plus mon compagnon de mes parents qui je savais pouvaient être très envahissant, et mes parents de mon compagnon qui semblait être sur le fil du rasoir de la dépression. Je comprenais d'ailleurs très bien que cette situation soit dure à vivre pour eux, être au côté d'une personne au bord de la dépression peut être exténuant, surtout quand on pas choisi cette personne. Donc je me voulais compréhensive et je me suis plié en quatre pour maintenir ce qui était vraisemblablement un navire à la dérive. En sachant que mes parents en demandaient toujours plus, et que mon compagnon faisait tout son possible pour nous sortir de là le plus rapidement possible, et prendre sur lui, mais ça commençait à être de plus en plus compliqué.
Mes parents dans le même temps, tentaient de façon, avec du recule maintenant, de me faire comprendre que mon compagnon était quelqu'un qui m'entrainait dans sa chute, qu'ils me trouvaient triste et malheureuse. Au début ils me le glissaient de temps en temps, entre deux reproches pour mon compagnons dans son dos, puis c'est devenu de plus en plus insistant, pour devenir une discussion qui arrivait pas tout les jours mais on en était plus très loin. Ils avaient sûrement raison, à cette période j'étais, encore une fois avec le recule que j'ai aujourd'hui, très malheureuse, j'ai pris beaucoup de poids en une période très courte.
Mais ça n'a jamais été la faute de mon conjoint. Mais celle de la situation, et part la même, inconsciemment de mes parents.
Et un beau matin, au court du début du troisième moi chez eux, je découvre mon conjoint dans le même état que le jour de son Burn Out, autant vous dire que j'était pas bien, j'étais toute pâle je tremblais, et lui c'était encore pire. Je descend voir mes parents et je leur explique que là, ça ne va plus, mon compagnon et vraiment pas bien, il est à bon , je suis paniqué, et la seule chose que j'ai pensé à faire c'est demandé de l'aide. Alors ils me disent de lui dire de descendre, et d'enlever sa caquette (il en porte une plus de cheveux oblige - je sais pas pourquoi, mais cette toute petite phrase me reste dans la tête, elle à tourné en boucle).
Il descend, et on y est. Ca y est, le début de la fin !
Mon père lui demande, après lui avoir fait un câlin (chose a laquelle mon compagnon n'est pas très habitué ou à l'aise sauf avec moi) d'être honnête et dire leur dire ce qu'il ne va pas. et là mon conjoint dit mot pour mot (pour le coup, c'est littéralement ça)
"Il y a des choses que j'arrive plus à supporter, mais je sais très bien que c'est pas à vous de changer mais à moi de partir, mais vous passez de l'amour à la haine d'un seul coup, je n'y arrive plus".
Honnête, respectueux, ça va nan ?
Eh bah nan, mon père passe dans une colère folle, fait comprendre à mon compagnon qu'il a qu'à dégager, et monte à l'étage, claque toute les portes. Mon compagnon sous le choc et tout tremblant dit une phrase sur sa famille, que j'ai malheureusement oubliée, et sort sous la pluie (parce que toute les bonnes histoires commencent par un "Mais" et de la pluie) et part marcher.
Evidemment, mais je le précise tout de même, je pleure tout les larmes de mon corps. On me fait ensuite comprendre qu'il ne doit plus jamais remettre les pieds ici, et je me voit contrainte de faire ses affaires, les mettre dans notre voiture. je l'attend et lui fait bien comprendre que je ne lui en veux pas, que je ne le quitterais pour rien au monde, et l'envoie chez sa grande sœur à heures de routes de là.
Non, je suis pas partie avec lui. Je sais pas comment vous l'expliquer, mais il y a des moments ou tu sais quand laisser l'autre tout seul. Même si c'était terriblement dur, je savais qu'il en avait besoin. Et moi aussi, j'avais besoin de tenir tête à mes parents.
Juste avant de passer à la suite, il était impensable pour moi de le quitter (même si c'est ce que mes parents souhaitaient, et souhaitent surement encore), il avait été là dans les moment les plus difficile de ma vie, et m'a toujours aidé, soutenue, et poussé à être la meilleure version de moi même, et je voulais être avec lui, dans le pire comme dans le meilleure.
Donc ! Mon cauchemar commence. La première semaine, j'ai le droit de mon père à plusieurs leçon, et injure à l'égard de mon compagnon, la première fois fait mal, la deuxième aussi, la troisième mon compagnon père son prénom et devient "ce mec", je n'écoute plus, mon père fini par comprendre que son avis ne compte plus. Je lui fait bien comprendre avec toute la délicatesse que j'ai encore en réserve, "je ne vous demande pas de l'apprécier, et je ne lui demande pas de vous apprécier non plus". Ca passe, mais difficilement, mais ça passe.
Et la viens le plus difficile, les "compliments", jamais je n'avais eu autant de compliment de leur part que depuis que mon compagnon était chez sa sœur.
"On a retrouver la fille qu'on aime"
"tu as l'air tellement plus heureuse" Jamais dans ma vie, je n'avais été aussi malheureuse.
"La Chloé sans son Jules, c'est celle qu'on aime" (j'ai changé les prénoms)
Allez savoir pourquoi, sous leur judicieux conseils, pour leur faire plaisir à eux, je met une robe, vêtement que j'exècre au possible. J'étais grosse, je me trouvaient tellement laide, ils savaient très bien que je détestais ce genre de vêtement, que j'étais extrêmement mal à l'aise dedans.
"Tu es tellement jolie, ça c'est la Chloé que j'aime, celle que j'avais perdue"
Ils ne me complimentaient que lorsque je ressemblais à ce qu'ils voulaient, j'étais celle qu'ils aimaient que lorsque mes choix leurs plaisaient. Et moi alors ? Mon bonheurs à moi ? Mes choix à moi ? Je ne pensais pas que mes premiers bourreaux, allaient être les gens que j'aime le plus au monde.
Je n'ai jamais eu confiance en moi, ou d'estime de moi même, parce qu'ils ont toujours été comme ça, d'aussi loin que je puisse me souvenir. Je ne me suis jamais vraiment rebellé, à part à travers les mensonges quand j'étais plus jeune, c'était le seul moyen que j'avais trouvé. J'ai vite arrêté, et j'ai vite abandonner toute sorte de rébellion. J'ai toujours été quelqu'un de discrète sur ma vie, mais j'avais fait le choix de ne plus leur en parler, parce que quoi que je dise de mes goût, de mes rêves, même si ils pensaient bien faire, je ne recevais que critique et pseudo "Avocat du diable" dont les enfants pleins de rêves se passeraient bien. Mais je m'égare.
Je n'en pouvais plus, j'étais épuisé. Mais je voulais tenir bon, parce que j'aime mes parents, je ne voulais pas abandonner.
Heureusement, ma cousine et meilleure amie m'a tendu la main et m'a proposer de venir vivre dans sa coloc le temps que mon compagnon trouve du travail (Il faisait de son mieux d'ailleurs, vous allez voir sa finira bientôt par payer). Après une engueulade avec ma mère en rentrant de vacance entre fille ou je l'ai surpris entrain de de parler dans mon dos, et m'avoir fait comprendre sans le moindre respect qu'elle continuerait quand je ne serais pas là, j'avais décidé, épuiser, de ne plus fournir d'effort pour être gentille. Mais bon on se rabiboche sur la route, et j'ai encore un peu d'espoir.
J'emménage chez ma cousine, travail avec elle dans sa boutique, et enfin, je souffle un peu, c'est encore très dure, mais l'air et enfin respirable. Les gens autour de moi sont bienveillant et connaissent bien le caractère de mes parents, ils font tout pour m'aider. Mon compagnon vient me voir dès qu'il le peu, et à chaque pois je suis aussi heureuse que la situation me brise le cœur, d'autant plus que la situation est en demi secret, moi ne voulant pas me caché, mais ne voulant plus inclure mes parents dans ma vie privée, à l'exception d'un essaie avec ma maman qui se soldera par un "Super. Amuse toi bien." Ca pique mais j'essaie de faire bonne figure, on peut encore sauvé ce qui n'est pas cassé, mais mon navire est toujours à la dérive, et il y a des trous dans la coque, et j'écope pour sauvé ce que je pense sauvable.
Et puis, un week end, cela faisait deux mois que je visais avec ma cousine, je n'étais encore heureuse, mais elle m'a permis de guérir un peu. Bref un week end je rentre chez mes parents, stressant un peu de leur dire que le lundi je partirais rejoindre mon compagnon pour surement deux ou trois semaines. Mais j'ai 24 ans, je suis une adulte, mes décision n'appartiennent qu'à moi. Mon papa nous invite au resto, à 5 minute à pied de leur maison, mon petit frère est avec nous, mais rentre plus tôt car fatigué de sa journée. Et là, mon papa me pose là question suivante "Qu'est ce que tu vas faire après ?" je le voyais bien, dans son regard, je le connais bien, il y avait du défis, et de la colère, je pense que sincèrement à ce moment là que mes parents se voyaient déjà "gagnant" et pensais que j'avais quitter mon conjoint. Je lui réponds que dès qu'il a
trouvé un emploie, je retournerais vivre avec lui.
Je ne me souvient plus de tout ce que mon père m'a dit hormis quelques mots :
"Ne t'étonne pas si dans 10 ans tu ne m'as toujours pas vu."
Ce soir là, mon père grand amateur de procès publics, m'a littéralement pourris dans ce restaurant, tellement que j'ai fait une crise de panique sur le chemin du retour, et qu'il a du m'aider à me calmer en me prenant dans ses bras sur le canapé. J'étais trop choqué pour protester.
Je précise que l'entièreté de ma famille adore mon conjoint, vraiment. Et que mes parents on déjà coupé les pont pendant plusieurs années sans raisons avec des membres de ma famille du coté de mon papa, avant de revenir comme des fleurs sans explications.
Je résume vite les évènements suivants, arrivé chez mon compagnon, il trouve un travail et se fait embaucher 5 jours plus tard. Entre temps je m'était encore engueulé avec mes parents car ayant reçu un message de ma sœur pour me dire qu'elle et mon frère était fatigué de la situation, j'avais essayé d'entamer le dialogue en prônant la diplomatie, et en étant très polie, mais je me suis pris un raz de marée d'incompréhension de dévalorisation (pour être polie). J'avais donc décidé la semaine de notre départ chez mes grand parents (qui était proche du nouveau travail de mon compagnons à 6-7h de chez mes parents, le temps de loué un appartement), que j'allais prévenir mon entourage, mais mes parents attendront, ma dernière altercations avec eux m'avait profondément déçu et rendu triste, j'étais de plus en plus épuisé de la situation.
Une semaine après notre départ, une semaine après la dernière dispute avec mes parents, c'est peu, je ne voulais pas les laisser dans l'ignorance trop longtemps non plus, je leur dis que je suis dans le Sud avec mon compagnon car il vient de trouver un poste et commence la semaine d'après, donc on à peut de temps pour s'installer.
Et là !
Ils me font comprendre à qu'elle point je suis ingrate, que je leur manque respect, que je n'ai donné aucune nouvelle, pour le dernier reproche, c'est effectivement vrai, mais vu les immondices qu'on m'avait dit, je trouvais qu'une semaine était peu...
Et sur ceux après beaucoup de méchanceté sous le coup de la colère de ma maman, et des pics incisif de mon père, les deux décident à une semaines d'intervalles de couper les ponts avec moi. Sans plus d'explications, donne mes affaires à ma petite sœur qui entre temps c'est trouver un appartement, et me dise de ne pas m'emmerder à leur dire au revoir, ils ne veulent plus me voir, plus me parler, plus rien savoir de moi.
Et hier, j'ai appris, alors que cela fait plusieurs mois qu'on ne se parle plus, qu'ils attendent que je revienne leur parler.
Non. Je ne veux pas être en colère, ni être rancunière, mais je ne m'infligerais pas ça, je ne veux plus ça. Ils m'ont trop fait souffrir, et je suis terriblement triste de voir que je sais ce que c'est d'être heureuse, et que ça ne met arrivé que lorsqu'ils sont sortis de ma vie. Mais ils doivent comprendre que leur choix, tout comme les miens on des conséquences.
Je ne demande pas d'excuses, je n'en ai pas besoins, je demande du respect, et qu'ils comprennent qu'ils m'ont brisés.
Voilà, j'ai raccourcis la fin, parce que c'est déjà très long. Mais voilà mon histoire.
J'entends souvent des histoires sur des enfants qui ont coupé les ponts avec leurs parents, mais pas des parents comme les miens. Mes parents sont de bonnes personnes, à qui il est arrivé de faire de mauvais choix.