Q
Anonyme
Afin qu'il vous soit possible de me livrer un avis en toute connaissance de cause, il me faut vous dresser un portrait sommaire et quelque peu archétypal de l'homme que je suis ; à la suite de quoi je vous présenterez l’embarras dans lequel je me trouve actuellement.
J'ai 28 ans et suis étudiant en doctorat. Je peux, afin de raccourcir la chose, me présenter comme un être attentionné, sensible mais aussi très orgueilleux, jaloux et s'estimant parfois de manière inconsidérée. Cela fait 4 années que je n'ai pas entretenu de relation amoureuse avec une femme. En couple, ma première compagne sérieuse a souffert que je sois trop possessif, trop fusionnel et trop dur à son égard; je ne le fus pas du tout avec la seconde, elle qui me trompa, ce qui acheva la relation. Depuis, il me semble être dans un célibat faussement assumé qui n'a d'autre prétention que de camoufler un certain malaise social à l’égard des relations hommes-femmes.
Venons-en aux fait. J'ai une collègue de travail que je trouve magnifique et avec qui je plaisante souvent. Elle est devenue cet être qui se niche entre l'amie et l'amoureuse, comme si la situation attendait que j'oriente la chose d'un côté ou de l'autre. Or, mon égo a eut bien le temps, depuis 4 ans, de planter ses assises dans mon être afin que plus jamais je n'ai à souffrir d'une relation trop pleine d'affects. Je sens pourtant bien que cette femme a une légèreté, un sourire et une manière de vivre qui font vibrer mes espérances, mais quelque chose en moi empêche que j'aille lui confesser cette attirance; cette choses semble l'égo. J'ai tant pris soin de façonner mon image auprès de mes autres collègues et amis - celle d'un homme plein de ressources, de traits d'esprit, d'humour et de confiance - qu'il me semblerait déshonorant de me voir essuyer un refus. Je n'ai par ailleurs aucun moyen de savoir si ses sentiments la conduisent à m'apprécier davantage que comme un amis; quelques signes sont ambigus, des restaurants en tête à tête, des discussions interminables au travail, des sourires, des taquineries, des choses qui semblent relever de l'amour... mais qui peuvent être désamorcées par le "doute"; le doute qui plane constamment et qui nous prémunie des conclusions hâtives fondées sur des interprétations sujettes à l'imaginaire.
Qu'en pensez-vous ?
J'ai 28 ans et suis étudiant en doctorat. Je peux, afin de raccourcir la chose, me présenter comme un être attentionné, sensible mais aussi très orgueilleux, jaloux et s'estimant parfois de manière inconsidérée. Cela fait 4 années que je n'ai pas entretenu de relation amoureuse avec une femme. En couple, ma première compagne sérieuse a souffert que je sois trop possessif, trop fusionnel et trop dur à son égard; je ne le fus pas du tout avec la seconde, elle qui me trompa, ce qui acheva la relation. Depuis, il me semble être dans un célibat faussement assumé qui n'a d'autre prétention que de camoufler un certain malaise social à l’égard des relations hommes-femmes.
Venons-en aux fait. J'ai une collègue de travail que je trouve magnifique et avec qui je plaisante souvent. Elle est devenue cet être qui se niche entre l'amie et l'amoureuse, comme si la situation attendait que j'oriente la chose d'un côté ou de l'autre. Or, mon égo a eut bien le temps, depuis 4 ans, de planter ses assises dans mon être afin que plus jamais je n'ai à souffrir d'une relation trop pleine d'affects. Je sens pourtant bien que cette femme a une légèreté, un sourire et une manière de vivre qui font vibrer mes espérances, mais quelque chose en moi empêche que j'aille lui confesser cette attirance; cette choses semble l'égo. J'ai tant pris soin de façonner mon image auprès de mes autres collègues et amis - celle d'un homme plein de ressources, de traits d'esprit, d'humour et de confiance - qu'il me semblerait déshonorant de me voir essuyer un refus. Je n'ai par ailleurs aucun moyen de savoir si ses sentiments la conduisent à m'apprécier davantage que comme un amis; quelques signes sont ambigus, des restaurants en tête à tête, des discussions interminables au travail, des sourires, des taquineries, des choses qui semblent relever de l'amour... mais qui peuvent être désamorcées par le "doute"; le doute qui plane constamment et qui nous prémunie des conclusions hâtives fondées sur des interprétations sujettes à l'imaginaire.
Qu'en pensez-vous ?
